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Si une faible minorité de militants souhaitait il y a peu un changement radical à la tête des Républicains de l’Yonne, force est de constater que le résultat des élections internes de la formation de droite, organisées dans l’Yonne ce lundi 12 avril, ne leur a pas donné raison. Le député Guillaume LARRIVE conserve ses fonctions de président, auréolé d’un score net et sans bavure de 100 % de suffrages positifs.

 

AUXERRE : Certains espéraient sans doute un brin du renouveau avec ces élections internes organisées ce lundi 12 avril parmi l’instance départementale de la formation politique de droite.

Surtout après les propos tenus par le député de la première circonscription de l’Yonne, en septembre dernier. Le discours prononcé à l’époque par Guillaume LARRIVE était selon quelques voix dissonantes au sein des LR un tantinet favorable à la ligne décisionnelle suivie par Emmanuel MACRON.  

Ces contradicteurs qui demandaient la démission de leur tête de file en sont donc aujourd’hui pour leurs frais au terme de ce scrutin. Sans l’once d’une équivoque !

Le vote s’est mué en effet en un véritable plébiscite pour l’ancien secrétaire général délégué des Républicains.

En totalisant 100 % des suffrages exprimés dans son territoire de prédilection, l’initiateur du mouvement La France Demain (février 2020) a donc fait le plein des voix parmi ses aficionados qui se reconnaissent en lui dans la mise en œuvre de sa ligne politique libérale.

D’ailleurs, la première réaction de l’énarque sera adressée pour les militants. « Je les remercie pour leur confiance renouvelée ! ».

Guillaume LARRIVE promet de travailler au service de l’intérêt général, en rassemblant toutes les bonnes volontés. Preuve que l’unité politique du mouvement ne s’est aucunement lézardée depuis 2018 date à laquelle il accédait pour la première fois à ce poste et qu’elle s’en trouve renforcée grâce à la vitalité démocratique de ce vote.

 

 

Plusieurs figures de la droite icaunaise renouvellent leurs mandats…

 

Hormis le parlementaire, d’autres personnalités des Républicains devaient également obtenir les faveurs du scrutin. Pour assumer leur rôle de délégués de circonscription.

C’est le cas de l’adjointe à la ville d’Auxerre et élue communautaire Céline BAHR dans la première circonscription. Là-aussi, la jeune femme en charge du développement durable, de la culture, du patrimoine et de l’enseignement supérieur aura obtenu un succès sans pareil, glanant 100 % des suffrages.

Autres délégués élus : Philippe LENOIR dans la seconde circonscription avec 60 % et Nicolas DEILLER, qui a réalisé le score de 100 % dans la troisième.

Signalons, que les délégués de la fédération icaunaise auprès du Conseil national des Républicains ont été désignés également. Il s’agit de Charles d’ASTORG avec 73,66 %, Philippe FROGER (53,09 %), la présidente de la Maison de la Coiffure de l’Yonne Martine MICHEL (63,79 %) et le conseiller départemental et maire de Saint-Clément Gilles PIRMAN 73,66 %.

 

 

Enfin, relevons parmi les membres des comités de circonscription élus quelques patronymes connus de la scène politique départementale : dans la première, citons Régis BOUCHEZ (65,12 %), Maryline SAINT-ANTONIN (82,17 %), Pierre GAUTHIER (55,04 %), Céline BAHR (74, 42 %), Dominique MARY (77,52 %) et Patrick PICARD (58,91 %).

Dans la seconde circonscription : réussite pour Martine MICHEL (74,42 %), la conseillère départementale Sonia PATOURET (60,47 %) ou encore le couple Doria et Philippe BRISEDOU, respectivement avec 69,77 % et 60,47 % des voix.

Dans la troisième, le succès de Michel KOZEL (58,11 %) et de Nicolas DEILLER (71,62 %).

Quant aux représentants des nouveaux adhérents aux comités de circonscription, ils sont au nombre de deux à l’issue de ce scrutin interne qui aura été organisé dans l’Hexagone ce 12 avril : Benjamin GRACIA et Jordan HEITZMANN avec là-aussi des scores absolus de 100 %.

Précisons, enfin, que selon les statuts propres à la formation politique sont membres de droit des comités de circonscription les maires, les conseillers départementaux et les adjoints au maire du chef-lieu de département.

