Cette fois, ça y est ! Les véhicules hybrides ont vu leur nombre d’immatriculations dépassé celui des automobiles à motorisation thermique en Europe. Au troisième trimestre 2021, il s’est commercialisé plus de voitures hydrides que de véhicules alimentés au diesel. Grâce à l’explosion des commandes observées dans les pays de l’Europe scandinave et centrale…
PARIS : Cela devait bien arriver tôt ou tard. Un basculement du marché, inéluctable et prévisible. Les véhicules à propulsion thermique (dont le diesel) sont désormais devancés par les modèles hydrides au niveau des ventes. Dans le seul laps de temps de la période estivale, la progression s’est élevée de près de 70 %. Ne serait-ce que dans les pays de l’Europe centrale.
Dans un communiqué de presse publié ce vendredi 23 octobre, l’Association des Constructeurs (ACEA) a fait part de cette nouvelle qui n’a rien d’inattendue auprès des rédactions. Les automobiles hydrides ont donc la cote en ayant doublé leurs chiffres de vente depuis un an en Italie, en Suède, au Danemark, en Autriche ou encore en Allemagne (+ 62,7 %).
A date, Stockholm fait figure de référence dans l’Union européenne ainsi que le reste du pays scandinave en étant la contrée la plus électrique en matière de mobilité. Atteignant 25 % de parts de marché de son parc de véhicules neufs. Toutefois, la Norvège demeure très loin devant au niveau mondial avec près de 72 % de véhicules électriques.
Il est bon de rappeler que les tarifs pratiqués sur ces voitures de la nouvelle génération ne sont pas aussi prohibitifs que ceux usités en France. La France ? Parlons-en !
Elle n’a enregistré qu’une progression de 34,6 % en l’espace d’un an. Loin, très loin, de son voisin d’Outre-Rhin qui en a vendu plus du double dans le même intervalle ! Pourtant, ces modèles y sont largement subventionnés.
Thierry BRET
Le constructeur américain est-il un visionnaire en matière de carburant vert ? Un « Géo TROUVETOU », capable de solutionner les problématiques consuméristes venant grevées les budgets de millions d’utilisateurs de l’automobile de par le monde ? Alors que l’inflation galopante observée depuis plusieurs semaines sur le prix du litre d’essence atteint des sommets, FORD proposait déjà dès 2010 des moteurs équipant ses véhicules, au super éthanol E85 !
PARIS : Serait-ce la bonne solution à tous nos problèmes de pouvoir d’achat, notamment ceux liés à la mobilité ? Alors que les prix des carburants ne cessent de grimper à la vitesse « grand V » dans les stations-services, il en demeure un qui n’enregistre pas de poussée de fièvre inflationniste : le « E 85 », c’est-à-dire, le super éthanol. Le tarif indiqué à la pompe n’excède pas les 0,70 centimes d’euro. On croit rêver ! C’est sûr, ce n’est pas un mirage comme il en apparaît aux confins du désert d’Arabie Saoudite et du Koweït où le litre d’essence n’a jamais dépassé les dix centimes d’euro !
Une solution facile et peu coûteuse pour le consommateur…
Composé à 85 % de ce que l’on appelle le bioéthanol, on obtient ce précieux carburant grâce à une ressource principale qui n’est autre que la betterave à sucre. Voire le blé !
A titre d’exemple, et cela ne peut que laisser perplexe sur les orientations du gouvernement en matière énergétique, avec un hectare de betteraves (un végétal cultivé sur notre sol) on obtient suffisamment de matière pour pouvoir parcourir au bas mot cent mille kilomètres !
Naturellement, la transformation de la ressource primaire s’avère ô combien stratégique. Une fois les étapes de fermentation et de distillation réalisées, un alcool brut est produit. Pourtant, les raffineries nationales sont reconnues comme ultra performantes en termes de bilan carbone. Ainsi, le bioéthanol hexagonal permet d’économiser jusqu’à un million de tonnes de Co2 par an.
