Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Voilà une surprise de taille. Elle fut largement commentée parmi les aficionados de la mouvance « Ensemble Citoyens », réunis lors du meeting du ministre de la Santé Olivier VERAN, venu à Auxerre affublé d’une étiquette militante plutôt que gouvernementale. Dans le public, un spectateur. Christophe BONNEFOND, vice-président du Département et maire de Venoy, un pur politique à l’estampille des Républicains ! Prêt à sa conversion chez les Marcheurs ? Que nenni, en vérité !

 

AUXERRE : Sous le regard scrutateur et à la limite de l’inquiétude de Victor ALBRECHT, chef du Pôle élections et élu LREM de l’Yonne, debout près de lui, Christophe BONNEFOND se saisit du micro, lui permettant d’ouvrir le bal des questions adressées à l’un des orateurs du soir, Olivier VERAN, ministre de la Santé de son état.

Assis à quelques mètres de cette figure des Républicains, Laurent BOUQUET des CHAUX, animateur auxerrois de LREM, est quelque peu pensif. L’élu d’Auxerre, Mathieu DEBAIN, quant à lui, est dubitatif. Se demandant peut-être tout bas ce que va bien pouvoir dire le vice-président de l’Agglomération de l’Auxerrois devant un tel auditoire, situé aux antipodes de sa ligne politique habituelle, inféodée à Valérie PECRESSE.    

Gentiment raillé, un peu plus tôt dans la soirée, par un Pascal HENRIAT du MoDem en verve, devant accentuer le trait d’humour sur la présence iconoclaste de l’élu LR dans la salle, Christophe BONNEFOND devait assister à la surprise générale pour les suiveurs de la chose politique locale à l’intégralité de cette rencontre publique, placée sur l’agenda ministériel à quelques jours du premier tour de scrutin.

L’élu de l’Yonne allait-il virer sa cuti séance tenante et annoncer officiellement son attachement à la cause élyséenne du moment ? Sans doute, les supputations allèrent bon train dans les esprits imaginatifs des diverses tendances représentées sous le sceau de l’alliance « Ensemble Citoyens ». Une mosaïque pour le moins éclectique, depuis La République en Marche et Agir La Droite Constructive au Parti radical, incarné par un Jacques HOJLO au meilleur de sa forme, en passant par Territoires de Progrès au MoDem sans oublier le nouvel élan d’intérêt accordé à Horizons, nouvelle formation inspirante signée du Havrais Edouard PHILIPPE.

 

Christophe BONNEFOND en renard des surfaces pour atteindre son but…

 

Bref : tout le monde restait suspendu aux lèvres de Christophe BONNEFOND pour connaître le fond de sa pensée politique et peut-être, pourquoi pas puisque le débauchage et les ralliements de circonstance auront vraiment marqué cette campagne électorale décidément peu commune avec les autres, son soutien définitif envers le président de la République ?! Il est vrai que dans le landerneau, on est plus à une surprise près depuis peu !

Rassurons les puristes de la cause gaullienne (mais la plupart des candidats se réclament désormais de la pensée philosophique du Général y compris ceux qui en son temps le combattirent mordicus au quotidien !), il n’en fut rien !

Agissant avec l’agilité et l’audace d’un renard des surfaces prêt à s’ouvrir le chemin des buts adverses (ce qui aura sans doute plu à Guy ROUX présent dans l’assistance !), le seul Républicain « officiel » présent dans la salle profita de la venue du ministre VERAN pour s’offrir une tribune de communication pertinente afin d’évoquer la situation du SAMU dans l’Yonne.

Evoquant dans ses propos liminaires le bien-fondé de cet outil de secours, assurant l’attractivité médicale au sens large du terme, le vice-président de l’Agglomération de l’Auxerrois rappela les faits face à un ministre attentif, dans l’écoute. Démontrant que le positionnement régionaliste à outrance voulu par l’ARS et son désir de regroupements des moyens était une « erreur ».

 

 

 

« Ce que nous voulons, affirma Christophe BONNEFOND dans un silence de plomb, c’est de pouvoir maintenir notre SAMU et défendre les secours de proximité ».

