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Coach auprès des structures professionnelles et des particuliers, Phileas FIQUEMONT a entrepris au cours de la période estivale un cheminement initiatique et insolite sur lui-même en pratiquant le jeûne et en flânant à son rythme sur l’un des tronçons méconnus du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle, de Paris à la Colline éternelle de Vézelay. Second volet de cette interview en trilogie pour mieux appréhender et découvrir cette quête intime vers son « Graal » intérieur…

AUXERRE : Saint-Jacques de Compostelle prend ses origines (fort lointaines) dans la connaissance de soi avant de découvrir les autres. Comment vous êtes-vous rencontré au long du chemin ?

Dans l’effort et sur la durée, je me suis découvert des nouvelles formes de ténacité. J’ai recontacté cette force qui me porte à affronter une côte ou une ligne droite interminable avec détermination. Je me souviens lorsque j’étais enfant et qu’en montagne il nous fallait gravir cette montagne immense qui se dressait devant nous. Je soutenais mon pas sans faillir jusqu’au sommet. Je mesurais mon rythme, plutôt lent, pour être sûr de ne pas flancher, alors que je dépassais un à un les autres marcheurs qui étaient partis d’un pas rapide. « Qui veut voyager loin ménage sa monture ».

La quête spirituelle a-t-elle nourri votre parcours ? Tutoie-t-on les arcanes de la félicité quand on erre seul au détour d’une route ou d’un chemin ?

Marcher seul plusieurs jours d’affilés provoque immanquablement une rencontre avec son soi intime. Un état méditatif s’installe dès lors que l’on évolue au rythme du pas dans un environnement inconnu. Il m’est arrivé plusieurs fois de louper le marquage à la croisée de chemins parce que j’étais absorbé dans mon autre dimension. Les kilomètres supplémentaires paraissent alors s’allonger pour bien marquer leur rôle providentiel. Je parle ici de ma courte pratique et je suis tout à fait conscient que mes découvertes iront croissantes à mesure que j’allongerai mes périodes de marche. En effet, s’extirper plusieurs mois de notre zone de confort, s’éloigner de ceux qu’on aime nous propulse vers un espace-temps impossible à imaginer. Seule l’expérience peut nous ouvrir des nouvelles voies.

« Il n’est pas nécessaire de croire en Dieu… »

Faut-il croire en Dieu et placer son existence dans ses mains pour accomplir une telle expérience ?

Il n’est pas nécessaire de croire en Dieu pour entreprendre un chemin, quel qu’il soit.

Il faut croire en soi, ne pas avoir de certitudes, être flexible afin d’accueillir ce qui se présente comme étant « ce qui doit être ». Et comme l’écrit Paulo COELHO dans « L'Alchimiste » : « Quand tu veux quelque chose, tout l'Univers conspire à te permettre de réaliser ton désir... ».

Ce qui a caractérisé votre initiative, Phileas, c’est la pratique du jeûne. Pourquoi se priver de nourriture alors que votre enveloppe corporelle se recharge précisément en absorbant de la nourriture terrestre ?

Lorsque l’on est adepte du jeûne, comme je le suis, on acquiert petit à petit une autre vision de cette nourriture terrestre en question. De nos jours et sous nos latitudes, on mange le plus souvent parce qu’ « il est l’heure » ou que l’on a envie de manger. Très rarement, on se met à table en répondant à une réellement faim. La pratique du jeûne en général permet de prendre du recul par rapport à tout cela et de faire le tri dans nos pratiques et habitudes alimentaires.

Personnellement, je m’offre deux fois une semaine de jeûne par an minimum depuis 2012 pour mon plus grand bonheur. Puisque je suis un jeûneur expérimenté, je savais bien que j’avais en moi suffisamment de réserves pour m’auto-alimenter pendant plusieurs semaines.

Ce que je ne savais pas, c’était comment mon corps allait se comporter en combinant la marche et le jeûne.

J’avais très envie de l’étudier justement pour pouvoir a posteriori partager mon expérience. Pour répondre précisément au pourquoi, je dirais que je désirais sortir complètement des sentiers battus et entrer en terra « incognita ». La marche seul sur plusieurs jours, l’horloge biologique déconnectée des fonctions digestives et d’évacuation des déchets (puisqu’il n’y en a plus), le chemin inconnu chaque jour, l’incertitude sur toute la ligne. J’avais la confiance mais pas de certitudes.

