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Chez les puristes de cette musique si débridée et légère, importée des Etats-Unis, laissant la part belle à l’improvisation, aux joutes musicales à n’en plus finir et à la dextérité complice des instrumentistes, on commençait à ronger son frein, avec une certaine impatience. Mais, cette fois-ci, ça y est ! Le parvis du castel moyenâgeux devrait bruisser de ces folles sonorités sautillantes, deux jours durant les 05 et 06 juillet prochains. « Jazz à Druyes », édition 2024, nous revient avec ses agréables soirées où l’on se dit que la vie est belle…

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Le credo est simple avec le retour de ce festival en nos terres de l’Yonne ! La fidélisation du public, via un programme hyper léché, bien élaboré comme une excellente recette de cuisine, concocté autour de l’ambition, du professionnalisme, de la qualité, et de l’esprit de fête, aussi.

«Jazz à Druyes » va donc poser ses valises au pied du fameux château de l’illustre famille des Courtenay de jadis (du temps de Philippe-Auguste, ça date non ?!) pour égayer durant deux soirées, mélomanes et aficionados de cette musique si particulière qui déferla sur le monde en provenance des Etats-Unis !

Quel choc ! Et quelle folie sonore qui fit vibrer longtemps les nocturnes parisiennes de Saint-Germain-des-Prés, chères aux regrettés, entre autres, Boris VIAN et Henri SALVADOR ! C’était au temps de René COTY ! Un bail…

Quatrième rendez-vous du nom, l’évènement s’inscrira dans une veine similaire à ses prédécesseurs. Un instant de pure magie pour celles et ceux qui adorent passionnément la musique, qu’elle soit produite d’une guitare acoustique, électrique, piano, cuivres, violons, percussions, batteries !

 

Quatre rendez-vous déclinés pour les mélomanes au pied du château…

 

Au niveau de la symbolique, l’édition nouvelle qui va se déguster tel un bon cru que l’on a hâte de se délecter en bouche, répond au nombre de quatre. Un chiffre correspondant à la stabilité, la structuration, la fondation, l’équilibre. Une véritable numérologie, non pas hasardeuse mais toute en légitimité pour les organisateurs de ce rendez-vous fleurant bon l’été qui recherchent avec cet opus davantage de solidité, de construction dans leur édifice artistique, mais aussi de rigueur et de détermination. Ne serait-ce point d’ailleurs le propre de tout musicien qui se respecte à l’interprétation d’un morceau ?!

Une fois que cela est dit, que penser de ce futur millésime qui devrait donner de l’ivresse aux férus de ce genre musical puisant ses racines dans le blues, le ragtime ou le negro spiritual ? Grâce à de talentueux instrumentistes, le public ne devrait pas être déçu par le plateau programmé durant ces deux journées. Quatre (décidément Michelle et Didier GILBERTAS, les métronomes qui sont à la baguette pour la réussite de cette aventure, aiment ce chiffre !) concerts seront assurés sur le parvis du château, sous,  et on l’espère déjà du côté de la météo, de belles conditions estivales !

 

De fines « gâchettes » du jazz made in Bourgogne

 

On retrouvera notamment des fidèles d’entre les fidèles, le saint des saints des instrumentistes qui affectionnent l’endroit depuis sa création en la personne de l’harmoniciste Laurent MAUR – il présentait en mai dernier au festival « Fleurs de Jazz » dans la Nièvre sa « Fantaisie Improbable » avec sa complice, l’excellente flûtiste Emilie CALME – ou le guitariste, accompagné de son trio éponyme, Jean-Baptiste HARDY, qui redonnera une lecture personnalisée de quelques  standards, distillés de ses compositions mélangeant les influences, les genres, et les musiques du monde. Un sacré métissage qui ne peut que séduire les oreilles expertes des mélomanes, assurément.

Notons, et c’est de coutume, également la présence de l’école de musique, de danse et de théâtre de Puisaye-Forterre ou encore le « Small Band » de l’incontournable François CANARD dans ses œuvres.

 

Près de 500 spectateurs en l’espace de deux jours…

 

Si les trois précédentes éditions furent organisées sous la tutelle associative des « Lumières de Druyes », c’est désormais la nouvelle structure « Jazz à Druyes » qui en porte l’intégrale responsabilité. Un changement de paradigme logique, selon Michelle et Didier GILBERTAS, qui voulaient se concentrer pleinement à la programmation et à l’organisation de l’évènementiel, en toute indépendance. Une décision prise naturellement avec le succès rencontré la saison passée où le festival aura accueilli près de cinq cents spectateurs en deux jours.

Déclinant son animation sur le principe de la participation libre du public en matière de paiement, l’entité organisatrice s’est fixée comme objectif d’engranger quelques subsides lui permettant d’assurer des investissements  techniques (éclairages, matériels sonorisation) ; soit d’indispensables dépenses lui garantissant sérieux, qualité et durabilité.

Transparent, le couple s’en explique : « il est important pour nous de construire un financement ayant une répartition équilibrée entre subventions publiques, sponsors privés et participation des spectateurs.. ».

Justement, et sur ce dernier point, l’augmentation de la jauge public est l’un des critères facilitant la pérennité de l’entreprise artistique, tant au niveau du bar et des consommations qui y sont vendues lors des entractes, qu’au passage du « chapeau » dans le public où les spectateurs peuvent donner à hauteur de leurs possibilités. Un mix nécessaire à l’essor de ce festival des plus prometteurs et enthousiasmants, à découvrir sans modération au pied d’un édifice du Moyen-Age…

 

 

En savoir plus :

Festival « Jazz à Druyes »

Les 05 et 06 juillet sur le parvis du château de Druyes-les-Belles-Fontaines

Entrée libre, participation des spectateurs au chapeau.

Programmation :

Le vendredi 05 juillet et le samedi 06 juillet :

18h30 : en première partie de chacun des spectacles, l’école de musique, de danse et de théâtre de Puisaye-Forterre qui jouera des musiques de son répertoire, « Shades of Jazz » animé par Nicolas COUSON (le 05) et « Small Band » animé par François CANARD, le 06 juillet.

20h30 : le concert principal, avec Laurent MAUR et les flûtes d’Emilie CALME et leur « Family Business Quintet » le 05 juillet.

La formation de Jean-Baptiste HARDY Trio (le 06 juillet) avec du jazz métissé à base de musiques du monde.

Buvette ouverte pendant toute la durée du festival.

 

Thierry BRET

 

 


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Sacré casting que celui-là, mine de rien ! Une sorte de « piste aux étoiles » en mode politique, chère au regretté Roger LANZAC, comprenant, pour l’heure, cinquante-et-un patronymes connus et reconnus, en très large majorité issus de la droite républicaine et du centre droit de la terre de l’Yonne, qui se refusent à baisser les bras, face aux trois grands blocs qui devraient jouer néanmoins les premiers rôles lors de ces échéances législatives 2024. Céline BAHR a bien de la chance : elle ne se lance pas toute seule dans l’âpre bataille de la première circonscription !

 

AUXERRE : Après le soutien de Gérard LARCHER, Président du Sénat, en début de semaine, Céline BAHR remet le couvert en publiant une liste de cinquante-et-un signataires – c’est simple, on dirait une tribune publiée dans les colonnes du quotidien « Le Monde » pour une noble cause altruiste ! -, diffusée largement sur les réseaux sociaux et vers les canaux médiatiques afin de mieux la relayer.

Un « appel à un ami » de dernière minute qui s’avère plutôt fructueux au vu du retour de signatures et qui se transforme en une mobilisation quasi générale, à quelques exceptions près – certains noms de personnalités notoires du centre droit ne figurent pas sur cet inventaire à la Prévert favorable à la jeune candidate des Républicains -, suscitant légitimement quelques interrogations stratégiques et tactiques !

Ainsi, parlementaires, maires, conseillers régionaux, conseillers départementaux, anciennes gloires de la vie politique icaunaise n’ont pas hésité à répondre positivement à cet « appel du 28 juin » - tiens, tiens, cela ne vous rappelle pas quelque chose quand la Patrie est en danger ! – en apposant leurs paraphes au bas de cet écrit, symbolisant le comité de soutien à Céline BAHR à l’avant-veille du premier tour de scrutin. Une liste qui ne demande encore qu’à s’étayer pour les éventuels retardataires qui seraient toujours dans les atermoiements politiciens !