 

Thierry BRET

 

 


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Evasive sur sa propre candidature, la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté estime que « si les conditions sanitaires ne s’améliorent pas au fil de ces prochaines semaines, il sera très difficile de faire campagne afin de présenter convenablement les programmes ». Quant à se retrancher derrière les canaux offerts par la digitalisation, ce n’est pas nécessairement compatible avec le principe qu’elle se fait de la vie démocratique…

 

DIJON (Côte d’Or) : Elle n’a toujours pas fait connaître sa décision ! Et si les journalistes qui prenaient part à la conférence de presse, concoctée à distance par les services de communication du vénérable organisme, ont bien essayé d’en savoir un peu plus sur les réelles intentions de la présidente, ils en ont eu pour leur frais !

Stoïque face à leurs demandes insistantes, Marie-Guite DUFAY n’a donc rien dévoilé de sa future ligne stratégique sur le sujet même s’il ne fait pas l’ombre d’un doute (cela bruisse de plus en plus dans le sérail) que son patronyme figurera bel et bien sur l’un des bulletins de vote le jour J pour choisir son candidat.

S’exprimant vingt-quatre heures avant la tenue de l’ultime séance de l’assemblée plénière du Conseil régional de la mandature actuelle, la cheffe de file du Parti socialiste régional a bien voulu dissocier dans ses commentaires les faits institutionnels des faits purement politiques. Renvoyant ces derniers aux calendes grecques !

 

 

Pas convaincu avec le seul prisme des réseaux sociaux…

 

La seule entorse qu’elle s’est accordée finalement dans ce choix tactique au plan de la communication concerna la tenue desdites élections aux dates du 13 et 20 juin. Des échéances maintenues par le Premier ministre qui la rendent quelque peu perplexe quant à leur bon déroulement.

« Si les conditions sanitaires ne sont pas levées rapidement, le débat ne pourra s’envisager comme à son habitude… ».

Quant à ne véhiculer les informations inhérentes au programme de campagne que par le seul prisme de l’outil numérique, cela n’a pas l’air de convaincre la présidente en exercice.

« J’aurai du mal à ce que cela se passe uniquement par les réseaux sociaux, convient-elle.    

Reste alors le report de ce scrutin, doublé des départementales, à une date encore à définir à l’automne. Une hypothèse peu probable pour Marie-Guite DUFAY qui ne voit pas comment ces élections pourraient se tenir à quelques encablures seulement de la présidentielle.

Les différer d’ici deux ans (2023) n’est également pas audible pour la présidente de l’exécutif de Bourgogne Franche-Comté.

 

Thierry BRET

 


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Un SOS vient d’être lancé par le CNPA pour préserver la pérennité des stations-service en France ! Onze mille de ces structures répertoriées dans l’Hexagone doivent très rapidement répondre au contexte du moment : celui de l’essor des véhicules électriques et du déclin des ventes de carburants. En ajustant leur stratégie !

 

PARIS : Elles n’ont pas d’autres alternatives que de s’adapter à la réalité des enjeux environnementaux, les stations-service de France et de Navarre. Sous peine de mettre la clé sous le paillasson et de déposer le bilan pour celles et ceux de leurs gérants qui en assument la gestion.

Les onze mille stations-service françaises doivent faire face très rapidement à la constante progression des ventes des véhicules électriques qui induit la diminution radicale des ventes de carburants.

D’ici une quinzaine d’années, peut-être moins selon les spécialistes, la moitié de ces points vitaux de toute une économie (on pense volontiers aux zones rurales) auront disparu du paysage si elles ne s’acclimatent pas aux nouveaux enjeux de la société.

Dans le domaine de l’implantation de bornes de recharge électrique, la grande distribution et les réseaux d’autoroute semblent être prêts à relever le défi. En installant ces points d’alimentation nécessaires au développement des véhicules électriques.

 

 

Or, beaucoup de petites stations-service indépendantes ne se positionnent pas sur ce même créneau. Conséquence à cette configuration funeste : vingt mille emplois sont désormais dans la balance et pourraient être remis en question dans un avenir proche.

Au niveau syndical, le CNPA (Conseil national des professions de l’automobile) plaide en faveur d’un fonds de modernisation permettant d’accompagner les structures dans leur transition énergétique. Un fonds de solidarité sera également accessible à un grand nombre de ces structures, sous certaines conditions définies par l’Etat. Il faut agir très vite car il y a réellement péril en la demeure sur ce secteur d’activité qui ne fait pas les manchettes des médias...

