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Peut-on qualifier le préfet de l’Yonne Pascal JAN de préfet de l’innovation ? Lui qui décline déjà le mot « attractivité » à toutes les sauces depuis sa prise de fonction il y a deux ans déjà  – c’est plutôt positif pour les collectivités et les acteurs de l’économie du terroir ! – en a remis une couche supplémentaire avec la Journée internationale des Droits des Femmes. Comment ? En invitant une dizaine d’entre elles, issues de la fonction publique, à s’exprimer lors d’un déjeuner de presse dans les salons de la préfecture. Un échange, nourricier pour l’esprit, et très loin d’être indigeste…

 

AUXERRE : Non, la discussion ne s’est pas déroulée comme parfois entre la poire et le fromage. Déjà, parce qu’il n’était nullement question de ces ingrédients dans le menu servi à la table préfectorale du jour. En outre, parce les présentations liminaires et leurs prolongements autour de la condition féminine au travail (les métiers exercés dans le cadre de la fonction publique) avaient démarré bien avant de déguster le premier plat que n’aurait pas renié notre ami chroniqueur gastronomique (« L’Aile ou la Cuisse »), le toujours très gourmand Gauthier PAJONA. Des poireaux en vinaigrette, servis avec des noisettes pour faire le croquant en bouche : un régal !

En mode décontracté – un pull col roulé coloris bleu outremer lui rappelant peut-être la lointaine île de la Martinique où il exerça jadis ès qualité de recteur de l’Education nationale dans une vie antérieure ! -, la force invitante de cette tablée d’exception, le préfet de l’Yonne Pascal JAN, eut tout le loisir de mettre tout le monde à l’aise lors de ce déjeuner de presse, pourtant des plus officiels.

 

Evoquer les parcours professionnels intimement liés à la vie personnelle

 

Un exercice, le déjeuner de presse, pas souvent usité par la maison préfectorale et ses occupants. A tort, d’ailleurs, car c’est autour d’une table que se délient les langues lors de conversations nourries à grand renfort d’anecdotes et de profonds ressentis.

Bref, l’exercice oratoire entre la bouchée de pain et le petit coup de chablis premier cru de belle facture agrémentant le repas allait permettre à ces dames, au nombre de dix – elles n’étaient que huit à tenir la dragée haute dans le film de François OZON sorti en 2002 ! – de se raconter tant au niveau professionnel que…personnel.     

Comment en effet aborder les conditions féminines dans le monde du travail (en l’occurrence les métiers de la fonction publique, dénominateur commun de tous ces témoins dont certaines portaient l’uniforme) la veille de la Journée internationale des Droits des Femmes sans évoquer ainsi l’étroite relation avec leur vie personnelle ?

Une fois le tour de table des présentations effectuées – à l’instar d’un rituel méthodique et nécessaire pour mettre un patronyme sur un visage et une fonction -, entrer dans le vif du sujet devint la priorité pour Pascal JAN dans le rôle de « Monsieur Loyal », faisant tourner le verbe et la parole.

 

La féminisation dans la fonction publique : oui à 63 % !

 

En guise de préambule explicatif, le représentant de l’Etat exposa les positions du gouvernement. L’égalité entre les femmes et les hommes sur le plan professionnel, économique et social est l’une des grandes causes du second quinquennat, faisant l’objet d’un plan d’action interministériel qui s’articule autour de quatre piliers : l’action contre les violences faites aux femmes, la santé des femmes – c’est parfois une résultante de la précédente explication -, l’égalité professionnelle et économique (là aussi, dans ce domaine, il y a encore du chemin à parcourir) et la culture de l’égalité, un thème cher à la sénatrice de l’Yonne, Dominique VERIEN, qui aurait pu trouver une légitime place autour de cette table, garnie de quatre journalistes dont deux femmes de France Télévisions !

Pour une fois qui n’est pas coutume hormis chez les Femmes Chefs d’Entreprises ou Femmes Leaders, la gent masculine était en très nette minorité – trois individus -, un vrai privilège en somme !

Vint le temps où Pascal JAN fit une succincte présentation de la situation de la féminisation dans la fonction publique. Les femmes sont largement majoritaires avec des effectifs qui s’élèvent à 63 %, selon les données de 2021. Mais, le bémol n’est pas très loin, après cette courte euphorie puisque elles restent minoritaires dans les emplois supérieurs de cette même fonction publique, à 42 %.

