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Une première bougie. La plus belle, peut-être à souffler de façon symbolique puisqu’elle traduit presque la genèse de la structure, localisée par son siège social à Chablis. Pourtant, c’est dans le cadre bucolique du joli château de Percey, sis entre Saint-Florentin et Tonnerre, que le club d’affaires a commémoré comme il se doit cet anniversaire. Un évènementiel suivi par plus d’une centaine de personnes, issues de la sphère entrepreneuriale et dirigeante…Réussi !

 

PERCEY: De l’écoute, du partage, de la convivialité, au service du business. Telle est la définition proposée par l’oratrice du soir, présente sur l’estrade, pour évoquer ce qu’est réellement le réseau DYNABUY au niveau de son éthique. Voire de sa manière d’être, une fois que l’on a rejoint l’organisme en qualité de membre.

Pourtant, elle ne connaît l’entité que depuis deux ans, Marika GAYOUT. Cela ne l’empêche nullement de pouvoir en parler avec justesse et détails, tout en étant aux manettes du jeune club en sa qualité de jeune présidente couvrant Chablis et ses alentours. Une structure associative qui a été portée sur les fonts baptismaux de la création depuis un an à peine.

Entre l’Aube et l’Yonne, ce sont à date huit clubs du même acabit que celui de Chablis qui accueillent avec une régularité de métronome plus de cent cinquante chefs d’entreprises et cadres investis dans la vie économique. Des rendez-vous mensuels judicieux qui n’ont d’autres objectifs que de faire fructifier leurs chiffres d’affaires et leurs réseaux relationnels, le principe cardinal et vertueux de tout responsable de société qui se respecte.

En y agrégeant en parallèle de la convivialité et de la confiance. Une véritable dynamique, engagée au bénéfice des TPE/PME de notre territoire, où le fait de mieux se connaître et de se rencontrer entre membres facilite aisément le développement des affaires.

 

 

Les avantages d’un réseau qui offre l’opportunité de faire des économies !

 

Profitant de ce cadre de prestige que représente le château de Percey, un établissement de belle facture géré par la dynamique Nathalie DIAS, les membres du club de Chablis (le véritable intitulé est « DYNABUY Chablisien ») avaient donc convié plus d’une centaine d’entrepreneurs à cette soirée anniversaire qui possédait le goût savoureux de retrouvailles réussies. Malgré la morsure de l’hiver !

Référent du réseau DYNABUY sur le secteur Grand Est et une partie de la Bourgogne, Patrick CENDRE, en parfait maître de cérémonie de l’évènement, ouvrit le bal – logique quand tous les convives sont rassemblés dans la grande salle d’un tel édifice patrimonial ! -  afin de présenter le déroulé d’une soirée devant se prolonger tard dans la nuit pour les plus noctambules des invités.

Evoquant les dates butoirs de ce réseau national – celui-ci a été créé en 2007 -, Patrick CENDRE énuméra ensuite lors de son laïus les principes vertueux de la structure qui permet à ses adhérents de réaliser de jolies économies substantielles en bénéficiant d’un système de centrales d’achat sur certains produits et de disposer de l’équivalence d’un comité d’entreprise au plan organisationnel.

 

 

Une seule corporation acceptée au sein des clubs d’affaires…

 

En parallèle, DYNABUY est reconnu dans le sérail du monde des affaires pour sa facilité à mettre en réseau des dirigeants d’entreprises. Il existe aujourd’hui 140 entités structurées sur l’ensemble de l’Hexagone qui offrent la possibilité à des entreprises de toute taille de pouvoir se rencontrer dans la régularité temporelle.

Quant aux clubs d’affaires ad hoc – de véritables entités opérationnelles sur le terrain qui maximisent les recommandations -, ils sont apparus depuis plus de deux ans dans le réseau.

Une option correspondant à une véritable attente des entrepreneurs, eux-mêmes. Sachant qu’un seul représentant par métier est accepté au sein de ces clubs qui font désormais florès aux quatre coins du pays.

