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COVID oblige, c’est par visioconférence que l’agence Yonne Tourisme a tenu son assemblée générale vendredi 09 avril. L’occasion pour sa présidente Anne JERUSALEM, sa directrice Bénédicte NASTORG-LARROUTURE et toute l’équipe de présenter à une quarantaine d’acteurs du tourisme icaunais le bilan de l’année 2020 et les actions initiées pour 2021. Dans un contexte pandémique lourd et anxiogène, l’Yonne possède de nombreux atouts en adéquation avec les nouvelles attentes de la clientèle touristique. L’instance départementale s’est fixée pour défi de le faire savoir au plus grand nombre…

AUXERRE: Au plan national, l’impact de la COVID-19 sur le tourisme se chiffre en milliards d’euros, le secteur ayant perdu entre 70 et 80 % de son chiffre d’affaires l’an passé en raison de l’épidémie.

Une crise sans précédent qui perdure en ce printemps 2021, avec l’arrêt des voyages dans le monde et l’absence de visiteurs étrangers sur notre territoire. A l’échelle départementale, les conséquences ne sont pas anodines avec notamment, pour les prestataires icaunais visant la clientèle « groupes », un manque à gagner de 350 K€ de retombées financières en 2020.

Si la convalescence s’annonce longue, l’agence Yonne Tourisme veut profiter de l’opportunité et surfer sur le nouveau paradigme des Français privilégiant des vacances de proximité et un besoin d’authenticité, loin du tourisme de masse.

Une mosaïque diversifiée de paysages, de grands espaces verts, des hébergements indépendants offrant plus de garantie sanitaire, des activités de nature ouvertes à tous, des lieux de visite ou évènements de taille modeste accessibles au plus grand monde, circuits courts et achats de proximité…

 

 

Un département qui présente autant d’atouts : une bénédiction !

 

La liste des atouts du département en la matière est longue. Bénédicte NASTORG-LARROUTURE, directrice de Yonne Tourisme, s’en félicite : « L’on s’aperçoit qu’en intention de voyages pour 2021, les gens continuent à plébisciter tout ce qui est nature, authenticité, rencontres avec les habitants. Ils recherchent des séjours offrant sources de découverte et tourisme expérientiel. Un retour à l’essentiel, aux vraies valeurs, de plus en plus recherché par nos visiteurs et pour Yonne Tourisme, un département avec autant d’atouts, c’est vraiment une bénédiction ! ».

Un nouveau défi à relever toutefois pour l’agence et les acteurs de l’économie touristique icaunaise, avec la tendance qui se confirme en 2021, à des réservations « d’extrême dernière minute ». Il n’est plus rare désormais, que des clients se manifestent quelques heures avant d’arriver, ce qui n’est pas sans conséquence sur la gestion des hébergements ou des stocks. Cela réclame une souplesse accrue des professionnels.

En soutien à la filière touristique icaunaise, Yonne Tourisme a déployé depuis juin dernier un plan de relance ambitieux d’un montant de 340 K€. Il se traduit par une campagne de communication multiformes et multi-cibles, avec pour finalité de soutenir et amplifier l’attractivité du territoire.

Notamment en direction des départements limitrophes, des grandes villes voisines et de l’Ile-de-France. Selon une enquête menée par VVF Ingénierie, 79 % des vacanciers envisagent de rester en France pour leurs vacances en 2021. C’est tout le département de l’Yonne qui les attend de pied ferme !

 

Dominique BERNERD

 


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Troquer les saveurs subtiles des Roussette ou des Chignin-Bergeron de Savoie pour les nectars minéralisés offerts par les Chablis ne manqueront pas de convenir à cet épicurien, amateur de bonne cuisine et sensible aux relations humaines. A 58 ans, le Nordiste Jean-Pierre MASCLET poursuit son tour de France professionnel tel un compagnon du Devoir en perpétuel apprentissage. Ainsi, il vient de poser ses valises à Auxerre où il succède à Nicolas CADIOU, à la direction de l’UDAF de l’Yonne…

 

AUXERRE: Il a côtoyé l’Abbé Pierre. Il a discuté avec bon nombre de migrants arcboutés sur les dunes de SANGATE qui, poussés par un terrible exode, tentaient de fuir le continent vaille que vaille. Il a accueilli des milliers de jeunes gens issus des banlieues franciliennes lors de moments d’oisiveté et de partage dans des centres de vacances et de loisirs. Sans omettre un passage à Taizé, haut lieu de la spiritualité et de la fraternité universelle…

Homme d’esprit et de cœur, le nouveau directeur de l’UDAF de l’Yonne se dévoile très vite au détour d’une simple discussion. Arrivé le 01er mars dans la capitale auxerroise, Jean-Pierre MASCLET marque petit à petit son territoire.