Toutefois, l’Yonne relève la tête. Parmi les principaux emplois de direction au sein des services déconcentrés de l’Etat, la plupart sont occupés à date par…des femmes ! Cocorico !

Puis, quelques grandes questions fondamentales – il était temps de se sustenter de l’excellent filet de truite, agrémenté de sa purée de céleri et de ses noisettes – arrivèrent de part et d’autre de la table. La place des femmes dans la préfectorale ? « Oui, observe Pascal JAN, il y a peu de femmes préfètes en France. Mais, en revanche, les sous-préfètes sont de plus en plus nombreuses à occuper cette fonction… ». Moyennant quoi et en toute logique si l’on suit les propos de l’ancien recteur, la possibilité de voir des femmes préfètes en plus grand nombre dans l’Hexagone un jour n’est in fine qu’une simple question de temps, de patience et de…promotion !

 

 

Le sempiternel « plafond de verre » qui barre les carrières des femmes

 

Les convives abordèrent également la place de la féminité dans la magistrature et les filières judiciaires. Avec en sus de sous-jacents items liés aux difficultés promotionnelles pour gravir les échelons et la récurrente problématique observée dans bon nombre de métiers, la mobilité.

Même notre confrère de France Bleu Auxerre, son rédacteur en chef Philippe RENAUD y alla de sa pertinente remarque, évoquant la prédominance des femmes dans les rédactions et les métiers de la presse depuis plusieurs années. Un signe de paupérisation du métier pour certains indécrottables ?!

Une expression s’invita à maintes reprises durant ce passionnant déjeuner : le « plafond de verre ». Que nenni, il n’y avait point ici d’allusion avec un parti politique qui ne pourrait aller plus loin dans ses velléités d’accession au pouvoir, mais bel et bien de la progression carriériste des femmes. Souvent absentes des hauts postes à responsabilité, de l’encadrement, des filières scientifiques (un comble alors que chacun sait scolairement parlant que les filles sont douées en mathématiques !). Ne dit-on pas d’ailleurs en parlant du parcours d’une femme gradée dans les forces de l’ordre ou dans l’armée, qu’elle est une « femme officier » ! L’équivalent masculin n’étant jamais employé, bien sûr ! Une belle preuve de sectarisme et de misogynie à la française !

A cela, s’ajoute invariablement le rédhibitoire argument de la procréation. Un frein pour beaucoup d’employeurs qui voient un acte naturel d’un très mauvais œil dans la progression sociale. On parle souvent, chez les femmes, de charge mentale. Beaucoup pour les hommes. A croire qu’elles seraient si frêles et si fragiles au point de ne pas supporter le stress et la pression ?! Alors, que beaucoup reconnaissent leur qualité en matière d’implication dans l’univers professionnel !

En résumé, et après le dessert composé d’un savoureux crumble de pommes assorti de sa confiture de cassis, que de chemin encore à parcourir pour que la femme soit l’égale de l’homme dans le monde professionnel, que ce soit dans le public comme dans le privé.

Un sujet n’a d’ailleurs pas été abordé lors de ces savoureuses agapes intellectuelles : les salaires et les différences d’appréciation en défaveur des femmes dans la France du XXIème siècle. Peut-être que le préfet de l’Yonne n’a pas voulu gâcher le déjeuner avec ce plat de résistance difficilement digeste !

 

En savoir plus :

Participaient, entre autres, à ce déjeuner témoignage :

Virginie ALBARACINE, lieutenant-colonel du groupement de gendarmerie départementale de l’Yonne,

Christine BONNY, médecin-chef du service départemental d'incendie et de secours de l'Yonne,

Julie COLIN, procureure de la République près le tribunal judiciaire de Sens,

Manuella INES, directrice départementale des territoires,

Dominique GONTARD, directrice départementale des finances publiques,

Salia RABHI, directrice départementale de l'emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations,

Amélie RAINIS, commandant divisionnaire fonctionnel, adjointe au directeur interdépartemental de la police nationale,

Clémence CHOUTET, sous-préfète et directrice du cabinet du préfet de l’Yonne.

Pascal JAN, préfet de l’Yonne.

