Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Invitée par YONNE TOURISME, la consultante et formatrice en marketing du vin Emmanuelle ROUZET a quitté provisoirement la clémence des températures de Toulouse pour affronter le froid hivernal bourguignon en prodiguant moult conseils et préconisations à une quinzaine de professionnels de l’oenotourisme Icaunais. Cette session pédagogique possédait la vertu de dévoiler et d’initier à la maîtrise des outils de communication ses bénéficiaires. Offrir les clés de la visibilité sur les réseaux sociaux et les supports média est d’ailleurs l’un des avantages incontournables obtenu par les professionnels du tourisme, une fois qu’ils sont détenteurs du fameux label « Vignobles & Découvertes », promu par ATOUT France.

CHABLIS : Ambiance studieuse et conviviale de rigueur dans l’une des salles de séminaire de l’Hostellerie des CLOS à Chablis pour une quinzaine de professionnels de l’oenotourisme de notre territoire en cette matinée du  mardi 27 février !

A l’ordre du jour du « cocktail plein de saveurs concrètes » à ingurgiter tout au long de cette séance initiatique : la présentation de l’offre simple ou packagée, un passage en revue des différents outils de communication qui existent sur le marché et la constitution d’un plan de communication, indispensable auxiliaire à l’essor de une stratégie de rayonnement.

Une approche théorique de la communication mais aussi des exercices pratiques…

C’est la consultante et formatrice originaire de Toulouse, Emmanuelle ROUZET qui officiait à la baguette didactique de cet enseignement de qualité ; la professionnelle, experte en la matière, est une habituée des collaborations pédagogiques avec YONNE TOURISME. En 2016, la spécialiste avait déjà animé un groupe de travail de la même veine chez Eglantine BORGNAT, propriétaire du domaine viticole éponyme. Cette fois-ci, autre décor et nouvelle thématique, avec le charme élégant et raffiné de l’Hostellerie des CLOS, un fleuron de la qualité hôtelière et de la restauration de Chablis, tenue désormais par la dynamique Noémie VIGNAUD.

En charge de la promotion du label « Vignobles & Découvertes » au sein de l’agence YONNE TOURISME, Cécile MAGORET accueillait les participants à ce stage réparti équitablement entre une phase théorique en matinée et l’étude de cas personnalisée à chacune des entreprises présentes l’après-midi.

Qu’il s’agisse du print, du multimédia ou des réseaux sociaux, l’essentiel est de capitaliser sur ces différents outils.

« L’un des objectifs de cette session, confie Cécile MAGORET, sera aussi de mieux utiliser les outils de ses partenaires et de les mutualiser. Le partage d’informations doit devenir une évidence entre professionnels qui disposent avec les réseaux sociaux des vecteurs de communication adéquats ».

Comment présenter sa prestation, ses offres de service et ses activités selon les métiers et les cibles ? Comment mieux structurer son offre spécifique mise en place autour de l’oenotourisme ? Que peuvent apporter en les optimisant Internet, les réseaux sociaux ou les supports papier de type brochures et dépliants ?

Le Tonnerrois, en attente de validation du précieux label…

Autant d’interrogations qui trouveront in fine des réponses via les exemples concrets et précis apportés par la formatrice. Cette dernière dévoila les arcanes méthodologiques d’un plan de communication à concevoir selon le respect des règles de l’art que chacun devait compléter avec ses propres éléments professionnels afin de se l’approprier (rétro-planning, etc.).

Précisons que le territoire de l’Yonne, grâce à l’Auxerrois et au Chablisien, possède deux zones géographiques qui bénéficient des attraits caractéristiques de ce label national délivré par ATOUT France. Un troisième secteur, celui du Tonnerrois, est en attente de réponse positive après le dépôt de son dossier de candidature remis début décembre à l’organisme parisien.

Une quarantaine de prestataires professionnels et institutionnels dont neuf domaines viticoles figurent en bonne place dans ce projet. Celui-ci pourrait aboutir de manière définitive avec la prononciation de son verdict au cours de ce semestre.