Bref, la « solitude du coureur de fond » n’est pas le truc actuel de la conseillère régionale et élue de la Ville d’Auxerre, qui aux côtés de son suppléant, Jean-François BOISARD, aura donc mis le paquet pour rallier derrière son panache blanc de la conviction électoraliste le maximum de ténors de la droite et du centre droit de l’Yonne qui se sentent malgré tout désabusés après le psychodrame vécu ces derniers jours chez Les Républicains. Comme quoi, l’esprit de famille chez les gaullistes de souche demeure très vivace !

 

     

 

La liste des cinquante élus et maires de l’Yonne :

 

  • Gilles ABRY, maire de Leugny, conseiller départemental du canton Cœur de Puisaye (Bléneau, Toucy, Saint-Fargeau)
  • Mahfoud AOMAR, maire de Valravillon, président de la communauté des communes de l’Aillantais en Bourgogne, président de l’AMF 89
  • Jacques BALOUP, maire de Sementron, ancien conseiller général de la Forterre
  • Jean-François BOISARD, maire de Saint-Privé
  • Pierre BORDIER, ancien sénateur de l’Yonne, ancien maire de Saint-Fargeau
  • Patrick BUTTNER, maire de Villiers-Saint-Benoît
  • Françoise CANCELA, maire de Fleury-la-Vallée
  • Michel CARRÉ, maire de Mézilles
  • Gérard CHAT, maire de Senan
  • Alain CHEVALLIER, maire de Poilly-sur-Tholon
  • Jacky CHEVAU, ancien maire de Sougères-en-Puisaye
  • Paul CHOCAT, maire honoraire de Chastenay
  • Michel CHOCHOIS, ancien maire de Lain
  • Nadia CHOUBARD, maire de Lainsecq
  • Claude CONTE, maire de Thury
  • Catherine CORDIER, maire de Ouanne
  • Guy CORMEROIS, ancien maire de Saint-Sauveur-en-Puisaye
  • Micheline COUET, maire d’Egleny
  • Jean-Pierre CROST, conseiller régional de Bourgogne Franche-Comté
  • Jean DESNOYERS, maire de Mouffy
  • Fernando DIAS GONCALVES, maire de Montholon, vice-président de la communauté des communes de l’Aillantais en Bourgogne
  • Alain DROUHIN, maire de Bléneau, vice-président de la communauté des communes de Puisaye-Forterre
  • Vincent DUFOUR, maire de Ronchères
  • Gérard FOUCHER, maire de Rogny-les-Sept-Ecluses
  • Isabelle FROMENT-MEURICE, vice-présidente du conseil départemental de l’Yonne, conseillère départementale de Cœur de Puisaye (Bléneau, Saint-Fargeau-Toucy), 1eradjoint au maire de Villiers-Saint-Benoît
  • Patrick GENDRAUD, président du conseil départemental de l’Yonne
  • Jacques GILET, ancien maire de Champignelles
  • Francis HEURLEY, maire de Quenne
  • Gilles HOUBLIN, maire de Charentenay
  • Luc JACQUET, maire de Fouronnes
  • Richard JASKOT, maire de Villeneuve-les-Genêts
  • Jean JOUMIER, ancien maire de Saint-Fargeau
  • Éric JUBLOT, ancien maire de Charny
  • Isabelle JOAQUINA, adjointe au maire d’Auxerre, conseillère départementale de l’Yonne (Augy, Auxerre, Bleigny le Carreau, Champs-sur-Yonne, Quenne, Saint-Bris, Venoy)
  • Michel KOTOVTCHIKHINE, maire de Toucy
  • Guillaume LARRIVÉ, député de l’Yonne de 2012 à 2022, ancien conseiller régional de Bourgogne
  • Crescent MARAULT, maire d’Auxerre, vice-président de la communauté d’agglomération de l’Auxerrois
  • Claude MILLOT, maire de Moutiers-en-Puisaye
  • Valérie MULLER, maire déléguée de Villiers-sur-Tholon
  • Rémy NADIN, ancien maire de Lain
  • Éric PAURON, maire de Champignelles
  • Benoît PERRIER, maire de Fontenoy
  • Sylviane PETIT, maire déléguée d’Aillant-sur-Tholon
  • Denis POUILLOT, maire de Sainpuits
  • Henri de RAINCOURT, ancien ministre, ancien sénateur de l’Yonne, ancien président du conseil départemental de l’Yonne
  • Thierry ROUMEGOUX, maire délégué de Volgré
  • Jean-Pierre SANCHIS, maire de Champcevrais
  • Magloire SIOPATHIS, maire d’Appoigny, conseiller départemental de l’Yonne, vice-président de la communauté d’agglomération de l’Auxerrois
  • Maryline THIEULENT, maire de Courson-les-Carrières
  • Philippe VANTHEEMSCHE, maire d’Escolives-Sainte-Camille
  • André VILLIERS, député de l’Yonne depuis 2017, ancien président du conseil départemental de l’Yonne

 

A l'instant, on peut ajouter le nom de Dominique CHARPENTIER, maire de Saint-Fargeau, ce qui porte à 52 élus le nombre de soutiens..

 

Thierry BRET

 


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Plus de 200 sympathisants et militants, exaltés par l’espoir de voir leur candidate ravir le fauteuil de député à l’extrême droite ont assisté hier soir au Silex au meeting organisé par le NFP, en soutien à Florence LOURY et son suppléant, Bruno CANCELA-BRAULT. Une soirée riche en moments d’émotion, où les différents intervenants ont voulu montrer qu’aussi hétéroclite soit-il, « l’attelage » de gauche roule et tient la route ! Une route, ils en sont persuadés, ne pouvant conduire qu’à la victoire dans la première circonscription de l’Yonne le 30 juin et le 07 juillet.

 

AUXERRE : « C’est un moment où l’Histoire nous convoque… ». A l’heure où les derniers sondages voient entre 250 et 300 députés RN rejoindre les bancs de l’Assemblée Nationale au soir du second tour des législatives, l’élue municipale d’opposition Sophie FEVRE, qui a ouvert la soirée, a rappelé en quelques mots les enjeux à quatre jours du premier tour : « la défaite du « macronisme » ne doit pas être celle de la République…».

Mais dénoncer la pensée de l’extrême droite ou rappeler le passé néofasciste et collaborationniste de ceux qui portèrent le Front National sur les fonts baptismaux peut-il suffire aujourd’hui à convaincre et retrouver tous ces électeurs des classes populaires, sensibles au chant des sirènes « bleu marine » ?

A tour de rôle, les représentants icaunais des partis rassemblés sous la bannière du Nouveau Front Populaire (NFP) ont pris la parole, déclinant les différents thèmes du programme concocté au national et porté par la candidate, Florence LOURY, dans la première circonscription.

 

 

Le « Mozart de la finance » en perd ses partitions !

 

Un programme « porteur d’espoir », selon Adrien PROVENCE (LFI), Valentin ANDRY (EELV), Mani CAMBEFORT (PS) et Pascale MARLIN (PCF), pour sa part pressée d’en découdre : « nous attendions cette union entre les forces de gauche depuis longtemps, alors maintenant, on y est et on fonce ! ».

L’occasion aussi pour Mani CAMBEFORT d’ironiser sur l’héritage d’Emmanuel MACRON en matière de finances publiques : « Suppression massive et non ciblée de recettes fiscales pour 50 milliards d’euros, aides aux entreprises mal ciblées pour 223 milliards d’euros selon « France Stratégie » qui n’est pas un repère de gauchistes ! La France épinglée avec six autres pays par la Commission Européenne pour déficit excessif…, pas mal pour quelqu’un se présentant comme le « Mozart de la finance » et prétend nous donner des leçons ! ».

 

 

Rappelant dans le même temps la position inscrite dans le programme au regard du conflit israélo-palestinien : « paix au Proche-Orient, avec la reconnaissance immédiate de l’Etat de Palestine, aux côtés de celui d’Israël ». Une position qui, a rajouté dans un sourire le conseiller municipal et communautaire d’opposition, est « celle de la France depuis 1982 et le discours de François MITTERRAND devant la Knesset, le socialiste que je suis ne pouvait pas ne pas le nommer… ».

 

 

La politique sociale de la France, juste, fraternelle et équitable…

 

Rouge, vert, rose, violet…, un kaléidoscope de couleurs semble rythmer la soirée lorsqu’au fil des différentes prises de paroles, les militants agitent leurs drapeaux respectifs. Des retrouvailles pour beaucoup, faisant fi des querelles du passé. Les témoignages s’enchaînent, parmi lesquels celui particulièrement émouvant d’Adrien, jeune militant LGBTQ venu rappeler les craintes de sa communauté à l’idée de voir l’extrême droite arriver au pouvoir : « on ne choisit pas son orientation sexuelle ou son identité de genre… Nous aussi avons droit au « Liberté, égalité, fraternité »… ».

Citant pour exemple l’agression d’une personne au soir des élections européennes, pour cause d’appartenance sexuelle différente : « ils nous ont fait sentir que d’ici quelques semaines, cela pourrait devenir la norme et ça fait peur… ».

Autre témoignage émouvant, celui d’Isabelle POIFOL-FERREIRA, ancienne adjointe de l’ancien édile Guy FEREZ à la culture et au patrimoine, aujourd’hui conseillère régionale et conseillère municipale d’opposition. Fille d’immigrés portugais fuyant la dictature de SALAZAR, père ouvrier, membre d’une fratrie de huit enfants, porteuse elle aussi d’espoir et de défense des valeurs de gauche : « Quel avenir pouvait-on me prédire quand j’étais enfant ? J’ai pourtant fait des études et je suis là devant vous, parfaitement intégrée et porteuse de mandats de la République. Ce parcours, je le dois à la politique sociale de la France, je n’ai pas honte de le dire. Je le dois aussi aux valeurs de la République, que sont la fraternité et l’égalité… ».

 

 

Un écart minime de 730 voix par rapport à 2022…

 

Déjà deux heures que le meeting est commencé. Les plus chanceux (ou les plus prévoyants…) ont la chance d’être assis confortablement dans l’atmosphère climatisée du Silex. Un voyage en « première classe » au regard de la cinquantaine de personnes installées à l’extérieur sous la moiteur estivale, sur des sièges rajoutés à la hâte, faute de places suffisantes à l’intérieur. Bientôt 21 heures, la candidate fait enfin son apparition sur scène, précédée par un suppléant « requinqué » : « ça rebooste des soirées comme ça et ça fait du bien ! ».

Les traits sont tirés, mais Florence LOURY reste ferme dans son discours : « c’est une campagne express, fatigante, mais nous sommes déterminés… ». Rappelant qu’en 2022, seulement 730 voix la séparaient de son rival au soir du second tour, « à peine 2 % des abstentionnistes de la circonscription ».

Les « on va gagner » s’enchaînent au son de l’air des lampions. Clap de fin et photo de famille sur scène, avec en toile de fond musicale les notes et paroles de « Bella ciao » : « Una mattina mi sono alzato, un matin je me suis réveillé…. » Chant d’espoir ? Chant de victoire ou chant de résistance ? Pour tous ceux présents ce mercredi soir au Silex, réponse le 07 juillet au soir !  

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Il a le sourire facile. Et la poignée de main franche et ferme. Ce n’est pas tous les jours d’ailleurs qu’une petite commune de l’Yonne reçoit la visite du second personnage de l’Etat en ces murs. Ceux de la mairie qui se transforment dans l’une de ses pièces en salle de conférence de presse, pour la circonstance. Sur les 577 circonscriptions de l’Hexagone – celles qui auront droit dès dimanche 30 juin à un grand coup de projecteur médiatique au terme du premier tour de scrutin! -, la première de l’Yonne, chère à Guillaume LARRIVE, le Président du Sénat Gérard LARCHER n’a pas hésité à se rendre en terre icaunaise afin d’y apporter son amitié et son soutien à la nouvelle prétendante à l’hémicycle national, Céline BAHR…

 

MEZILLES: Une touffeur à ne pas mettre un homme politique dehors ! Et pourtant, cravaté et costumé comme le veut la fonction d’homme d’Etat, le Président du Sénat se prête au jeu de l’interview avec nos amis de France 3, malgré les ardents rayons de l’astre diurne. L’ombre se fait rare sur le parvis de la mairie de la localité de Puisaye qui reçoit sa visite, mais l’ancien vétérinaire devenu deuxième personnage de l’Hexagone après le locataire de l’Elysée n’en a cure !

En l’espace de quelques minutes, face caméra, il confirme avec force et vigueur son attachement aux valeurs républicaines, aux vertus de la liberté et de la démocratie, et surtout à la modération en politique, appelant ses électeurs à rallier le projet incarné par Les Républicains (LR) – les vrais de vrais ! – et défendu localement par la jeune postulante au titre de députée de l’Yonne, une Céline BAHR qui a su fourbir ses armes en l’espace de quelques années (et quelques mandats) dont ceux de conseillère régionale, communautaire et municipale, proche du président-maire d’Auxerre, Crescent MARAULT.

L’objectif pour le haut parlementaire est naturellement de barrer la route aux extrêmes, ceux de gauche autant que ceux de droite, via leurs projets qui ne trouveront jamais grâce à ses yeux.

 

 

Le zéro pointé de Guillaume LARRIVE au député sortant…

 

Quelques minutes auparavant, aux côtés de son suppléant – le maire de Saint-Privé, Jean-François BOISARD qu’elle qualifiera de « soldat de la République » -, c’est une Céline BAHR tout en dynamisme et en verve qui aura posé les jalons de son programme, à proximité de son mentor et « passeur de relais » comme il le définira lui-même un Guillaume LARRIVE, plus virulent que jamais contre le bilan de son prédécesseur, un certain Daniel GRENON (RN) qui l’avait éliminé dès le premier tour des législatives de 2022, à la grande surprise générale. Un bilan fait de zéro pointé tant dans les propositions de lois que les rapports parlementaires, sans omettre la prise de parole en séance, selon l’ancien député gaulliste.

Mais, cette confrontation initiale se terminera sept jours plus tard de la manière la plus inédite et inattendue entre la candidate de la NUPES, la Verte Florence LOURY et le résident de Toucy, inconnu ou presque des observateurs de la chose politique.

A l’autre bout de la table, Michel CARRE, l’édile de Mézilles, savoure intérieurement l’instant. Un tel plateau politique réuni dans sa bourgade : fichtre, cela est à inscrire dans les annales en lettres d’or !

Bon, du côté de la presse, on prend les mêmes et on recommence dans ce genre d’exercice ! Entre l’Yonne Républicaine et France 3, et…France Bleu Auxerre qui se fait attendre ! Qu’importe ! Céline BAHR lance les débats à une heure précise et déroule sa présentation avant de céder la parole au premier des sénateurs, le Président du Palais du Luxembourg ! 

Un défenseur inlassable des communes et une référence tutélaire de la droite républicaine et du centre, une droite qui peine à se rassembler sous la même bannière, précisera-t-elle en guise d’introduction.

 

 

Une « téléconsultation » d’à peine deux minutes sur la dissolution…

 

Défendre les citoyens qui travaillent, retrouver l’ordre dans les comptes publics comme dans la rue et respecter davantage les territoires ruraux intègrent les priorités de la jeune candidate.

« Notre conviction est qu’il ne faut pas rajouter du chaos au chaos, explique une Céline BAHR pesant chaque mot prononcé, la France ne doit pas être abandonnée aux extrêmes. C’est un appel à la non-résignation : je le dis comme citoyenne et en qualité de jeune maman, c’est pourquoi je m’engage dans ce combat… ».

Quant à Gérard LARCHER, heureux d’être là et de s’amuser dans le même temps de participer à un exercice similaire dans le Vaucluse via la magie d’un enregistrement vidéo, il ne veut pas que la France rurale, cette France si chère à ses yeux, soit oubliée par les élites parisiennes.

« Une partie de notre pays a le sentiment de ne plus être entendu. Outre le choix de l’amitié envers Guillaume LARRIVE et Céline BAHR, être là aujourd’hui à leurs côtés, c’est aussi un choix strictement politique pour le Président du Sénat que je suis, précisera l’orateur, je ne souhaite pas que l’avenir de ces territoires soient confiés au RN. Il y a une extraordinaire crise de confiance entre les citoyens et les élites en particulier l’Elysée. Quand je vois le programme des deux blocs adverses, je suis très inquiet : pourtant il y a une autre voie qui s’inscrit dans les valeurs de la droite et du centre et elle doit être présente le 30 juin et le 07 juillet… ».

 

 

Ne voulant pas baisser les bras, Gérard LARCHER estime que la candidate de la première circonscription possède toutes ses chances pour rassembler et l’emporter. Puis, il reviendra sur l’étrange épisode de la dissolution du Palais Bourbon dont beaucoup, y compris dans le propre camp présidentiel n’ont su entraver que couic sur les explications !

« Oui, il y a eu une consultation du chef de l’Etat, plaisante Gérard LARCHER, sur sa prise de décision. Celle-ci a duré au bas mot une minute et trente secondes ! J’appelle cela de la téléconsultation, pour faire référence à la télémédecine ! C’est à peine si on a eu le temps de prendre la tension de la France !».

Une tension qui depuis vire au cauchemar obsessionnel et frise l’apoplexie chez les investisseurs et entrepreneurs, sans omettre les observateurs internationaux, toujours secoués par de tels soubresauts sismiques irréversibles, dans un contexte international déjà délétère.

Pour Gérard LARCHER comme pour Guillaume LARRIVE, c’est clair : le coup de « BAHR » vers la droite et le centre droit est plus que jamais nécessaire dès le 30 juin prochain pour retrouver le lustre de la France…

 

Thierry BRET

 

 


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Affable, il est égal à lui-même, le « Traiteur intraitable » ! Accessible, humaniste, souriant, détendu, dispo. Pourtant, à 77 ans, il est à la tête d’une entreprise familiale qui n’a rien perdu de sa superbe, dans le domaine des plats préparés dont certains, tel le fameux taboulé, sont passés à la postérité médiatique et…publicitaire ! Grâce à ce génial « gimmick » où le Bourguignon natif de la Bresse a su redonner ses lettres de noblesse à la corporation des traiteurs. Normal alors que le CFA La Brosse prônant les valeurs et les vertus du travail bien fait, le choisisse comme parrain des nouvelles salles de cours inaugurées au sein de l’établissement…

 

VENOY : L’an dernier, à pareille époque, l’Isérois d’adoption avait effectué le déplacement depuis Saint-Quentin-Fallavier et ses trois mille mètres carrés d’unités de production jusque dans l’Yonne à l’invitation de la CPME (Confédération des Petites et Moyennes Entreprises) lors de la conférence d’honneur accueillie pour les Trophées « Prestige & Patrimoine », concept évènementiel entre golf et économie, concocté par le spécialiste de la gestion patrimoniale, Gilles GENEST.

Cette fois-ci, Pierre MARTINET était de nouveau dans l’Yonne, du côté du CFA La Brosse, en qualité d’invité d’honneur, d’une cérémonie qui ne pouvait que lui faire chaud au cœur – il est de formation agricole d’origine -, l’inauguration de nouvelles salles de classe, au sein de l’établissement agricole. Un invité accueilli comme une rock star, toujours à la pointe du succès ! Logique, le personnage est devenu une figure de l’entrepreneuriat familial dans l’Hexagone depuis le succès rencontré par les produits commercialisés à son estampille. Ces jours-ci, les chaînes audiovisuelles hexagonales inondent de spots publicitaires bien ficelés les éléments marketing de la société, en rappelant à qui veut l’entendre le fameux slogan du « traiteur intraitable », le coup de génie de quelques publicistes heureux !

 

 

 

L’envie, le dénominateur du succès cher à Pierre MARTINET

 

Arborant un ensemble rouge des plus vivifiants à l’œil, Hélène DECULTOT-TREMBLAY, toute en élégance et hôte de ces lieux en sa qualité de directrice du CFA La Brosse, ne put s’empêcher d’accueillir son illustre invité comme il se devait, le plaçant immédiatement sur le piédestal de la réussite professionnelle.   

« Qu’importe d’où l’on vient, le dénominateur commun du succès, c’est l’envie. Cette phrase que l’on trouve dans votre livre, Pierre MARTINET, je souhaite qu’elle nous inspire toutes et tous au quotidien, en particulier nos apprentis. Elle nous inspirera avec certitude puisqu’elle se trouve affichée à l’intérieur de ce nouveau bâtiment. Que ce soit l’envie d’apprendre, l’envie de transmettre ou l’envie de développer chaque jour de nouveaux projets… ».

Une entrée en matière idéale pour la jeune femme avant de laisser la parole à l’homme d’affaires qui vient de décider de céder son entreprise, fin mai, au groupe « LDC », l’un des leaders européens sur le marché de la volaille et du traiteur. Une cession devant être effective d’ici la fin de l’année pour les 700 collaborateurs de l’entreprise iséroise.

 

La jeunesse, la priorité de la transmission du « traiteur intraitable »

 

Le fils d’agriculteur de Beaurepaire-en-Bresse qui a débuté sa carrière en 1968 est aujourd’hui à la tête d’une entreprise aux 230 millions d’euros de chiffre d’affaires. « J’ai su prendre le train en marche de la grande distribution et j’ai surtout osé, glissera savoureusement en guise de préambule, et devant une assistance tout ouïe, le « traiteur intraitable », sur la qualité des produits.  

Soumis au jeu de l’interview par quatre apprentis, devant poser des questions en direct, Pierre MARTINET retraça ses origines, se référant à sa vie dans l’exploitation familiale. Il expliqua ensuite ses rapports privilégiés avec les acteurs des milieux agricoles.

« Que retenez-vous de votre parcours en tant qu’apprenti ? ». Une jeune fille posa une seconde interrogation au professionnel de l’agro-alimentaire.

« L’apprentissage, c’était très dur, expliqua Pierre MARTINET, narrant ses péripéties de jeune charcutier – un métier qui n’a plus rien à voir avec ce qui se pratique de nos jours -, je commençais à 6 heures du matin et je finissais vers 21 heures. Ce n’était pas raisonnable mais c’était une autre époque… ».

Sur les 700 salariés, plus de 40 apprentis vivent leur alternance au sein du groupe MARTINET. « C’est la volonté de donner leur place aux jeunes, 90 % sont embauchés à l’issue de cet apprentissage… Nous recrutons toujours des jeunes, en permanence… ».

Accordant sa confiance aux jeunes générations, l’ancien dirigeant du club de rugby de Bourgoin-Jallieu possède une belle image de la jeunesse, même « s’il y en a une minorité qui font c… ! ».

 

 

Le taboulé chez MARTINET ? 35 000 tonnes de produits annuels !

 

Quant à la recette du succès, elle est simple selon le célèbre traiteur. Il faut bosser, bosser, bosser et avoir la « gnaque », tout le temps ! « Mais, il faut avoir un petit peu la tête bien faite, aussi ! ».

La question suivante fut un tantinet plus philosophique. « Quel message voulez-vous transmettre aux générations du futur ? ».

« Il faut être créatif, tout le temps, rétorqua l’homme d’affaires, j’ai commencé à faire les marchés en vendant des poulets, et puis j’ai trouvé un tripier qui confectionnait des museaux. J’ai ajouté des légumes au museau et j’ai élaboré des recettes de traiteur. Il faut également être polyglotte avec l’anglais et l’espagnol, c’est le plus important aujourd’hui… ».

Ne parlant pas la langue de Shakespeare, Pierre MARTINET a pu néanmoins écouler ses produits aux Etats-Unis, au Brésil ou dans d’autres pays européens. Avec une certaine réussite.

Il raconta ensuite l’élaboration des recettes de ses fameux taboulés, ajoutant des raisins secs et en lui donnant une connotation orientale dans les années 90. Un marché qui pèse aujourd’hui 70 000 tonnes dont 35 000 échoient au seul groupe MARTINET ! C’est dire !

Du petit lait pour Hélène DECULTOT-TREMBLAY et Marc LABARDE, fidèle d’entre les fidèles de l’apprentissage en sa qualité de responsable du concours du Meilleur Apprenti de France dans l’Yonne !

Recevant quelques présents gentiment offerts par les apprentis agricoles, l’entrepreneur fut ensuite invité à couper le ruban de ces quatre nouvelles salles de classe, offrant ainsi ergonomie et optimisation de l’espace pour ces têtes bien pleines qui rêvent peut-être en secret de devenir elles aussi des « traiteurs intraitables » ! Qui sait !

 

Thierry BRET

 

 


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