 

Thierry BRET

 


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Il faut croire que la maîtrise des énergies et leur réduction drastique imposées par le DPE (diagnostic de performance énergétique) perturbe de plus en plus les esprits chafouins des propriétaires de biens immobiliers dans l’Yonne. L’Association des Responsables de Copropriété Icaunaise (ARCI) a pu le constater en organisant son premier Salon de la Copropriété, ce mercredi à Appoigny. Un évènement regroupant une vingtaine d’acteurs de l’immobilier qui étaient là pour prodiguer conseils et préconisations…

 

APPOIGNY : La maîtrise de l’énergie. C’était le credo de ce premier Salon de la Copropriété qui en appellera d’autres, à l’avenir. C’est une évidence. Tant le public, celui des copropriétaires de biens immobiliers, était venu en nombre pour glaner conseils et informations pratico-pratiques sur cet évènementiel porté par l’ARCI. Parce qu’il est vrai que l’application obligatoire du DPE, le fameux diagnostic de performance énergétique et les innombrables contraintes imposées par l’Etat et ses relais territoriaux, ne s’apparente guère à de la clarté et de la facilité dans l’esprit des propriétaires. Ces derniers sont en effet de plus en plus perplexes et contraints face à ces directives environnementales punitives – comme d’habitude en France dès lors que l’on évoque les améliorations écologiques ! – que constructives ! Un vrai imbroglio de recommandations et de contrôles d’une rare complexité contradictoire où plus personne n’y comprend que couic, pas même, parfois, les techniciens de l’immobilier ce qui est un comble !

 

 

Plus de soixante copropriétés adhérentes à la structure

 

Alors, oui, heureuse fut l’initiative de l’ARCI, cette association départementale qui ne fait pas trop parler d’elle mais qui a un rôle prépondérant pour améliorer la qualité de vie des copropriétaires et des syndics de ce territoire. Comme le rappelle Jacques NOTTE, son président, très pédagogue dans ses explications : « Notre objectif est simple : informer, conseiller et accompagner les conseils syndicaux et syndics bénévoles à améliorer la qualité de vie dans leur copropriété ».

Réunissant plusieurs partenaires (ADIL 89, CAUE 89, ANAH, la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois), l’ARCI a donc eu la judicieuse initiative de monter ce salon, accueilli à l’Espace culturel de la petite commune, gérée par Magloire SIOPATHIS. Aujourd’hui, elles sont plus de soixante copropriétés de l’Yonne à être adhérentes de cette structure associative qui place l’information, le conseil et la pédagogique parmi ses priorités.

Rassurer les propriétaires et copropriétaires était la vocation initiale de ce rendez-vous. « Ces personnes sont vraiment préoccupées par deux obligations, explique Jacques NOTTE, qui ont été imposées par la loi Climat et Résilience, à savoir le diagnostic de performance énergétique (DPE) collectif et la mise en place d’un plan pluriannuel de travaux dans les copropriétés quand le DPE révèle qu’il y aura des travaux à réaliser dans les dix ans… ».

Autant dire, un vrai casse-tête chinois pour les propriétaires immobiliers qui ne savent plus à quels saints se vouer devant la complexité de ces dossiers qui les attend ! Ceux-ci étaient venus nombreux récolter un maximum de renseignements auprès des vingt-et-un stands officiels, disposés çà et là à travers la grande salle de l’espace culturel.

 

 

 

L’ARCI, un lieu d’échange par excellence

 

Face aux échéances qui arrivent dare-dare pour les copropriétaires et propriétaires, l’ARCI a souhaité réagir à chaud en organisant ce premier rendez-vous qui en appellera certainement d’autres à l’avenir.

« Quand on veut obtenir quelque chose qu’on a jamais eu, il faut tenter de faire quelque chose que l’on a jamais fait, ajoute avec philosophie Jacques NOTTE, c’est pourquoi l’ARCI qui est un lieu d’échange avant tout à proposer la mise en place de ce projet… ».

Aujourd’hui, l’ARCI regroupe près de 65 copropriétés, soit plus de trois mille logements sur le département. Le développement sur le Sénonais est imminent. Lionel TERRASSON, élu du Grand Sénonais en charge de l’immobilier, et Jean-Pierre CROST, autre représentant de l’institution septentrionale, avaient effectué le déplacement près d’Auxerre pour la circonstance. Un programme d’amélioration de l’habitat est en phase de concrétisation, d’où le besoin d’intervention de l’ARCI.

