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De l’émotion à la pelle et une très belle leçon d’humanisme.  Face à une centaine de personnes qui n’ont osé piper mot tant l’instant était saisissant. C’est pourtant par une petite note d’humour que l’entraîneur de la championne de para-athlétisme adapté, Gilles HUMEZ, déridera l’atmosphère. Un brin suspendu à la réaction de la jeune lauréate des Trophées des Engagées de l’Yonne, catégorie « Icône Icaunaise 2024 », Lolita CAUGANT. Certes, la jeune fille dédaignera prendre le micro. Mais, la lueur de joie dans ses yeux était très nettement perceptible…Du pur bonheur !

 

SAINT-SAUVEUR-EN-PUISAYE : Elle est une figure de l’athlétisme de l’Yonne. En mode, sport adapté. Mais, les résultats de la jeune Sénonaise sont déjà probants, tant sur les courses de sprint (100 m, 200 m) que dans l’épreuve du saut en longueur et ce depuis quelques saisons. De là à disputer des compétitions internationales, il n’y a qu’un pas !

Sur les images diffusées sur grand écran et proposées par Clarke DRAHCE, l’une des pierres angulaires techniques de ces Trophées des Engagées 2024, portés par la sénatrice de l’Yonne, Dominique VERIEN, on y voit une jeune fille frêle, au visage très concentré sur le soulèvement de poids et d’haltères en séance d’entraînement. La musculation, la clé de voûte de tout sportif qui se respecte !

 

La magie émotionnelle de ces trophées

 

Pourtant, face au public, et refusant sciemment de s’exprimer micro en main, par pudeur et timidité, Lolita CAUGANT semble nettement plus fragile encore.

A ses côtés, se tient un homme. Un peu gauche dans son attitude (sans doute le trac) mais très surpris de se retrouver là, sous le feu nourri des projecteurs. Son patronyme ? Gilles HUMEZ.

Un coach pas ordinaire du tout, avec une grandeur d’âme en version XXL qui parle de la « gamine » dont il gère la carrière sportive depuis tellement d’années en versant quelques larmes. L’air devient irrespirable tout à coup dans la salle de l’Orangerie du parc du château local. D’autant que Lolita se frotte elle aussi les yeux, traduisant sa très forte poussée émotionnelle.

 

 

C’est aussi cela la magie de ces trophées des Engagées, mettant en exergue les initiatives et ces femmes de notre territoire qui contribuent à estomper les différences et les inégalités entre les femmes et les hommes dans notre société. La cause des Droits des Femmes ! Vaste programme que celui-ci. Elle prend ici tout son sens avec les larmes versées par Lolita CAUGANT et son coach, Gilles HUMEZ. Un binôme uni dans la même passion, pour un seul et unique objectif : la gagne !  En parfaite égalité…

Quand la voix de ce dernier s’éraille un peu à cause de quelques sanglots refoulés, Gilles HUMEZ s’excuserait presque d’être là sur cette scène à recevoir un prix, aux côtés de sa jeune protégée.

« Je suis plus  un homme de terrain, concède-t-il, avec un petit sourire retrouvé. Lolita, je la connais depuis vingt ans, depuis que ma femme, institutrice, l’a eu à l’école maternelle où elle avait déjà des problèmes de santé… ».

 

 

Deux athlètes qui travaillent toujours ensemble

 

Une parfaite osmose en somme entre ce tandem insolite mais très efficace dans sa forme de communication. Lolita a repris des couleurs et un peu de verve orale sous le  regard bienveillant de Dominique VERIEN qui ne perd pas une miette de la discussion.

« Avec Lolita, renchérit son protecteur de coach, nous communiquons vocalement. Mais, quand elle parle bien, elle débite, ajoutera-t-il en plaisantant. Mais, je ne voudrais pas vous faire perdre votre temps ! ».

Protestation sympathique de la salle, toute ouïe qui aimerait tant que cette intervention riche émotionnellement se prolonge.

« En résumé, conclura l’entraîneur de la jeune sportive primée, on travaille comme deux athlètes, toujours ensemble… ».