Tâtant le pouls de la vénérable institution associative dont il va désormais prendre les rênes. Son prédécesseur Nicolas CADIOU étant parti sous d’autres cieux.

Benoît VECTEN, président de cette incontournable référence de la vie départementale, n’avait d’autre alternative que de le remplacer. Proposée au Conseil d’administration, la candidature de Jean-Pierre MASCLET a séduit. Avant d’être définitivement adoubée par l’organe consultatif.

Pourtant, le parcours du nouveau responsable n’a jamais croisé par le passé les intérêts de l’UDAF. Orienté professionnellement dans la gestion de l’accueil, l’hébergement et l’insertion des publics en grande difficulté, Jean-Pierre MASCLET possédait nonobstant de solides atouts à faire valoir dans son jeu : des jokers au nom réaliste d’altruisme, de solidarité, d’écoute de l’autre, de développement personnel, d’échange.

 

Des responsabilités importantes au sein d’EMMAUS France…

 

Bref, le personnage est un passionné de l’humain. Une cheville ouvrière du milieu social qui a roulé sa bosse aux quatre coins de l’Hexagone ou presque.

Depuis la Picardie où il officia à Amiens en aidant les jeunes des banlieues à se refaire une virginité sociétale en découvrant le plaisir des vacances à Dunkerque, haut lieu de la célébration carnavalesque et picaresque dont il a apprécié les fastes !

C’est là, dans la ville de l’ancien ministre-maire Michel DELEBARRE que notre homme se rapprochera des compagnons d’EMMAUS.

Dirigeant l’une des antennes du département nordiste. Où il s’intéressera de près à trois branches de l’activité : le social, l’hébergement et l’insertion. Là aussi où sa vision de l’épanouissement de l’humain sera confrontée aux angoisses insupportables de cette noria de migrants refoulés au quotidien dans les dunes de SANGATE.

 

 

 

 

Jean-Pierre MASCLET sera par ailleurs un temps l’un des membres du Conseil d’administration national de l’association caritative fondée par l’Abbé Pierre en 1985.

Un passage sur les terres bretonnes lui offrira la possibilité d’étoffer son cheminement de carrière. Il y dirigera un CHRS, un Centre d’hébergement et de réinsertion sociale. Enfin, il y a Annemasse et la Haute-Savoie. Dernier lieu d’affectation pour cet amoureux de Dame Nature.

 

Veiller au respect des équilibres au sein de la structure…

 

Ensuite, le renouveau du printemps se symbolise par son installation dans le département de l’Yonne.

Jean-Pierre MASCLET n’en connaissait que très peu de choses. Les sempiternels clichés footballistiques et vineux, un point c’est tout !

En intégrant l’UDAF territoriale, il sait que désormais sa mission régalienne est la défense des intérêts des familles. Tout en valorisant le rôle et l’image de cette institution séculaire.

Pour se faire, le nouveau responsable s’appuiera sur le renforcement des actions et de la communication de la structure. En veillant scrupuleusement au respect des équilibres de l’entité.

Créer de nouveaux services, promouvoir le Point conseil budget (PCB) – astucieux outil de pédagogie délivrant ses messages adéquats aux familles qui en ont le plus besoin - et anticiper le futur déménagement du siège social à horizon 2022 s’inscrivent parmi ses axes prioritaires.

Sans omettre le fameux service AGORA (celui qui gère les mesures judiciaires et les tutelles), l’un des bras armés de l’action UDAF dans l’Yonne. Un service qui englobe plus de 2 500 demandes de suivi.

Autre volet qui devrait se raffermir lors de ces prochaines semaines sous l’impulsion de la gouvernance newlook : l’accompagnement des familles au micro-crédit. D’autant que la délégation départementale de l’UDAF (Union départementale des Associations Familiales) a obtenu en octobre 2020 les autorisations officielles pour le déployer dans trois secteurs géographiques : Avallon, Auxerre et Sens.