Sur Auxerre, au sein de la pépinière d’entreprises de la CCI, l’association tient des permanences régulières pour informer les copropriétaires. En sus, quatre à cinq forums annuels sont organisés sur des thématiques précises afin de conserver une proximité avec les adhérents.

L’ADN de l’ARCI se résume par cette volonté d’instaurer un lieu d’échange, utile pour celles et ceux qui se passionnent pour l’immobilier. Vu le contexte actuel, la mission de l’ARCI est loin d’être négligeable…

 

Thierry BRET

 

 


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La cause, tout d’abord. Elle est noble et belle. La recherche en faveur de la cancérologie pédiatrique, via la structure associative, « Enfants Cancer Santé ». L’objectif, ensuite. Un rendez-vous destiné à accueillir les gourmands. Celles et ceux qui ne se contentent pas de déguster quelques morceaux de chocolat de temps à autre. Non, le Salon du Chocolat, concocté par le Lions Club de Sens, s’adresse aux férus, aux amateurs, aux adeptes de la fève de cacao, déclinable sous ses diverses variantes, amères, lactées et sucrées !

 

SENS : Il y a la représentation féérique de cloches. Splendides, sublimes, sans doute savoureuses. Mais, pour le savoir, il faudrait y goûter ! Des pièces faites de chocolat, pesant environ 5 kg. Elles seront mises en jeu lors d’une tombola. Elles sont l’œuvre d’un ancien professionnel de la chocolaterie. Michel BLANCHOT. Une figure, un personnage. Lui-même membre d’un club service, le Lions Club de Sens, depuis tant d’années.

L’ex-artisan, aujourd’hui à la retraite, est le promoteur du fameux salon de Sens. Un évènementiel qui existe depuis 1996 et que Michel a repris à son compte, côté organisation de l’action sociale, depuis 2013. A croire que les Sénonaises et les Sénonais attendent avec impatience le jour J de l’animation. Ce sont en effet près de 1 800 visiteurs qui se déplacent chaque année pour profiter de ses stands. Un salon dont l’entrée se veut payante : un débours de 2,50 euros seulement.

 

 

Parrainé par des personnalités du milieu de la chocolaterie ou de la gastronomie, le rendez-vous artistique et gourmand accueilli à la salle des fêtes de Sens recevra en son sein la visite de Dominique ANRACT, président national des boulangers pâtissiers de France. Un grand millésime donc pour une noble et belle cause. De quoi en rester totalement « chocolat » !

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Serait-elle une fervente supportrice du club auxerrois, Madame la ministre des Sports et des Jeux Olympiques/Paralympiques ? Avec fière allure, la représentante du gouvernement n’a pas hésité une seconde à brandir satisfaite le maillot à l’estampille de l’AJA que lui a offert le président du club bourguignon, Baptiste MALHERBE, une parure floquée au nom de la ministre, au terme de sa prise de parole. Fière d’être présente à Auxerre lors de l’inauguration de ce fameux musée qui retrace l’histoire d’un club mythique…

 

AUXERRE: Ce n’est plus une séquence inaugurale. C’est la piste aux étoiles ! Avec un parterre de personnalités de la sphère institutionnelle et politique qui se presse contre la petite estrade érigée, non loin de l’enceinte footballistique de l’Abbé Deschamps. Il est vrai que le temps des discours est annoncé. Super ! L’exercice se déroulera sous un beau soleil qui fait la nique aux prévisionnistes qui avaient pourtant annoncé de la pluie sur l’Yonne, à peu près sur l’ensemble de la journée. Mais, cet épisode-là sera réservé aux coureurs cyclistes de la course Paris-Nice qui s’élancera depuis Auxerre dès le début de l’après-midi !

