Trente ans. L’âge mûr, l’interprétait si bien Alain SOUCHON – le chanteur est au centre de quelques polémiques à la suite d’une répartie un tantinet politique lâchée sur les ondes – en 1978. Trois décennies d’existence et toujours cette même jeunesse, cette même envie de progresser pour les responsables de la structure de Chablis, « Identité Céréales ». En présence de ses partenaires, issus du monde agricole ou de la meunerie, la TPE a célébré l’évènement de la plus belle des manières. Entre pédagogie et convivialité…
BEINE : Aux origines de l’aventure, la structure a fonctionné en adoptant le principe du courtage. Objectif : favoriser la mise en relation entre les producteurs et les transformateurs dans les milieux agricoles. Sous le respect de la qualité des récoltes, un vecteur essentiel dans le mode de fonctionnement de l’entité. Des récoltes, situées sur les plateaux de Bourgogne. Grâce à un laboratoire d’analyses – ce dernier permet de réaliser un inventaire des moissons -, la structure peut proposer aux professionnels de la meunerie les lots de céréales qui correspondent à leurs besoins. Une étape analytique importante qui permet à Identité Céréales de réaliser dans les meilleurs délais des préconisations optimales quant à la qualité des grains.
« Ce sont les industriels qui s’adaptent aux récoltes, ajoute Fabien MAURICE, dirigeant de la structure, tout heureux de voir la salle du domaine Alain GEOFFROY bien remplie lors de cette séance explicative.
Une démarche de commercialisation assumée par la structure de Chablis qui répond à une politique du sur-mesure. Une démarche qui économiquement se décline sur des lots de céréales de proximité…avec en toile de fond la valeur ajoutée qui est recherchée par les céréaliers, soit gagner de l’argent sur leurs récoltes. Identité Céréales se développe au niveau géographique, rayonnant sur l’Auvergne et l’Est de la France. Tout en respectant sur le principe de la taille humaine de l’entreprise et de la traçabilité des produits.
Avant la période de la COVID, Fabien MAURICE proposait ce type d’animation de manière annuelle. « On se fait un petit peu plaisir aujourd’hui comme c’est les trente ans, précise-t-il, en proposant à la fois du ludique mais aussi de l’information sous forme d’une intervention conférence avec Sébastien ABIS, président du club DEMETER et auteur de nombreux ouvrages sur la souveraineté alimentaire ainsi que le devenir de l’agriculture… ».
Identité Céréales qui est devenue négociant il y a huit ans se porte bien et gagne un peu d’argent. Il n’y a plus qu’à espérer les revoir dans dix ans pour célébrer à leurs côtés le quarantième anniversaire !
Thierry BRET
Tout pour le bien-être moral du chef d’entreprise. Des cadres et des collaborateurs, aussi. Dans son petit local, faisant office de cabinet à l’ergonomie bien étudiée, non loin du CIFA à Auxerre, Madame la secrétaire de la CPME de l’Yonne porte différentes casquettes. L’une est de couleur bleue. Comme les Casques « onusiens » du même nom, mais chapeautés par la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises et de la FFB. L’autre, plus personnelle, lui va aussi comme un gant en qualité de « chamane corporate ». Une curieuse carte de visite à découvrir aux côtés de cette « magicienne de l’âme »…
AUXERRE : Elle se présente en qualité de « chamane corporate ». Mais, revendique mordicus son statut de cheffe d’entreprise à part entière. D’ailleurs, côté investissement personnel, elle ne s’en laisse pas conter ! Engagée comme responsable des « Sentinelles Casques bleus » de l’Yonne, le nouveau réseau placé sous la tutelle de la CPME pour venir au secours des dirigeants d’entreprise en proie à des difficultés inhérentes au quotidien entrepreneurial, Peggy PRINCE est également membre très active du bureau départemental de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne où elle occupe des fonctions de secrétaire.
La jeune femme est hyper dynamique, combative et optimiste de nature. A croire qu’elle s’est autotestée à ses propres techniques qu’elle distille lors de ses consultations où elle permet à sa clientèle de se réaligner énergétiquement avec soi-même.
« Mon rôle est d’accompagner l’humain et de le guider dans ses tâches du quotidien, précise-t-elle, avec le plus grand des sérieux. Ses tâches professionnelles, il va de soi. Mais, aussi l’aider à se reconnecter à ses intuitions… ».