Côté chiffre, l’orateur auxerrois souligna que 4 300 élus locaux du territoire avaient voté des délibérations en faveur de la conservation du SAMU en l’état. Toutefois, il déplorait qu’il ne soit toujours pas possible de se mettre autour de la table avec l’ARS pour pouvoir travailler aux meilleures solutions favorables aux Icaunais. Alors, que tous les acteurs de la filière sanitaire s’entendent : ambulanciers privés, sapeurs-pompiers, SAMU.

Puis, en renchérissant : « On voudrait juste que Paris nous permette localement de défendre notre système qui fonctionne et qui a fait ses preuves par le passé depuis vingt ans… ».

Avant de conclure, en adressant sa véritable question à l’intéressé étatique : « Pouvez-vous nous aider, monsieur le ministre ? ».

 

 

Aucune décision n’a pour l’heure été prise sur le dossier du SAMU auxerrois…

 

Une fois disparu le tonnerre d’applaudissements (eh oui, le maire de Venoy pourra toujours s’enorgueillir un jour d’avoir reçu les encouragements des partisans de la majorité présidentielle à ses arguties !), Olivier VERAN doucha quelque peu les ardeurs velléitaires immédiates de l’élu local.

« La réponse que je vais vous faire ne va pas vous plaire, insista-t-il tout de go, ce n’est pas le ministre que vous avez devant vous mais c’est le simple militant… ».

Puis, de continuer dans son bon droit puisqu’il en est ainsi : « Je ne peux pas venir dans un meeting de campagne présidentielle en période de réserve et m’exprimer comme un ministre sur un sujet de fond. Si je le faisais, et s’il y avait, admettons quelqu’un de l’opposition dans la salle (ndlr : Christophe BONNEFOND par exemple ?!), il pourrait tout à fait le faire valoir et cela serait une difficulté ! ».

En revanche, l’ayant lu quelque part, Olivier VERAN rassura le président du SDIS 89 : « aucune décision immédiate n’a été prise s’agissant du SAMU d’Auxerre mais il va s’agir d’évaluer ce qui a pu être fait sur Nevers avant de prendre quelque décision que ce soit. Quant à l’évaluation, j’y crois car cela permet de savoir s’il y a un impact positif ou négatif pour un territoire… ».

Puis, concluant sous la forme d’une boutade, Olivier VERAN souligna avec humour que « si le ministre était là (faisant allusion à lui-même !), il répondrait qu’il est très sensible à ces questions-là quand l’unanimité des élus va dans le même sens pour défendre un projet de territoire... ».

Une chose est sûre ! L’intervention inopinée, mais très calculatrice de Christophe BONNEFOND, permettra in fine au ministre de la Santé de se plonger un peu plus dans le contenu de ce dossier auxerrois qui perdure.

« Je vais me poser la bonne question…, devait conclure ce dernier. Tous attendent désormais d’obtenir la vraie réponse !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Elle n’est pas vraiment ordinaire, cette fameuse mallette. Certes, elle n’est pas diplomatique pour un sou (quoique, dès que l’on aborde le délicat problème de la désertification médicale dans l’Yonne, il faut être précautionneux sur ses propos !) mais elle s’apparente à quelque chose de fort utile en période de disette sanitaire. Perçue sur le secteur Vanne et Othe, et financée conjointement par le Département et l’assureur mutualiste GROUPAMA, cet élément de télémédecine devrait très vite faire des émules sur notre territoire…

 

VILLENEUVE-L’ARCHEVEQUE : Le dispositif se veut prometteur. Il est surtout très utile dans la lutte contre la désertification médicale. Celle qui frappe bon nombre de départements de l’Hexagone depuis plusieurs années. Une récurrente problématique dont les effets se feront ressentir encore durablement dans les zones un peu trop reculées des centres urbains, le temps de former de nouveaux praticiens après les modifications notoires apportées au numérus clausus.

Le recours à la télémédecine représente ainsi une excellente alternative de substitution. Un système adoubé par le Conseil départemental de l’Yonne qui intègre la mise en œuvre du Pacte Santé 2022/2024. L’une de ces illustrations concrètes qui va progressivement arriver sur le terrain est justement la mallette médicale.

Simple dans son utilisation, telle que l’aura démontrée le docteur Arnaud CHEVILLARD lors de ses explicatifs à la Maison de Santé de Villeneuve l’Archevêque.