C’est un grand jour pour l’AJA. Un de plus à ajouter à la très longue histoire du club. Celui-là, ce 05 mars de l’an de grâce 2024, revêt un caractère un peu particulier. Une date à graver dans le marbre. Celui de la postérité. Mais, pas au sens sportif du terme. Pensez donc ! C’est le jour béni des dieux qui officialise l’inauguration du musée, propre à ce club légendaire. Il fait rêver les foules depuis 1905. Une paille ! Autant de souvenirs, de nostalgie, d’anecdotes, de ressentis qu’il était bon de rassembler en un lieu unique – ce sera le stade de l’Abbé Deschamps in fine – où sortira de terre ce fameux musée, quasi opérationnel puisque ouvrant ses portes dès le 20 mars.

 

« J’ai envie de vous parler avec le cœur »

 

Alors, à jour historique, évènement extraordinaire ! Celui vécu par de très nombreux invités, aujourd’hui, accueillis sous un grand chapiteau afin de prendre part à la fête. On y verra une multitude de têtes connues et reconnues, du monde économique au monde politique et institutionnel de notre terroir. Venant de Dijon, aussi, en qualité de représentants de la Région Bourgogne Franche-Comté, comme de Paris avec une dimension étatique. On doit cette surprise du chef, tirée du chapeau d’un magicien, au sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE et à sa pugnacité : la présence à la cérémonie inaugurale – décidément, elle en aura beaucoup à honorer en cette année olympique ! – de la ministre des Sports et des Jeux de Paris, Amélie OUDEA-CASTERA.

Elle n’aura pas effectué le court déplacement depuis la capitale pour rien, Madame la ministre ! Dans le même temps, la haute fonctionnaire portera sur les fonts baptismaux de la création le fameux musée permettant de découvrir l’histoire et les coulisses du club de l’Yonne mais aussi de participer à un comité d’engagement territorial en vue des Jeux de Paris, structure pilotée par le Conseil départemental de l’Yonne et la préfecture, sans omettre de donner le top départ de la troisième étape de la course du soleil, la énième édition du Paris/Nice, faisant halte dans l’Auxerrois grâce à une épreuve de contre-la-montre par équipes.

Bref, un judicieux « trois en un », en mode « en même temps », cher au Président de la République, Emmanuel MACRON.

Sur l’estrade, la ministre qui ne se départit jamais de son sourire, laisse de côté le discours qu’elle avait préparé sur le pupitre, en posant les feuilles.

« J’ai envie de vous parler avec mon cœur, glissera-t-elle en guise de préambule. J’ai de la joie d’être avec tous, aujourd’hui… ».

 

 

 

Fière de porter l’écharpe aux couleurs de l’AJA

 

A l’aise, l’ancienne sportive de haut niveau (elle fut championne de tennis) exprimera toute sa gratitude à ce « temple » du football hexagonal. « Ici, à Auxerre, il y a un concentré d’histoire, poursuivit-elle, et de dynamisme. C’est un club âgé de plus de cent-vingt ans et vous représentez tellement ! ».

Puis, ajoutant une note d’humour, la native de Paris évoquera la couleur violette de son pantalon – le même coloris que celui porté par le président du Département Patrick GENDRAUD qui n’aura pas manqué de le signaler lors d’une boutade dont il a le secret ! – « je suis fière de porter la même couleur de pantalon que lui, mais je suis également fière d’avoir la même écharpe que Patrick GENDRAUD et que vous tous autour du cou ! ». Une écharpe, naturellement, aux coloris blanc et bleu de l’AJ Auxerre.

S’adressant à Baptiste MALHERBE, président du club auxerrois, Amélie OUDEA-CASTERA saluera le travail de l’équipe dirigeante pour ancrer ce club vers son histoire prestigieuse et le projeter encore plus haut dans le futur. Guy ROUX ne fut pas oublié par l’interlocutrice, en verve dans cet exercice oratoire.

« Je voudrais lui adresser un petit mot d’admiration. Je garderai le souvenir de cette rencontre toute ma vie en moi… Vous n’avez pas été seulement à l’origine de ce centre de formation qui a accueilli de superbes joueurs mais vous avez passionné la France autour du football. Vous avez fait vibrer la France par toutes vos interventions, vous nous avez fait rire et intéressés…Vous avez la faculté de pouvoir transmettre et communiquer cet amour du sport, de la gagne, de l’impertinence avec naturel et authenticité : c’est juste fabuleux ! ».

S’en suivirent de longues secondes d’applaudissements, à la demande de la ministre. Cette admiration ne s’arrêta pas en si bon chemin. « Nous aurons la fierté de voir Guy ROUX en porteur de la flamme l’été prochain avant les Jeux ! Ce sera un grand moment ! ».