Une Lolita CAUGANT qui aura coiffé in fine au niveau des votes et après délibération du jury les deux autres finalistes de ce challenge annuel, la spécialiste de canoë auxerroise, Eugénie DORANGE, toujours en quête de son ticket participatif pour les Jeux Olympiques de Paris et Audrey CAVALIER, surprenante nageuse de l’extrême – elle évolue en règle générale dans une eau à très basse température comprise en zéro et cinq degrés -, championne du monde de la discipline.

Vive la diversité récompensée !

 

Thierry BRET

 


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Drastiques, les préconisations d’avant-visite ! Pas de portable, exit les objets métalliques et autres clés dans les poches, passeport et carte nationale d’identité bien mis en évidence à l’entrée, portails électroniques : on ne badine pas avec les services de sécurité alors que fleurissent sur les murs de la salle d’accueil des explicatifs sur « Vigipirate ». La communauté des Positives Entreprises de la CCI de l’Yonne a vécu un rendez-vous instructif, vendredi, avec celle des détenus qui travaillent à leur réinsertion sociale dans les ateliers du centre pénitentiaire de Joux-la-Ville. Immersion…

 

JOUX-LA-VILLE : Autant dire qu’il était recommandé de laisser ses bijoux, montres, ceintures et autres objets ostentatoires hors de l’enceinte pénitentiaire. Idem pour les  téléphones portables, il va de soi, pour d’évidentes raisons de sécurité. La quarantaine d’entrepreneurs, adhérents à la communauté des Positives Entreprises chère à la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, ont donc respecté au pied de la lettre la consigne sécuritaire imposée par l’Administration pénitentiaire et la société IDEX, en charge de la gestion des ateliers professionnels, accueillis au fameux centre de Joux-la-Ville.

 Avant de se diriger vers une exiguë salle de réunion pour y assister au briefing explicatif, donnant le tempo de cette visite. Le monde de l’entrepreneuriat qui s’immerge dans un centre de détention, ce n’est pas une surprise en soi. Ni un décalage d’appréciation. De la pure logique, en vérité.

Car, il faut le savoir que sur les six cents pensionnaires de l’établissement pénitentiaire de l’Yonne, 570 exercent une activité professionnelle quasi quotidienne dans l’un des quatre ateliers accueillis dans les trois mille mètres carrés de surface, dédiés à cet effet, au sein même du centre de détention.

 

Une vraie ruche où se meuvent des ouvrières et ouvriers

 

On y met des pralines en sachets – elles ont l’air savoureuses ces sucreries ! -, on y coupe de la toile plastifiée avec du matériel de belle technicité, on y conçoit des phares pour cycles – ces produits commercialisés par une société de Clamecy dans la Nièvre inonderont ensuite le marché scandinave ou batave -, on y fabrique en salle grise, à l’hermétisme éprouvé, des pièces pour le secteur de l’automobile. On y prépare des objets de conditionnement à base de carton.

Bref, une vraie petite ruche avec ses ouvrières et  ouvriers, qui agissent avec méthodologie comme dans n’importe quel atelier d’une unité de production  ordinaire. Le tout, placé sous le contrôle expert des spécialistes de la qualité – des détenus également -, des encadrants de la société IDEX qui assure la bonne logistique de tout ce système économique recrée dans un univers carcéral et sous la surveillance discrète mais vigilante des agents de l’Administration pénitentiaire.

Peu importe les peines, l’essentiel est de travailler, de renaître et de se préparer tôt ou tard, parfois après vingt années d’emprisonnement comme le confirmera une détenue s’affairant avec enthousiasme à la tâche, au retour à la vie sociale. La réinsertion, le mot magique qui fait briller les regards.

 

 

Des entrepreneurs de l’Yonne, très agréablement surpris…

 

Surpris, étonnés, les membres de la communauté des Positives Entreprises ont beaucoup appris de cette visite. Et de cette approche bien spécifique de la sous-traitance ramenée à des besoins ponctuels ou pérennes, entre les deux partenaires que peuvent être l’entreprise (artisanale, industrielle) et le centre de détention.

L’un des responsables de la société IDEX le rappellera d’ailleurs lors de son speech : « les ateliers permettent aux entreprises de maîtriser les coûts, de se décharger de la gestion d’une activité, de répondre aux enjeux de volume, d’adopter et de valoriser un engagement sociétal, réaliser des achats inclusifs et responsables en circuit court… ».

En outre, ils assurent pour les personnes détenues une rémunération réglementaire suivant les principes de la réforme pénitentiaire (rémunération à l’heure soit un équivalent à 45 % du SMIC, des droits sociaux…), une formation pour préparer leur réinsertion, une dynamique d’emploi et de socialisation.

Aujourd’hui, une quinzaine de sociétés entrepreneuriales collaborent avec le centre de détention de Joux-la-Ville. Dont certaines de longue date. Une manière de dépasser les frontières entre deux mondes, au nom de l’audace, de la socialisation et du civisme…

 

Thierry BRET

 


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Peut-on qualifier le préfet de l’Yonne Pascal JAN de préfet de l’innovation ? Lui qui décline déjà le mot « attractivité » à toutes les sauces depuis sa prise de fonction il y a deux ans déjà  – c’est plutôt positif pour les collectivités et les acteurs de l’économie du terroir ! – en a remis une couche supplémentaire avec la Journée internationale des Droits des Femmes. Comment ? En invitant une dizaine d’entre elles, issues de la fonction publique, à s’exprimer lors d’un déjeuner de presse dans les salons de la préfecture. Un échange, nourricier pour l’esprit, et très loin d’être indigeste…

 

AUXERRE : Non, la discussion ne s’est pas déroulée comme parfois entre la poire et le fromage. Déjà, parce qu’il n’était nullement question de ces ingrédients dans le menu servi à la table préfectorale du jour. En outre, parce les présentations liminaires et leurs prolongements autour de la condition féminine au travail (les métiers exercés dans le cadre de la fonction publique) avaient démarré bien avant de déguster le premier plat que n’aurait pas renié notre ami chroniqueur gastronomique (« L’Aile ou la Cuisse »), le toujours très gourmand Gauthier PAJONA. Des poireaux en vinaigrette, servis avec des noisettes pour faire le croquant en bouche : un régal !

En mode décontracté – un pull col roulé coloris bleu outremer lui rappelant peut-être la lointaine île de la Martinique où il exerça jadis ès qualité de recteur de l’Education nationale dans une vie antérieure ! -, la force invitante de cette tablée d’exception, le préfet de l’Yonne Pascal JAN, eut tout le loisir de mettre tout le monde à l’aise lors de ce déjeuner de presse, pourtant des plus officiels.

 

Evoquer les parcours professionnels intimement liés à la vie personnelle

 

Un exercice, le déjeuner de presse, pas souvent usité par la maison préfectorale et ses occupants. A tort, d’ailleurs, car c’est autour d’une table que se délient les langues lors de conversations nourries à grand renfort d’anecdotes et de profonds ressentis.

Bref, l’exercice oratoire entre la bouchée de pain et le petit coup de chablis premier cru de belle facture agrémentant le repas allait permettre à ces dames, au nombre de dix – elles n’étaient que huit à tenir la dragée haute dans le film de François OZON sorti en 2002 ! – de se raconter tant au niveau professionnel que…personnel.     

Comment en effet aborder les conditions féminines dans le monde du travail (en l’occurrence les métiers de la fonction publique, dénominateur commun de tous ces témoins dont certaines portaient l’uniforme) la veille de la Journée internationale des Droits des Femmes sans évoquer ainsi l’étroite relation avec leur vie personnelle ?

Une fois le tour de table des présentations effectuées – à l’instar d’un rituel méthodique et nécessaire pour mettre un patronyme sur un visage et une fonction -, entrer dans le vif du sujet devint la priorité pour Pascal JAN dans le rôle de « Monsieur Loyal », faisant tourner le verbe et la parole.

 

La féminisation dans la fonction publique : oui à 63 % !