 

Un premier test concluant dans la Vanne et le Pays d’Othe…

 

La première de ces mallettes est en expérimentation depuis quelques jours. Certes, elle ne remplacera jamais la consultation physique du médecin. Mais, la pratique numérique de la santé réserve de belles surprises. Avec le concours d’infirmières et d’infirmiers, l’appareil, véritable aide au diagnostic pathologique, peut aborder les rudiments de la médecine généraliste.

Dans les faits, ce sont les infirmières munies de ces précieuses mallettes qui se rendent au domicile du patient.  Elles contiennent une tablette numérique. L’auxiliaire idéal pour débuter une conversation en visioconférence auprès du généraliste, demeuré à son cabinet. La suite, on l’imagine aisément. En cas de soucis, le patient est orienté vers son médecin traitant.

La communauté de communes de la Vanne et du Pays d’Othe a été retenue pour vivre cette première expérience. D’autres suivront, assurément. Qu’il s’agisse de Gilles PIRMAN, vice-président en charge de la Santé au Département ou de son président Patrick GENDRAUD, tous deux sont favorables à l’utilisation de ces valises médicales au potentiel sanitaire évident.

 

 

Dix mallettes médicales pour couvrir les caisses locales de GROUPAMA…

 

D’ailleurs, le Conseil départemental de l’Yonne a prévu leurs achats dans le cadre de son Pacte Santé 2022/2024, bénéficiant d’une enveloppe de 5,4 millions d’euros globale.

Partenaire privé de l’opération, puisque cet axe de réflexion a été validé au plan national, GROUPAMA Paris Val-de-Loire a cofinancé ce premier spécimen.

Son président, celui de la fédération des caisses locales de l’Yonne, Pascal MAUPOIS, présent lors de cette démonstration officielle aux côtés de Jacques BLANCHOT, directeur d’établissement dans l’Yonne et la Seine-et-Marne, l’a confirmé : l’assureur mutualiste, soucieux d’optimiser son ancrage territorial, s’engage à doter d’une mallette médicale l’une des communes située dans les dix caisses locales que compte le département.

Quant au maire de Villeneuve L’Archevêque, Sébastien KARCHER, il s’est dit satisfait de présenter cet appareillage lors de cette cérémonie des plus pédagogiques.

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Qu’il s’agisse de la guerre en Ukraine ou de la pandémie, les profiteurs spéculent toujours sur le dos des plus pauvres. Le libéralisme atteint ses limites quand le droit à manger des plus humbles est concerné. La spéculation fait partie de notre système économique. Le problème, c’est que l’on peut difficilement classer les « méchants » parmi les spéculateurs et les « gentils »,  au sein de ceux qui investissent légitimement sur les marchés en bons gestionnaires…

 

TRIBUNE : Pour qu’un marché existe, il faut qu’il soit liquide, et la liquidité est bien assurée par les spéculateurs ! Alors ? Une nuance réside sans doute dans l’intention. L’intention de profiter encore plus de la détresse des uns pour augmenter la richesse des autres.

L’envolée des cours des sociétés qui fabriquent des armes semble cohérente avec la réalité de la guerre en Ukraine. Par contre, on s’attendait à plus d’engouement pour les sociétés pétrolières. On peut juste leur reprocher d’appliquer en temps réel la croissance du prix du baril sur le prix à la pompe alors qu’il faut attendre un peu plus longtemps lorsque les cours du Brent baissent. Mais, le plus surprenant se passe sur le marché des céréales.

 

De la culture du blé au métier de « céréale killer » !

  

Sur les marchés à terme du blé, on est passé de 240 euros la tonne à presque 400 euros ! Les bourses de matières premières, comme Chicago pour citer la plus importante, font la pluie et le beau temps sur le prix des dites matières. La crise ukrainienne fait peser une lourde menace sur les prix du blé donc sur ceux du pain, des pâtes et autres dérivés de cette céréale vitale pour la planète. La Russie et l’Ukraine sont largement exportatrices de blé. La guerre va raréfier les exportations, avec moins d’offres, les prix vont naturellement augmenter.