 

 

Plus de 1 000 jeunes Icaunais assisteront aux épreuves de Paris 2024

 

Remerciant le préfet de l’Yonne Pascal JAN, avec lequel elle aura pu s’entretenir en début de matinée lors d’une séance de travail, Amélie OUDEA-CASTERA évoquera la journée du 11 juillet 2024, date du passage de la flamme olympique dans l’Yonne, où sept collectivités ont été choisies pour la recevoir comme il se doit.

« Ce sera un moment magique pour tous les habitants de l’Yonne ! Tout est minuté, tout est programmé et ça va embarquer la population, ajouta enthousiaste la ministre des Jeux Olympiques et paralympiques. N’oubliez pas que l’olympisme, vous allez pouvoir le vivre pendant les épreuves de fin juillet et début août, grâce au club 2024 qui pourra accueillir au quotidien entre 500 et 1 000 personnes… ».

Optimiste et pleine d’espoir quant aux performances des tricolores – « le sport français est assez en forme cette année » -, la ministre encouragera l’assistance à se passionner également pour les épreuves paralympiques. « On va en avoir plein les yeux de ces exploits, de cette résilience, grâce à un évènement qui n’est accueilli qu’une fois par siècle en France… ».

Cette dernière eut également un mot pour la Région, représentée par Willy BOURGEOIS, vice-président en charge de la Communication et des Sports, « je ne peux pas passer sous silence l’engagement des territoires et de la Région Bourgogne Franche-Comté pour emmener notre jeunesse aller assister aux épreuves olympiques/paralympiques. C’est plus de mille enfants du département de l’Yonne qui auront ainsi la capacité de pouvoir assister à ces compétitions… ».

Rappelons aussi, à ce propos, que l’Yonne accueillera des délégations étrangères sur son sol, notamment une équipe d’escrime chinoise, de tireurs à l’arc en provenance du Liban, de rugby à sept fleurant bon les belles provinces du Canada.

Une ouverture vibratoire dont profiteront les Icaunais grâce au sport.

Avant de conclure, la représentante du gouvernement tira un grand coup de chapeau à l’édile d’Auxerre et président de l’Auxerrois, Crescent MARAULT. « Auxerre est un grand territoire de sport, insista la ministre, et tous les élus mettent à l’honneur le sport dans une année de grande cause. Celle voulue par Emmanuel MACRON de dédier cette année 2024 à la pratique physique et sportive… ».

Une première depuis 46 ans ! Le sport, comme remède miracle pour faire face à l’adversité ? Oui à 100 %, selon Amélie OUDEA-CASTERA qui en est en tout cas une très fervente ambassadrice !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Posé au beau milieu de la table centrale, le fac-similé d’un chèque de 3 000 euros attend sous les regards des adhérents de changer de main. Même si, in fine, la transaction entre le généreux donateur (la Fondation GRDF) et le bénéficiaire s’effectuera par un simple virement bancaire. Trois mille euros : la somme est coquette pour le responsable de la structure associative AMIDON 89, Guy PARIS. Elle sera d’ailleurs employée à bon escient puisque finançant en partie l’achat d’une nouvelle brodeuse. Un coup de pouce ô combien salvateur pour le retour vers l’activité…

 

AUXERRE : Elle ne perd jamais espoir dans ses démarches, la structure spécialisée dans l’insertion professionnelle auxerroise. Toujours en quête de nouveaux financements et de partenaires, prêts à faire montre d’altruisme et de générosité. En l’occurrence, le nouvel acteur clé dans cette opération de soutien, bénéfique aux jeunes femmes désireuses de s’insérer dans la vie active, se nomme GRDF. Par le truchement de sa fondation.

L’argent ? Le nerf de la guerre de tout projet digne de cette appellation et qui se respecte, comme le répètera à maintes reprises le président de l’entité auxerroise, l’ancien élu Guy PARIS.

« On arrive à fonctionner correctement avec les financements des partenaires institutionnels, précise un Guy PARIS en pleine forme et visiblement satisfait de la nouvelle opportunité créée par l’opérateur gazier ; a contrario, dès que nous avons des investissements à faire, il faut que l’on recherche d’autres financements que les deniers publics, en provenance de fondations. Elles nous permettent d’obtenir des subsides conséquents qui nous permettent de développer nos activités… ».