« Il faut privilégier la nourriture de l’esprit pour profiter de l’existence… »

D’ailleurs, entre nourriture terrestre et celle de l’esprit, laquelle préférez-vous ?

La nourriture qui passe par la bouche n’apporte que plaisirs éphémères. Après, elle demande beaucoup d’énergie pour être transformée et au final, évacuée. Au pire, elle cause des désagréments lors de la digestion avec son lot d’effets secondaires.

Avec la nourriture de l’esprit, il n’y a aucune limite. Tout est possible par la pensée et l’imagination. Les perspectives qu’elle ouvre nourrissent pour aujourd’hui et pour demain. Le plaisir qu’elle apporte peut être illimité s’il s’incrémente de jour en jour.

Comment tenir physiquement sur une telle distance, par des nuits fraîches et des chaleurs qui peuvent parfois être caniculaires ?

Il s’avère que j’ai rencontré les mêmes difficultés que tout marcheur concernant le poids du sac, les ampoules aux pieds, la recherche d’eau fraîche. Je ne me suis posé aucune question sur le plan de mes dépenses énergétiques et mon organisme a su, d’instinct, puiser dans mes réserves pour soutenir l’effort.

Ce contact avec la Terre, la nature, l’environnement est-il suffisamment fort pour surmonter les difficultés du corps ?

Puisque je n’ai pas eu à « surmonter les difficultés du corps », je ne vais considérer que les premiers mots de la question. Le contact avec la Terre, la nature, l’environnement est fantastique parce que lorsque l’on va au rythme de la marche on a le temps de papoter avec les fleurs et les insectes, les escargots, le vent et les arbres. Fondamentalement, je recommande à tout le monde l’instauration de rendez-vous avec soi-même pour aller marcher au moins une heure par jour dans la nature. Vous m’en direz des nouvelles. Et je voudrais ajouter un ingrédient essentiel à la pratique. C’est le fait de parler, se parler à voix haute et intelligible par soi-même. Je m’explique : lorsqu’on marche en silence, notre esprit vagabonde et a un certain mal à se fixer sur une idée, un sujet. La pensée file et se dilapide.

Lorsque l’on entend notre propre voix, on se parle et on s’écoute. On peut dérouler une idée jusqu’à son terme. C’est très puissant pour la créativité et la résolution de problèmes.


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Cruel dilemme à vivre pour les chefs d’entreprises en ce début de rentrée 2018. Alors que leurs carnets de commandes regorgent d’heureuses opportunités de pouvoir faire fructifier le chiffre d’affaires de leur société industrielle, le besoin en recrutement de collaborateurs qualifiés ne peut être honoré de manière convenable, et ce dans les meilleurs délais : faute de candidats sérieux et motivés ! Inéluctable, cette problématique récurrente mine jour après jour le moral de ces décideurs économiques, pourtant créateurs de richesses et de solutions en matière d’emploi. Néanmoins, dans l’Yonne, et comme le confirme le secrétaire général de l’UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie) et du MEDEF, Claude VAUCOULOUX, tout est mis en œuvre à l’échelon du Pôle Formation 58/89 et de ses partenaires pour trouver les solutions optimales en cette période qui se présente sous ses meilleurs auspices économiques…

AUXERRE : Calme, parfaitement détendu derrière son bureau, Claude VAUCOULOUX s’accorde le temps de l’analyse pour évoquer la situation présente. Celle qui se rapporte à cette période d’ordinaire si délicate de septembre, synonyme de redémarrage des activités professionnelles. Que l’on ne se méprenne pas : dans l’Yonne, la rentrée 2018 possède un dénominateur commun avec les vendanges vécues par les viticulteurs ! Elle se présente tout comme la récolte de raisins sous de très bons auspices. Chose qui ne fut pas le cas au cours de ces dernières années. Cette fois-ci, la donne change : les carnets de commandes en hausse confirment une excellente orientation.

« Les projets culminent sur certains secteurs de l’activité industrielle, explique le secrétaire général de l’UIMM et du MEDEF départemental, à titre d’exemples, je citerai les domaines du transport, du ferroviaire, de l’aéronautique ou de l’automobile. Pour ce dernier point, les ventes optimales réalisées par les constructeurs nationaux ces derniers mois boostent la majorité de sous-traitants et d’équipementiers de la filière… ».

Accompagner les entreprises dans leur démarche de recrutement

Un effet gigogne profitable aux entreprises qui se convertit positivement auprès des services de maintenance, des bureaux d’étude et du besoin en automatisation. Oui, mais toutefois, y aurait-il un hiatus dans ce tableau un peu trop idyllique ?