On le subodore mais l’emploi du temps bien garni de Jean-Pierre MASCLET ne devrait pas lui laisser la moindre minute au vagabondage par la pensée dans les hautes montagnes savoyardes ni sur les coteaux où poussent les vignobles des gouleyants vins de Savoie !

A 58 ans, ce père d’une famille de trois enfants aura bien d’autres occupations à vivre au contact de ces familles icaunaises et du patrimoine territorial. Qu’il soit culturel, naturel ou encore à découvrir dans les arts de vivre. Un autre programme, en somme…

 

Thierry BRET

 

 


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Sur le papier, l’hyménée n’en est que trop séduisante entre ces deux mouvements associatifs, acteurs à part entière de la vie économique. D’un côté, le CJD (Centre des Jeunes Dirigeants) fait figure d’incontournable des relations publiques et formatives en sa qualité de plus ancienne structure patronale de France. Quant à la Jeune Chambre Economique, elle n’est plus à présenter tant son rayonnement dans le paysage sociétal est grand…

 

AUXERRE : Finalement, il aura fallu attendre 2021 pour voir ces deux-là convoler en justes noces ! D’autant que les liens ténus entre les deux associations ne datent pas d’hier. Ni au plan local. Encore moins parmi les strates nationales où ces deux partenaires de l’évidence ont su tisser des liens étroits depuis bon nombre d’années.

Ces noces départementales s’officialisent sous la forme d’un partenariat au lendemain du week-end pascal. C’est tout un symbole pour les adeptes de la croyance en la résurrection : elles n’en sont que plus savoureuses.

Les passerelles reliant l’univers pédagogique et formatif du Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) aux vertus applicatives déclinées par les membres de la Jeune Chambre Economique sautent aux yeux !

De toute évidence, tôt ou tard, les deux structures devaient se rapprocher et convenir d’appliquer leurs idées novatrices et stratégiques en les formalisant au détour d’un partenariat. Tout en conservant leur indépendance d’esprit et d’action, il va de soi !

Précurseurs de l’initiative en Bourgogne Franche-Comté, la JCE Auxerre et le CJD 89 ont décidé de concrétiser ce désir de rapprochement en ce début de semaine.

Comment ? En l’identifiant sur la base de deux évènementiels. Ce sont des séances plénières, proposées par le prisme de l’outil numérique. Elles servent de trame idéale à ces échanges de bons procédés entre les adhérents des deux réseaux.

 

 

Une équivalence dans les thèmes choisis pour deux soirées en webinaire…

 

Le premier de ce double rendez-vous s’est tenu mardi en début de soirée. Conçu par la section icaunaise du CJD, il se traduira par une conférence consacrée à une thématique actuelle : « la négociation sans rapport de force ».

Un item dont l’orateur Alain FAUCHEUX, formateur et consultant free-lance, en explicitera les arcanes.

Le deuxième évènement aura lieu ce jeudi 08 avril. Toujours sous la forme d’un webinaire. Un match retour conçu cette fois-ci par la Jeune Chambre Economique. Là aussi, le sujet mérite pleinement intérêt : « la résolution de conflits en milieu professionnel par la médiation ». Tout un programme en vérité qui verra une double intervention. Celle de la directrice des ressources humaines, Véronique KOWECKA ainsi que la prise de parole du médiateur Christian BATANY.

La similitude entre les deux items exposés dans la même semaine est forcément troublante. Preuve qu’entre les adhérents de la JCE et ceux du CJD, cela ne peut que « matcher » !

De quoi donner des outils de pilotage fiables aux dirigeants d’entreprise du CJD et aux futurs citoyens de la JCE. Un travail de complémentarité entre les deux réseaux qui partagent des valeurs communes…

 

Thierry BRET

 


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La Journée nationale contre le sexisme s’est tenue sur Zoom en cette année 2021. Elle aura vu la participation de nombreuses femmes, représentant toute la richesse des mouvements féminins en France. Quant au thème initial retenu, il évoquait « l’argent et les violences économiques subies par les femmes… ». Un phénomène très peu connu mais ô combien en phase avec l’actualité…

 

TRIBUNE : Depuis un an, la crise sanitaire et économique a aggravé les inégalités femmes/hommes, en France, comme dans le monde entier. Concernant les violences domestiques, toutes les données disponibles montrent une forte augmentation en Europe, en Asie, en Australie et en Amérique.

En France, on constate 30 % d’appels supplémentaires sur les numéros de téléphone dédiés aux violences physiques.

