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Elus et entrepreneurs ont inauguré le premier NRO (Nœud de Raccordement Optique) posé dans le département de l’Yonne. Cela se déroulait ce lundi 15 mars dans la localité de Sergines. L’installation marque la continuité d’un développement numérique notoire sur l’ensemble du territoire initié en 2012. Il correspond à un budget global de 200 millions d’euros.

 

SERGINES : L’Yonne ne figure pas parmi les retardataires du déploiement de la fibre grâce à une démarche collective et solidaire aboutie. L’Auxerrois et le Sénonais sont ainsi fibrés grâce à des initiatives privées d’opérateurs (20 % du département). Mais depuis 2016, le reste du territoire a été pris en charge dans le cadre de réseaux d’initiative publique.

La première tranche avait été confiée à Bourgogne Franche-Comté Fibre qui avait vu le rapprochement et la mutualisation des moyens de cinq départements : Yonne, Saône-et-Loire, Jura, Nièvre et Côte d’Or, sous la forme d’une SPL (Société Publique Locale).

L’opérateur ALTITUDE Infrastructure s’est vu attribué ensuite la seconde phase de l’opération avec la signature d’une délégation de service public (DSP) pour une durée de trente ans. Le groupe aura en charge la construction, la maintenance, l’exploitation et la commercialisation du réseau THD (Très Haut Débit) de l’Yonne, baptisé « YCONIK », sur 60 % du territoire.

Au total, 225 000 prises optiques seront déployées d’ici 2023 et 57 NRO (Nœud de Raccordement Optique) deviendront opérationnels dès 2022. Chaque local technique coûtant 50 000 euros.

Le premier a été installé dans la commune de Sergines ce lundi 15 mars ; une deuxième structure le sera à Champigny-sur-Yonne dès le lendemain.

 

 

Neuf communes bénéficieront du Très Haut Débit fin 2023

 

Choisie pour le démarrage de cette seconde phase avec l’installation du premier NRO, la commune de Sergines s’est toujours engagée à raccorder les logements à la fibre optique selon son édile, André PITOU.

« Nous sommes entrés dans l’ère du tout numérique. Donc de plus en plus de foyers bénéficieront de l’outil Internet. Notre équipement doit être performant… ».

Aujourd’hui, il n’est pas peu fier de voir sa commune mise sous les feux des projecteurs, même pour des raisons techniques.

L’élu attend beaucoup de cette technologie dont le développement permettra l’essor de divers domaines comme l’enseignement, le télétravail ou encore la télémédecine.

Certaines spécificités techniques faisaient de Sergines un lieu d’accueil idéal, car au plus proche des PoP (points d’entrée Internet) situés sur l’autoroute A6.

L’un est à Auxerre Nord. Son signal provient d’un data-signal de Lyon. Quant à l’autre, il est situé à Soucy et son signal vient de Paris.

Le NRO est en fait un local technique de 12 mètres carrés. Il a pris place dans la rue Serré près d’une aire de jeux ce lundi 15 mars. Une opération précise et rapide qui aura duré près de cinq minutes.

Cet appareil accueillera les connexions Internet. Il les répartira vers les trois mille prises des logements et des entreprises implantés dans un rayon d’une vingtaine de kilomètres.

Les communes impactées seront Gisy-les-Noble, Evry, Cuy, Michery, Compigny, Pailly, Plessis-Saint-Jean et Serbonnes.

 

Floriane BOIVIN

 


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Solennel à bien des égards, l’instant apparaît toujours crucial dans le bon fonctionnement d’une localité. Surtout pour l’édile et sa garde prétorienne qui en portent les orientations stratégiques en cours de mandature. Ce budget ambitieux sera donc soumis à l’approbation du conseil municipal. Un exercice qui se déroulera ce jeudi 18 mars sur le coup de 19 heures…

 

APPOIGNY: C’est l’un des moments majeurs qui ponctue la vie d’une mandature municipale. Un exercice qui se veut incontournable pour le devenir des citoyens, donnant le tempo à la ligne névralgique supportée par l’équipe en place.

Si quitus est donné au terme de ce scrutin, la politique voulue par le maire pourra alors se dérouler dans les règles de l’art, avec en substance le plan de financement ciselé à cet effet pour y parvenir.

Ce sera donc tout l’enjeu de cette session municipale accueillie dans l’immense salle de l’Espace culturel, contexte sanitaire oblige et distanciation physique à l’appui.

En janvier, Magloire SIOPATHIS avait brossé en toute transparence un aperçu exhaustif de la situation financière de la quatrième localité icaunaise en matière de développement économique.

APPOIGNY est désormais une agglomération bénie des dieux avec la présence sur son sol de la fameuse zone d’activités Aux-R-Parc qui ne demande qu’à croître dans les mois à venir.