« Vous n’êtes pas seuls » : le message de bienveillance aux entrepreneurs
Depuis quelques mois, avec la cellule des Sentinelles Casques bleus, Peggy PRINCE – un nom à vous remettre en phase avec les étoiles ! – anime une petite structure composée de bénévoles, tous dirigeants d’entreprise dont certains sont adhérents à la CPME et qui connaissent bien les vicissitudes du chef d’entreprise dans ce monde de plus en plus complexe confronté à la réalité du lendemain.
« On sait très bien qu’entreprendre c’est aussi traverser des périodes compliquées, ajoute la jeune femme, or, les Casques bleus agissent en témoin de cette solidarité qui permet de dire aux entrepreneurs « vous n’êtes pas seuls »… ».
Ecoute, conseils, préconisations, soutien, accompagnement : les maîtres mots de cette feuille de route relationnelle qui va se développer autour de la confiance, du partage d’expérience et de la confidentialité.
La confidentialité, elle est de mise, lorsque les personnes viennent à titre personnel dans le petit cabinet auxerrois de la jeune femme. Ici, ce ne sont qu’exercices et approches énergétiques qui permettent de se retrouver en phase et en vibration avec soi-même. Ce qui n’est pas si mal dans ces périodes troublées où règnent en maître la dépression, le burn-out, le mal-être, la déprime, le stress…
Ancienne DAF, professionnelle de la comptabilité, communicante, Peggy PRINCE a entamé en 2018 un cycle d’études approfondies qui vont la conduire à se perfectionner dans différents domaines dont la communication PLN ou la psychologie avant qu’elle n’ouvre son propre cabinet. Des éléments indispensables pour gérer au mieux les différents dossiers qu’elle doit désormais traiter grâce à ses multiples activités. Une magicienne de l’âme qui ne demande qu’à être connue et reconnue…
Thierry BRET
La proclamation du Palmarès 2025 des Villes et Villages Fleuris de l’Yonne s’est déroulée le vendredi 28 novembre à l’Espace Culturel d’Appoigny, en présence de nombreux élus et représentants de collectivités, toujours aussi attentifs aux résultats.
APPOIGNY : Animée par Isabelle FROMENT-MEURICE, présidente de l’Agence Yonne Attractivité et du jury départemental, en présence de Grégory DORTE, président du Département, de Jean-Baptiste LEMOYNE, sénateur de l’Yonne et de Julien FAIVRE, directeur du Conseil national des Villes et Villages Fleuris, cette cérémonie a récompensé les initiatives remarquables de neuf communes, ainsi que les bénévoles de la commune de Quincerot pour leur investissement et implication exemplaires dans l’aménagement paysager de la commune.
On notera cette année que neuf campings ont également été récompensés dans le cadre du prix des « Campings Fleuris », destiné à récompenser les établissements proposant un environnement particulièrement accueillant et agréable aux touristes.

Parmi les nouveautés, signalons qu’un focus sur le label et ses évolutions a été proposé par Julien FAIVRE, directeur du Conseil national des Villes et Villages Fleuris. Ce dernier devait rappeler les trois piliers fondamentaux de la démarche : l’amélioration durable de la qualité de vie, la préservation de l’environnement et la promotion et l’attractivité des territoires. En guise de préambule, le public a pu assister à une conférence intitulée « Et si on pouvait cultiver l’eau ? » par Samuel BONVOISIN, ingénieur agronome, co-fondateur de « PermaLab » et du réseau « Biovallée ».
Enfin, précisons que des arbres sont offerts aux communes lauréates afin de valoriser leurs efforts de façon concrète et pérenne depuis 2021. Le palmarès 2025 est à retrouver sur le site de l’Agence Yonne Attractivité…
Communiqué de Presse de l’Agence Yonne Attractivité

Les membres de la JCE Auxerre se sont-ils convertis à la pratique du padel ?! En tout cas, ils ont choisi de se réunir, lors de leur récente assemblée générale, dans le nouveau complexe flambant neuf de la Bulle aux Fées, à la lisière de Charbuy. Un site propice à la discussion et aux échanges, mais aussi à la convivialité : le propre de la Jeune Chambre Economique et de ses incubateurs d’idées qui n’en manquent jamais !
CHARBUY : Pour résumer l’année 2025, deux mots ! Ils sont utilisés par la présidente, tout sourire, qui répond aux questions de la presse, à quelques minutes de l’ouverture des travaux de l’assemblée générale. Esther VITO est limpide dans ses explications : « 2025 aura une année intense mais tellement belle pour la vie de notre structure ». Intensité et beauté ! Les voilà, ces deux mots qui caractérisent tant le travail effectif de cette vingtaine de jeunes gens, totalement inféodés à l’esprit du mouvement international, une JCI dont on ne présente plus les valeurs à travers les actions et les actes.
Ici, les mots engagement et motivation prennent aussi tout leur sens. Cette saison, sous la houlette de la jeune femme qui tenait la destinée de la JCE Auxerre, quatre projets ont pu être déclinés. En premier lieu, le don de cheveux.
« Cette action visait à collecter des cheveux au bénéfice des femmes atteintes du cancer du sein, afin de leur confectionner des perruques, explique Esther VITO, nous avons en parallèle proposé une autre opération, « Parle-moi de ton entreprise ». Une animation menée auprès des étudiants de BTS (une quarantaine) afin de leur rendre la confiance avant qu’ils n’intègrent le monde de l’entreprise… ».
Les 60 ans de la JCE, un lourd dossier à traiter !
Mais, le dossier sans doute le plus important à traiter cette année fut incontestablement celui des soixante ans de cette JCE dont Auxerre ne pourrait se départir.
« C’est un dossier qui nous tenait à cœur, ajoute la jeune femme, car nous avons réussi à mobiliser tout l’écosystème intéressé par cette initiative qui a rassemblé près de 300 personnes. Je n’oublierai pas de mentionner l’éco-village avec le rassemblement de tous les acteurs auxerrois interpellés par la dynamique du développement durable… ».
Bref, une JCE auxerroise qui n’aura pas eu le temps de souffler, si l’on comprend bien les messages adressés par sa responsable.
« Je suis très fière d’avoir vu la cohésion des membres de cette structure et leur volonté de s’impliquer… ».
En parallèle, le volet des échanges internationaux fut important. En début d’année, ce fut l’accueil du club jumelé de Wolfsburg en Allemagne en terre icaunaise.
« Ses membres ont même participé à la Saint-Vincent, s’amuse Esther VITO, nous leur avons rendu la pareille en mai dernier ! Mais, nous développons également d’autres rapprochements avec des clubs localisés en Finlande ou en Belgique, à Gand… ».
Une internationalisation qui s’est confirmée avec les représentants de la ville helvète de Sion. Un accord de jumelage a été entériné dernièrement lors du Congrès mondial de Tunis.
Parmi les projets 2026, une action « Rêves de gosse »…
Mais, comme toute bonne assemblée générale qui se respecte, cette séance de travail aura permis également de mettre en lumière l’équipe du futur président de l’exercice 2026, Florian SOBIERAJ – il était vice-président aux actions jusque-là -, qui présenta sa liste (la seule par ailleurs) baptisée « Rev'Ailes ». Une prise de fonction devant s’effectuer traditionnellement en février.
Parmi les projets portés par la nouvelle équipe où l’on retrouvera aussi dans ses habits de vice-présidente, Hélène GRANDIN toujours aussi dynamique, citons « Rêves de Gosse », devant réunir des enfants dits ordinaires et extraordinaires dans le cadre du vivre ensemble. Le second projet sera consacré aux « Supers Héros », initié en 2025, à destination des enfants hospitalisés dans les centres de soins locaux.
Côté effectif, le club est passé cette saison de 14 à 20 personnes, auxquelles il faut ajouter cinq observateurs. Des gens âgés de 18 à 40 ans, ayant de l’engagement et de l’envie, soucieux de se révéler au travers des multiples actions menées par la JCE. Une initiative à recommander à tout le monde !
Thierry BRET
Certains veulent aller voir Vesoul (dixit l’éternel Jacques BREL !) et d’autres veulent voir Auxerre ! Et quand ils viennent dans la capitale de l’Yonne, bien sûr, ils ne peuvent faire autrement que de visiter le fleuron emblématique de la cité de Paul Bert, l’AJA ! C’est ce que vient de vivre il y a quelques jours le président national de la puissante Fédération Française du Bâtiment, Olivier SALLERON, qui comme un « gamin » n’a pas hésité à poser aux côtés de l’une de ses idoles footballistiques de toujours, l’inamovible Guy ROUX !
AUXERRE : Il est heureux comme un gosse et cela se voit, il n’y a pas de doute ! Le maillot blanc et bleu floqué à son patronyme, Olivier SALLERON, président de la Fédération Française du Bâtiment repartira de son court déplacement dans l’Yonne avec le précieux vêtement qu’il pourra conserver dans une vitrine de bibliothèque, entre une grue et une bétonnière miniatures !
D’ailleurs, l’organisateur de cette visite, le président de la FFB de l’Yonne Cyril CHARETIE, n’a pas eu de mal à convaincre Baptiste MALHERBE, président du club de football du cru, d’ouvrir grandes les portes de l’espace « 1905 » au stade de l’Abbé Deschamps à l’occasion de ce déplacement plus que de courtoisie effectué par le numéro un du puissant syndicat patronal.
Nombreux étaient les acteurs de la vie institutionnelle, économique et politique à s’être mobilisé pour cette manifestation, à la grande satisfaction de Cyril CHARETIE, permettant de réunir tous les présidents à l’estampille FFB des huit départements de Bourgogne Franche-Comté.
D’ailleurs, avant les agapes officiels et la convivialité qui allait de pair, les participants à ce rendez-vous eurent droit à des échanges nourris et constructifs autour d’une thématique évidente : la situation du bâtiment dans le département de l’Yonne.
On notera à ce titre la présence de plusieurs parlementaires, la sénatrice Dominique VERIEN et la députée Sophie-Laurence ROY. Bon nombre d’édiles et de responsables d’EPCI n’auraient voulu manquer sous aucun prétexte cette rencontre matinale. A l’instar du préfet de l’Yonne, Pascal JAN, arborant un costume beige du plus bel effet, pochette rose assortie.
« Nous devons jouer collectif dans l’intérêt du territoire ! »
Lors de sa prise de parole, Cyril CHARETIE en profita pour rappeler à l’auditoire qu’il serait judicieux de « jouer collectif au niveau de notre territoire ». Par ces mots, ils visaient plus particulièrement les donneurs d’ordre, les décideurs et les entreprises. Un clin d’œil manifeste envers la commande publique. « Ce n’est pas toujours le cas, devait-il renchérir, il faudrait que tout cela soit un plus réfléchi et travaillé, car nous autres, à la tête de nos entreprises, nous sommes des créateurs de richesse et de l’emploi. Quant à vous, les donneurs d’ordre, faites en sorte d’appuyer sur le bouton pour que nous soyons les moteurs de l’économie… ».
Une excellente entrée en la matière avant qu’Olivier SALLERON ne lui emboîte le pas, micro en main. Confirmant que les travaux du matin avaient été de bonne facture, le président de la FFB, originaire de la Nouvelle Aquitaine, n’eut pas de mal à captiver l’assistance.
« Je savais qu’il y avait une surprise sportive qui m’attendait dans l’Yonne, plaisanta l’intervenant, et je salue la présence de Guy ROUX. On a parlé d’économie, de bâtiment et de paysage. Et de formation !... ».

Une vraie émotion aux côtés de Guy ROUX !
Se remémorant la bicyclette réalisée par l’ex-international Lilian LASLANDES (un but qui fut refusé dans une compétition européenne face à Dortmund), Olivier SALLERON s’enthousiasma alors à l’idée d’avoir pu échanger avec le grand homme du football qu’est et restera l’éternel Guy ROUX !
« La force de la FFB c’est qu’elle montre son rayonnement partout sur tous les départements y compris dans les territoires ultra-marins. C’est la première fois que je suis aux côtés de Guy ROUX et je suis un peu ému ! ».
Des mots qui firent plaisir à l’intéressé. Avant que Baptiste MALHERBE ne dit quelques phrases en présentant les projets 2026 du club.
« Un projet d’agrandissement de nos tribunes qui va permettre de donner du travail pendant quatorze mois à une vingtaine d’entreprises locales, un projet de 16 millions d’euros d’investissement : on veut jouer collectif au profit de notre territoire… ».
Puis, Baptiste MALHERBE, accompagné de Guy ROUX, s’avancèrent vers le président de la FFB pour lui offrir ce fameux maillot floqué à son nom. Un Olivier SALLERON heureux qui n’oubliera pas de sitôt son déplacement en terre icaunaise, dans le saint des saints que représente l’AJA !
Thierry BRET