Le chemin est long et difficile. Et si, dans l’Hexagone, des mesures ont été prises sur le plan social, l’accent reste à mettre en œuvre pour les violences économiques que subissent au quotidien les femmes.

Sur le plan de la vie privée, 20 % d’entre elles qui appellent le 3919 parlent de contrôle de l’argent du foyer par le conjoint violent, et 55 % des femmes victimes sont salariées.

L’autonomie financière est déterminante pour l’égalité dans le couple. Les outils économiques actuels, pensés par des hommes pour une société dirigée par des hommes, ne permettent pas d’intégrer l’égalité. Beaucoup de réformes restent donc à faire, pour favoriser l’émancipation économique des femmes, notamment sur le plan des aides sociales, voire du système fiscal…

 

Des disparités dans les aides financières au détriment des femmes…

 

Le « violent économètre » recense les risques économiques aux différents âges de la vie d’une femme. Dès dix ans, c’est un outil de prise de conscience pour les femmes et pour tous les parents.

« Pouvoir décider, par un choix éclairé, afin d’être actrice de son autonomie financière et économique, garantit la liberté » selon Corinne HIRSCH, Vice-Présidente du Laboratoire de l’Egalité, membre du club Femmes Ici et Ailleurs.

Sur le plan professionnel, l’accès aux financements reste difficile pour les femmes. On constate deux fois plus de rejets de demandes de prêts bancaires venant d’entrepreneures au féminin. Les réponses positives le sont pour des montants sensiblement moins importants que les prêts accordés aux hommes.

Quelques chiffres dans le domaine de la création de musiques actuelles : 17 % de femmes auteures, compositeures à la SACEM, 14 % de femmes directrices de labels de musique, 20 % des demandes de financements de projets présentés par des femmes (et dans lesquels on trouve 80 % d’hommes !).

« La solution aujourd’hui, c’est, comme je l’ai fait, de monter son propre label, avec, dans mon cas, 99 % de femmes. Cela permet de rééquilibrer la tendance, sans violences sexistes » témoigne Katel, artiste, productrice et Interprète

Il existe fort heureusement des pistes : des bonus d’aides à la production d’albums présentant une parité femmes/hommes, des programmes de mentorat au féminin. Sachant enfin qu’au niveau de l’éducation et de la formation, 55 % des filles sont dans les conservatoires de musique, pour seulement 5,4 % de femmes instrumentistes !

 

Sur 87 familles de métiers, 13 sont considérées comme mixtes…

 

C’est le cas pour les métiers du secteur de la Tech, où le niveau de sexisme est particulièrement élevé. Cela est décourageant pour beaucoup de jeunes filles d’étudier dans ces filières. En France, il n’y a que 25 % de femmes diplômées alors que ce pourcentage est en diminution ces dernières années, contrairement à l’Europe où la progression est de 23 %.

Dans les premières années de l’exercice de la fonction, beaucoup de femmes diplômées quittent les entreprises du secteur pour se réorienter.

C’est une prise de conscience qui se pose que cette non-mixité dans ces entreprises. Comme l’exemple des logiciels de reconnaissance faciale, fiables à 99 % pour reconnaître les hommes contre 35 % de taux d’erreurs pour reconnaître les femmes … Cela demande à être suivi d’actions concrètes.

Là aussi, il existe des pistes : le classement des formations scientifiques et techniques selon la proportion de femmes diplômées. 15 % seulement des directeurs d’écoles d’ingénieurs sont des femmes, un score à améliorer notamment avec la loi Sauvadet et la loi Copé-Zimmerman. L’émergence de réseaux de femmes se fait jour dans les entreprises et pour les TPE/PME dans les territoires.

Les médias et la culture ne sont pas en reste avec les disparités. Un exemple flagrant concerne la « disparition » des femmes de 50 ans et plus à l’écran… alors que 52 % de la population féminine majeure est cinquantenaire, voire plus !

Dans les fictions, en 2016 sur l’ensemble des films, seuls 6 % des rôles concernent des actrices de 50 ans et plus. Les rôles de pouvoir sont incarnés par des hommes de 50 ans et plus, à l’âge où les femmes sont, elles aussi, à l’âge de leur puissance et de leur maturité.

 

L’argent public doit être un moyen de promouvoir l’égalité...

 

Venons-en à la sphère publique, et à la distribution de l’argent public, d’une façon générale. Encore plus particulièrement en cette période de crise économique, et sur le concept de l’EGACONDITIONNALITE.