En 2022, à l’occasion de « Cité 89 », l’incontournable évènementiel institutionnel de la place auxerroise, s’amorcent ainsi les premiers contacts entre GRDF, par le biais de son directeur territorial Bourgogne Franche-Comté de l’époque, Thierry GAY, et AMIDON 89, une association bien connue dans le paysage de l’insertion de l’Yonne.

« Nous avions échangé et convenu de l’inviter au sein de nos locaux pour lui montrer ce que représentait alors un atelier chantier d’insertion professionnelle… ».

 

D’abord, des micro-ordinateurs pour faciliter la formation…

 

De fil en aiguille – Guy PARIS cède au bon mot et à l’humour en rappelant l’activité couture de la structure ! -, les choses se mirent en place.

Une certaine fragilité informatique liée au respect de la RGPD, d’une part, et le désir de s’engager plus en amont dans la RSE (respect social et environnemental) de la structure, d’autre part, furent des points de convergence quasi naturels avec le futur partenaire de l’association auxerroise.

Toutes ces pistes de réflexion furent ainsi abordées lors de ces échanges nourris et constructifs entre les deux partenaires.

 

 

« Il nous fallait du matériel informatique, expliqua Guy PARIS, il nous fallait également du matériel pour développer le pôle broderie… ».

Bref, le temps des arbitrages passé, AMIDON 89 put raisonnablement avancé sur ses réels besoins. Pendant que la marraine de la structure, Leslie ARNOULT, conseillère GRDF des collectivités territoriales de l’Yonne, apportait son inconditionnel soutien à la faisabilité de ce projet d’étroite coopération.

Dans un premier temps, la fondation de l’opérateur gazier fournira un lot très appréciable de micro-ordinateurs portables, une opération réalisée en juin 2023. Des appareils utiles afin d’assurer les formations réalisées dans les locaux d’AMIDON 89.

Aujourd’hui, c’est le temps du second acte, comme au théâtre !

 

 

Une brodeuse au top pour optimiser l’émergence de nouveaux marchés

 

Cette fois-ci, grâce à l’apport de trois mille euros supplémentaires à ajouter dans la besace, la structure associative va pouvoir financer une partie de la future acquisition nécessaire à son développement, sur le volet couture, d’une brodeuse.

Récemment, AMIDON 89 a contracté un nouveau marché avec SOLARGIL, fabricant de produits céramiques et spécialiste des ocres de Puisaye, soit la confection de tabliers de tourneur de très belle qualité made in France. Seule ombre au tableau : le besoin d’un logo brodé sur le tissu que l’association dût se résoudre à sous-traiter car ne disposant pas d’une brodeuse.

« Grâce à cette machine, explique Guy PARIS, on se rend compte que nous aurons de nouvelles pistes de développement pour créer d’autres produits tels des maillots pour les milieux sportifs. La brodeuse facilitera à la fois la formation de notre personnel, tout en optimisant l’essor de nouveaux marchés… ».

Le dossier AMIDON 89 a donc reçu une écoute favorable de la part du Comité des projets de la Fondation GRDF. Approuvée à l’unanimité, la participation de trois mille euros au financement de la future brodeuse ne fut plus qu’une simple formalité pour l’opérateur.

Un geste ô combien symbolique qui fera dire à Leslie ARNOULT, « Nous sommes ravis de pouvoir apporter notre participation à cette nouvelle étape qui a tout son sens pour favoriser le développement des compétences et qualifications des salariés d’AMIDON 89… ».

Adhérente de l’association et utilisatrice elle-même des services qui en sont proposés, Leslie ARNOULT apprécie les activités repassage – le point d’ancrage principal de la structure qui réalise le plus gros de son chiffre d’affaires avec ce pôle de compétences – et les travaux de couture. Placer la fondation GRDF dans la boucle des partenaires potentiels était pour elle de la pure logique. De fil en aiguille, donc ! Une formule amusante qui fera sourire notre confrère Jean-Luc TABOUREAU, présent pour le compte de L’Yonne Républicaine, sur l’évènement !

 

Thierry BRET

 

 

 


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