L’Yonne recense trois d’entre eux sur son territoire. L’un à Auxerre, l’autre à Sens et le dernier né à Chablis. Des structures qui sont toujours en quête de nouveaux adhérents puisque moult métiers ne sont pas encore représentés en leurs seins.

 

 

Parmi les personnalités présentes à cet anniversaire, on aura remarqué le président de la Communauté de communes de Serein et Armance, Yves DELOT, édile de Saint-Florentin et ancien dirigeant d’entreprise, ainsi que le maire de la localité de Percey, Daniel BOUCHERON. Didier CHAPUIS, dirigeant des FESTINS, n’était pas très loin, lui non plus !

Une soirée qui devait se clore par la présentation de la douzaine de membres du club de Chablis. Chacun des adhérents devant rejoindre Marika GAYOUT sur la scène afin de se dévoiler aux yeux de tous et de poser pour l’éternité le sourire aux lèvres…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Accompagner les établissements scolaires du public s’inscrit parmi les prérogatives principales de la Région Bourgogne Franche-Comté. On le sait, la ligne budgétaire accordée par l’organe institutionnel est importante pour améliorer la qualité de vie des élèves et étudiants mais aussi des enseignants chaque année. Un effort qui est également consenti auprès des établissements issus du privé. Ce qui n’est pas une surprise en soi, comme devait le rappeler la conseillère régionale Isabelle POIFOL-FERREIRA, inaugurant le nouveau foyer des BTS, du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle à Auxerre.

 

AUXERRE; Ce serait presque une lapalissade. La jeunesse représente l’un des socles essentiels des nombreuses missions régaliennes assurées par le Conseil régional sur notre territoire.

L’une de ses représentantes, la conseillère en charge de la Culture, Isabelle POIFOL-FERREIRA – figure de la vie politique auxerroise par ailleurs- assistait il y a peu à la cérémonie inaugurale du nouveau foyer devant accueillir lors de séances salvatrices de repos et de moments de ressource bien mérités, les étudiants des deux sections BTS du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle. Celles et ceux qui suivent les cursus de commerce international et de formation à la filière du notariat.

Une phase d’officialisation où l’élue icaunaise qui connaît particulièrement bien l’établissement, l’ayant déjà visité à maintes reprises, devait rappeler que « l’éducation et la formation représentaient l’avenir des jeunes générations… ».

Très surprise, mais de manière agréable, d’avoir été accueillie par des étudiants posés et polis – le savoir-vivre est une règle de bonne conduite inculquée dans l’établissement catholique de la capitale de l’Yonne -, Isabelle POIFOL-FERREIRA a félicité les responsables du groupe lasallien pour la qualité de l’enseignement proposé en ces murs.

« Nous avons pour obligation de nous occuper des conditions de travail et à leurs améliorations des étudiants reçus dans les établissements publics, souligna-t-elle, mais aussi de soutenir celles et ceux qui fréquentent aussi les établissements privés car ces derniers contribuent à dispenser un enseignement qualitatif… ».

Et de ponctuer ainsi ses propos par la formule suivante, « si l’on est bien accueilli dans un établissement scolaire, c’est qu’il s’y passe de belles choses… ».

Avant de visiter la nouvelle extension de ce bâtiment, ouvert depuis le printemps, qui occupe deux niveaux de surface avec une mezzanine du plus bel effet, Isabelle POIFOL-FERREIRA devait insister sur la nécessité de pouvoir disposer à Auxerre de telles infrastructures permettant d’accueillir et de fidéliser des étudiants dont le département a grandement besoin afin de mieux rayonner au niveau de son attractivité. Qu’elle soit éducative, voire économique, il va de soi…

 

Thierry BRET

 