Il repose sur l’idée fondamentale que l’argent public n’est pas neutre, et qu’il doit être un moyen de promouvoir l’égalité.

Il s’agit de conditionner l’attribution de financements publics, ou d’autorisations administratives, au respect d’un certain nombre de principes égalitaires, soit en termes de parité, soit en termes d’égalité.

Brigitte GRESY, présidente du Haut Conseil à l’Egalité entre les Femmes et les Hommes, rappelle que « le HCE recommande d’appliquer ce principe depuis 2014, et qu’en raison de la crise sanitaire, des montants considérables d’argent public ont été alloués, sans avoir étudié l’impact différencié sur les hommes et les femmes de ces sommes allouées ».

Les périodes de crise ont souvent aussi permis de faire de grands progrès dans certains domaines.

Et si, c’était l’occasion aujourd’hui, d’agir concrètement, pour réduire les violences économiques faites aux femmes !

D’intégrer l’EGACONDITIONNALITE dans l’attribution des financements publics, y compris dans ceux attribuées par les instances locales, départementales, régionales ?

« Ne demandez pas aux femmes de s’adapter au monde … demandez au monde de s’adapter aux femmes » citait Gloria STEINEM. Alors, messieurs, à méditer !

 

Claire DOUTREMEPUICH

 


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Riche d’une expérience de dirigeant et de DRH d’entreprises de plus de 1 500 personnes, Dominique BERIOT est une référence de l’approche systémique en France. Ses conférences données dans les plus grandes écoles ainsi que ses ouvrages préfacés, notamment par Michel CROZIER ou Joël de ROSNAY, sont des incontournables pour le manager d’aujourd’hui. On ne peut que recommander son « Guide systémique du manager d’équipe » paru en 2018 aux éditions Eyrolles.

 

TRIBUNE : Aujourd’hui, il nous parle d’une tâche quotidienne pour un manager : celle d’émettre une demande à un collaborateur. Souvent formulée de manière approximative, la demande constitue un enjeu au sein d’un management qui mérite d’être amélioré. Dominique BERIOT nous explique l’importance de cadrer ses demandes pour gagner en efficacité.

Dominique, selon vous, la plupart des managers ont une grande marge de progression sur une des tâches qu’ils réalisent le plus fréquemment...  

En effet, tout au long de ma carrière, j’ai été frappé par une chose. J’ai remarqué que lorsqu’un manager formule une demande à un collaborateur, celle-ci cristallise souvent une incompréhension entre les deux parties, et provoque de la déception à l’arrivée. J’ai pu observer cela malgré une implication pleine et sincère de la part du collaborateur comme du manager et j’en ai déduit que c’est la formulation de la demande elle-même qui pose problème. La situation inverse se produit également : un manager reçoit une demande et pense y répondre correctement mais le demandeur, finalement, est déçu par la réponse apportée.

 Comment expliquez-vous cet invariant qui fait perdre en efficacité ?

Ce qui provoque cette incompréhension est assez simple à comprendre, il s’agit avant tout d’un manque de clarté dans la demande. C’est-à-dire que l’objectif réel n’est pas assez ou pas du tout explicite : il est présent dans la tête de celui qui émet la demande mais ne parvient pas jusqu’à celui qui la reçoit. Il se situe à un niveau supérieur, tacite.

Prenons l’exemple d’un entretien pour illustrer le mécanisme. Un manager reçoit trois collaborateurs qui lui font part de leur envie d’évoluer professionnellement. Apparemment, les trois demandes sont similaires du point de vue du manager. En fait, pour chacun des collaborateurs, l’objectif diffère. Le premier espère se sortir d’une situation de conflit et moins subir de stress. Le deuxième escompte un revenu plus important pour satisfaire des besoins familiaux, et le dernier souhaite accéder à plus de responsabilités pour faire avancer sa carrière.

Derrière chaque demande, il y a un objectif propre difficilement décelable dès lors qu’il n’est pas clairement exprimé. Dans le cas où les motivations réelles ne sont pas comprises par le manager, il risque de mal répondre aux attentes des collaborateurs, générant frustrations, incompréhensions. Il y a une perte d’énergie et d’efficacité significative pour tout le monde.

 

 

 Il est donc essentiel d’expliciter l’objectif de niveau supérieur ?

Oui, et pour plusieurs raisons. D’abord, pour vérifier qu’il y a bien une cohérence entre la demande et l’attente réelle. Si ce n’est pas le cas, c’est qu’un autre objectif se cache au niveau supérieur. Ensuite, pour permettre à son interlocuteur de se saisir pleinement de la demande et avoir ainsi plus de chance de la voir aboutir, car il aura tendance à rejeter la demande s’il n’en comprend pas totalement le sens.

Par ailleurs, en formulant une demande claire, on agit comme libérateur d’énergie. L’autre peut mieux s’impliquer et être plus autonome s’il comprend tous les enjeux. Il y a donc plus de chance qu’il apporte une réponse adéquate. Un cadre clair favorise les actions pertinentes. Pour reprendre l’exemple cité plus haut, le manager pourra travailler avec le premier collaborateur sur un accompagnement à la gestion de conflit et envisager une évolution de la rémunération pour le second, plutôt que l’inverse.

Enfin, celui chargé de traiter la demande disposera d’arguments réels pour la faire valoir. Il sera mieux armé pour conduire le changement, notamment face à des acteurs opposés au projet. C’est toujours plus convaincant d’argumenter que de simplement rétorquer “qu’on m’a demandé de le faire” !

 

 

Pourquoi les demandes ne sont-elles pas toujours traitées ainsi ?

Parce que ce n’est pas si facile à réaliser. L’écoute n’est pas toujours au rendez-vous, ou alors des situations particulières peuvent faire obstacle à la clarté. Dans un environnement international par exemple, certains facteurs peuvent brouiller la communication.

Surtout, un manager peut avoir tendance à se projeter, à imaginer l’objectif qui se cache au niveau supérieur et se faire une idée fausse. C’est l’erreur la plus courante et il faut y être particulièrement attentif. A l’inverse, votre manager n’est pas forcément habitué à ce que vous lui demandiez d’expliquer et de justifier sa demande réelle. Mais vous lui rendez un grand service si vous le faites.

Quels conseils pouvez-vous donner à celles et ceux qui n’ont pas encore lu votre guide pour réussir cet exercice et détecter l’objectif de niveau supérieur à réaliser ?

La tendance naturelle, lorsque l’on formule une demande, est d’en expliquer les raisons et d’indiquer à l’autre la marche à suivre. Il faut parvenir à sortir de ce schéma très directif, expliquer plutôt le sens de la démarche et laisser à l’autre la liberté d’agir. Il faut orienter ses explications sur le but de la démarche plutôt que sur ses raisons.

Et dans le cas où l’on reçoit une demande, l’objectif est d’en saisir les enjeux réels.

Après des recherches, nous avons détecté que la meilleure question à poser est, en fonction du contexte : Pour obtenir quoi ? Pour aboutir à quoi ? Pour parvenir à quoi ?

L’idée est de passer du « pourquoi », qui induit la causalité, au « pour quoi », « vers quoi » afin de mettre l’interlocuteur face à sa demande. En agissant ainsi vous précisez les cibles, vous permettez la clarification des objectifs et vous permettez à l’interlocuteur comme à vous-même de mener les actions pertinentes.

 

  

L’Application

Dès maintenant : mettez-vous en situation ! Un directeur fait savoir à son chef de service qu’un collaborateur devrait se comporter autrement. Vous êtes le chef de service, comment recevez-vous cette remarque ? La demande est floue, imaginez les questions que vous devez vous poser pour la clarifier.

De quel comportement s’agit-il ? En lui demandant un changement de comportement, vous souhaitez obtenir quoi de sa part ? Tentez d’identifier l’objectif réel de cette remarque qui vous est adressée.

Cette semaine, sur cinq demandes que vous recevez ou formulez, astreignez-vous, à en traiter au moins une selon la méthode exposée le type de questionnement proposé. Augmentez le recours à cette méthode les semaines suivantes.

 D’ici un an, intégrez complètement cette recherche systématique de l’objectif de niveau supérieur à la demande, ainsi serez-vous en mesure d’améliorer le traitement ou l’émission de demandes et pourrez-vous en constater un gain d’efficacité !

Si vous souhaitez aller plus loin et apprendre à exprimer ou traiter globalement une demande, vous trouverez des réponses dans l’ouvrage de Dominique BERIOT ; il vous accompagnera de manière claire et opérationnelle.

 

Entretien réalisé par Philippe CARPENTIER

www.deciderjuste.com

Blog 16h44

 


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