La spéculation concerne les investisseurs sur les marchés des matières premières. Prenons un exemple : j’achète en février 2022, 1 000 contrats de blé à 240 euros la tonne échéance mai 2022. Le contrat vaut 400 euros. Je suis certain de gagner 376 X 1 000= 376 000 euros. Les prix à terme s’imposent au marché. A moi de calculer la différence entre l’achat en temps réel et la vente spéculative à terme. Si je pense que la guerre va s’arrêter et que les cours du blé vont chuter, je suis vendeur à terme de 1 000 contrats à 400 euros et en mai, si le temps réel fait que le blé vaut 100 euros la tonne, j’encaisse la différence, soit 300 euros par tonne. La spéculation à la baisse est risquée car je devrais nécessairement acheter à terme et ce, quel que soit le cours. 

 

 

Plus il y a d’acheteur, plus la valeur monte. Inversement, plus nombreux sont les vendeurs, plus cela fait baisser le cours. Tout principe de spéculation repose donc sur l’anticipation d’une rupture dans l’équilibre de l’offre et de la demande, qui ferait varier la cotation dans un sens ou dans l’autre. La spéculation à la hausse est le cas le plus simple, et le premier auquel on pense. Il consiste à acheter des valeurs avant qu’elles ne montent et de les revendre ensuite pour réaliser une plus-value :

  1. Achat de blés à un cours « faible »
  2. Montée du cours sur ces titres
  3. Revente du blé  avant la baisse

Le fait d’acheter des contrats (étape 1) déséquilibre le rapport entre l’offre et la demande en faveur des acheteurs et fait par conséquence monter le cours. Dans un premier temps, la prédiction est donc une prophétie auto-réalisatrice. Le fait même de spéculer à la hausse sur une valeur, entraîne mécaniquement sa hausse.

 

Une frontière ténue en moralité et immoralité…

 

Avec un effet pyramidal : les derniers à acheter avant que ça ne baisse perdent de l’argent ou gagnent beaucoup moins en achetant des titres survalorisés. La financiarisation des marchés de matières premières, démontre le principe même de la spéculation : je n’ai pas besoin d’être producteur pour interagir sur lesdits marchés. Je peux vendre ce que je ne possède pas et les prix de la spéculation s’imposent aux petits producteurs. Les céréaliers sont aussi tentés de stocker dans des périodes de hausse des cours, donc de peser sur la raréfaction artificielle de l’offre et ainsi de réaliser de belles plus-values. La frontière entre immoralité et amoralité semble faible pour ceux qui sont avides de profits. L’Etat doit évidemment intervenir lorsque la concurrence est faussée par l’avidité des uns au détriment des plus démunis. C’est tout le principe capitaliste qu’il faut repenser : si l’égalité est impossible dans nos systèmes, l’équité doit nous permettre de retrouver les bases de l’humanisme. Le prix de l’essence à conduit à la révolte des Gilets jaunes, celui du pain à parfois amené des révolutions !

« Le capitalisme c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le communisme ? C’est le contraire ». Henri JEANSON.

 

Jean-Paul ALLOU

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Pour être visible, il se repère de très loin ! C’est sûr, en longeant à vitesse réduite les bords de l’Yonne qui le mène à sa destination finale, le temps d’une halte médiatique avec une conférence de presse à la clé au Parc Roscoff à Auxerre, l’un des treize bus de campagne à l’estampille du Rassemblement National ne passe pas inaperçu ! Opportunité idéale pour son chef de file régional,  le très communicatif Julien ODOUL, qui a appelé ses ouailles au vote « bleu marine »…

 

AUXERRE: Le drapeau tricolore ornemente les flancs du véhicule rutilant qui se présente sur l’esplanade. Pourtant, ce n’est pas l’équipe de France de football qui fait étape en ce jour ensoleillé près des manèges installés au parc Roscoff. Hormis quelques personnes qui en descendent et arborent des casquettes à visière siglées d’un « M » grossi à la loupe, point de trace de sportifs en goguette, prêts à en découdre sur une pelouse !

Il s’agit manifestement d’une toute autre joute, politique celle-ci, qui concerne les occupants de ce bus. L’un des treize autocars qui sillonne depuis le mois de février les routes de l’Hexagone. La Bourgogne Franche-Comté n’a donc pas dérogé à la règle. Celle d’une campagne mobile et itinérante au plus près des lieux de tractage que sont les marchés, endroits stratégiques des prétendants aux victoires électorales.

Après Mâcon et la Côte d’Or, ce moyen de locomotion visuel a donc emprunté les axes routiers de l’Yonne pour procéder à différents sauts de puce, à la rencontre des électeurs. Ceux du parti souverainiste, d’évidence. Mais, aussi, les autres. Ne partageant pas leurs idées.