« Les entrepreneurs éprouvent la plus grande difficulté à trouver du personnel ! Pourtant, ils sont en quête d’ingénieurs, de techniciens de bureau d’étude, d’électromécaniciens, d’électriciens. Le Pôle Formation des industries de haute technologie forme ces personnes dans ses centres de la Nièvre et de l’Yonne. Seule ombre au tableau, cela requiert du temps. Nous pouvons affirmer aujourd’hui que l’industrie fournit de très belles capacités en termes de progression de carrière. De notre côté, nous essayons de préconiser des solutions qui permettent à l’entreprise de bénéficier de nouveaux savoir-faire » ?

Servir de repérage en amont des besoins…

Faisant feu de tout bois avec les services de l’Etat (en particulier ceux de Pôle Emploi via la signature d’une charte spécifique signée chez l’industriel NOGUES au printemps), la Maison de l’Entreprise avec le concours de son Pôle de formation 58/89 propose des actions concrètes auprès des demandeurs d’emploi déjà qualifiés d’un bon niveau.

« En utilisant l’outil « Job Evolution », nous effectuons un vrai travail en amont qui sert de repérage approprié pour les entreprises ayant des besoins de recrutement. Nous guidons ce public vers la qualification. Le cycle se termine par l’obtention d’un référent, le CQPM métallurgie ».

La démarche s’avère pertinente. Une réflexion prospective sur les métiers d’avenir y est entreprise. Sachant que la filière industrielle vivra une grande période de mutation à brève échéance et que 50 % des jobs qui seront opérationnels d’ici une trentaine d’années ne fonctionnent pas encore. Voire, ils ne sont pas clairement identifiés.

« La priorité des entreprises industrielles s’assimile à l’obtention d’avancées technologiques permettant de réduire la pénibilité sur le lieu de travail tout en améliorant la qualité. C’est, en quelque sorte, le transfert d’un niveau de compétences acquises hier vers celles de demain en intégrant des données informatives très éloignées de celles d’aujourd’hui. Dans un laps de temps très court, la cobotique pénètrera davantage le monde des PME. Les industriels exprimeront alors le besoin de responsabiliser des personnes hautement qualifiées dans le cadre de la fabrication et la conception de produits, parfois uniques…Face aux exigences accrues du monde professionnel, il est indispensable de préparer l’école et les centres de formation à cette réalité afin de donner des caps vers les compétences ».

250 000 emplois créés chaque année d’ici 2025…

Depuis bien longtemps, le phénomène n’était pas arrivé en France. Une séquence favorable à la création de nouveaux emplois plutôt qu’à se résoudre à les détruire. Cet apport de nouveaux postes sera massif, prévient-on. Environ 250 000 emplois chaque année d’ici 2025.

« Exit les années galères, renchérit Claude VAUCOULOUX stoïque, conséquence directe de la crise américaine de 2008. Les choses ne devraient pas s’écrouler de but en blanc. A l’heure actuelle, nous observons une phase de pallier intéressante où les entreprises connaissent une recrudescence du nombre de commandes même si elles ne peuvent pas produire plus qu’elles ne peuvent. Certes, les Cassandre profèrent toujours le pire en matière d’évolution. Il est vrai que le contexte international s’agite beaucoup depuis quelque temps et enregistre de nombreux soubresauts. Cependant, notre industrie tient le cap. Elle possède ainsi les ingrédients nécessaires. Cela lui permet de faire face et de s’adapter à ces différentes situations… ».

Le Pôle Formation 58/89, de son côté, a fait le choix stratégique de miser sur l’avenir. D’une part, en investissant une enveloppe de 4 millions d’euros dans l’acquisition de nouvelles technologies et des outils performants. Une base solide servant à la transmission des savoirs auprès des nombreux apprenants qui fréquentent les sites répartis dans la Nièvre et dans l’Yonne.

« L’un de nos objectifs est d’encourager l’émergence de l’innovation auprès des PME, ajoute le porte-parole de l’UIMM et du MEDEF, un programme précis existe et offre la possibilité aux entrepreneurs de ces petites et moyennes structures de pouvoir accéder et de partager des connaissances avec une école d’ingénieur mais aussi des doctorants. La mise en relation avec des laboratoires s’inscrit dans une suite logique de ce processus. C’est le moyen idoine de répondre aux besoins de ces métiers qualifiés du tissu industriel. Nous nous situons sur des métiers à pré requis importants. Sachant qu’une partie de la population est également éloignée de l’emploi. Dans tous les secteurs de l’économie, on entend parler de difficulté de recrutement. En toile de fond, le principal argument qui est avancé, c’est le problème de l’attractivité. Mais, je m’interroge sur ce point : qu’est-ce qui est attractif de nos jours ? Pour aller plus loin dans cette réflexion, quels sont les critères qui prennent en ligne de compte cette attractivité des métiers ? Tout cela est très subjectif, en vérité… ».

Les nouveaux paradigmes de la jeune génération

De retour de Paris des vingtièmes « Universités d’été du MEDEF » auxquelles il participait il y a quelques jours, notre interlocuteur s’est nourri de ces sessions pédagogiques et informatives pour faire le plein d’enthousiasme et de dynamisme par rapport à ses nombreuses missions.

« Nous devons être confiant dans la jeunesse, lâche-t-il sans l’once d’une hésitation, et l’accompagner vers le monde de l’entreprise. Les choses évoluent. Nous assistons à des modifications comportementales et sociologiques majeures autour de nous. Le rapport de force s’est inversé. Une large frange de la population choisit sa destination dans le cadre d’une carrière. L’offreur, a contrario, ne choisit plus les demandeurs. Les jeunes d’aujourd’hui ont adopté de nouveaux paramètres qui ne sont pas comparables avec les nôtres, ceux que l’on a connus par le passé… ».

Rappelant que le nombre de jeunes désireux d’endosser l’habit de patron d’entreprise était significativement supérieur à l’heure actuelle que par le passé. Et que la question basique de la rémunération ne possédait plus la même dimension revendicative qu’autrefois.

« Désormais, les jeunes de la génération Y parlent de réalisation de soi et d’un choix de vie assumé… ».

Une réalité qui a tout naturellement rattrapé le terrain des entreprises industrielles y compris dans le landerneau régional.

 


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Plus de 4 % de progression au niveau de l’export pour les entreprises françaises d’ici 2020 : c’est l’objectif que s’est fixé le gouvernement d’Edouard PHILIPPE pour doper la présence des grands groupes et surtout des PME aux quatre coins de la planète. L’Etat a souhaité mettre ses ambassadeurs à contribution en les sollicitant lors de la récente conférence qui réunissait à Paris 112 hauts fonctionnaires, représentants nos intérêts à l’étranger. Cette démarche positive s’appuie très largement sur l’économie diplomatique. Dont se fait le porte-parole, Jean-Baptiste LEMOYNE, Secrétaire d’Etat à l’Europe et aux Affaires étrangères…

AUXERRE : A peine achevée, en date du 31 août, et déjà les ambassadeurs en poste aux quatre coins du globe mettent en pratique auprès des institutionnels, élus et entrepreneurs des régions de France ce qu’ils ont entendu lors de la Conférence annuelle de rentrée qui leur était dédiée. Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves LE DRIAN, en charge du commerce et du tourisme, désire une plus grande implication de la part de ces hauts fonctionnaires de l’Etat en faveur du développement économique. Dans les pays où ils accomplissent leurs missions de représentativité des intérêts de la nation.

En déplacement dans l’Yonne aux côtés de l’une des délégations d’ambassadeurs qui visitait les provinces de l’Hexagone, le Secrétaire d’Etat à l’Europe et aux Affaires étrangères, Jean-Baptiste LEMOYNE, a évoqué la nouvelle stratégie du gouvernement. User de l’économie diplomatique pour être facilitateur auprès des entreprises désireuses de conforter leur positionnement à l’international, voire de s’y installer.

De véritables ambitions à atteindre d’ici deux ans…

« Le monde est un vaste théâtre de la guerre économique continuel, précisa en forme d’introduction le porte-parole de Jean-Yves LE DRIAN, il est grand temps que le pavillon français reprenne des couleurs et renforce sa stratégie à l’exportation. Notre ambition est de hausser la présence de nos forces vives économiques sur les cinq continents… ».

Jean-Baptiste LEMOYNE, au fil de ses explications face à la presse, lâche un chiffre : ce projet devrait s’établir à plus de 4 % de hausse des exportations d’ici deux ans.

« Notre pays dispose de sérieux atouts en ce sens, continua-t-il, il suffit de penser à l’excellence de nos filières agricoles, viticoles, industrielles, des services, du luxe, de la logistique, du commerce ou de l’artisanat pour assurer une réelle dynamique à cette activité vers l’international… ».