 

En guise de préambule explicatif, le représentant de l’Etat exposa les positions du gouvernement. L’égalité entre les femmes et les hommes sur le plan professionnel, économique et social est l’une des grandes causes du second quinquennat, faisant l’objet d’un plan d’action interministériel qui s’articule autour de quatre piliers : l’action contre les violences faites aux femmes, la santé des femmes – c’est parfois une résultante de la précédente explication -, l’égalité professionnelle et économique (là aussi, dans ce domaine, il y a encore du chemin à parcourir) et la culture de l’égalité, un thème cher à la sénatrice de l’Yonne, Dominique VERIEN, qui aurait pu trouver une légitime place autour de cette table, garnie de quatre journalistes dont deux femmes de France Télévisions !

Pour une fois qui n’est pas coutume hormis chez les Femmes Chefs d’Entreprises ou Femmes Leaders, la gent masculine était en très nette minorité – trois individus -, un vrai privilège en somme !

Vint le temps où Pascal JAN fit une succincte présentation de la situation de la féminisation dans la fonction publique. Les femmes sont largement majoritaires avec des effectifs qui s’élèvent à 63 %, selon les données de 2021. Mais, le bémol n’est pas très loin, après cette courte euphorie puisque elles restent minoritaires dans les emplois supérieurs de cette même fonction publique, à 42 %.

Toutefois, l’Yonne relève la tête. Parmi les principaux emplois de direction au sein des services déconcentrés de l’Etat, la plupart sont occupés à date par…des femmes ! Cocorico !

Puis, quelques grandes questions fondamentales – il était temps de se sustenter de l’excellent filet de truite, agrémenté de sa purée de céleri et de ses noisettes – arrivèrent de part et d’autre de la table. La place des femmes dans la préfectorale ? « Oui, observe Pascal JAN, il y a peu de femmes préfètes en France. Mais, en revanche, les sous-préfètes sont de plus en plus nombreuses à occuper cette fonction… ». Moyennant quoi et en toute logique si l’on suit les propos de l’ancien recteur, la possibilité de voir des femmes préfètes en plus grand nombre dans l’Hexagone un jour n’est in fine qu’une simple question de temps, de patience et de…promotion !

 

 

Le sempiternel « plafond de verre » qui barre les carrières des femmes

 

Les convives abordèrent également la place de la féminité dans la magistrature et les filières judiciaires. Avec en sus de sous-jacents items liés aux difficultés promotionnelles pour gravir les échelons et la récurrente problématique observée dans bon nombre de métiers, la mobilité.

Même notre confrère de France Bleu Auxerre, son rédacteur en chef Philippe RENAUD y alla de sa pertinente remarque, évoquant la prédominance des femmes dans les rédactions et les métiers de la presse depuis plusieurs années. Un signe de paupérisation du métier pour certains indécrottables ?!

Une expression s’invita à maintes reprises durant ce passionnant déjeuner : le « plafond de verre ». Que nenni, il n’y avait point ici d’allusion avec un parti politique qui ne pourrait aller plus loin dans ses velléités d’accession au pouvoir, mais bel et bien de la progression carriériste des femmes. Souvent absentes des hauts postes à responsabilité, de l’encadrement, des filières scientifiques (un comble alors que chacun sait scolairement parlant que les filles sont douées en mathématiques !). Ne dit-on pas d’ailleurs en parlant du parcours d’une femme gradée dans les forces de l’ordre ou dans l’armée, qu’elle est une « femme officier » ! L’équivalent masculin n’étant jamais employé, bien sûr ! Une belle preuve de sectarisme et de misogynie à la française !

A cela, s’ajoute invariablement le rédhibitoire argument de la procréation. Un frein pour beaucoup d’employeurs qui voient un acte naturel d’un très mauvais œil dans la progression sociale. On parle souvent, chez les femmes, de charge mentale. Beaucoup pour les hommes. A croire qu’elles seraient si frêles et si fragiles au point de ne pas supporter le stress et la pression ?! Alors, que beaucoup reconnaissent leur qualité en matière d’implication dans l’univers professionnel !

En résumé, et après le dessert composé d’un savoureux crumble de pommes assorti de sa confiture de cassis, que de chemin encore à parcourir pour que la femme soit l’égale de l’homme dans le monde professionnel, que ce soit dans le public comme dans le privé.

Un sujet n’a d’ailleurs pas été abordé lors de ces savoureuses agapes intellectuelles : les salaires et les différences d’appréciation en défaveur des femmes dans la France du XXIème siècle. Peut-être que le préfet de l’Yonne n’a pas voulu gâcher le déjeuner avec ce plat de résistance difficilement digeste !

 

En savoir plus :

Participaient, entre autres, à ce déjeuner témoignage :

Virginie ALBARACINE, lieutenant-colonel du groupement de gendarmerie départementale de l’Yonne,

Christine BONNY, médecin-chef du service départemental d'incendie et de secours de l'Yonne,

Julie COLIN, procureure de la République près le tribunal judiciaire de Sens,

Manuella INES, directrice départementale des territoires,

Dominique GONTARD, directrice départementale des finances publiques,

Salia RABHI, directrice départementale de l'emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations,

Amélie RAINIS, commandant divisionnaire fonctionnel, adjointe au directeur interdépartemental de la police nationale,

Clémence CHOUTET, sous-préfète et directrice du cabinet du préfet de l’Yonne.

Pascal JAN, préfet de l’Yonne.

 

Thierry BRET

 


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Il faut croire que la maîtrise des énergies et leur réduction drastique imposées par le DPE (diagnostic de performance énergétique) perturbe de plus en plus les esprits chafouins des propriétaires de biens immobiliers dans l’Yonne. L’Association des Responsables de Copropriété Icaunaise (ARCI) a pu le constater en organisant son premier Salon de la Copropriété, ce mercredi à Appoigny. Un évènement regroupant une vingtaine d’acteurs de l’immobilier qui étaient là pour prodiguer conseils et préconisations…

 

APPOIGNY : La maîtrise de l’énergie. C’était le credo de ce premier Salon de la Copropriété qui en appellera d’autres, à l’avenir. C’est une évidence. Tant le public, celui des copropriétaires de biens immobiliers, était venu en nombre pour glaner conseils et informations pratico-pratiques sur cet évènementiel porté par l’ARCI. Parce qu’il est vrai que l’application obligatoire du DPE, le fameux diagnostic de performance énergétique et les innombrables contraintes imposées par l’Etat et ses relais territoriaux, ne s’apparente guère à de la clarté et de la facilité dans l’esprit des propriétaires. Ces derniers sont en effet de plus en plus perplexes et contraints face à ces directives environnementales punitives – comme d’habitude en France dès lors que l’on évoque les améliorations écologiques ! – que constructives ! Un vrai imbroglio de recommandations et de contrôles d’une rare complexité contradictoire où plus personne n’y comprend que couic, pas même, parfois, les techniciens de l’immobilier ce qui est un comble !

 

 

Plus de soixante copropriétés adhérentes à la structure

 

Alors, oui, heureuse fut l’initiative de l’ARCI, cette association départementale qui ne fait pas trop parler d’elle mais qui a un rôle prépondérant pour améliorer la qualité de vie des copropriétaires et des syndics de ce territoire. Comme le rappelle Jacques NOTTE, son président, très pédagogue dans ses explications : « Notre objectif est simple : informer, conseiller et accompagner les conseils syndicaux et syndics bénévoles à améliorer la qualité de vie dans leur copropriété ».

Réunissant plusieurs partenaires (ADIL 89, CAUE 89, ANAH, la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois), l’ARCI a donc eu la judicieuse initiative de monter ce salon, accueilli à l’Espace culturel de la petite commune, gérée par Magloire SIOPATHIS. Aujourd’hui, elles sont plus de soixante copropriétés de l’Yonne à être adhérentes de cette structure associative qui place l’information, le conseil et la pédagogique parmi ses priorités.

Rassurer les propriétaires et copropriétaires était la vocation initiale de ce rendez-vous. « Ces personnes sont vraiment préoccupées par deux obligations, explique Jacques NOTTE, qui ont été imposées par la loi Climat et Résilience, à savoir le diagnostic de performance énergétique (DPE) collectif et la mise en place d’un plan pluriannuel de travaux dans les copropriétés quand le DPE révèle qu’il y aura des travaux à réaliser dans les dix ans… ».