 

Un écart qui se réduit avec le président de la République…

 

Bon nombre d’Auxerrois, intrigués par cet immense bus de 55 places floqué du portrait tout sourire de Marine LE PEN, ont pris soin soit d’ignorer cette présence inopportune, soit de venir à la rencontre de ses occupants. Ces derniers distribuèrent à tour de bras de quoi alimenter les séances de lecture des longues soirées d’hiver au coin du feu (tiens, rien de tel qu’un âtre empli de bois rougeoyant pour remplacer le gaz que Vladimir POUTINE ne veut plus nous fournir à compter du premier avril s’il n’est pas payé en roubles !) des tracts et dépliants expliquant le programme de la candidate. On notera d’ailleurs que le service communication du Rassemblement National n’a pas ergoté ni sur les outils ni sur les prospectus.

Outre ces fameux bus ayant défrayé la chronique là où ils se sont rendus de par leur visibilité, ce sont des livrets thématiques résumant dans le moindre détail les grandes lignes de la feuille de route « marinienne » qui ont été remis à qui voulait en prendre. Sur l’économie, sur la sécurité, sur la santé, aussi, l’un des thèmes de prédilection de la favorite à la phase de qualification du second tour.

A date, Marine LE PEN dépasse les 21 % d’intentions de vote et grignote au fil de l’eau petit à petit son retard sur le président de la République qui la précède de sept longueurs. Son poursuivant, l’Insoumis Jean-Luc MELENCHON conforte sa troisième place avec un différentiel de six points d’écart, tout de même.

 

 

Changer la vie des Français en leur redonnant du pouvoir d’achat…

 

A dix jours de cette échéance cruciale pour déterminer lesquels des deux candidats décrocheront le pompon, les ténors du RN se mobilisent. Aux côtés de Julien ODOUL, de Ludovic MASSARD et d’Audrey LOPEZ.

« Nous appelons au rassemblement, car aujourd’hui, notre candidate est en mesure de pouvoir remporter la présidentielle 2022 le 24 avril ».

Pas de fioritures dans les messages distillés au cordeau par le président du groupe RN à la région. « Il nous faut changer la vie des Français pour qu’ils retrouvent enfin du pouvoir d’achat ! ».

Casquette rivée sur la tête, l’élu de l’Yonne déroule les arguments de campagne comme s’ils en pleuvaient à Gravelotte !

« Les préoccupations des Français, c’est le pouvoir de vivre ! Comment ? En leur rendant de l’argent comme on leur rend leur pays et leurs frontières, comme on leur rend la sécurité au quotidien ! ».

On appelle cela la maîtrise du destin du côté du RN. Confiant quant au résultat final de sa favorite, Julien ODOUL observe que sur les marchés visités dans l’Yonne (et ailleurs) cette volonté de changement gagne du terrain, comme une lame de fond.

« Il y a aussi la volonté de porter une femme à l’Elysée, souligne-t-il, mais pas n’importe laquelle ! ». Et bing, voilà une flèche acidulée destinée à Valérie PECRESSE en perte de vitesse dans les sondages !

 

 

« ZEMMOUR, ce sont des concepts fumeux qui entretiennent le doute… »

 

Espérant surfer sur une autre ligne de crête, « le tout sauf MACRON », le Rassemblement National critique par la voix de son porte-parole régional les « insultes et le mépris social » de l’actuel président. Une « brutalité antisociale » qui s’est exercée dans la rue durant de longs mois avec le mouvement des Gilets jaunes.

Puis, l’autre tête de turc de la journée prend le visage d’Eric ZEMMOUR. « Nous, on n’est pas sur le terrain pour se faire plaisir mais pour inciter les Français au changement. Nous ne sommes pas là pour cliver, diviser, et pratiquer le principe de la « remigration » ! ».

Pourtant, le RN ne veut pas rajouter de l’huile sur le feu sur le sujet de l’immigration, selon son représentant même s’il rappelle que 88 % des Français sont favorables à l’expulsion des délinquants et criminels étrangers vers leurs pays.

« Ce que propose ZEMMOUR, ce sont des concepts fumeux qui entretiennent le doute et caricaturent nos idées, lâche implacable Julien ODOUL. Nous, on veut proposer un projet de référendum à nos concitoyens pour régler avec sérieux et humanité ce problème, ce n’est pas de la caricature… ».