Après la distillation, il reste encore une dernière marche à gravir pour rendre la formulation efficace. Afin de pouvoir incorporer cet alcool de betteraves à l’essence, il s’agit de le déshydrater. L’alchimie réalisée donne naissance au bioéthanol qui, une fois complété de 15 % minimum de sans-plomb 95, devient ainsi le super éthanol ! La solution miracle et peu coûteuse pour les consommateurs !
Il y a dix ans la France n’était pas prête…
Curieusement, du côté des constructeurs y compris les Français, peu se sentent concernés par cette approche énergétique qui mérite d’être étudiée de très près. Par le passé, FORD avait déjà démontré grâce à son expérience du « flexifuel » que certains de ses modèles (Focus et Focus C-MAX) pouvaient recevoir des motorisations fonctionnant au super éthanol E85.
Si cette offre était justifiée par la demande croissante émanant de certains pays, la France n’y avait vu que très peu d’intérêt car pas le pays n’était pas prêt au plan structurel ! C’était il y a dix ans…
De son côté, le constructeur américain a persisté dans sa démarche novatrice. Aujourd’hui, l’enseigne fait figure de championne du monde toutes catégories puisque la plupart de ses modèles acceptent l’utilisation de ce carburant vert et performant.
Plus de 2 300 stations-services le distribuent en France : insuffisant…
Tablant sur deux créneaux très dans l’air du temps (la recherche du pouvoir d’achat supplémentaire et le développement de la conscience écologique), FORD a même poussé le curseur de ses implications technologiques encore plus en avant.
Partenaire du fabricant BIOMOTORS, la société des Etats-Unis propose l’installation de boîtiers permettant d’assurer la conversion d’un véhicule lambda (quel que ce soit sa marque) à l’éthanol.
Quant à l’automobiliste, rencontre-t-il des différences fondamentales dans sa conduite entre un moteur thermique ordinaire fonctionnant au sans plomb ou avec de la betterave ?
Certes, la consommation peut être légèrement supérieure à un véhicule équivalent essence. Mais, in fine, cela sera largement compensé grâce au gain financier qui sera réalisé à la pompe par rapport aux motorisations Diesel et essence.
Précisons qu’aujourd’hui, plus de 2 300 stations-services proposent ce super éthanol E 85 sur l’ensemble du territoire. C’est encore insuffisant à l’échelle du parc automobile français. Mais, il est possible de rouler malgré avec du sans plomb 95 ou 98 si besoin.
Thierry BRET
Le cadre enchanteur de l’abbaye Saint-Germain a accueilli la cérémonie de remise du « Label Or école de football féminine ». Une première vécue dans le département de l'Yonne ! La Fédération Française de Football a décerné cette haute marque de mérite à l’entente Stade Auxerrois/AJ Auxerre afin de récompenser la pertinence d'un travail de partenariat de grande qualité. Il est le fruit d’une coopération existante depuis quatre ans entre ces deux clubs pour l’essor des équipes féminines.
AUXERRE : Le label Or a été remis par le président du District de football Bourgogne Franche-Comté Christophe CAILLIET aux responsables de l'AJA et du Stade Auxerrois. Il salue les efforts accomplis dans les domaines éducatifs, sportifs, associatifs et de l'encadrement.
Une cérémonie suivie par le président-maire de l’Agglomération de l’Auxerrois Crescent MARAULT, le député Guillaume LARRIVE, ainsi que du vice-président du Conseil départemental Christophe BONNEFOND.
Si ce précieux label rayonne dès à présent au sein de cette association marquant le rapprochement entre ces deux clubs phares du sport auxerrois, il cristallise et fait briller la joie intense de l’internationale ivoirienne, la jeune capitaine de l'équipe régionale R1, Binta DIAKITE.
Née le 07 mai 1988, cette dernière évolue au poste de milieu de terrain. Elle a participé avec l'équipe de Côte d'Ivoire à la Coupe du monde féminine 2015.
Son parcours dans le cadre des compétitions officielles nationales et internationales est le suivant : de 2003 à 2012, elle évolue au sein du club de Juventus Yopougon, puis durant deux années à l’Alliance Niamakoro de Bamako, avant un passage entre 2015 et 2018 au ASF Medenine et pour la saison 2018-2019 en Biélorussie au FK Minsk. Elle a rejoint l’Yonne en 2019.