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La capitale du nord de l’Yonne a obtenu les suffrages positifs et unanimes des membres du jury de la 27ème édition des Trophées Eco Action qui mettent en exergue chaque année les judicieuses initiatives prises par les collectivités en faveur de la protection de l’environnement et du développement durable. C’est sous les ors de l’Hôtel de Lassay du Palais Bourbon à Paris que l’édile de la ville septentrionale icaunaise, Marie-Louise FORT, et l’adjoint délégué à la communication, à l’amélioration du cadre de vie et à la ville, Paul-Antoine de CARVILLE, ont reçu des mains d’un parterre institutionnel de belle facture cet accessit qui salue la transformation des quais Landry et Jean Moulin en berge douce urbaine…

PARIS : Redécouvrir la pratique de l’eau depuis la rue tout en redonnant son sens profond et ses lettres de noblesse à la rivière qui traverse la ville : voilà un concept d’urbanisme qui in fine aura séduit les membres du jury de la vingt-septième édition des Trophées Eco Action 2018.

Intégrer des voies douces au cœur d’un espace paysager adapté avec une noue centrale pour la gestion écologique de l’élément aquatique et des espèces végétales locales en guise de biodiversité ne pouvait immanquablement frapper les esprits des spécialistes de l’association Les Eco Maires, à la tête de ce concours annuel.

En fait, ce travail novateur de conception urbaine qui s’installe en vitrine du cœur de ville permet de créer un maillage sensible selon un axe stratégique ouest/est bien étudié. Il englobe la gare, l’île d’Yonne, le concept Natura 2000, le cœur de ville, les quartiers post-modernes de la ville, les zones d’activités industrielles et commerciales, la plaine agricole et même en prolongement la forêt d’Othe. Tout ceci étant respectueux des caractères traditionnels d’un centre historique : celui qui a fait le patrimoine apprécié et reconnu de cette ville aux richesses incomparables. En tirant parti de ce potentiel fondamental, Sens affirme un renouveau visuel et un regain d’activités touristiques et urbaines qui en font aujourd’hui le poumon économique du département.

Ce sont ces éléments qui ont retenu l’intérêt du jury parmi une centaine de dossiers en concurrence. Aux côtés de quatorze autres lauréats, se rapportant à des items très éclectiques, Sens a pu toucher le Graal pour ces actions innovantes et exemplaires menées sur son territoire.

Des actes favorisant un urbanisme renouvelé sans cesse qui permettent à la ville bourguignonne d’intégrer le cercle hermétique et restreint de ces villes références de France.


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La journée du centenaire de la Ligue nationale contre le cancer sera commémorée dans l’Yonne le samedi 17 mars à la Maison de quartier de Sainte-Geneviève à Auxerre. Ce sera une excellente opportunité pour les organisateurs de cet événement festif de démontrer par le prisme de la pédagogie, de la solidarité, de la culture et de la convivialité que de nombreux progrès thérapeutiques ont été réalisés pour éradiquer de notre existence ce fléau pathologique et pour aider les patients à vivre leur quotidien dans une meilleure tranquillité d’esprit grâce aux composantes du pertinent programme « Equilibre »…

AUXERRE : Pessimistes et anxieux de nature s’abstenir ! La célébration du centenaire de la Ligue nationale contre le cancer prévue sur le territoire de l’Yonne sera avant tout un rassemblement festif le 17 mars prochain à Auxerre.

Profitant de la date anniversaire nationale de la célèbre structure associative (le Centre des Congrès de la Villette à Paris accueillera pléthore de représentants culturels quelques jours auparavant le 14 mars…), le Comité icaunais a opté, quant à lui, pour la création d’un grand mouvement solidaire et convivial qui délivrera moult messages positifs sur les propositions d’accompagnements faites envers les patients et leurs proches.

Un vertueux programme de bien-être et de rapprochement : Equilibre…

L’animation bénéficiera d’une articulation amplement étudiée autour de la présentation de ce nouveau programme « Equilibre », ambitieuse démonstration de ce qu’il est fondamental de mettre en pratique pour soutenir avec efficience les personnes affectées par la maladie mais aussi leur entourage.

En quête permanente du mieux-être corporel mais aussi psychologique, ce concept novateur se compose d’un certain nombre d’items se traduisant sous la forme d’ateliers, aujourd’hui suivies par une cinquantaine de personnes sur notre territoire.

« Prendre soin de son corps et de son esprit, c’est mettre toutes les chances de son côté pour mieux vivre la phase de traitement et pour renforcer sa vitalité afin de se façonner un nouvel avenir, précise le docteur Christian RIGAUD, bénévole de la Ligue 89 et animateur de l’atelier de sophrologie. Cette conviction profonde fondée sur de nombreuses études au plan international nous a convaincu de mener à bien ces expérimentations en les faisant partager aux patients… ».