Le point d’achoppement majeur avec Reconquête ? « On ne veut pas jeter l’anathème sur les uns et sur les autres, continue Julien ODOUL, c’est toute la différence avec le polémiste et ses partisans… ».

 

Des dépenses d’urgence sociale à consacrer dès le début de mandat…

 

Reste le chiffrage du projet Marine LE PEN. Un projet pour la France qu'elle devrait mettre en œuvre immédiatement après son élection si tel était le cas. Julien ODOUL sort de manière symbolique une calculette : « c’est un projet de redressement national qui repose sur un chiffrage extrêmement précis, avec des économies qui sont faites et avec des dépenses à réaliser, des dépenses sociales, voire même des dépenses d'urgence sociales… ».

La hausse (l’explosion ?) des coûts énergétiques s’invite comme un intrus au bal. Côtés économies, c’est environ 16,8 milliards d’euros par an qui devront être effectués sur le budget de l'Etat.

« L’accent sera mis sur le volet de l’immigration qui, il faut bien le dire, s’insurge l’orateur du jour, nous coûte un pognon de dingue ! C’est une économie annuelle de 18 milliards d’euros. Mais, ce sera aussi une récupération de 15 milliards d'euros par an sur la fraude sociale. D’ailleurs, Marine LE PEN créera un ministère dédié à cette  gabegie ! ».

Une fourchette basse selon les estimations des rapports parlementaires qui évaluent la fraude sociale dans une fourchette oscillant entre 15 et 45 milliards d’euros à l’année.

« Résoudre la problématique de la fraude sociale, poursuit le conseiller régional, c’est mettre un terme à ce vol caractérisé qui pénalise le peuple français… Celles et ceux qui travaillent dur et se lèvent tous les matins… ».

Sans omettre les 5 milliards de contribution à l’Europe. « Parce que nous sommes nous la France des contributeurs perdants de l’Union européenne… ». Dont acte !

Rendre aux ménages via la baisse de la TVA sur les énergies (soit une somme de 12 milliards d’euros au total) représente une autre priorité de ce programme. A l’identique de la diminution des péages autoroutiers et de biens d’autres exemples égrenés par le leader régional du RN.

Le Rassemblement National veut faire montre de bon sens comme l’aura expliqué Julien ODOUL en dévoilant ce catalogue de mesures qui touchent toutes les générations, étudiants, actifs et retraités en tête de gondole. Un panel de préconisations chiffrées, travaillées par des experts, des conseillers d’Etat et des spécialistes des finances publiques. Un programme qui veut séduire les Français et tenir à distance ceux présentés par ses concurrents, à l’image de ce bus qui sillonne les routes ?

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le déploiement se fera de manière progressive sur l’ensemble du territoire départemental. Capitale de l’Yonne, Auxerre en est aujourd’hui la première bénéficiaire. Rendons à César ce qui doit lui appartenir, pour une fois ! Trois des cinq pylônes qui amènent la 4G sur la ville sont désormais équipés de la 5G. Le reliquat de ces installations devant subir leur conversion d’ici peu selon le directeur ORANGE Grand Nord-Est Ludovic GUILCHER...

 

AUXERRE: La 5G dans la capitale de l’Yonne ? Non, ce n’est pas une arlésienne digne d’un poisson d’avril ! C’est bel et bien devenu la réalité effective grâce au travail fourni par l’opérateur de télécommunication ORANGE au cours de ces dernières semaines sur Auxerre. De l’aveu même de Ludovic GUILCHER, directeur du secteur Grand Nord-Est de la structure, « 99 % de la population auxerroise bénéficie de la couverture 5G à ce jour ».

L’amélioration de la qualité du débit est imputable à l’aménagement de sites supplémentaires sur la ville. Toutefois, pour que cela fonctionne bien, il est nécessaire en bout de course que les utilisateurs possèdent naturellement des appareils téléphoniques qui soient compatibles avec la 5G.

Rappelons que le 01er octobre 2020, ORANGE avait obtenu la majeure partie des blocs de fréquences en jeu, avec 90 MHz de spectre lors des enchères. Un déploiement qui se concentre majoritairement sur ces nouvelles fréquences 3.5 GHz et peut être complété par l’utilisation de fréquences 2.1 GHz.

