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Les artistes ne savent plus sur quel pied danser : le flou artistique n’a que trop duré…

« Du nouveau à l’horizon ? A l’initiative du collectif « Rebranchons la Culture », artistes, intermittents et public ont fait part de leurs protestations véhémentes contre la poursuite des fermetures des lieux et sites artistiques. Les témoignages affluent : ils traduisent la paupérisation d’une large frange de cette catégorie professionnelle réduite aujourd’hui au bon vouloir gouvernemental… ». « Du nouveau à l’horizon ? A l’initiative du collectif « Rebranchons la Culture », artistes, intermittents et public ont fait part de leurs protestations véhémentes contre la poursuite des fermetures des lieux et sites artistiques. Les témoignages affluent : ils traduisent la paupérisation d’une large frange de cette catégorie professionnelle réduite aujourd’hui au bon vouloir gouvernemental… ». Crédit Photos : Maryline GANDON.

C’est l’overdose. La goutte d’eau de trop dans un récipient à ras bord qui dégouline de partout. Une véritable sinécure dont ils ne supportent plus les effets si contraignants qui les ont réduits petit à petit au silence. Dans les salles obscures ou dans les théâtres, qui présentent désormais portes closes. Mais, pas dans la rue ! Là où ils peuvent encore faire entendre leurs voix. Protestant en chœur contre ces atteintes liberticides à la création et à l’onirisme…

 

AUXERRE : A chaque rendez-vous revendicatif, le nombre de personnes présentes gonfle. Inexorablement ! Logique qu’elles soient près de six cents à s’être déplacées à l’invitation d’un collectif baptisé « Rebranchons la Culture ! ».  Combien seront-elles à la prochaine occasion ? Car, il y en aura d’autres de ces manifestations protestataires contre la politique gouvernementale qui a cloué au pilori artistes et intermittents du spectacle. Depuis trop longtemps !

D’ailleurs, il ne faut pas trop se fier à l’ambiance pseudo festive qui règne dans ces rassemblements populaires. La colère est vive. A fleur de peau. Palpable et visible au fond de n’importent quelles paires d’yeux !

La succession de discours engagés, criant le ras-le-bol généralisé de la filière artistique, en témoigne. Comme ces voix qui entonnent « Nous sommes encore vivants ». Le titre a été spécifiquement créé pour la circonstance par Sarah TETELBOM, professeur de chant et musique au Conservatoire.

Un autre morceau, « Danser Encore », est signé de la plume incisive de HK et Les Saltimbanks, fuse. Il est devenu l’hymne de ralliement à la cause des artistes en détresse à travers l’Hexagone.

Aujourd’hui, la culture manque énormément. Elle est essentielle au commun des mortels comme peut l’être n’importe lequel des commerces. En priver ses aficionados incruste un sentiment d’injustice dans les esprits.

 

 

Réactions à chaud en quelques témoignages…

 

Michaël G : Je pense que ce matin par rapport à l'appel national, il y a eu un maximum de personnes réunis en France pour prouver qu’on était suffisamment responsable. On pouvait faire suffisamment attention pour que les salles rouvrent et que la culture reprenne un peu ses droits en matière de spectacle vivant, par rapport au cinéma, par rapport à tous les musées. La culture a largement fait ses preuves auprès du public quel qu'il soit et c'est preuve d'enrichissement. Il faut avoir confiance aux gens et leur faire confiance car ils sont capables de faire attention à eux, attention aux autres et que ces fermetures commencent à être longues pour tout le monde. Personnellement, j’ai suffisamment travaillé pour pouvoir bénéficier de l'année blanche mais jusqu’à quand et comment cela va se passer ensuite ? C’est là où je suis inquiet. Je ne peux pas jouer. Je suis en pleine création d’un spectacle, j’organise des cours de théâtre, mais cela ne rentre pas dans le cadre de l’intermittence.

Antoine L : Un an aujourd'hui que les premières mesures ont été prises pour interdire aux lieux culturels de proposer des spectacles. C’est long même si cet été on a pu faire un peu des choses. Le monde du spectacle vivant est méprisé, pas forcément plus que d'autres car les restaurateurs sont très mal eux aussi. Certes on peut continuer à répéter, on peut continuer à faire des spectacles pour les scolaires mais ce n’est pas le cas forcément pour tout le monde.

 

 

 

On est pourtant très inspiré puisqu'on a décidé de rouvrir un théâtre à Villeneuve-sur-Yonne cette année. En janvier, on a ouvert les portes du théâtre pour accueillir des résidents. Ce sont des gens en répétition, en création pour l'instant. Samedi 06 mars, nous devions donner notre première représentation autour d’un spectacle consacré à Victor Hugo. Mais, il n'y a pas eu de bataille d'Hernani ce week-end-là. On espère rouvrir très prochainement les portes du théâtre, si possible avant l'été

Pierre KECHKEGUIAN, directeur du théâtre d’Auxerre, ne comprend pas le contexte actuel. « Il faut savoir que l'activité d’un théâtre, c’est un tiers en direction du public, un tiers consacré aux écoles, et un tiers destiné aux professionnels. Aujourd’hui le théâtre d’Auxerre fonctionne à deux tiers de son temps vers les professionnels de l'Education nationale. En ne proposant rien au public et c’est quand même l’essence de nos métiers ! Aujourd’hui justement, nous demandons de pouvoir obtenir enfin de l'Etat des dates qui nous offriraient une hypothèse de travail afin de pouvoir nous projeter pour réaliser pleinement nos métiers ».  

Didier C, musicien : « Franchement, je vais lâcher un gros mot ! Ces mesures sont criminelles. On est en train d’assassiner la culture dans un pays comme la France, c'est absolument invraisemblable. Et qu'est-ce qui va se passer au premier août, qu'est-ce qui va se passer avec cette fameuse année blanche ?  En fait, elle aura à prolonger notre délicate situation mais en réalité, le nombre d’intermittents qui vont se retrouver sur le carreau sera très élevé. Ce sera un massacre donc un acte criminel… ».

 

 

De lourdes pertes de revenus que ne compensent pas les indemnités…

 

Jean-Paul L et Didier A : « On attend comme tous les intermittents, on attend que ça rouvre. On avait pas mal de dates de prévues qui s’effacent au fur à mesure. C’est comme des dominos, ça s’efface, ça se déplace, et maintenant ça s’annule ! On a fait une création au premier confinement. On essaie de vendre celle-là. Donc, on fait plutôt des petits films. Mais pas pour les réseaux sociaux, parce que nous ce qu’on aime, c’est le contact avec le public. Si l’on s’obstine à ne trouver que des solutions par le biais des réseaux sociaux, alors de spectacle il n’y aura plus ! ».

Claire, du  « Cirque Star » : « On essaie de garder le moral et de rester actif mais nous n’avons aucune visibilité sur l'avenir. On propose aux gens des plans A et des plans B. Si on peut ouvrir vous venez ! Si on ne peut pas ouvrir, on viendra chez vous si on a le droit de venir chez vous ! En même temps, il faut quand même se projeter parce que si les choses s'arrangent et que rien n’a été préparé, on ne pourra pas travailler. Il est nécessaire d'anticiper sans trop savoir sur quelle base le faire. Nous espérons reprendre nos activités au mois de juin. Peut-être avant, au mois de mai. Quant à un retour à la normale, je ne comprends pas ce que cela signifie ! On est vraiment dans le flou, le flou artistique ! 

Sébastien LADRUZE, artiste magicien, évoque la complexité de sa situation : « Cela fait un an que je n’ai quasiment plus de galas. J'ai tout perdu. Je travaille depuis pas mal de saisons avec NIGLOLAND. Or, avec la fermeture du parc, tous les galas de Noël ont été annulés. Le téléphone ne sonne plus. On doit se contenter de ce que ce que l'on a et survivre. En tant qu’intermittent, les indemnités compensatoires ne couvrent pas tout ce que je dépense chaque mois en différentes charges. Ces indemnités ne sont pas des revenus. Pour ma part, j'ai perdu plus de 25 000 euros de revenus. Je n’ai eu droit à aucune aide ; juste mes indemnités compensatoires qui ont été prolongées… ».

Rémi de « La Scène des Quais », trouve lui aussi le temps long. Frustré devant cette inertie, il vivote comme il peut. « On se prend à rêver que l’on ouvre et on imagine des programmations pour le mois d'avril ou de mai ! Nous avons l’idée d’une programmation orientée sur une semaine féminine avec des productrices de produits du cru mélanger à des artistes et une programmation également destinée aux enfants pour le retour des beaux jours… ».

Quant à Ludovic, il a une envie folle de jouer, de faire son métier. Mais de le faire comme avant !

Tous attendent l’hypothétique fin de ce contexte pénible. Et scrutent les décisions du gouvernement qui fera pencher la balance du bon côté cette fois-ci. Pour une réouverture progressive des salles et lieux de spectacle. Alors, pourquoi pas dès la mi-mai comme l’a si bien promis Emmanuel MACRON ?

 

Thierry BRET et Maryline GANDON

 

 

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PRESSE EVASION - Mr Thierry BRET

Tél. : 06.20.31.05.53.

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