« Cette distinction me touche vraiment… »…
Comment avez-vous ressentie cette remise de distinction en ce lieu qui fut, rappelons-le, la première grande université européenne de prestige à l'époque carolingienne et au Moyen-Age ?
Je suis vraiment très contente de l'organisation d'un événement comme celui-ci. C'est incroyable pour nous d’être mise en avant. Pour montrer tous les efforts que nous avons dus accomplir pour en arriver à ce stade de reconnaissance absolue. En tant que joueuse féminine, ça me touche vraiment. Je n’ai pas les mots tellement je suis émue ! Je suis très contente !
Pouvez-vous nous expliquer les différentes catégories qui composent le football féminin ?
Les catégories commencent par les U6, U11, U15 et U18. Puis, il y a la R1 et la R2 pour ce qui concerne les équipes régionales. Ensuite, c’est l’élite avec la D1 et la D2. Division à laquelle on aspire d’ici quelques années.
Actuellement, dans notre poule, nous sommes placés à la quatrième position. Le groupe se compose de douze équipes. Ces dernières sont très diversifiées au plan géographique en région Bourgogne Franche-Comté. Cela va de Dijon à Vesoul, à Lons-le-Saunier, dans le département du Jura, pour n’en citer que quelques-unes…
Comment se déroule l'organisation des entraînements ?
On se retrouve pratiquement toute la semaine. Après le match qui a lieu le dimanche, nous avons des séances de balnéothérapie en début de semaine. La balnéothérapie se déroule au cœur de l'infrastructure sportive de l'AJA.
Maintenant, nous n'avons plus d'entraînement le mardi. Ce jour est consacré désormais au repos des joueuses. Le mercredi et le jeudi, on pratique des séances matins et soirs. C’est le même programme le vendredi.
Propos recueillis par Merouan MOKADDEM
Pour sa 23ème année, le festival « Contes Givrés » propose sur quarante communes de Bourgogne près d’une cinquantaine de spectacles généralement gratuits. Ces « contes » sont tantôt traditionnels, parfois venus de très loin, tantôt de création récente, laissant la part belle à l’imaginaire et la parole à un(e) artiste quelquefois accompagné d’un musicien.
JOIGNY : Aussi le programme est-il extrêmement varié, depuis l’épopée mandingue de Soundiata, l’enfant-buffle, qui remonte au XIIIème siècle, jusqu’aux fantastiques « hommes-carton » de Marien TILLET, et à la question posée par les Volubiles : être deux dans un couple, oui mais lequel ?
Au collège Marie-Noël de Joigny, le passage du festival s’est traduit par la résidence du conteur Innocent YAPI, venu animer un atelier de prise de parole en public auprès d’une classe de troisième.
Durant une semaine, les élèves ont pu bénéficier de trois heures par jour de travail sur la voix, la tenue sur scène, l’improvisation, dans une ambiance empreinte de respect et de bonne humeur.
Leur jeune professeur de français, Valentine UGO le reconnaît : ce travail a établi entre les élèves un excellent esprit de groupe. Il n’y a jamais eu de moqueries et la classe en est sortie soudée, prête à vivre une année scolaire enrichissante.
Il s’agissait en outre d’une section football qui ne connaissait les contes qu’à travers le programme de 6ème où l’on met souvent l’accent sur des récits pourvus d’une morale ou d’une leçon.
Le répertoire d’Innocent YAPI, originaire de Côte d’Ivoire, leur a permis de découvrir la tradition orale de l’Afrique de l’ouest où le lièvre Botton joue le rôle du personnage rusé, équivalent au renard de nos fables.
L’enseignante a complété cette découverte par l’étude d’un livre de Laurent GAUDE, « La mort du roi Tsongor », prix Goncourt des lycéens en 2002 et par la préparation d’une exposition en partenariat avec l’association « Joigny Baobab ». Cette action proposée par la Bibliothèque départementale de prêt a été entièrement financée par le Département de l’Yonne.
Claire CIUPA
Le chef du restaurant « Le Rive Gauche » à Joigny vient d’obtenir un nouvel accessit. En ajoutant à son escarcelle le prix de la Créativité lors du championnat du monde de la recette de l’œuf en meurette ce week-end au Château du Clos de Vougeot. Une épreuve que la toque lyonnaise Grégory CUILLERON a remportée. En présence d’un juré princier : SAS Albert II de Monaco !
VOUGEOT (Côte d’Or) : Décidément, les esthètes de la gastronomie icaunaise ne manquent pas de créativité lorsqu’il s’agit de concocter l’incontournable recette bourguignonne. Un mets qui mêle habilement terroir et inventivité, jouant sur le complexe harmonieux des saveurs, des parfums et des textures. L’œuf sublimé dans toute sa magnificence, en vérité !
En 2020, lors de la précédente édition, le chef mauricien Franco BOWANEE (Château du Vault-de-Lugny) avait tutoyé les sommets en matière de créativité. Subjuguant avec succulence les membres du jury qui lui avaient octroyé cette distinction.
Ce week-end, dans l’antre des arts de vivre et de la gastronomie (le château du Clos de Vougeot), c’est une autre toque de l’Yonne qui a glané ce prix si caractéristique de l’originalité gastronomique : Jérôme JOUBERT.
Jérôme JOUBERT : un parcours effectué aux côtés des étoiles…
Un garçon que l’on ne présente plus dans le sérail puisqu’il est à la tête du restaurant « Le Rive Gauche » depuis plusieurs années. Pour mémoire, le professionnel a fait ses gammes à « L’Auberge du Père Bise » à Talloires, avant de poursuivre à Vonnas chez Georges BLANC, puis chez « Pierre » à Mâcon, avant de côtoyer les fourneaux de Stéphane DERBORD à Dijon et finalement chez Jean-Michel LORAIN à La Côte Saint-Jacques. Un vrai parcours effectué sous les étoiles !
Précisons que treize chefs s’affrontaient durant cette épreuve. C’est le chef lyonnais Grégory CUILLERON (restaurant Les Cinq Mains) qui a succédé à Bruno BRANGEA, dernier lauréat. Cette troisième compétition était placée sous le sceau de l’international avec la présence d’un candidat américain et un monégasque. Suffisant pour que SAS le Prince Albert II de Monaco, membre de la Confrérie des Chevaliers du Tastevin, prenne part à l’évaluation des recettes en intégrant le jury !
Enfin, le concours ouvert aux amateurs, le samedi, aura permis à un Bordelais, Mickaël THUREAU de s’inviter dans la cour des grands en gagnant ce trophée devant le Beaunois Arnaud GUILLON et une jeune dijonnaise, Anaïs DROUHIN.
En savoir plus :
La liste des chefs en compétition lors de ces championnats du monde :
Franco BOWANEE : Chef du Restaurant LE LOUIS XIII / Château de Vault-de-Lugny
Olivier CHARDIGNY : Chef du Restaurant L’ANCIENNE AUBERGE / Vonnas
Grégory CUILLERON : Chef du Restaurant LES 5 MAINS / Lyon
Chern Hwei GAN : Chef du Restaurant LE PARAPLUIE / Dijon
Iza GUYOT : Chef du Restaurant LE COMPTOIR DE PAGNY / Pagny-le-Château
Mourad HADDOUCHE : Chef du Restaurant LOISEAU DES VIGNES / Beaune
Jérôme JOUBERT : Chef du Restaurant LE RIVE GAUCHE / Joigny
Christophe QUEANT : Chef du Restaurant LE CARMIN / Beaune
Marcel RAVIN : Chef du Restaurant BLUE BAY RESTAURANT / Monaco
Yves REBSAMEN : Chef du Restaurant CHEZ GUY / Gevrey-Chambertin
Mathieu SCHERRER : Chef du Restaurant LE MURAT / Paris
Issihaka SYLLA : Chef du Restaurant LE P'TIT CANON / Paris
Eric ZIEBOLD : Chef du Restaurant KINSHIP / Washington
Thierry BRET et Gauthier PAJONA