D’autant que deux entreprises ont déjà signé leur bail de présence ; les travaux synonymes d’une installation future étant réalisés par les entreprises de BTP du cru. Après ENEDIS et YCARE, d’autres entités suivront, qu’on se le dise !

 

 

Fort de cet atout favorable à son développement, la commune périphérique d’Auxerre a d’autres cartes à jouer.

La population a même progressé de 2,55 % en l’espace de trois ans, passant de 3 167 habitants à 3 248 personnes à date. Et ce n’est pas fini !

De là à prévoir la construction des infrastructures nécessaires et les services ad hoc pour capter ces nouveaux résidents, il n’y a qu’un pas.

Un pas que désirent allègrement franchir l’édile et conseiller communautaire Magloire SIOPATHIS et sa majorité.

D’où l’importance de l’acceptabilité de ce budget jeudi soir qui prévoit un judicieux programme de rénovation du centre-ville et des équipements au service des seuls habitants…

 

Thierry BRET

 


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Ne pas donner un coup d’arrêt aux projets ! Le message adressé par la gouvernance du conseil communautaire de Puisaye-Forterre à ses détracteurs est, on ne peut plus, explicite. Pourquoi un territoire mettant les petits plats dans les grands afin de se moderniser suspendrait ses investissements ? Cela serait fatal à son essor. C’est ce qu’ont expliqué en chœur le président Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI et son vice-président en charge des Finances Alain DROUHIN lors d’une conférence de presse qui fera date.

 

CHARNY-OREE-DE-PUISAYE : L’exercice n’est pas commun dans le landerneau. C’est même le premier qui soit organisé en l’état à destination de la presse locale. Autant dire que la formule, riche et instructive à bien des égards, a eu l’heur de plaire aux deux instigateurs qui avaient pris soin de la réaliser à quelques minutes de leur entrée en piste face au conseil communautaire.  

Retrouver côte à côte, assis à la même table de la salle du conseil de la mairie qui accueillait ce rendez-vous, ces deux poids lourds de la politique locale que sont Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI et Alain DROUHIN face aux journalistes représentait une réelle première !

« J’ai souhaité travailler aux côtés du président SAULNIER-ARRIGHI pour préserver et encourager les intérêts du territoire et de sa dynamique, déclara en guise de préambule le maire de Bléneau et administrateur de Yonne Equipement Alain DROUHIN.

Rappelant qu’il se mettait au service de la population, l’élu de l’Yonne a donc choisi le registre de la concordance des temps et de l’harmonie au beau fixe avec son homologue territorial. En faisant abstraction de toute frilosité !

Le grand « argentier » communautaire devait intervenir un peu plus tard au cours de ces échanges nourris de questionnements afin de dévoiler la ligne d’orientation budgétaire requise pour mener à bien les projets à venir.

Ces projets, au nombre de huit, constituent la clé de voûte de l’édifice communautaire. Ils furent longuement évoqués par le président lors de sa prise de parole initiale.

 

Des séminaires en amont pour acter la feuille de route stratégique…

 

Chantre du développement économique, le conseiller régional et édile de Moulins-sur-Ouanne est lui-même très investi dans le domaine. Il occupe la fonction de délégataire départemental de l’AER, l’Agence économique de la région.

Tour à tour, il balaiera dans le détail les huit dossiers au centre de la stratégie qui doit donner la nécessaire impulsion et sa résonance légitime à l’attractivité communautaire.

Pour mémoire, citons dans un court inventaire à la Prévert l’aménagement des zones d’activités, le développement du haut débit numérique, l’éclosion des maisons de santé à vocation pluridisciplinaire, le centre aquatique dont l’édification est prévue à Toucy, l’amélioration de l’habitat, la voie verte et ses diverses opportunités de prolongement dans une optique touristique efficiente, l’aménagement du nouveau siège devant accueillir la CC PF à Saint-Fargeau ainsi que, sur le secteur nivernais, l’hébergement du CNIFOP (Centre international de la formation aux métiers d’art et de la céramique) à Saint-Amand-en-Puisaye.

 

 

D’ailleurs, cette feuille de route à six ans, soit la durée du mandat, servit de fil d’Ariane constructif pour les élus lors des différents séminaires concoctés au cours du dernier trimestre 2020.

Là aussi, ce fut une grande première pour la Communauté de communes de Puisaye-Forterre, décidément très en verve en matière d’innovations !  

Y furent examinées à la loupe et à l’appui de moult discussions les thématiques suivantes : celles des compétences de l’organisme et le saint des saints des sujets à aborder en priorité, le financement de ces fameux huit grands projets. Presque les travaux d’Hercule pour leurs défenseurs !

 

 

33 euros de hausse fiscale sur le foncier bâti en moyenne…

 

Qu’à cela ne tienne, la plupart des élus souscrivaient en le manifestant à main levée en faveur des choix budgétaires qui leur furent présentés par Alain DROUHIN.