 

 

La 5G, le recours idoine pour éviter l’engorgement des réseaux 4G…

 

L’apport de cette 5G est vital pour l’Auxerrois. La technologie représente, en effet, un atout considérable pour le développement et l’attractivité des territoires, facilitant ainsi la bonne fonctionnalité du tissu entrepreneurial. Son usage apportera un confort d’utilisation appréciable tout en optimisant la vitesse de téléchargement des documents en quasi simultanée.

Auxerre n’est qu’une première étape de ce futur maillage territorial. Bientôt, le déploiement réalisé en accointance avec les collectivités locales se poursuivra de manière progressive sur l’ensemble du département.

C’est ce que devait confirmer par ailleurs Ludovic GUILCHER lors de la présentation officielle de cette arrivée dans la place auxerroise. Une propension au développement qui s’imposait au vu des circonstances. En effet, les usages data observés sur le parc ORANGE et SOSH ont progressé de 40 % en l’espace de plusieurs mois, engendrant un risque de saturation des réseaux actuels. D’où l’utilisation de ces nouvelles fréquences 5G, réponse idéale pour l’opérateur.

A date, tous les nouveaux modèles de smartphone sont compatibles à la 5G. Pour pouvoir en bénéficier, ORANGE propose plus d’une trentaine de références de mobiles agrémentés de quatre forfaits allant de 70 Go à des offres illimitées 5G. Précision technique ayant son importance : aucun changement de carte SIM n’est à prévoir.

 

A l’horizon 2030, la 6G s’anticipe déjà chez ORANGE…

 

Si la couverture territoriale à partir de la 5G est dans les cartons, notamment pour les villes à forte et moyenne densité de population, il est impératif, a contrario pour l’opérateur de terminer l’installation de la 4G sur le territoire. Une question de pure logique pour Ludovic GUILCHER, car « il ne peut pas y avoir de la 5G si la 4G n’est pas là ! ».

Côté budget, installer la 5G est de l’ordre de 100 000 euros en moyenne pour l’opérateur afin d’équiper un pylône.

En France, à l’heure actuelle, ORANGE a déjà couvert un peu plus de mille villes et agglomérations de ces équipements ; ce qui équivaut à près de 35 % de la population qui en sont bénéficiaires. Un taux de couverture qui correspond à quinze mois de travaux réalisés aux quatre coins du pays « C’est satisfaisant, lâche le responsable de la direction régionale du nord et de l’est.

« On observe cette présence sur l’attractivité des territoires, ajoute Ludovic GUILCHER, avec un rebond de l’activité économique des entreprises mais aussi une vraie appétence de la part des clients envers cette technologie selon les usages : le télétravail, les visioconférences, les jeux en ligne, la télémédecine… ».

Quant aux délais, ils ne sont pas comparables avec ceux usités dans le déploiement du réseau de la fibre optique. D’ici deux ans, 81 % de l’Hexagone devraient être couverts par cette technologie qui n’a pas fini de nous étonner.

D’autant qu’à l’instar des Sud-Coréens qui se positionnent déjà sur le sujet car Séoul en a terminé avec le déploiement de la 5G à travers la péninsule, la 6G fera son apparition en France.

Sans doute dans les années 2030, comme l’a souligné Ludovic GUILCHER, au terme d’un entretien qu’il nous a accordé.

« Nous travaillons déjà sur la 6G : et sans être particulièrement futuriste, je peux vous confirmer que cela arrivera un jour… ».

Toujours la magie technologique dans les télécommunications qui opère et fait rêver !

 

 

En savoir plus :

Ont assisté à cette cérémonie inaugurale et explicative dans les salons d’honneur de l’AJ Auxerre :

Guillaume LARRIVE, député de la première circonscription de l’Yonne,

Arminda GUIBLAIN, conseillère départementale de l’Yonne,

Crescent MARAULT, président de l’Auxerrois et maire d’Auxerre,

Véronique MORLIGHEM, déléguée régionale ORANGE Bourgogne,

Alexandre ORCEL, directeur des Relations avec les Collectivités locales ORANGE dans l’Yonne,

Olivier BISIAUX, responsable des relations presse chez ORANGE BFC,

Baptiste MALHERBE, directeur de l’AJ Auxerre,

Guy ROUX (que l’on ne présente plus).

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil