Trop petite, la salle des réunions plénières du « 89 » ! Pourtant, sa capacité d’accueil s’élève à plus de deux cent vingt places ! Ce sera donc insuffisant pour satisfaire tout le monde, vendredi soir, en particulier celles et ceux des suiveurs des intrépides aventures de ce sportif de l’extrême qu’est l’Icaunais Arnaud CHASSERY, auteur d’un nouvel exploit collectif l’été dernier en emmenant avec lui sur le plus haut sommet de l’Afrique, le Kilimandjaro, six adolescents en situation de handicap dans le cadre de son action sociale, assurée par sa structure associative, « ALOPIAS »…
AUXERRE : Cela fait des semaines que l’information tourne en boucle sur les réseaux sociaux. Normal que le jour J, l’infrastructure devant accueillir l’évènementiel soit rempli comme un œuf. Bien sûr, il y aura du testimonial dans le narratif. De l’émotion pure, avec ses rires et ses larmes. De la nostalgie et de l’amour en cascade, à partager avec la salle. Les partenaires et les soutiens inconditionnels de l’expédition. A commencer par le Conseil départemental de l’Yonne, la Ville d’Auxerre et un club service qui a toujours fait son maximum au profit des « Enfants du monde » via ses opérations engagées, le KIWANIS d’Auxerre.
La diffusion d’un moyen métrage de 26 minutes (« Handi’Cap sur le Kilimandjaro »), réalisé par Quentin FURIC et monté par Ludovic RIOU, pris sur le vif de cet incroyable exploit fait d’opiniâtreté, d’abnégation et de respect servira finalement de prétexte aux échanges avec les membres de ce rendez-vous estival unique en son genre : l’ascension du sommet le plus élevé du Continent noir, en Tanzanie, culminant à 5 895 mètres ! Nom de code : « Uruhu Peak ».
Sur scène, Arnaud CHASSERY, évidemment ! Un baroudeur expéditeur à la barbe bien garnie et au regard pétillant d’un éternel jeune homme ! Connu et apprécié par tous les férus de sports extrêmes pour ses cinq traversées de la Manche à la nage, dont l’une fut notoire avec l’ami Philippe CROIZON ! Soucieux de la protection de la Terre et des humains, le créateur de l’association « ALOPIAS » ne sera le seul à occuper la grande estrade du « 89 ». Trois jeunes gens l’accompagneront : Lio ROLLAND (âgée de 17 ans et malvoyante), Ewan GROS (17 ans et hémiplégique) et Lucas GREMY (troubles autistiques, 24 ans). Ils livreront des commentaires gorgés de cet indéfinissable plaisir où le dépassement de soi sera toujours à fleur de peau.
Une avant-première qui annonce sans aucun doute d’autres rendez-vous avec le documentaire finement ciselé, support de vérité d’un authentique exploit comme seuls les hommes de bonne volonté et altruistes savent encore le faire en ce bas monde ! Des femmes et des hommes, prêts à relever de nouveaux défis, au service de l’autre…La vraie vie, en somme…
Thierry BRET
Le mot de la fin est revenu à…la directrice de cabinet de la préfecture de l’Yonne. Une fois n’est pas coutume ! Une formule distillée par Clémence CHOUTET, qui aux côtés du représentant de l’Etat le préfet Pascal JAN et du colonel Nicolas NANNI, commandant du groupement de la Gendarmerie nationale dans l’Yonne, aura résumé à la perfection les presque deux heures d’entrevue : « la participation citoyenne recrute ! Et il faut que les journalistes le fassent savoir ! ». C’est fait…
GURGY : Instructif. Bénéfique. Idéal pour tâter le pouls du terrain et s’apercevoir pourquoi un modèle participatif, décliné plus de 250 fois sur le territoire de l’Yonne alors que le département recense 419 localités rurales, fonctionne à la perfection ou presque dans la commune, située au nord d’Auxerre. Certes, il n’aura pas pris de notes. Pas besoin. Ni lui ni aucun autre intervenant à cette mini-table ronde tirant les enseignements de ce fameux dispositif de la participation citoyenne, au centre des débats du jour, plusieurs mois après sa mise en fonction. Le préfet de l’Yonne Pascal JAN a le sens de la mémorisation ! A l’instar de l’un des administrés de la commune, dirigée par Cyril CHAUVOT, qui possède la faculté de se souvenir de la moindre plaque d’immatriculation d’une automobile circulant dans la rue ?! Une anecdote pertinente qui n’aura pas manqué de faire sourire (et réagir positivement sur le bien-fondé de l’initiative de surveillance citoyenne) le colonel Nicolas NANNI ! Un représentant de la Gendarmerie nationale prêt à recruter ce « prodige » de la participation citoyenne dans ses rangs, du côté de la réserve en l’occurrence !
Bref, c’est la parole qui aura donc circulé librement autour de cette table où prenaient place élus, corps préfectoral, gendarmes et…journalistes ! Thématique du jour, prétexte de la visite du haut fonctionnaire dans la commune : la participation citoyenne.
La participation citoyenne, une affaire de responsabilité !
Un dispositif que les habitants de Gurgy ont appris à connaître depuis sa mise en place il y a un an de cela. D’ailleurs, treize personnes ont offert leur contribution sur la base du volontariat et de l’engagement à ce dispositif qui a su faire ses preuves un peu partout où il a été validé par les édiles des communes. Treize, un chiffre porte-bonheur qui s’est mué depuis peu en quinze avec le recrutement de deux nouvelles personnes ayant rejoint l’entité. Plus on est de fous, plus on rit ? Pas tout à fait, en vérité. Ici, ce serait davantage la formulation suivante : plus on est impliqués à la sécurité de son village, plus on vit en parfaite harmonie et en tranquillité…
« Le rôle des élus, c’est aussi de sensibiliser les citoyens, précise le maire de Gurgy Cyril CHAUVOT, satisfait de la création de cette cellule participative efficiente, nous allons programmer une réunion publique en février 2025 afin d’expliquer ce qu’est ce dispositif à l’ensemble de nos concitoyens…et comment par ce biais nous collaborons astucieusement avec les représentants de la Gendarmerie nationale ».
En l’occurrence, les militaires en provenance de Seignelay.
Lors de son préambule, le préfet Pascal JAN devait évoquer les fondamentaux de ce dispositif citoyen, engendrant la responsabilité de tous. « Responsabilité », le maître mot de ce dossier qui refera surface à maintes reprises dans les propos du haut fonctionnaire.
Adepte du concept de « l’aller vers » - le citoyen ou l’administré, on a le choix ! -, le représentant de l’Etat prit soin également de rappeler les vertus du Plan de Sécurité proximité en zone rurale ainsi que du programme « France Ruralité ».
« Ce dispositif de participation citoyenne suppose de trouver les bons relais parmi la population pour informer du mieux possible les forces de l’ordre sur certains agissements… ».
Poser un diagnostic et évaluer le dispositif
Toutefois, que l’on ne se méprenne pas ! L’outil n’a pas pour vocation de résoudre les querelles de voisinage, inhérentes à une poubelle mal positionnée sur un trottoir, les jappements d’un chien un peu trop excité ou les cris des enfants jouant dans le jardin à la balançoire ! La participation citoyenne en matière de sécurité se nivelle un cran au-dessus de ces sujets ordinaires de notre quotidien résidentiel. Ici, c’est bien de sécurité d’un quartier, d’une rue, dont il est question en faisant montre de vigilance, d’observation, de communication. Ou de lutter contre les risques de cambriolages. Pas de délation, bien sûr !
« Cela requiert de la discrétion, voire de l’anonymat quant aux équipes participatives constituées, ajoute le colonel Nicolas NANNI, l’objectif est que cela fonctionne du mieux possible, avec souplesse… ».
Naturellement, comme tout nouveau système testé sur le terrain, il est de bon ton d’en tirer des enseignements quant à sa pertinence. D’où la nécessité d’évaluer le principe ; c’est ce que devait rappeler en substance Pascal JAN.
« Il est important de poser un diagnostic sur ce dispositif, argumente-t-il, de pouvoir analyser les choses afin de pouvoir les rectifier en cas de besoin. Il ne faut jamais oublier que cela doit être palpable pour l’ensemble des citoyens… ».
Des citoyens lambda qui deviennent de véritables maillons de la chaîne de renseignements auprès des forces de l’ordre ? Oui, en quelque sorte !
« A l’heure où la Gendarmerie nationale s’est un peu éloignée de la population, c’est fondamental que de disposer d’un tel réseau d’informations, complète le colonel NANNI.
La vidéo surveillance installée à Gurgy ? Oui en 2026…
Les témoignages des gendarmes présents dans la salle corroboreront les propos de leur supérieur hiérarchique. Quant à cette évaluation, elle serait préconisée tous les deux ans, selon le préfet.
« Certes, l’Yonne possède un maillage de 419 communes ayant contracté cette convention de partenariat, ajoute-t-il, mais, la satisfaction du système doit se faire sur la valeur qualitative plutôt que quantitative quant à son efficience… ».
Un tel dispositif apparaît aussi comme un atout de plus à l’élucidation des affaires. Un taux qui est le plus élevé, dans l’Yonne, par rapport au reste de la Bourgogne Franche-Comté, à la grande joie du colonel Nicolas NANNI.
« Si j’ai un message à délivrer aujourd’hui, souligna ce dernier, c’est que la délinquance est en stagnation à date sur notre territoire. Même si l’on constate quelques frémissements contraires. Grâce à la participation citoyenne, nous souhaitons faire baisser ce niveau de délinquance dans notre département… ».
Certes, Gurgy n’est ni Marseille ni Chicago ! Le sentiment d’insécurité d’après les témoins est faible. Très faible. Alors, la participation citoyenne est un dispositif qui ne peut que rassurer les habitants de la commune ; certains s’organisant déjà à l’étroite surveillance de leur rue ou de leur quartier en période de vacances.
A ce titre-là, le rôle des retraités, plus présents à leur domicile que les actifs, est primordial.
Dès 2025, Cyril CHAUVOT envisage des rencontres publiques avec la complicité de la Gendarmerie nationale sur la cyber-sécurité ou la vidéo surveillance. Un projet d’aménagement qui lui tient à cœur, devant voir le jour courant 2026.
Sur ce point, le colonel NANNI est formel : « la vidéo surveillance installée dans les communes permet d’optimiser de 8 % le taux d’élucidation des enquêtes. Mais, cela n’enlève en rien la qualité du renseignement humain… ».
Déjà précurseur avec l’application du Plan Communal de Sauvegarde – un plan cher à Clémence CHOUTET ! -, la commune de Gurgy ne pouvait manquer ce rendez-vous fort judicieux avec la participation citoyenne l’an passé. Un dispositif qui séduit les villageois : il est vrai que la sécurité des résidents le vaut bien !
Thierry BRET
L’ambiance se veut très studieuse. Pas une mouche que l’on entendrait voler dans la salle. Les participants à ce mini-séminaire d’une demi-journée écoutent attentivement les propos du maître de cérémonie du jour, l’un des encadrants de France Travail. Il explique les nouvelles règles du jeu. Parmi l’assistance, uniquement des représentants de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, ainsi que des collaborateurs de France Travail Auxerre, l’ex-entité institutionnelle, autrefois mieux connue sous le vocable de « Pôle Emploi ». Une première qui se concrétise, en vérité. Celle des synergies renforcées pour se mettre en ordre de bataille au service des entreprises locales…
AUXERRE : On n’ira pas jusqu’à qualifier cette rencontre de première hexagonale historique, mais de l’avis de ses organisateurs, il s’agit bien là d’une rencontre novatrice et unique en Bourgogne Franche-Comté, devant en appeler d’autres ! Même si, jusqu’à preuve du contraire, il y a toujours eu des rapprochements probants entre les chambres consulaires au niveau collaboratif, en particulier la CCI, et l’organisme « France Travail », même du temps de sa glorieuse appellation, « Pôle Emploi ».
Toutefois, un nouveau cap dans la relation semble avoir été franchi avec cet épisode relationnel tangible devant faire des émules dans d’autres endroits du territoire. Voire au-delà.
Réunir, un après-midi durant, les collaborateurs des deux organismes institutionnels pour échanger et phosphorer sur les méthodologies permettant au recrutement de sortir vainqueur de ces échanges pour le bien des entreprises locales ferait presque parti de la grande nouveauté de ce rendez-vous, accueilli dans la pépinière d’entreprises consulaire auxerroise. Un site qui est toujours en travaux comme chacun le sait et qui aura dévoilé avec sa salle de travail un lieu propice à la réflexion participative commune entre partenaires de l’emploi.