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Trêve des confiseurs oblige, la galerie auxerroise Hors Cadre referme temporairement ses portes à partir de ce jour jusqu’à…l’année prochaine. Sempiternelle tradition, ô combien respectée par bon nombre de nos concitoyens ! Toutefois, il ne faudra pas patienter trop longtemps avant de pouvoir replonger dans l’univers artistique fertile que sait nous concocter Nathalie AMIOT. « Trous Noirs », l’exposition du moment servie par la photographe Ursula KRAFT, restera à l’affiche jusqu’à la mi-janvier avec ses interrogations « cosmiques » qu’elle suscite…

 

AUXERRE: Réouverture de la galerie, le 04 janvier 2023 ! Oyez, oyez, qu’on se le dise, braves gens et au gui l’an neuf ! Comme le précise l’adage à pareille époque. Et si vous aviez manqué par inadvertance ou pour n’importe quelle raison que ce soit la phase liminaire de l’exposition à l’affiche au 49 de la rue Joubert, vous avez toujours la possibilité de vous y rendre dès le quatrième jour de l’an nouveau, soit à partir de mercredi.

Une prolongation, plutôt bienvenue, au plan culturel de poursuivre avec délectation et mystères cette rencontre peu ordinaire mêlant l’insolite, l’étrange, le profond, peut-être le métaphysique à certains endroits, en découvrant les œuvres atypiques de l’artiste originaire d’Allemagne, Ursula KRAFT.

Une bouillonnante trentenaire très créative et à l’imaginaire fécond, native de Stuttgart, mais bel et bien installée en terre de Bourgogne depuis près de quatre ans. Juste un peu avant la crise sanitaire après avoir quittée Paris.

 

Une invitation visuelle à pénétrer dans un monde inconnu…

 

Une chose est certaine avec Nathalie AMIOT, gestionnaire experte de cette galerie associative Hors Cadre qui porte bien son appellation, rien n’est jamais pareil à chaque rendez-vous artistique. De surprises en étonnements, de réflexions en sentiments, il faut prendre le temps d’humer les tendances et de se cultiver des différences d’une manifestation à l’autre pour faire le tour de la question en matière culturelle. L’offre est riche et se veut éclectique. Surprenante parfois comme ces séries de clichés originaux, constituant l’exposition « Trous Noirs ».

L’artiste, Ursula KRAFT, s’explique sur la genèse de ce travail abouti qui occupe depuis le 19 décembre la galerie auxerroise.

« Lorsque le premier cliché scientifique d’un trou noir cosmique a été réalisé, cela m’a donné l’envie de concrétiser cette construction mentale hybride dans un projet artistique… ».

Un sujet qui touché par la grâce photographique de la jeune femme évoque autant l’intime que le corps et les rapports existants avec l’espace-temps, le cosmos ou la Terre. Cette exploration nous invite à pénétrer dans un monde inconnu. Elle est mise en relation avec des bribes de textes et citations parcourant les murs entre les différents clichés.

 

 

L’astronomie comme source d’inspiration artistique…

 

Fascinée par ce qui existe dans l’univers, Ursula KRAFT livre par ailleurs quelques notions subtiles et instructives, des codes bien utiles en la matière, pour mieux appréhender le fruit de ce travail de très belle facture.

« Sagittarius A est le trou noir le plus proche du centre de la Voie Lactée, à environ 26 500 années-lumière de la Terre, précise-t-elle pédagogue, pour illustrer l’immensité des trous noirs – rappelons qu’ils absorbent la lumière – disons simplement que la Terre, à l’échelle inversée, peut se loger dans un trou de 1,8 cm… ».

Faisant varier les échelles de perception, à l’instar d’un zoom dont elle maîtrise l’usage avec dextérité, l’artiste propose une analogie fine et adroite entre territoires physiques et psychologiques, à partir de prises de vues personnelles que la photographe a réalisées à l’abord de gouffres naturels ou artificiels, mais aussi d’orifices corporels comme cette bouche si caractéristique formant un « O » avec ses lèvres, ouverture insondable vers cet inconnu qui aspire…

 

Des faisceaux lumineux et une ambiance sonore pour accompagner la visite…

 

L’extérieur de la galerie – ses vitrages – a été obstrué par une enveloppe noire, un film opacifiant l’intérieur du centre d’art contemporain auxerrois, le plongeant dans une pénombre propice à la découverte sensorielle et intimiste de l’œuvre de l’artiste. Une mise en scène des plus logiques puisque la perception du temps ou de sa définition est presque omniprésente dans le travail d’Ursula KRAFT.

Les œuvres bénéficient de la présence de faisceaux lumineux qui sont dirigés sur la surface mate des tirages photographiques, disposés de manière oblique ou perpendiculaire au mur. A même le sol, certaines pièces supposent une contorsion des visiteurs afin de mieux les contempler.

« C’est une manière de rappeler que le bord d’un trou noir cosmique est son point d’accroche, souligne l’artiste d’Outre-Rhin, le dernier seuil stable avant l’abîme… ».

Les visiteurs perçoivent en arrière-plan un tapis sonore quasi imperceptible en référence avec le « son de l’univers » qui les emporte d’une analogie à l’autre lors de ce lent cheminement. Impression étrange de se promener dans une autre dimension spatio-temporelle.

Une façon astucieuse de visualiser et de contextualiser les pourtours de ces « trous noirs », décidément au centre de tous les intérêts. Qu’il s’agisse de cette fameuse bouche grande ouverte qui avale ou qui dévore selon son interprétation, déjà évoquée par ces lignes – « la porte des enfers, selon DANTE » - ou du pavillon d’une oreille, chemin de traverse menant vers l’inconscient. Que dire de l’image d’un vagin, symbole des expériences les plus intimes et de leur amnésie.

Même la mythologie japonaise – la référence concerne « Awa no Iwato », la grotte où se cache la déesse du soleil-  fait office de point de repère judicieux auprès d’un public admiratif à initier et qui veut comprendre le sens profond de toutes ces représentations aux coloris si impénétrables…

 

 

En savoir plus

« Trous Noirs », une exposition photographique signée Ursula KRAFT

Galerie Hors Cadre à Auxerre

49 Rue Joubert

Du mercredi 04 janvier au samedi 14 janvier 2023

De 14h à 18h

Entrée libre.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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C’était presque Noël avant l’heure pour quatorze demandeuses d’emploi de l’Yonne devant recevoir leurs diplômes qui sanctionnaient la formation au métier de secrétaires de mairie. Un cursus pédagogique proposé par la délégation départementale du Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT). Au terme de 400 heures de cours, alternant théorie et pratique, ces lauréates ont pu enfin obtenir leurs précieux sésames…

 

AUXERRE: Proposé en 2022 en partenariat avec la Région Bourgogne Franche-Comté, les Centres de gestion, Pôle Emploi et le CNFPT, le dispositif est enfin arrivé à son terme en ce mois de décembre. Précisément à la date du 16. Un chiffre porte-bonheur pour quatorze femmes de notre département, toutes lauréates de ce précieux diplôme qui vient clore un cycle de quatre cents heures de formation à vivre en alternance.

Positionnés sur les fondamentaux du métier de secrétaire de mairie, les cours ont été assurés en phase théorique dans les locaux auxerrois du Centre National de la Fonction Publique Territoriale mais également relayés sur le terrain, pour sa partie pratique, directement dans les mairies.

Sur les quatorze lauréates, six d’entre elles débuteront dès janvier un contrat leur permettant de se réinsérer dans la vie active. Les autres personnes sont en bonne voie et ne devraient pas attendre trop longtemps avant de mettre en pratique le savoir acquis durant cette formation.

Dispensé depuis plusieurs années, ce cursus permet à des communes, essentiellement situées en milieu rural de disposer, à son issue, de personnels qualifiés pour exercer le métier de secrétaire de mairie.

Ces missions permettent l'accès à un emploi pérenne à court et à moyen terme au sein d'une collectivité et/ou d'un établissement pour la quasi-totalité des stagiaires au regard des besoins important du département.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Le serpent de mer n’est plus. Disparu dans la mer des Sargasses des turpitudes et de l’oubli. Exit cette arlésienne qui aura occupé tant d’esprits chafouins et désolés de ne voir aboutir un jour ce projet imaginé il y a près de trois décennies. Un sujet mêlant période de doutes et d’espérance quant à sa réalisation finale. Juste avant Noël – un cadeau adressé du ciel par l’aura d’une Marie-Louise FORT bienveillante de là-haut qui y croyait dur comme fer -, ces sept kilomètres de bitume, inaugurés ce 14 décembre, vont transformer radicalement l’existence des Sénonais qui n’en pouvaient plus de subir le trafic incessant des poids lourds dans leur périphérie ouest…Le terme d’un projet ayant coûté 30 millions d’euros, synonyme de fierté pour ses auteurs.

 

COLLEMIERS : Priorité à la qualité de la vie. A l’amélioration des transports et à la circulation des automobilistes, aussi, en substance afin de rendre plus fluides et sécurisés les déplacements. Voilà un chantier à la limite des travaux d’Hercule, au vu de leur importance – ce qui n’est pas si commun sur notre territoire puisqu’il se sera échelonné sur près de trois ans - qui aura suscité tant de passions, de controverses, de palabres, de discussions, d’enthousiasme, d’espoir qui trouve enfin son épilogue. Rideau !

Comme ce bitume si brillant et immaculé se présentant face à nous, légèrement recouvert d’une fine couche de verglas qui attend d’être emprunté pour la première fois par un cortège motorisé. Et pas, par n’importe quel cortège, s’il vous plaît ! Celui constitué par le flot de vieilles mécaniques et guimbardes dont certaines sont toujours aussi rutilantes à l’estampille des « Vieilles Coquilles ». Un florilège de voitures d’antan « à la papa » qui nous remémore à l’esprit l’excellente chanson de Charles TRENET, « Nationale 7 ». L’odeur salvatrice des congés payés, des hordes de caravanes formant un si long sillon recouvrant la route et la présence des gendarmes, bienveillants mais tellement observateurs, aux abords des routes !

Tiens, en parlant de gendarme, on aura beau questionné amicalement le colonel Christophe PLOURIN, présent sur cet évènement, sur les positions stratégiques des futurs radars qui habilleront ce ruban supplémentaire de route ouvert à la circulation, nous n’en saurons pas davantage in fine sur l’implantation précise de ces fameux appareils flashant les contrevenants, avides de vitesse et de sensations !

 

 

Une patience enfin récompensée après tant d’années d’attente…

 

Il sera aussi question de joie et de bonheur en ce moment si mémorable. Patrick GENDRAUD, l’un des premiers interlocuteurs à prendre la parole, ne cachera pas sa satisfaction devant l’ouvrage accompli. La patience est une vertu qui se cultive, chacun le sait.

« Ce projet était tant attendu et le voilà enfin concrétisé… ». Le président du Conseil départemental de l’Yonne le rappellera avec philosophie à la tribune devant un auditoire d’élus et de représentants institutionnels des plus éclectiques : « un projet d’aménagement du territoire demande du temps, de la constance, de la rigueur dans les prises de décision ; celui-ci aura donc nécessité près de vingt-cinq ans de réflexions…».

Une broutille, en somme, à l’échelle du monde qui nous entoure. Puis de poursuivre sur ce même satisfécit : « votre patience est dignement récompensée aujourd’hui après une décennie d’attente ! ».

Dans les faits, cette déviation sud de l’agglomération sénonaise s’inscrit dans le cadre de la poursuite de l’aménagement ambitieux et harmonieux du territoire. Ouvrant ainsi une nouvelle voie favorable à l’essor de l’attractivité économique de ce secteur septentrional de l’Yonne, proche de l’Ile-de-France.

 « C’est également la voie vers la prospérité partagée, insista le patron de l’exécutif départemental. Nous répondons aux enjeux de fluidité du trafic routier sur le bassin du Sénonais tout en réduisant les nuisances subies par les riverains des communes traversées par ces axes routiers importants… ».

Pédagogue et transparent dans ses explicatifs, Patrick GENDRAUD ne manqua pas d’aborder le coût et le montage financier d’un tel projet. « Il a fallu s’entendre entre les différents acteurs liés à ce chantier, se répartir les rôles et travailler de concert y compris au niveau budgétaire, ajouta l’ancien maire de Chablis, il faut partager les frais dans la meilleure des manières… ».

 

 

 

 

Un budget de trente millions d’euros répartis entre quatre financeurs…

 

Une déviation, longue de 7,2 kilomètres avec en sus la construction de cinq ouvrages d’art (des ponts), ayant nécessité une grosse enveloppe de trente millions d’euros pour arriver à ce résultat.

Parmi les financeurs, citons le Conseil régional, le Département, la Communauté d’agglomération du Grand Sénonais et, naturellement l’Etat qui a injecté huit millions d’euros dans cet ambitieux ouvrage.

Un montage financier pertinent qui permettra à Patrick GENDRAUD de « saluer la qualité du partenariat qui unit toutes ces composantes ». Logique en somme dans la bouche du responsable de cet organe qu’est le Département, qualifié par ses soins, de « grand équipementier » de l’Yonne.

« Nous savons fédérer nos équipes et nos compétences au service des grandes réalisations d’utilité publique, affirmera-t-il, comme nous l’avons fait à Pont-sur-Yonne récemment avec l’inauguration de l’ouvrage d’art enjambant la rivière ou avec l’arrivée de la fibre optique partout sur le territoire d’ici la fin 2023… ».

Concluant par cette formule gratifiante envers ses services et collaborateurs, « quand le travail est bien fait, il faut le reconnaître et le faire savoir… ».

 

 

 

Une pensée émue à Marie-Louise FORT…

 

Puis, ému, avec une pointe de tristesse dans le timbre de la voix, le président du Conseil départemental eut une pensée affectueuse et légitime pour la regrettée édile de Sens et ancienne présidente du Grand Sénonais, Marie-Louise FORT. La grande absente de ces retrouvailles inaugurales festives.

« Elle nous manque, en ce jour de grande réalisation infrastructurelle dans le Sénonais, énonça Patrick GENDRAUD, tu as tant fait pour ce territoire, pour l’Yonne et ses habitants, ta place était parmi nous en ce jour et quelque part, tu es là… ».

Tonnerre d’applaudissements pour clore cette introduction oratoire avant que le vice-président de la Région en charge des transports, Michel NEUGNOT ne prenne la parole. Il fut précédé par le président du Grand Sénonais Marc BOTTIN. Le préfet de l’Yonne Pascal JAN devant apporter ses conclusions en vertu du protocole cérémonial. Une brève allocution prometteuse où il fut question du tant attendu projet de contournement sud de la ville d’Auxerre…Là-aussi, la patience est de mise !

On notera aussi les interventions de la conseillère départementale Delphine GREMY et de l’ancien ministre en charge du Tourisme et des PME, Jean-Baptiste LEMOYNE pour qui ce projet est un investissement utile au développement du territoire.

Avec un flux estimé à plus de trois cents poids lourds au quotidien – une fourchette prévisionnelle englobant les activités industrielles de ce secteur compris entre Gron et Subligny table sur une fréquence de 500 à 600 véhicules à moyen terme -, les riverains des quatre communes concernées (on peut rajouter Collemiers et Paron) éprouvaient de plus en plus de difficultés à supporter ce trafic incessant, occasionnant risques sécuritaires et nuisances diverses.

Gageons que l’apport de la déviation sud devrait leur redonner le sourire. Sinon, la tranquillité !

 

Thierry BRET

 

 

 


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