C’est à ce moment précis de la conférence de presse que le maire de Bléneau prit soin de détailler la perspective de nouvelles ressources qualifiées d’indispensables permettant de financer les projets.

« En l’état actuel des choses, la collectivité ne dégage pas un autofinancement suffisant pour supporter cette feuille de route. Au moment du regroupement communautaire survenu en 2017 la hausse de la pression fiscale annuelle ne s’est élevée que de 3 % et ne fut appliquée que l’année suivante, constate l’élu.    

Or, la volonté de rendre ce territoire occidental de l’Yonne encore plus attractif à l’avenir passe obligatoirement par trois directions stratégiques majeures.

Que ne manquera pas d’expliciter l’élu en charge des finances devant les médias : la poursuite d’une gestion rigoureuse se rapportant au personnel de l’organisme communautaire (le recrutement entre 2017 et 2021 n’a pas excédé cinq nouveaux emplois), une meilleure équité financière entre l’EPCI et les communes et surtout, un coup de pouce à la fiscalité applicable au foncier bâti.  

Une légère augmentation, certes, mais maîtrisée et plutôt indolore pour les foyers puisqu’elle s’établira à 33 euros en moyenne par foyer, avec une oscillation comprise entre 11 euros et 70 euros dans sa fourchette la plus élargie.

Son application devrait être suffisante pour que l’organisme communautaire bénéficie de davantage de souplesse et d’aisance financière (plus d’un million d’euros) pour répondre aux besoins d’investissements prévus au cours de la mandature.

Toujours dans un souci de préserver le monde de l’entreprenariat en proie à de sérieuses difficultés imputables à la pandémie, la CC PF a exclu de la feuille de route la CFE (Cotisation foncière des entreprises).   

Avant de clore ce premier exercice oratoire qui manifestement en appellera d’autres, les duettistes devaient rappeler à la raison celles et ceux des élus qui verraient le report de ces investissements liés aux huit grands projets comme une absolue priorité.

Sans équivoque, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI refusa l’impensable, balayant d’un revers de la main les arguments contradictoires de son opposition.

« Déplacer l’ensemble de ces axes de travail qui vise à l’émancipation de notre territoire lors de la prochaine mandature, celle devant courir entre 2026 et 2032, serait proprement irresponsable ! Aujourd’hui, parmi les dotations financières qui nous arrivent pour les concrétiser, nous allons toucher des fonds européens sans oublier ceux issus du plan « France Relance ». Pouvons-nous décemment nous autoriser à perdre ces subsides et refuser que notre territoire avance ? ».

Son de cloche identique de la part du vice-président Alain DROUHIN.

Ce dernier pointa l’index sur l’ère inflationniste s’amorçant devant nous en précisant  « qu’il fallait mieux s’endetter un peu aujourd’hui avec des taux contenus que plus tard avec des taux qui risquent de flamber du fait de la résultante de la conjoncture économique… ».

Deux élus en parfaite symbiose au niveau de leurs discours qui ne répondent qu’à un seul et unique objectif très consensuel : l’attractivité et le développement de leur territoire de prédilection !

 

Thierry BRET

 


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Décidément, les saisons estivales et leurs longs épisodes traumatiques de sécheresse que doivent subir les professionnels de l’agriculture se suivent et se ressemblent. A l’instar des trois années précédentes, le gouvernement vient d’exhumer le fameux régime de « calamités agricoles » de ses tiroirs. Il concerne les pertes de récolte de fourrage occasionnées par des températures hors normes…

 

AUXERRE : Que faire face aux aléas climatiques et à la rigueur persistante de la chaleur dès que la période estivale nous revient ? Si les adeptes du farniente et de la bronzette à outrance se contentent volontiers de la situation, ce n’est pas le cas des agriculteurs.

Depuis plusieurs années, ces derniers éprouvent les pires des difficultés à y faire face, notamment les éleveurs qui peinent à nourrir convenablement leur cheptel.

La sécheresse de l’été 2020 se sera inscrite dans la droite ligne de celle subie l’année précédente. Et de celle d’avant par les professionnels de la filière.

Les pertes de récolte sur fourrage ont été très importantes, engendrant la reconnaissance par l’Etat du régime de « calamités agricoles ». Un arrêté ministériel a officialisé la chose en date du 03 mars 2021.

Indemnisables, ces pertes se rapportent à la production des prairies temporaires et permanentes sur bon nombre de communes de notre département (voir la liste en annexe).

Concrètement, les éleveurs concernés par cet aléa climatique peuvent solliciter une indemnisation par le Fonds national de gestion des risques en agriculture. Mais, attention, si et seulement si, leurs prairies ne bénéficiaient pas d’une couverture assurantielle lorsque le sinistre est survenu.

Le dommage indemnisable au titre des pertes de récolte correspond au déficit fourrager, défini comme les besoins alimentaires des animaux non couverts par la production fourragère évalué à 900 UF/EVL.

Lors du dépôt de demande, les éleveurs seront dans l’obligation de justifier la présence d’une police d’assurance incendie/tempête sur leurs bâtiments d’exploitation avec paiement de la contribution additionnelle et d’une perte totale supérieure ou égale à 13 % du produit brut global théorique de leur exploitation.

 

En savoir plus :

 

Les producteurs disposent :

  • d’un formulaire de demande d’indemnisation téléchargeable sur le site Internet des services de l’État de l’Yonne à l’adresse suivante:

http://www.yonne.gouv.fr/Politiques-publiques/Agriculture/Mesures-nationales-et-mesures-exceptionnelles/Calamites-agricoles

Le document devra être retourné dans un délai de trente jours à compter de la date d’affichage de l’arrêté ministériel en mairie. Il existe aussi le site TéléCALAM, permettant d’effectuer la demande d’indemnisation par télé-procédure, à l’adresse :

http://mesdemarches.agriculture.gouv.fr/demarches/exploitation-agricole/demander-une-aide-pac/article/demander-une-indemnisation

Toute demande devra être signée entre le 15 mars 2021 et 14 avril 2021 à 24 h.

Pour être tout à fait complet sur le sujet, précisons que ALYSÉ, en charge de l’identification animale pour le département de l’Yonne, met également ses services à disposition des éleveurs qui souhaitent être renseignés de leur effectif d’animaux présents au moment du sinistre et des quantités d’animaux vendus au cours de l’année 2019.

 

Contacts au :

ALYSE

Tel : 03.86.92.36.32.

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

DDT (Direction départementale des Territoires) :

Tel : 03.86.48.42.34./ 03.86.48.42.66. (uniquement le matin de 09 h 00 à 11 h 45)

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Thierry BRET

 

 


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Il faut retenir de ce nouveau concept qui est déployé depuis le 22 février dans l’Yonne l’essence même de l’expression : « aller vers… ». Elle représente la substantifique moelle intellectuelle qui justifie la nouvelle stratégie du Conseil départemental en matière de propagation des services de proximité sur le territoire. Une proximité qui se veut désormais itinérante et mobile dans les zones rurales, véhiculée par un utilitaire bientôt labellisé par l’Etat…

 

COURSON-LES-CARRIERES : 83 % des localités qui composent le paysage communal de notre département accueillent moins de mille habitants ! Autant dire, une forte proportion de personnes vivant en retrait de la technologie à tout crin et de la facilité à bénéficier de l’instantanéité des services ad hoc.

On pense en premier lieu à ceux dispensés par l’Etat ou le Département. Mais aussi à des prestations qui caractérisent les interventions usuelles de Pôle Emploi, de la Caisse des Allocations Familiales, etc.

Trente-sept communes profitent depuis le 22 février de la venue de ce mini bus stationnant une matinée sur une place centrale et accessible à tous. Le choix de ces bourgades s’est effectué sur le sacro-saint principe de l’équité.

Comme le commente le président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD : « La sélection de ces communes s’est pratiquée en concertation avec les élus locaux, explique-t-il, afin de créer le maillage le plus judicieux possible pour ne pénaliser aucun de nos territoires… ».

Bien sûr, il aura été tenu compte en amont de la présence des structures pérennes offertes par les maisons « France Services» déjà opérationnelles dans l’Yonne.

Le bus des services de proximité a pour vocation d’intervenir sur des zones sectorielles dépourvues de toute infrastructure.

 

 

 

Un investissement de 80 000 euros au total…

 

De l’avis du président de l’exécutif départemental, l’équilibre est respecté avec cette répartition de communes bénéficiaires de la prestation. Toutefois, leur nombre n’est pas figé dans le temps.

« Selon la fréquentation des utilisateurs, il sera toujours possible de modifier si nécessaire les besoins d’une localité, ajoute Patrick GENDRAUD, ravi de ce dispositif novateur déployé sur son territoire de prédilection.

L’Yonne fait figure de précurseur en Bourgogne Franche-Comté avec ce dispositif mobile. Un cocorico dont est fier Patrick GENDRAUD. Il espère faire des émules dans d’autres départements de l’Hexagone.

Nécessitant une enveloppe budgétaire de 80 000 euros pour sa déclinaison globale (y compris le salariat), le concept devrait recevoir la bénédiction de l’Etat dès le mois d’avril par le prisme d’un label officiel. Celui de France Services.

Cela offrirait l’excellente opportunité pour le Département de percevoir une dotation équivalente à 30 000 euros. Non négligeable par les temps qui courent !

 

Thierry BRET

 

 


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