Maximiser le partage des connaissances et des acquis
Profitant du lancement – c’est effectif depuis le 24 octobre dernier – de la nouvelle offre de service nationale délivrée aux entreprises, « France Travail Pro », les équipes des deux partenaires se retrouvèrent donc en séance de brainstorming pour une demi-journée consacrée à la découverte et l’analyse de leurs services respectifs déclinés vers le monde de l’entrepreneuriat. Un travail de connaissance utile et constructif qui devra in fine délivrer les fruits de la réussite dans l’objectif suprême établi : améliorer les dispositifs d’aides au recrutement des entreprises du bassin auxerrois, tout secteur professionnel confondu.
L’objectif de cette immersion en toute réciprocité, c’est le partage. Celui des expertises accumulées au fil des expériences dans les deux univers. Que ce soit en matière d’emploi, de formation, de financement, de conseil en environnement ou numérique.
La genèse de ce rapprochement puise ses sources au niveau national. Elle est née d’une convention de partenariat établie entre la CCI, France Travail mais aussi l’Union nationale des Missions Locales et Cap Emploi. Le carré d’as hexagonal de l’emploi à l’heure actuelle !
La problématique du recrutement en entreprises est telle aujourd’hui qu’il était nécessaire de mutualiser ses savoirs et compétences pour mieux soutenir les efforts à l’employabilité. D’où cette étroite collaboration qui vient de se mettre en place dans l’Yonne, département précurseur dans la contrée régionale, mais qui ne devrait pas rester le seul à le faire à terme.
Une multitude d’outils favorisant les initiatives inclusives
De la pure logique, en somme. D’une part, la chambre consulaire positionnée sur le commerce et l’industrie pilote en partie le programme « Territoires d’industrie », un concept favorisant la valorisation des filières industrie et métallurgie en accointance avec le Conseil départemental. D’autre part, on ne présente plus les missions de France Travail. L’organisme apporte ses services aux besoins de recrutement des entreprises grâce à de multiples outils dont la fameuse « MRS », la Méthode de Recrutement par Situation que les conseillers de la CCI ont eu tout le loisir de découvrir dans ses moindres détails via la présentation d’une vidéo illustrant son application et sa pertinence. Un acteur clé de l’emploi qui participe également activement au Service Public Régional d’Orientation, le SPRO, en phase collaborative avec la Région.
En outre, la CCI s’appuie aussi sur un outil apparu il y a déjà plusieurs saisons et qui porte ses fruits : « Les Entreprises s’engagent ». Un concept à l’origine de manifestations plutôt bien perçues à l’instar de « Stades vers l’Emploi », organisés avec France Travail, où les méthodes de recrutement apparaissent débridées et novatrices.
Les initiatives inclusives en entreprise se multiplient. Les acteurs de l’emploi y trouvent une vraie réussite tant pour créer des liens bénéfiques aux allocataires du RSA que les autres, des demandeurs d’emploi en recherche du précieux Graal. En créant de nouvelles synergies constructives, la CCI de l’Yonne et France Travail, via sa nouvelle entité, « France Travail Pro », ont bien décidé de passer à la vitesse supérieure pour résoudre au mieux cette sempiternelle équation de l’offre et de la demande sur le marché de l’emploi. Une équation qui se révèle de plus en plus être un casse-tête chinois pour les directions des ressources humaines des entreprises…
Thierry BRET
Ce sont trente-trois vélos électriques qui seront remis aux collaborateurs de l’établissement bancaire, vendredi prochain, au siège départemental de l’Yonne à Auxerre. Un évènement marquant pour accroître la préférence du groupe bancaire envers la mobilité douce de ses équipes. Notamment, sur l’optimisation des trajets travail/domicile, effectués de plus en plus via le cycle par bon nombre d’entre eux…
AUXERRE: Encourager la pratique et l’utilisation du cycle de manière régulière pour se rendre sur son lieu de travail. C’est le leitmotiv « développement durable » que décline à l’heure actuelle auprès de ses collaborateurs les dirigeants du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne. En collaboration avec les équipementiers du cru (LAPIERRE, ELLIPSE, EOVOLT), l’établissement bancaire régional remettra le vendredi 15 novembre en milieu d’après-midi sur son site principal auxerrois une trentaine de cycles électriques, aux collaborateurs interpellés par la démarche. Deux cent soixante cycles ont déjà été confiés à titre gracieux à l’ensemble des collaborateurs du groupe sur le double territoire, champenois et bourguignon (Côte d’Or et Yonne).
Une opération explicative sera par ailleurs organisée ce vendredi par le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne afin d’expliquer ses choix sur cette stratégie « verte » en faveur de la mobilité douce.
Thierry BRET
Par ici la bonne soupe ! Depuis 09 heures en cette journée dominicale du 10 novembre, les Auxerrois ont la possibilité d’acheter les soupes réalisées par sept chefs de l’Yonne, dans le cadre de la traditionnelle opération caritative organisée par le Lions Club Auxerre Phoenix au profit d’une association venant en aide aux enfants atteints de lourdes pathologies. En l’occurrence, cette année, « Mission Sourire », une structure dévouée à l’accompagnement et à la quête du bien-être des enfants et adolescents malades qui sont accueillis au centre hospitalier d’Auxerre…
AUXERRE : Début des opérations, 09 heures précises, sur les deux points de vente proposés par le Lions Club Auxerre Phoenix dans le cadre de la traditionnelle Foire Saint-Martin, orchestrée par la FDSEA 89 et la Ville d’Auxerre, comme chaque année, tant sur la place de l’Arquebuse que sur le parvis de l’hôtel de ville.
Pour cette sixième animation annuelle concoctée par le club service local, il n’y avait que l’embarras du choix gustatif pour les férus de potages et de veloutés, à base de légumes de saison, des mets concoctés par la fine fleur des toques et restaurateurs de notre territoire, réputé pour sa notoriété gastronomique.
Entre le velouté de pois cassés à la sauce de Gaëtan MUGUET (« A la Maison »), à l’incontournable velouté de potirons, poires caramélisées, accompagné de gingembre et de noisettes torréfiées de David HOUZE (« La Pause Gourmande ») – même Magali, son épouse, a participé à la conception dudit breuvage en ramassant les potirons cueillis dans le jardin du couple ! -, de l’onctueuse soupe de châtaignes, recette signature du chef des FESTINS, Nicolas LAFARGE au velouté de potimarrons de Cyril ESCRIHUELA (« Le Maison Fort ») : il y en avait pour tous les goûts, ce dimanche matin.
Une vente de soupe chaude à consommer sur place
Certains des badauds, soucieux de réaliser une belle action altruiste tout en se faisant plaisir gastronomiquement parlant optèrent pour la soupe de légumes bio de saison, plus traditionnelle, assurée par Yoann GRITZZOUK, le chef de « L’Ilojoh » mais d’autres préférèrent se sustenter du velouté de champignons agrémenté de lard et de chips, présenté par Ludovic TOUSSAINT, d’ordinaire derrière les fourneaux du « Mitigana », la table qui monte du côté de Migennes. Celles et ceux, qui désirèrent revisiter le fameux velouté Dubarry à base de chou-fleur, ne purent résister à la soupe élaborée par le jeune et prometteur Matthias DIAS GONCALVES, nouvelle figure de proue à la barre du « Soleil d’Or » à Montigny-la-Resle.
Mention spéciale pour la cheffe Nadège SAMPERS – elle officie désormais à « L’Alpinette » avec sa cuisine orientée en mode savoyard ! – qui se réserva avec le concours de l’association d’épicuriens « GOURMAND’YONNE » pour la vente de soupe chaude, à consommer sur place, cette année la recette était toute trouvée une excellente soupe à l’oignon, accompagnée de ses croûtons fournis par la Maison ROY. Les effluves attirèrent les chalands de très loin !
Une opération qui a satisfait les organisateurs
Naturellement, il est encore trop tôt pour tirer les conclusions financières de cette manifestation mêlant astucieusement les joies du palais au plaisir de faire le bien autour de soi. Une chose est sûre : les acquéreurs de potages de ce dimanche matin dont le premier élu de la Ville Crescent MARAULT ou la conseillère départementale, Isabelle JOAQUINA, se seront régalés avec des soupes d’inspiration automnale, à base de légumes et parfois de fruits de saison, ne manquant jamais de créativité ni de saveurs.
Une bonne opportunité pour les membres de l’association « Mission Sourire » de se faire connaître également au plus grand nombre et de l’afficher – le sourire – sur les lèvres grâce aux futurs bénéfices réalisés, à la vue du succès de l’opération.
Thierry BRET