A Paris, durant les travaux parallèles de la Conférence des ambassadeurs, ces derniers ont eu l’heureuse opportunité de pouvoir échanger avec plus de 1 500 entrepreneurs. Besoins et doléances ont constitué la trame essentielle de ces rendez-vous formels qui n’étaient que le prélude aux futures visites régionales.

Constituer une équipe de France de l’export…

« Par cette démarche, notre volonté est de créer une vraie équipe de France consacrée à l’export, poursuivit le Secrétaire d’Etat bourguignon, en y englobant l’ensemble des acteurs et partenaires du développement économique à l’international. La Région Bourgogne Franche-Comté, mais aussi les services ad hoc de la Chambre de Commerce et d’Industrie, Business France, le Conseil du commerce extérieur ou les préfectures, constituent des interlocuteurs privilégiés avec lesquels nous allons davantage travailler à l’avenir sur la phase évolutive de ce dossier favorable à nos entreprises… ».

Des propos qui furent commentés ensuite par la dizaine d’ambassadeurs présents. Dont Sylvain BERGER, en poste en Zambie, pays de l’Afrique équatoriale qui n’accueille aujourd’hui qu’une petite quarantaine de sociétés françaises. Rien à voir avec l’artillerie lourde déployée par l’Allemagne, les Etats-Unis ou la Chine dans cette vaste région du monde.

Un exemple qui fit dire à Jean-Baptiste LEMOYNE qu’il était temps de se relever les manches afin d’inverser la tendance et rendre attractif à l’international le savoir-faire à la française. Le Secrétaire d’Etat eut aussi l’opportunité de s’en entretenir longuement en aparté avec Sébastien VALLET, le directeur général de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne.


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Le déplacement d’une dizaine d’ambassadeurs, venus découvrir les richesses potentielles de l’Yonne à l’export, aura démontré qu’une nouvelle forme économique peut parfaitement s’agréger aux devoirs et responsabilités des diplomates français à l’international. Encouragés par le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Baptiste LEMOYNE, ces femmes et ces hommes de bonne volonté possèdent désormais une nouvelle strate à leur feuille de route quotidienne : celle de faire rayonner et d’encourager le savoir-faire des entreprises de l’Hexagone bien au-delà de nos frontières…

AUXERRE : C’était une première dans le paysage institutionnel. Elle fera date car l’initiative fut par ailleurs couronnée de succès et saluée de tous. De mémoire de fonctionnaire, interrogé sur le bien-fondé de cette manœuvre positive et collaborant depuis une douzaine d’années sous les ors de la préfecture de l’Yonne, jamais une aussi imposante délégation d’ambassadeurs Français ne fut reçue dans le vaste bureau du préfet. Un déjeuner républicain des plus studieux où fut invitée la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, Marie-Guite DUFAY, compléta cet échange pavé d’intentions louables autour des « enjeux et perspectives du développement à l’export des entreprises de l’Yonne ».

Une découverte de plusieurs entreprises de l’Yonne…

Entre immersion au cœur des entreprises (LA CHABLISIENNE, coopérative viticole à Chablis), les installations portuaires de LOGIYONNE au port de GRON, et les silos agricoles de la coopérative YNOVAE (sur le même site), la délégation officielle, accompagnée d’un aéropage de personnalités départementales, a pu se faire une idée précise des forces et atouts de notre territoire, notamment en matière d’export. A la fois, en découvrant les produits phares de cette identité « made in Yonne » propice à conquérir les places marchandes de la planète Terre ; et d’autre part, en s’intéressant aux moyens multimodaux de transport qui favorisent ces échanges vers des destinations étrangères.

Qu’ils soient affectés en Zambie, en Croatie, en Ukraine, sur les îles lointaines de Vanuatu, aux Philippines, en Côte d’Ivoire, en Moldavie, en Bosnie-Herzégovine ou en Géorgie, ces hauts personnages de l’Etat Français ont pris à cœur de parfaire leur nouvelle mission, une de plus, afin de jouer au mieux leur rôle de développeurs économiques au service des grands comptes et des PME de notre pays. Bref, ces VRP de luxe se sont abreuvés de prises de notes, de clichés pris sur leur smartphone, de lecture de plaquettes et de dossiers techniques, leur permettant de cerner ce nouveau temps fort de la diplomatie économique qu’ils vont désormais incarner.

Une mission commune à 112 ambassadeurs français…

C’est au cours de la Conférence des ambassadeurs se déroulant à Paris du 27 au 31 août que fut expliquée cette initiative. C’est là que furent définies les orientations et les priorités stratégiques devant guider le travail des représentantes et représentants de la France à l’étranger. Le thème de ce rendez-vous annuel était cette année : « Alliances, valeurs et intérêts dans le monde d’aujourd’hui ». Sans en citer réellement le mot, l’économie intégrait de facto l’un de ses items à développer.

Chargé du tourisme et du commerce extérieur, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves LE DRIAN avait souhaité que cette année, les ambassadeurs aillent à la rencontre des acteurs et décideurs économiques au cœur de leur territoire régional. Ce déplacement prolongeait une précédente séquence, intitulée « 1 ambassadeur, 1 entrepreneur, 1 région », vécue le lundi 27 août, date à laquelle les hauts fonctionnaires de l’Etat rencontrèrent près de 400 chefs d’entreprises sous la forme d’un échange direct de quinze minutes.

In fine, onze régions métropolitaines étaient concernées par cette démarche novatrice, au plus près du terrain.

Un échange direct et constructif avec les ambassadeurs…

L’immersion des ambassadeurs aura été vécue comme un réel bonheur pour les entrepreneurs visités. Pour la première fois, ils ont pu expliquer leur travail et leur mode opératoire en matière d’exportation (leurs difficultés aussi) face aux représentants de la France, nommés dans des pays à forte potentialité.

Ce déplacement répondait aussi à la refonte du dispositif d’aide à l’export mené en totale coopération avec les régions, qui, depuis la loi « NOTRe », sont responsables de la stratégie d’internationalisation des entreprises de leur territoire.

Le nouveau dispositif s’est doté d’une véritable gouvernance, déclinée dans les territoires par les Régions, les ambassadeurs à l’étranger, « Business France » au niveau national et un guichet unique en régions « plateforme régionale des solutions », et un guichet unique à l’étranger, correspondant unique de la Team France Export.


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Face à l’inflation galopante des remboursements liés à la récurrence des transports médicaux sur notre territoire, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie tire la sonnette d’alarme. Ce poste représente aujourd’hui près de 31 millions d’euros et ne cesse de progresser depuis plusieurs années. Soucieuse de préserver les équilibres budgétaires, la CPAM s’est fendue d’une nouvelle communication sur ce sujet d’actualité qui concerne l’ensemble des assurés…

AUXERRE : Vigilance et préconisation. La Caisse primaire d’assurance maladie veille au grain dans cet épineux casse-tête que représentent chaque année la gestion des transports médicaux et leurs onéreux remboursements.

Depuis plusieurs années, au plan comptable, le coût des remboursements s’envole, suivant une courbe ascendante progressive. A l’échelle de la région Bourgogne-Franche-Comté, la somme équivaut à 145 millions d’euros. Pour le seul territoire de l’Yonne, le montant de ces dépenses supplémentaires s’établit à 31 millions d’euros à la charge de la structure de santé départementale.

Dans les deux cas, les responsables de la CPAM souhaitent mettre le holà sur cette dérive inflationniste qui perdure dans le temps.

Une récente communication à destination des assurés est venue rappeler les bonnes pratiques à respecter à ce propos. Et de repositionner le rôle déterminant du praticien comme un élément essentiel à la prise de décision de préconiser un mode de transport approprié selon l’état de santé du patient.

Le médecin est le seul à prescrire le transport médical…

Si le transport médical peut générer un remboursement à partir d’un acheminement du malade vers un centre hospitalier ou de soins via son véhicule personnel ou les transports en commun, en revanche, il n’est pas prescrit de façon systématique lors des déplacements d’un patient. La décision relève uniquement du professionnel de la médecine.

C’est une question de pure logique puisque son remboursement obéit à des conditions très strictes. En ce sens, la direction de la Caisse primaire d’assurance maladie se veut insistante sur ce point : « la prescription médicale de transport relève d’une décision médicale pure et ne s’apparente nullement à une quelconque facilité sociale… ».

Dans l’absolu, elle doit être réalisée avant le déplacement et transmise pour l’obtention d’un accord de principe dans un délai de quinze jours précédant l’acte auprès du service médical de l’assurance maladie.

Un message clair et précis qui a été relayé, sans l’once d’une ambiguïté de la part du service Communication de la CPAM, vers les assurés de l’Yonne qui sont invités à le connaître et surtout à l’appliquer.

 

 


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