Autant dire, un vrai casse-tête chinois pour les propriétaires immobiliers qui ne savent plus à quels saints se vouer devant la complexité de ces dossiers qui les attend ! Ceux-ci étaient venus nombreux récolter un maximum de renseignements auprès des vingt-et-un stands officiels, disposés çà et là à travers la grande salle de l’espace culturel.

 

 

 

L’ARCI, un lieu d’échange par excellence

 

Face aux échéances qui arrivent dare-dare pour les copropriétaires et propriétaires, l’ARCI a souhaité réagir à chaud en organisant ce premier rendez-vous qui en appellera certainement d’autres à l’avenir.

« Quand on veut obtenir quelque chose qu’on a jamais eu, il faut tenter de faire quelque chose que l’on a jamais fait, ajoute avec philosophie Jacques NOTTE, c’est pourquoi l’ARCI qui est un lieu d’échange avant tout à proposer la mise en place de ce projet… ».

Aujourd’hui, l’ARCI regroupe près de 65 copropriétés, soit plus de trois mille logements sur le département. Le développement sur le Sénonais est imminent. Lionel TERRASSON, élu du Grand Sénonais en charge de l’immobilier, et Jean-Pierre CROST, autre représentant de l’institution septentrionale, avaient effectué le déplacement près d’Auxerre pour la circonstance. Un programme d’amélioration de l’habitat est en phase de concrétisation, d’où le besoin d’intervention de l’ARCI.

Sur Auxerre, au sein de la pépinière d’entreprises de la CCI, l’association tient des permanences régulières pour informer les copropriétaires. En sus, quatre à cinq forums annuels sont organisés sur des thématiques précises afin de conserver une proximité avec les adhérents.

L’ADN de l’ARCI se résume par cette volonté d’instaurer un lieu d’échange, utile pour celles et ceux qui se passionnent pour l’immobilier. Vu le contexte actuel, la mission de l’ARCI est loin d’être négligeable…

 

Thierry BRET

 

 


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La cause, tout d’abord. Elle est noble et belle. La recherche en faveur de la cancérologie pédiatrique, via la structure associative, « Enfants Cancer Santé ». L’objectif, ensuite. Un rendez-vous destiné à accueillir les gourmands. Celles et ceux qui ne se contentent pas de déguster quelques morceaux de chocolat de temps à autre. Non, le Salon du Chocolat, concocté par le Lions Club de Sens, s’adresse aux férus, aux amateurs, aux adeptes de la fève de cacao, déclinable sous ses diverses variantes, amères, lactées et sucrées !

 

SENS : Il y a la représentation féérique de cloches. Splendides, sublimes, sans doute savoureuses. Mais, pour le savoir, il faudrait y goûter ! Des pièces faites de chocolat, pesant environ 5 kg. Elles seront mises en jeu lors d’une tombola. Elles sont l’œuvre d’un ancien professionnel de la chocolaterie. Michel BLANCHOT. Une figure, un personnage. Lui-même membre d’un club service, le Lions Club de Sens, depuis tant d’années.

L’ex-artisan, aujourd’hui à la retraite, est le promoteur du fameux salon de Sens. Un évènementiel qui existe depuis 1996 et que Michel a repris à son compte, côté organisation de l’action sociale, depuis 2013. A croire que les Sénonaises et les Sénonais attendent avec impatience le jour J de l’animation. Ce sont en effet près de 1 800 visiteurs qui se déplacent chaque année pour profiter de ses stands. Un salon dont l’entrée se veut payante : un débours de 2,50 euros seulement.

 

 

Parrainé par des personnalités du milieu de la chocolaterie ou de la gastronomie, le rendez-vous artistique et gourmand accueilli à la salle des fêtes de Sens recevra en son sein la visite de Dominique ANRACT, président national des boulangers pâtissiers de France. Un grand millésime donc pour une noble et belle cause. De quoi en rester totalement « chocolat » !

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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