 

Thierry BRET et Jean-Paul ALLOU

 

 


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Troquer les saveurs subtiles des Roussette ou des Chignin-Bergeron de Savoie pour les nectars minéralisés offerts par les Chablis ne manqueront pas de convenir à cet épicurien, amateur de bonne cuisine et sensible aux relations humaines. A 58 ans, le Nordiste Jean-Pierre MASCLET poursuit son tour de France professionnel tel un compagnon du Devoir en perpétuel apprentissage. Ainsi, il vient de poser ses valises à Auxerre où il succède à Nicolas CADIOU, à la direction de l’UDAF de l’Yonne…

 

AUXERRE: Il a côtoyé l’Abbé Pierre. Il a discuté avec bon nombre de migrants arcboutés sur les dunes de SANGATE qui, poussés par un terrible exode, tentaient de fuir le continent vaille que vaille. Il a accueilli des milliers de jeunes gens issus des banlieues franciliennes lors de moments d’oisiveté et de partage dans des centres de vacances et de loisirs. Sans omettre un passage à Taizé, haut lieu de la spiritualité et de la fraternité universelle…

Homme d’esprit et de cœur, le nouveau directeur de l’UDAF de l’Yonne se dévoile très vite au détour d’une simple discussion. Arrivé le 01er mars dans la capitale auxerroise, Jean-Pierre MASCLET marque petit à petit son territoire.

Tâtant le pouls de la vénérable institution associative dont il va désormais prendre les rênes. Son prédécesseur Nicolas CADIOU étant parti sous d’autres cieux.

Benoît VECTEN, président de cette incontournable référence de la vie départementale, n’avait d’autre alternative que de le remplacer. Proposée au Conseil d’administration, la candidature de Jean-Pierre MASCLET a séduit. Avant d’être définitivement adoubée par l’organe consultatif.

Pourtant, le parcours du nouveau responsable n’a jamais croisé par le passé les intérêts de l’UDAF. Orienté professionnellement dans la gestion de l’accueil, l’hébergement et l’insertion des publics en grande difficulté, Jean-Pierre MASCLET possédait nonobstant de solides atouts à faire valoir dans son jeu : des jokers au nom réaliste d’altruisme, de solidarité, d’écoute de l’autre, de développement personnel, d’échange.

 

Des responsabilités importantes au sein d’EMMAUS France…

 

Bref, le personnage est un passionné de l’humain. Une cheville ouvrière du milieu social qui a roulé sa bosse aux quatre coins de l’Hexagone ou presque.

Depuis la Picardie où il officia à Amiens en aidant les jeunes des banlieues à se refaire une virginité sociétale en découvrant le plaisir des vacances à Dunkerque, haut lieu de la célébration carnavalesque et picaresque dont il a apprécié les fastes !

C’est là, dans la ville de l’ancien ministre-maire Michel DELEBARRE que notre homme se rapprochera des compagnons d’EMMAUS.

Dirigeant l’une des antennes du département nordiste. Où il s’intéressera de près à trois branches de l’activité : le social, l’hébergement et l’insertion. Là aussi où sa vision de l’épanouissement de l’humain sera confrontée aux angoisses insupportables de cette noria de migrants refoulés au quotidien dans les dunes de SANGATE.

 

 

 

 

Jean-Pierre MASCLET sera par ailleurs un temps l’un des membres du Conseil d’administration national de l’association caritative fondée par l’Abbé Pierre en 1985.

Un passage sur les terres bretonnes lui offrira la possibilité d’étoffer son cheminement de carrière. Il y dirigera un CHRS, un Centre d’hébergement et de réinsertion sociale. Enfin, il y a Annemasse et la Haute-Savoie. Dernier lieu d’affectation pour cet amoureux de Dame Nature.

 

Veiller au respect des équilibres au sein de la structure…

 

Ensuite, le renouveau du printemps se symbolise par son installation dans le département de l’Yonne.

Jean-Pierre MASCLET n’en connaissait que très peu de choses. Les sempiternels clichés footballistiques et vineux, un point c’est tout !

En intégrant l’UDAF territoriale, il sait que désormais sa mission régalienne est la défense des intérêts des familles. Tout en valorisant le rôle et l’image de cette institution séculaire.

Pour se faire, le nouveau responsable s’appuiera sur le renforcement des actions et de la communication de la structure. En veillant scrupuleusement au respect des équilibres de l’entité.

Créer de nouveaux services, promouvoir le Point conseil budget (PCB) – astucieux outil de pédagogie délivrant ses messages adéquats aux familles qui en ont le plus besoin - et anticiper le futur déménagement du siège social à horizon 2022 s’inscrivent parmi ses axes prioritaires.

Sans omettre le fameux service AGORA (celui qui gère les mesures judiciaires et les tutelles), l’un des bras armés de l’action UDAF dans l’Yonne. Un service qui englobe plus de 2 500 demandes de suivi.

Autre volet qui devrait se raffermir lors de ces prochaines semaines sous l’impulsion de la gouvernance newlook : l’accompagnement des familles au micro-crédit. D’autant que la délégation départementale de l’UDAF (Union départementale des Associations Familiales) a obtenu en octobre 2020 les autorisations officielles pour le déployer dans trois secteurs géographiques : Avallon, Auxerre et Sens.

On le subodore mais l’emploi du temps bien garni de Jean-Pierre MASCLET ne devrait pas lui laisser la moindre minute au vagabondage par la pensée dans les hautes montagnes savoyardes ni sur les coteaux où poussent les vignobles des gouleyants vins de Savoie !

A 58 ans, ce père d’une famille de trois enfants aura bien d’autres occupations à vivre au contact de ces familles icaunaises et du patrimoine territorial. Qu’il soit culturel, naturel ou encore à découvrir dans les arts de vivre. Un autre programme, en somme…

 

Thierry BRET

 

 


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C’est l’overdose. La goutte d’eau de trop dans un récipient à ras bord qui dégouline de partout. Une véritable sinécure dont ils ne supportent plus les effets si contraignants qui les ont réduits petit à petit au silence. Dans les salles obscures ou dans les théâtres, qui présentent désormais portes closes. Mais, pas dans la rue ! Là où ils peuvent encore faire entendre leurs voix. Protestant en chœur contre ces atteintes liberticides à la création et à l’onirisme…

 

AUXERRE : A chaque rendez-vous revendicatif, le nombre de personnes présentes gonfle. Inexorablement ! Logique qu’elles soient près de six cents à s’être déplacées à l’invitation d’un collectif baptisé « Rebranchons la Culture ! ».  Combien seront-elles à la prochaine occasion ? Car, il y en aura d’autres de ces manifestations protestataires contre la politique gouvernementale qui a cloué au pilori artistes et intermittents du spectacle. Depuis trop longtemps !

D’ailleurs, il ne faut pas trop se fier à l’ambiance pseudo festive qui règne dans ces rassemblements populaires. La colère est vive. A fleur de peau. Palpable et visible au fond de n’importent quelles paires d’yeux !

La succession de discours engagés, criant le ras-le-bol généralisé de la filière artistique, en témoigne. Comme ces voix qui entonnent « Nous sommes encore vivants ». Le titre a été spécifiquement créé pour la circonstance par Sarah TETELBOM, professeur de chant et musique au Conservatoire.

Un autre morceau, « Danser Encore », est signé de la plume incisive de HK et Les Saltimbanks, fuse. Il est devenu l’hymne de ralliement à la cause des artistes en détresse à travers l’Hexagone.

Aujourd’hui, la culture manque énormément. Elle est essentielle au commun des mortels comme peut l’être n’importe lequel des commerces. En priver ses aficionados incruste un sentiment d’injustice dans les esprits.

 

 

Réactions à chaud en quelques témoignages…

 

Michaël G : Je pense que ce matin par rapport à l'appel national, il y a eu un maximum de personnes réunis en France pour prouver qu’on était suffisamment responsable. On pouvait faire suffisamment attention pour que les salles rouvrent et que la culture reprenne un peu ses droits en matière de spectacle vivant, par rapport au cinéma, par rapport à tous les musées. La culture a largement fait ses preuves auprès du public quel qu'il soit et c'est preuve d'enrichissement. Il faut avoir confiance aux gens et leur faire confiance car ils sont capables de faire attention à eux, attention aux autres et que ces fermetures commencent à être longues pour tout le monde. Personnellement, j’ai suffisamment travaillé pour pouvoir bénéficier de l'année blanche mais jusqu’à quand et comment cela va se passer ensuite ? C’est là où je suis inquiet. Je ne peux pas jouer. Je suis en pleine création d’un spectacle, j’organise des cours de théâtre, mais cela ne rentre pas dans le cadre de l’intermittence.

Antoine L : Un an aujourd'hui que les premières mesures ont été prises pour interdire aux lieux culturels de proposer des spectacles. C’est long même si cet été on a pu faire un peu des choses. Le monde du spectacle vivant est méprisé, pas forcément plus que d'autres car les restaurateurs sont très mal eux aussi. Certes on peut continuer à répéter, on peut continuer à faire des spectacles pour les scolaires mais ce n’est pas le cas forcément pour tout le monde.

 

 

 

On est pourtant très inspiré puisqu'on a décidé de rouvrir un théâtre à Villeneuve-sur-Yonne cette année. En janvier, on a ouvert les portes du théâtre pour accueillir des résidents. Ce sont des gens en répétition, en création pour l'instant. Samedi 06 mars, nous devions donner notre première représentation autour d’un spectacle consacré à Victor Hugo. Mais, il n'y a pas eu de bataille d'Hernani ce week-end-là. On espère rouvrir très prochainement les portes du théâtre, si possible avant l'été

Pierre KECHKEGUIAN, directeur du théâtre d’Auxerre, ne comprend pas le contexte actuel. « Il faut savoir que l'activité d’un théâtre, c’est un tiers en direction du public, un tiers consacré aux écoles, et un tiers destiné aux professionnels. Aujourd’hui le théâtre d’Auxerre fonctionne à deux tiers de son temps vers les professionnels de l'Education nationale. En ne proposant rien au public et c’est quand même l’essence de nos métiers ! Aujourd’hui justement, nous demandons de pouvoir obtenir enfin de l'Etat des dates qui nous offriraient une hypothèse de travail afin de pouvoir nous projeter pour réaliser pleinement nos métiers ».  

Didier C, musicien : « Franchement, je vais lâcher un gros mot ! Ces mesures sont criminelles. On est en train d’assassiner la culture dans un pays comme la France, c'est absolument invraisemblable. Et qu'est-ce qui va se passer au premier août, qu'est-ce qui va se passer avec cette fameuse année blanche ?  En fait, elle aura à prolonger notre délicate situation mais en réalité, le nombre d’intermittents qui vont se retrouver sur le carreau sera très élevé. Ce sera un massacre donc un acte criminel… ».

 

 

De lourdes pertes de revenus que ne compensent pas les indemnités…

 

Jean-Paul L et Didier A : « On attend comme tous les intermittents, on attend que ça rouvre. On avait pas mal de dates de prévues qui s’effacent au fur à mesure. C’est comme des dominos, ça s’efface, ça se déplace, et maintenant ça s’annule ! On a fait une création au premier confinement. On essaie de vendre celle-là. Donc, on fait plutôt des petits films. Mais pas pour les réseaux sociaux, parce que nous ce qu’on aime, c’est le contact avec le public. Si l’on s’obstine à ne trouver que des solutions par le biais des réseaux sociaux, alors de spectacle il n’y aura plus ! ».

Claire, du  « Cirque Star » : « On essaie de garder le moral et de rester actif mais nous n’avons aucune visibilité sur l'avenir. On propose aux gens des plans A et des plans B. Si on peut ouvrir vous venez ! Si on ne peut pas ouvrir, on viendra chez vous si on a le droit de venir chez vous ! En même temps, il faut quand même se projeter parce que si les choses s'arrangent et que rien n’a été préparé, on ne pourra pas travailler. Il est nécessaire d'anticiper sans trop savoir sur quelle base le faire. Nous espérons reprendre nos activités au mois de juin. Peut-être avant, au mois de mai. Quant à un retour à la normale, je ne comprends pas ce que cela signifie ! On est vraiment dans le flou, le flou artistique ! 

Sébastien LADRUZE, artiste magicien, évoque la complexité de sa situation : « Cela fait un an que je n’ai quasiment plus de galas. J'ai tout perdu. Je travaille depuis pas mal de saisons avec NIGLOLAND. Or, avec la fermeture du parc, tous les galas de Noël ont été annulés. Le téléphone ne sonne plus. On doit se contenter de ce que ce que l'on a et survivre. En tant qu’intermittent, les indemnités compensatoires ne couvrent pas tout ce que je dépense chaque mois en différentes charges. Ces indemnités ne sont pas des revenus. Pour ma part, j'ai perdu plus de 25 000 euros de revenus. Je n’ai eu droit à aucune aide ; juste mes indemnités compensatoires qui ont été prolongées… ».

Rémi de « La Scène des Quais », trouve lui aussi le temps long. Frustré devant cette inertie, il vivote comme il peut. « On se prend à rêver que l’on ouvre et on imagine des programmations pour le mois d'avril ou de mai ! Nous avons l’idée d’une programmation orientée sur une semaine féminine avec des productrices de produits du cru mélanger à des artistes et une programmation également destinée aux enfants pour le retour des beaux jours… ».

Quant à Ludovic, il a une envie folle de jouer, de faire son métier. Mais de le faire comme avant !

Tous attendent l’hypothétique fin de ce contexte pénible. Et scrutent les décisions du gouvernement qui fera pencher la balance du bon côté cette fois-ci. Pour une réouverture progressive des salles et lieux de spectacle. Alors, pourquoi pas dès la mi-mai comme l’a si bien promis Emmanuel MACRON ?

 

Thierry BRET et Maryline GANDON

 

 


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