Soutien psychologique, sophrologie, escrime, chants et chorale, socio-esthétique, marche nordique, gymnastique volontaire, groupe de convivialité représentent autant de  possibilités d’expression et de relaxation permettant de créer des ondes positives autour de la personne concernée. Qui plus est, grâce à ces ateliers, elle s’extrait aussi de toutes formes d’isolement vers lequel s’enferment en règle générale les patients.

Sollicitant des partenaires bénévoles pour les animer, la Ligue de l’Yonne désire accroître le champ d’application de ces ateliers sur l’ensemble du territoire. Avec un objectif quantitatif : augmenter le nombre de patients et de proches, bénéficiaires de ces soutiens salvateurs.

Une manifestation copieuse ouverte à toutes et à tous…

Bien sûr, en parallèle de ces présentations traduites par la présence de stands, il sera aussi question de recherche médicale pour contrecarrer les nuisances de cette lourde pathologie, de la prévention et de l’accompagnement des malades.

Les plus véloces des visiteurs auront la faculté de pouvoir prendre part à une randonnée matinale, concoctée par la Maison des Randonneurs en empruntant un itinéraire tracé autour de la maison de quartier auxerroise. Des activités sportives (tennis de table, sabre laser, babyfoot, marche nordique,…) mais aussi des structures de jeux gonflables et du maquillage destiné aux enfants confèreront à cet évènement un petit air de kermesse enjoué et sympathique afin de mobiliser l’ensemble du tissu familial.

La pièce théâtrale « Positif », interprétée au cours de l’après-midi par des personnes en rémission et sous la houlette d’un professionnel de la scénographie, constituera l’une des pierres angulaires de cette journée décidément pas ordinaire pour la Ligue de l’Yonne.

Cet instant empli d’émotions se poursuivra avec le récital donné par la chorale de Vallan, VALLKYRIE, et l’orchestre de Chevannes, signataires d’une convention de partenariat avec la Ligue pour développer un atelier de chant chorale destinée à l’accueil de personnes malades. Un lâcher de ballons biodégradable conclura la manifestation qui sera parrainée par l’incontournable ancien entraîneur de l’AJ Auxerre, Guy ROUX, et Anoushka BALAJ, élue Miss Yonne 2017.

Précisons que le monde estudiantin (IUT Auxerre) ne sera pas oublié dans cette belle aventure collective où se sont greffés aussi l’ensemble des partenaires naturels de la structure départementale (institutionnels, élus, associations, clubs services et entreprises).


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Alors qu’elle est génératrice de 1 800 emplois sur le seul département de l’Yonne dans les secteurs de l’industrie du papier et du carton (un tiers de ses effectifs), la filière bois souffre d’une réelle inertie en matière de prospective économique. A l’instar des bois français, les grumes ont le plus souvent des destinations européennes car elles sont de moins en moins travaillées sur notre territoire. Un paradoxe complexe et étrange lorsque l’on sait que la forêt en France occupe 50 % des terres disponibles et 30 % de sa superficie. Chaque année, le déficit de ce segment d’activité atteint des abysses, plus de cinq milliards d’euros en 2017 ! De l’avis des spécialistes, il aurait fallu investir davantage dans la forêt. Et, ce ne sont pas les 70 millions de plants annuels qui permettront à la filière de rebondir alors que dans le même temps, l’Allemagne et la Pologne excellent dans leur politique de réintroduction des essences avec respectivement 300 millions et un milliard de plants ajoutés chaque année…

AUXERRE : Par manque d’innovation et d’investissements, et surtout d’une bonne dose de volonté, la filière bois, autrefois porteuse de réelles ambitions, ne cesse depuis de broyer du noir. Alors que l’activité sciage concernait 4,4 millions de mètre cube en 1973, son volume a vertigineusement chuté en 2015, s’établissant à 1,3 million de mètre cube.

« Logique, confie Vincent NAUDET, ancien président de la filière bois en France (FNB), on ne cesse d’importer du bois de sciage de pays florissants sur ce marché, à l’exemple de l’Allemagne et de la Pologne… ».

Produits en France, dans des régions comme le Morvan à l’échelle de la Bourgogne Franche-Comté, les bois sont transformés à l’étranger et nous reviennent ensuite sous diverses variantes. Le comble de l’aberration quand on sait que l’économie circulaire a pris le dessus sur bon nombre de modes opératoires aujourd’hui dans notre société de consommation.

Dans ce domaine comme pour tant d’autres, les effets de la mondialisation se font ressentir de manière impitoyable. Et impactent avec les conséquences que l’on imagine les entrepreneurs du cru.

Rassembler les collectivités forestières au sein d’une structure dédiée…

Jouant les orateurs convaincants face aux élus de l’Yonne, lors de l’assemblée générale des maires de notre département, l’édile d’Avallon, Jean-Yves CAULLET, président de l’Office national des Forêts (ONF), a rappelé les enjeux économiques liés à cette ressource naturelle que représente le bois.

« Le travail de l’Association départementale des communes forestières de l’Yonne est précisément de fédérer toutes les collectivités qui possèdent sur leur périmètre des forêts. C’est-à-dire 193 communes du département. Or, seules 44 d’entre elles nous ont rejoints pour défendre les intérêts de ce levier économique territorial. C’est trop peu quand on sait que l’on doit défendre et protéger les emplois de ces personnes qui officient au sein des 320 structures évoluant sur ce segment… ».

Il est vrai qu’en la matière, le département de l’Yonne dispose de certains atouts non négligeables. Avec 30 % de son territoire couvert de forêts (soit 227 000 ha et privés à 78 %), la partie la plus septentrionale de la Bourgogne dispose de 43 millions de m3 de bois sur pieds dont 88 % de feuillus avec les chênes qui représentent plus de la moitié de ce patrimoine forestier. Un quart de la récolte se destine d’ailleurs au bois énergie. Quant à la forêt naturelle, elle n’a pas de commune valeur avec celle qui a été plantée. Et son traitement rapporte nettement moins…

« Personnellement, renchérit Vincent NAUDET, je considère que l’Etat fait bien son travail au même titre que la société forestière de la Caisse de dépôts qui gère un patrimoine forestier important. Mais, les propriétaires privés ne l’effectuent pas aussi bien dans cette approche de la valorisation des domaines… ».

Anticiper les bouleversements liés aux impacts climatiques…

Côté emploi, même si certains secteurs industriels représentent encore 350 postes à plein temps sur le territoire icaunais (le sciage, la fabrication de meubles et la construction bois), l’ancien responsable de la Fédération nationale du bois n’est néanmoins guère optimiste à long terme : « je me fais du souci pour toutes ces industries qui créent et nourrissent des emplois dans les territoires ruraux. Il est grand temps de traiter le problème de l’investissement et de l’innovation sur ce secteur s’ils souhaitent perdurer…».

D’autant qu’une autre problématique, encore plus cruciale et irréversible, pointe le bout de son nez à la fenêtre de la météo : le changement du climat et ses effets induits sur des territoires comme les nôtres.

« La vitesse de ces bouleversement sur la végétation se constate par des niveaux kilométriques de dix kilomètres en dix kilomètres chaque année. Cela suppose en matière de plantation qu’il va falloir s’adapter très vite à cet état de fait en raisonnant sur une fourchette oscillatoire comprise entre 50 et 100 ans… ».

Dans le cas contraire, si rien n’est pris en compte dans la politique de reboisement, les forêts françaises ne seraient plus aussi productives et plus du tout adaptées aux besoins réels des industriels de l’époque qui utiliseront des essences compatibles avec l’influence climatique du moment.

A titre indicatif, ce sont les résineux qui aujourd’hui sont les variantes arboricoles les plus demandées sur le marché de la Bourgogne Franche-Comté, en particulier le douglas qui nécessite entre 40 et 50 ans de maturité avant la coupe.

Exonérée des droits de mutation et de l’ISF, concédant un avantage sur le revenu, avec le revenu forestier, la forêt demeure toutefois un attrait incitatif en matière de fiscalité.

« En France, beaucoup de personnes sont devenues propriétaires de domaines forestiers afin de transférer leur patrimoine en évitant les droits de mutation. Mais, aujourd’hui, face à ces changements de paradigme, le propriétaire forestier doit être davantage à l’écoute. Car le choix de la forêt et de ses futures plantations ne doit rien aux fruits du hasard : ce sont les futures générations qui bénéficieront des avantages liés à leurs exploitations… ».

Développer la plantation à outrance dans un souci de reboisement et d’exploitation industrielle afin de fixer dans les zones rurales l’emploi représente une nécessité absolue. Pour mieux assurer la transition énergétique de demain, sauvegarder le travail et ne plus être dépendant de l’importation.

Par exemple, le bois plaquette favorise une revalorisation des résineux ou de parties de l’arbre peu valorisées. Mais, autre bémol, les difficultés de structuration de la filière liées à la variation de coût des énergies fossiles et l’absence d’opérateur structurant telle qu’une scierie de belle capacité à connotation industrielle dans l’Yonne freinent la maturation de la filière. Reste que des projets de valorisation de biomasse issue des haies sont à l’étude sur notre département à l’heure actuelle. Représentent-ils encore une piste de réflexion positive pour la réhabilitation de la valeur du bois et de la forêt dans notre environnement économique ? L’avenir nous le dira…

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le Salon de l’Agriculture se profile à très court terme à Paris porte de Versailles. Il occupera l’intérêt des forces politiques et médiatiques comme le veut la tradition au cours de ces prochains jours. Pour autant, l’évènement ne permettra pas de faire oublier les douze mois de transition que fut 2017 après la catastrophique année 2016. Une période qui aura laissé de sérieuses traces auprès des filières agricoles et viticoles de l’Yonne, confrontées aux intempéries multiples : gel, inondations, grêle, excès d’eau. Soit une perte de 50 % de chiffre d’affaires pour les exploitations qui espéraient beaucoup mieux de cette année antérieure. Mais, cela n’aura pas été le cas avec au contraire des difficultés qui sont demeurées les mêmes, voire qui ont empiré. Fragilisant un peu plus l’agriculture départementale qui n’avait pas besoin de cette conjonction infernale d’aléas climatiques, tarifaires et sanitaires pour se refaire une santé durable...

AUXERRE : Se poser les bonnes interrogations est devenu nécessaire à l’heure actuelle dès que l’on évoque la pérennité du secteur agricole en France. Malheureusement pour les professionnels, confrontés à la multiplicité des aléas de toute sorte depuis plusieurs saisons, la problématique reste entière. Et l’attente des premières préconisations issues des Etats généraux de l’Alimentation voulus par le gouvernement d’Edouard PHILIPPE dernièrement n’en est que plus importante. Car, les orientations agricoles définies par la gouvernance de l’Etat français doivent aboutir à quelque chose de radicalement concret en s’intéressant à l’évolution indispensable des exploitations. Le verdict devrait être connu d’ici le terme du premier trimestre.

En attendant, les spécialistes et les professionnels de la filière, à l’instar du président de la chambre d’agriculture de l’Yonne, Etienne HENRIOT, ronge leurs freins. « Comment cela va-t-il réellement se traduire dans les faits ? Nous n’en savons rien, déclare-t-il sans ambages, mais la protection des revenus des agriculteurs est aujourd’hui notre grande priorité… ».

L’évolution de la compétitivité du modèle agricole européen se trouve dans le viseur des professionnels qui espèrent des actes aux bonnes intentions. « Un président de la République qui construit des discours où tout le monde est content et satisfait ne solutionne pas forcément les problématiques ! Le loup est une espèce de plus en plus présente dans notre écosystème à la grande joie des protecteurs de l’environnement et des écologistes. Certes ! Mais, dans le même temps, il faut bien que les bergers vivent de leur métier en préservant leurs troupeaux… ».

Bref, la cohérence est de rigueur pour le président de la Chambre départementale qui souhaite que la revalorisation des prix de vente soit enfin au rendez-vous afin de permettre une nette amélioration de la situation financière des exploitations.

RéAgir 89 : un dispositif d’écoute et d’entraide très fonctionnel…

Quant aux agriculteurs vivant en plein marasme économique, ils peuvent bénéficier de la cellule de suivi, « RéAgir 89 », où de nombreux partenaires des filières agricoles et du monde institutionnel se donnent rendez-vous de manière constante pour accompagner les dossiers. Quatre-vingt-dix contacts alarmants auront ainsi été initiés sur la seule année 2017. In fine, sept professionnels seront dans l’obligation de suspendre leurs activités. « On s’attendait néanmoins à un chiffre beaucoup plus important, relativise Etienne HENRIOT, malgré les aides de la PAC (Politique agricole commune), bon nombre d’agriculteurs sont dans le rouge au niveau de l’endettement. C’est quasi invivable en terme de trésorerie pour certains. Cependant, il existe un phénomène de résilience qui s’installe petit à petit. Sachant que nous souhaitons tous que l’année agricole/viticole 2018 soit meilleure. Par exemple, des agriculteurs du Tonnerrois ont réalisé moins de chiffre d’affaires en 2017 que l’année précédente. Forcément, cela nous interpelle… ».

D’autres dispositifs d’accompagnements ont été mis en œuvre face aux difficultés des exploitations : les allègements fiscaux et sociaux avec les concours de l’Etat et de la Mutualité Sociale Agricole (MSA), accompagnement du paiement d’intrants par les organismes économiques, gratuité d’interventions stratégiques proposées par des structures de conseils comme CERFRANCE.

S’il est martelé dans les propos que les solutions miracles n’existent pas, des initiatives judicieuses sont tout de même tentées. A commencer par la promotion de la diversité des cultures et l’allongement de la rotation de celles-ci au plan environnemental.

« Le chanvre, avec le développement de structures comme EURO CHANVRE et CHANVRIERE qui installent de nouvelles usines plus proches de nous, représente une belle opportunité à ne pas négliger, poursuit le président de la chambre consulaire, a contrario, nous achoppons sur des marchés qui ne sont pas extensibles comme le pois ou l’avoine nue. Quant à la betterave, elle a enregistré une hausse de la surface de production (une cinquantaine de producteurs sur le département de l’Yonne) et a réalisé de très bons rendements. Mais, la volatilité des prix demeure une réelle problématique comme pour les céréales… ».

Bilan mitigé pour les diverses productions de l’Yonne

Pour les grandes cultures, certains secteurs à l’instar du Tonnerrois et des Plateaux de Bourgogne ont à nouveau subi un triste sort du fait d’éléments météorologiques complexes. Les cultures d’automne (maïs, tournesol, chanvre…) ont confirmé leurs bons rendements. Mais, la baisse historique des cours mondiaux pratiqués sur les céréales aura donné un coup d’arrêt spectaculaire à toute espérance de voir le rattrapage des conséquences néfastes de l’exercice 2016.

Si les prix ont certes flambé du côté de la viticulture, les difficultés de trésorerie sont demeurées identiques. Les volumes n’étant plus là, les marchés à l’export ont reculé et récupéré par une concurrence exacerbée faute de pouvoir répondre aux attentes du marché.

L’élevage n’a pas été épargné par les vicissitudes conjoncturelles. La sempiternelle problématique de la faiblesse des cours sur le lait et la viande est revenue à la une de l’actualité sans que de réelles avancées soient faites avec les distributeurs.

Un point détaillé sur la régionalisation des chambres d’agriculture…

Intervenu le 01er juillet 2017, le rapprochement des chambres consulaires de Bourgogne et de Franche-Comté a généré le transfert des chambres départementales vers des entités régionales des personnels affectés aux missions dites de support : la comptabilité, les finances, les ressources humaines, l’informatique, les études économiques…).

La future organisation d’un séminaire permettant de tirer les premiers enseignements de cette fusion devrait s’inscrire à l’ordre du jour de ce prochain semestre. Il y sera aussi question de l’application du texte de la loi « ESSOC », loi pour un état au service d’une société de confiance, qui prévoit dans son article 19 la possibilité pour le réseau des Chambres d’agriculture d’expérimenter de nouveaux modes organisationnels par regroupement en employeur unique, voire en structuration budgétaire unique.

Sur le volet de la méthanisation, Etienne HENRIOT rappela qu’il existait quelques grands projets qui se poursuivent avec des coopératives d’élevage sur le MIGENNOIS ou en Puisaye. Même si le problème d’alimentation des structures de méthanisation limite le nombre de projets car cela apparaît comme un véritable frein à leur développement, l’Yonne demeure le département de Bourgogne Franche-Comté où leur nombre est le plus élevé avec une dizaine de structures fonctionnelles.

Enfin, la région est aussi l’une des rares à avoir adopté le principe d’une règlementation des produits phytosanitaires à proximité des lieux d’habitation et des établissements publics à partir d’un arrêté préfectoral.


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil