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C’est sûr, les supporters du club n’oublieront pas de sitôt l’épique année 2022. Synonyme de retour parmi l’élite nationale après une décennie de disette infructueuse, la période écoulée restera donc gravée dans les annales de cette formation qui peut drainer plus de trois cents personnes, à l’occasion de la cérémonie des vœux. Accueillis au Silex, ils auront permis de retracer, entre bilans divers et perspectives,  l’existence d’une structure sportive qui demeure le phare éclairant l’actualité sportive de ce territoire icaunais…

 

AUXERRE : L’heure n’était pas aux circonvolutions intellectuelles et aux supputations en tout genre pour savoir si, in fine et au terme d’un championnat de France particulièrement âpre et disputé cette saison avec quatre relégables en bout de course, si l’AJ Auxerre allait échapper ou pas aux fourches caudines de la descente vers l’enfer ! Même si l’espoir demeure et persiste pour les actuels dix-neuvièmes de la Ligue 1 – rien n’est jouté évidemment ! -, il était davantage question de retracer via une vidéo de cinq minutes à l’appui – le cadre du Silex et son obscurité le permettait judicieusement – les moments forts de cette année 2022, que nous laissons derrière nous.

Une année mémorable à bien des égards qui devait se concrétiser par cette remontée en division supérieure, parmi l’élite hexagonale, au terme d’une compétition en Ligue 2, de très haut niveau, et après l’ultime étape, soit la double confrontation en qualité de barragiste face à une légende du football tricolore, une AS Saint-Etienne, au bord de l’asphyxie depuis trois ans. Deux rencontres bien gérées pour marquer l’histoire déjà antépénultième du club et forger son aura, bien au-delà de notre département…

 

 

Un panorama en images des plus réjouissants !

 

Si le pénalty du capitaine Birama TOURE face à Saint-Etienne a fait encore dresser les poils de tous les aficionados réunis au Silex, l’auditoire se sera aperçu au fil de ses images à visionner dans un esprit très bon enfant que l’AJA et ses dirigeants n’avaient pas chômé lors de cet exercice si intense et particulièrement éclectique à bien des égards : création du salon 1905, agrandissement de la boutique, apparition sur les fonts baptismaux de la fondation « Horizon AJA », pose de la première pierre du futur musée, sans omettre les résultats sportifs obtenu par le centre de formation au travers de ses différentes équipes (N2, U19 et U17), et naturellement, le parcours en R1 de valeureuses féminines qui mouillent le maillot bleu et blanc.

A cela, comme une cerise confite à déposer sur le moelleux du gâteau, il fallait ajouter à ce chapitre mémoriel la belle épopée de l’équipe première jusqu’à cette insoutenable séance de tirs au but victorieuse !

Les discours devaient se succéder sur la scène de la salle culturelle auxerroise. Un Baptiste MALHERBE, dans son rôle de président exécutif très communicatif – lui aussi aura pris des galons au cours de cette saison écoulée ! – qui aura insufflé l’envie et l’espérance avec ses propos rassurants quant aux objectifs de maintien à envisager d’ici le mois de mai. Il y croit et c’est bien là l’essentiel pour que cette soirée amicale, avec les partenaires, les institutionnels et les élus locaux, s’inscrive dans la fête.

Même le coach, Christophe PELISSIER, prit le micro en félicitant le club et le travail effectué lors de la saison 2021/2022, qu’il n’a pas vécu aux côtés de ses joueurs mais en souhaitant vivre pareilles festivités au terme de la saison en cours, dès que le club de l’Yonne aura assuré son maintien parmi les meilleurs.

 

 

Un gardien roumain prêté par l’Inter de Milan dans les cages de l’AJA…

 

A l’instar de l’année dernière, à pareille époque, James ZHOU, l’actionnaire majoritaire de l’AJA, adressa ses vœux à l’assistance sur écran interposé, à l’aide d’un document filmé. Précisant dans ces quelques images que son rêve s’était enfin réalisé avec l’accession du club bourguignon en Ligue 1.  

Quant au remplaçant de Benoît COSTIL – le gardien titulaire de l’AJ Auxerre a trouvé un nouveau point de chute après son départ au LOSC -, il devait être présenté avant le terme de la cérémonie. Il s’agit d’un garçon natif de Roumanie, Ionut RADU, âgé de 25 ans, prêté par l’Inter de Milan jusqu’à la fin de la saison pour protéger les buts auxerrois.

On notera également la présence sur scène aux côtés des joueurs et du staff de l’AJA de Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental de l’Yonne, de l’élu régional Gilles DEMERSSEMAN, représentant Willy BOURGEOIS (vice-président en charge du sport et de la communication de la collectivité) et de  Crescent MARAULT, président de l’Agglomération de l’Auxerrois et maire d’Auxerre.

 

Thierry BRET

 


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Il est midi et quart, en ce jour grisâtre de janvier. Poussons la porte de ce qui fut antan un commerce floral. Bienvenue à l'atypique « Crieur de vin » ! Mais, revenons l'espace d'un instant, quelques années en arrière. En 1996, le restaurant « La Madeleine » est déjà réputé, grâce à son chef Patrick GAUTHIER et sa petite brigade. Hum ! La fricassée de ris et rognons de veau aux champignons du moment ! Mais pas que…

 

SENS : C'est légitimement que Michelin étoila  la maison en 1999. Mais en 1996 Patrick et son formidable sommelier d'alors, Christophe DUCASSOU ont une idée formidable. Celle de créer un bar à vin. Cela s'appellera le « Crieur de vin ». Une dénomination pompée après, par de peu scrupuleux restaurateurs troyens d'ailleurs !

L'ambiance y était conviviale, vineuse (des pensées pour feu les vignerons Alain GEOFFROY et René CHARIAT, notamment) et gourmande : la salade de tétine précédait alors la tête  de veau, le coq au vin ou bien le sandre sauce vin rouge, avant de succomber avec la tarte au chocolat, la « flamusse », une sorte de clafoutis morvandiau, ou encore les poires au vin.

 

 

On poche, on blanchit, on épluche, on cuisine !

 

En novembre, au moment du Beaujolais nouveau, le « Crieur » se transformait, l'espace d'une semaine en bouchon lyonnais, avec force saucisson chaud, pommes à l'huile, tablier de sapeur, cervelle de canut et autres tartes à la praline. Bon appétit et large soif !  Pas vrai, monsieur Paul ?!

Aux fourneaux, ces années-là, il y avait Stéphane GAUDEL, Olivier PICAULT et en salle Tonton PINABEL, tout droit atterri des Etats-Unis ! A l'orée du nouveau siècle, Aurélien LAMOTTE, venu de chez LOISEAU à Saulieu ajouta son grain de sel culinaire. Michelin distingua le petit bistrot gourmand et sa rôtisserie d'un « bib » gourmand entre 2003 et 2008.

En poussant la porte de 2023, « cheffe Cécile » l'atteste : ici on poche, on blanchit, on épluche, on poêle...Bref, ici on cuisine !

 

 

 

 

En souvenir à feu M. FARDEAU…

 

Attablons-nous sur ces tables en pierre bourguignonne sur lesquelles les noms de vins icaunais furent gravés jadis par M. LANGLET, MOF graveur de pierre. Au-dessus de l'entrée, la photographie d'un pote de Patrick : Patrice FARDEAU, ancien journaliste auto du quotidien « L'Humanité », décédé voilà longtemps. Cet amoureux de la table assénait avec justesse que pour comprendre un restaurant, il fallait goûter un mets que l'on n'appréciait pas forcément.  Pas faux cependant...

L'Américano est accompagné d'une délicieuse crème de poireaux et de lard. Les tapas sont rigolotes et goûteuses à base d’andouillette et de jambon, tranché finement. En entrée, le pâté en croûte est délicieux. Il est agrémenté de son goûteux confit d'oignon rouge. Un hachage plus gros n'eut pas semblé inutile à ce bon mets, histoire d'y ajouter un brin de mâche !

 

 

 

L’injustice du Michelin d’avoir supprimé cette référence de leur guide…

 

Mais bon ! Mention spéciale pour les blancs de poireau à la vapeur, avec sa vinaigrette à l'asiatique : la sublimation d'un produit simple, feu le gourmet  M. FARDEAU, ne m'eut pas contredit, je pense !

Ensuite, parfaite et goûteuse cuisson meunière de l'églefin qui est servi avec une délicieuse sauce au curry. Viande et poisson sont accompagnés de légumes différents : ce n'est plus si courant désormais, bravo cheffe !

Le pain est délicieux et croustillant, il provient de chez le boulanger Alain FOURNIER, un vrai pro !

En dessert, le moelleux au chocolat nous ramène ici bien des années en arrière. C'est bon avec ce coulis de fruits rouges.

 

 

L’amour des bons produits au fond de l’assiette…

 

En 2021, comme d'autres tables icaunaises (« Le Clos des  Jacobins » à Sens, « Le Rive Gauche » à Joigny…), le « Crieur de Vin » fut arbitrairement supprimé de la sélection Michelin. En déjeunant ici, on se rend mieux compte de l'injustice de pareille décision, sans dégustation aucune de surcroît !

Le jeune édile sénonais, Paul-Antoine de CARVILLE, m'avait mandé de retrouver cette table qui honore Sens ! Vous aviez raison, monsieur le maire ! Bravo, à la souriante cheffe Cécile, dont l'amour pour les bons produits (le lait cru de ses parents agriculteurs...) se retrouve dans les assiettes pour le plus grand plaisir de la clientèle.

 


En savoir plus

 

Les - : ainsi baptisé, le renommé « Crieur de Vin » se devrait d'avoir une carte des vins, un brin plus...moins de vin-marketing, et plus d'authenticité. A l'instar de la cuisine.


Les + : le service est aimable. La générosité culinaire est appréciable (cela tend à diminuer hélas !). La table ayant de l'âme…

 

 

Contact :

Le « Crieur de Vin »

1 rue d'Alsace-Lorraine

89100 SENS

Tel : 03.86.65.92.80.

Ouvert tous les jours sauf dimanche et lundi.

 


Gauthier PAJONA

 

 

 


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Et un succès de plus pour la Bourgogne, obtenu au SIRHA, le fameux Salon international de la Restauration, de l’Hôtellerie et de l’Alimentation, accueilli en ce mois de janvier dans la capitale des Gaules, Lyon ! Un titre de gloire porté à l’actif d’un jeune artisan auxerrois, Alexis PEUZIN qui a su décrocher la timbale par son abnégation, son talent et son volontarisme à vouloir s’illustrer en soulevant la Coupe de France de la spécialité boulangère…

 

LYON (Rhône) : Cocorico pour l’Yonne et son représentant, l’Auxerrois Alexis PEUZIN, dont les fidèles consommateurs du cru se régalent au quotidien de ses produits croustillants vendus dans le magasin de la Rue du Temple, « Du Levain au Pain ».

De la graine de champion qui a su défendre brillamment avec pugnacité et maîtrise les couleurs bourguignonnes (et icaunaises !) lors de la prestigieuse Coupe de France de la boulangerie, disputée traditionnellement lors du SIRHA, le Salon international de la Restauration, de l’Hôtellerie et de l’Alimentation.

L’évènementiel était accueilli pour cette édition 2023 à Lyon, tout un symbole en somme qui résume les actualités des arts culinaires et des métiers de bouche.

Une douzaine d’équipes devaient se présenter sur la ligne de départ pour tenter au terme de dix heures de concours de soulever le précieux trophée. L’épreuve se déroulait sur deux âpres journées. Dont une de huit heures !

 

 

La conquête de l’espace en mode boulangère !

 

En compagnie du dijonnais Quentin DELAGE et du bordelais Pierre SAUCES, notre boulanger auxerrois et son team se sont lancés dans l’aventure, espérant toucher le Graal. Et revenir à la maison avec le précieux sésame !

Outre la conception de pain et des viennoiseries, la pièce maîtresse à constituer dans la catégorie artistique s’inspirait de la conquête de l’espace. Un clin d’œil judicieux à l’actualité spatiale alors que les Américains s’apprêtent à envoyer à bord de la fusée Artémis de nouveaux astronautes vers la Lune.  

De l’imaginaire, Alexis PEUZIN qui devait se charger de ce travail complexe à base de pâte morte (une pâte à pain non levée), n’en manque pas, visiblement. Une créativité féconde qui aura subjugué le jury, admiratif à la présentation de la pièce, devant être exposée dès la semaine prochaine en vitrine du commerce auxerrois.

Cette illustration de la conquête de l’espace offre ainsi à Alexis un titre honorifique important à ajouter à son escarcelle, de quoi avoir la tête dans les étoiles, assurément !

 

Thierry BRET

 

 


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Lever les freins et les stéréotypes en montrant par l’exemple à des jeunes en mal d’orientation ou des personnes en reconversion que d’autres métiers s’ouvrent aux femmes et ne sont plus l’apanage de la gent masculine. L’objectif du Carrefour des Carrières au Féminin organisé par l’association FETE (Femmes Egalité Emploi) est resté le même depuis 25 ans. Pour en témoigner, une soixantaine d’intervenantes étaient réunies samedi à Appoigny, venues d’horizons divers, présenter leur métier et la passion de l’exercer qui les anime…

 

APPOIGNY : Coordinatrice à l’association FETE et organisatrice à ce titre, de la manifestation, Claire DUCHET a vu évoluer les choses positivement au fil des années : « pour preuve, le fait d’avoir de moins en moins de mal à trouver des intervenantes au Carrefour, je pense notamment aux métiers de l’informatique ou du numérique, un secteur qui se féminise beaucoup… ».

Mais, reconnaît-elle, le chemin est encore long pour voir la mixité professionnelle reconnue partout : « nous avons encore à travailler pour déconstruire les stéréotypes autour de certains métiers. Trop d’idées reçues, que ce soit sur la force physique nécessaire, la pénibilité du travail et l’objectif principal du Carrefour reste bien de démontrer qu’elles y ont toute leur place. Des freins le plus souvent liés à la méconnaissance même du métier… »

Conductrice d’autocar depuis une douzaine d’années, sourire aux lèvres et passion en bandoulière, Alexandra est venue « vendre » aux plus jeunes ce métier dont elle avait toujours rêvé : « je me suis battue pour l’avoir, c’est important, car ce n’est pas un métier que l’on exerce par dépit, Physiquement et mentalement, il faut être forte… ».

Pas de pénibilité particulière mais le métier exige une rigueur indispensable, tant sur le plan professionnel que personnel : « le moindre écart peut être fatal et il faut se donner les moyens d’être performante pour apporter le meilleur de soi-même ».

Si certaines personnes se montrent encore étonnées de voir une femme au volant d’un bus, c’est par l’humour qu’Alexandra répond aux « blagounettes » de certains machistes invétérés : « oui c’est vrai, il est encore des hommes qui montrent leur étonnement, mais pas inquiets pour autant, preuve que les mentalités changent »…

 

La Gendarmerie nationale toujours au top de la fréquentation…

 

Médaille d’or de la fréquentation samedi matin, pour le stand de la gendarmerie qui ne désemplit pas. Tout comme celui des différents corps d’armée présents. « L’engouement pour les métiers de l’uniforme se renforce chaque année un peu plus », explique Clémence DIDIER, habituée du forum et engagée dans l’armée de terre depuis dix ans. Un secteur où les femmes représentent désormais 12 % des effectifs et où l’on prône de plus en plus la mixité. Chaque année, 16 000 postes sont à pourvoir, des métiers ouverts à tous, sans discrimination aucune : « pas de chasse gardée pour le monde masculin ! De toute façon, les métiers proposés le sont en fonction des tests réalisés et seul le résultat compte… ».

Avec même parfois quelques atouts supplémentaires pour les femmes se lançant dans l’aventure, reconnaît-elle dans un sourire : « les filles sont souvent meilleures que les hommes en tests psychotechniques, quant aux tests sportifs, le besoin de se prouver qu’elles peuvent y arriver et le montrer aux autres les fait se dépasser, plus que les hommes… »

 

 

La méconnaissance des métiers agricoles au féminin repose sur la société…

 

Animatrice à l’ANEFA, première agence de promotion des métiers et de l’emploi en production agricole, France LAHUTTE espère bien voir sa dernière interlocutrice concrétiser sa quête d’informations par un stage découverte en immersion dans le monde agricole : « une dame actuellement en recherche d’emploi, désireuse de travailler à la campagne, un bon profil… ».

Difficile là aussi de recruter tant la pénurie de main d’œuvre est bien réelle, alors même que les salaires ont augmenté et la pénibilité des tâches de moins en moins prégnante. Le 21 février prochain, le camion « l’Aventure du vivant » fera escale à l’EPL des Terres de l’Yonne, à La Brosse, pour aller au plus près des jeunes et du grand public, faire découvrir la diversité des métiers et formations de l’agriculture, de l’environnement ou de l’agroéquipement. L’occasion là encore, de mettre à mal préjugés et poids des traditions.

Même constat pour Céline CIACHERA de la MFR de Gron, qui depuis le début de la matinée enchaîne les rencontres avec des femmes en reconversion ou des jeunes en quête d’un avenir : « bien souvent, la méconnaissance des métiers paysagistes notamment, repose sur des barrières instaurées par la société. Elles tomberont un jour, mais cela mettra du temps même si le ratio entre les filles et les garçons tend à augmenter en fonction du niveau d’études. Chez nos BTS globalement, ils se partagent les effectifs, là où en classes de 3e, on ne compte que quatre filles en tout et pour tout, voire une seule en classe de 4e… ». Un déficit de notoriété pour certains métiers au féminin, que l’établissement souhaite mettre à mal en organisant à compter du 04 février prochain plusieurs journées « Portes Ouvertes ».

 

 

Les métiers de la pénitentiaire offrent de réelles possibilités de carrière…

 

Bien loin le temps où sur un chantier ou chez un client, Delphine GREMY s’entendait dire « il arrive quand votre mari… ? ». L’ancienne présidente de la Fédération du Bâtiment de l’Yonne en rit aujourd’hui, mais il y a 25 ans, les choses n’étaient pas si simples, le secteur de la construction et la rénovation, étant alors traditionnellement dévolu aux hommes. Les opportunités de carrière dans le bâtiment sont désormais bien réelles pour les femmes selon la chef d’entreprise sénonaise et le regard porté par les collègues masculins différent : « le regard a changé car la génération a changé. Aujourd’hui, les jeunes n’ont plus les mêmes barrières que nos aînés et ont pris conscience que les métiers sont unisexes. Moi, j’aurais écouté mon père, j’aurais fait école de commerce ! ». Avec là encore, la connotation positive d’une touche féminine, véritable atout de la profession : « pour caricaturer les choses, Monsieur a le carnet de chèque, mais c’est souvent Madame qui souhaite agrandir, rénover ou embellir sa maison, cherchant une interlocutrice qui la comprenne et allie la technique à l’esthétique et à la vie pratique. Un regard global que n’ont pas forcément les hommes… ».

Et pour conclure, comme au Monopoly, petit passage par la case prison ! Elles sont venues à trois pour présenter les différents métiers qu’offre l’administration pénitentiaire, mais vers lesquels, on ne se dirige pas d’instinct quand on est une femme, reconnaît Marie-Anne ANDRÉ, conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation, en charge de la promotion des métiers de la filière : « le fait que nous soyons en milieu fermé, fait que le grand public ne connaît pas forcément la diversité et la réalité des métiers proposés. Le métier de surveillant n’attire pas en tant que tel, vous ne trouverez aucun gamin à la sortie de l’école rêvant de l’exercer… ».

Un secteur qui s’est considérablement féminisé au fil des années, puisque l’on compte aujourd’hui dans ses rangs 30 % de femmes. A l’image d’Audrey, surveillante à la maison d’arrêt d’Auxerre, au parcours pour le moins atypique : « je suis rentrée dans le pénitentiaire en 2006, à la sortie de cinq ans d’armée, après un bac littéraire et un BTS tourisme et même si cela peut paraître bizarre de dire ça, j’ai appris à aimer mon métier et la diversité de ce que je fais...».

Un métier, explique sa collègue, qui ne consiste pas seulement à regarder dans un œilleton et ouvrir des portes : « cela repose avant tout sur des relations humaines, même si elles restent encadrées par des normes de sécurité strictes. La première arme d’un surveillant, c’est avant tout sa parole… ».

Environ 800 nouveaux surveillants sont formés chaque année, mais là encore de nombreux postes à pourvoir, faute de candidats. Et surtout, ne les appelez plus jamais « gardiennes » ! : « Ce sont les vaches qui sont gardées, nous, on surveille des êtres humains… ».

 

Dominique BERNERD

 

 


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C’est presque un petit « scoop », distillé par la présidente de la Région, Marie-Guite DUFAY. Une mesure de responsabilité, qui au demeurant, semble tout à fait évidente, au vu des circonstances actuelles. L’exécutif de Bourgogne Franche-Comté envisage d’accorder un coup de pouce non négligeable pour soutenir les artisans de la boulangerie/pâtisserie et leur alter ego de la boucherie/charcuterie, confrontés à d’improbables envolées de leurs factures énergétiques. Une enveloppe d’environ 3 millions d’euros, prise dans un reliquat de fonds européens…

 

DIJON (Côte d’Or) : Les professionnels de l’artisanat, exerçant leur savoir-faire dans le domaine de la boulangerie/pâtisserie, devraient bénéficier d’une aide émanant de l’organe institutionnel régional pour l’année 2022. Un coup de pouce (« mesure de responsabilité ») qui sera financé sur des reliquats de fonds européens, d’après la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY qui en a fait mention lors de la conférence de presse d’avant session, mardi en matinée.

« Nous sommes en train de travailler une aide aux boulangers ainsi qu’aux bouchers-charcutiers, précise-t-elle, des filières qui connaissent de profondes difficultés… ».

Alors que l’Etat accompagne ces métiers en tension énergétique depuis le début de l’année, la Région souhaite se positionner sur l’exercice antérieur, 2022, où ces professionnels ont connu des difficultés majeures.

Cet accompagnement du Conseil régional sera proposé au vote lors de la prochaine commission permanente en février. Seuls les artisans ayant réalisé un chiffre d’affaires inférieur à deux millions d’euros en 2022 pourront profiter de cette manne, versée par la Région à partir de fonds européens. Des contacts ont été pris avec la corporation et l’U2P. Les dépenses en électricité des fours et des chambres froides plongent les professionnels dans une très mauvaise passe, du fait de la poussée inflationniste des coûts.

 

 

 

L’aide s’appliquerait sous la forme de trésorerie et en investissements pour aider les artisans à pouvoir s’équiper de matériels moins consommateurs d’énergie. Toutefois, la présidente qui a confirmé l’aide a rappelé que « la Région prenait un risque en délivrant cette aide financière, car elle espère se faire rembourser par l’Europe d’ici la fin de l’année sur ces reliquats de fonds européens pouvant être affectés à des conséquences de la guerre en Ukraine… ».

Quant à l’enveloppe, elle pourrait se situer à trois millions d’euros, voire davantage selon l’élue régionale.

 

Thierry BRET

 

 


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