Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Jusqu’au premier avril 2023, il présentait un profil de « globe-trotter » professionnel vantant le savoir-faire de la technologie made in France et de sa filière des télécommunications, le futur patron de la région Grand Nord-Est de la société Orange ! Nommé directeur de zones sectorielles englobant les Hauts-de-France, le Grand-Est et la Bourgogne Franche-Comté, Thierry MARIGNY, à 59 ans, se lance un tout autre défi : celui d’imposer sa griffe et son expérience sur cette partie de l’Hexagone.

 

DIJON (Côte d’Or) : C’est certain, question climats et températures, le nouveau dirigeant de l’un des principaux opérateurs de télécommunication dans le monde risque de s’apercevoir du changement !

Lui qui était depuis 2018 l’un des artisans du développement du groupe Orange sur la zone Afrique et Moyen-Orient (Jordanie, Tunisie, Sénégal, Liban…) y perdra au change, du côté de l’ensoleillement. Mais, il y gagne une belle promotion avec ce retour en France, devenant de facto l’un des ambassadeurs territorial de la directrice générale du groupe aux 43,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires, Christine HEYDMANN.

Diplômé de l’IMT Business School, Thierry MARIGNY, natif de la capitale, presque sexagénaire, possède dans sa besace un DESS en télécommunications, agrémenté d’un Master en gestion de l’Université Paris-Dauphine. A 59 ans, et après avoir exercé moult responsabilités au sein du groupe, notamment dans le marketing mobile mais aussi pour le compte de la marque en assurant son développement promotionnel, le nouvel impétrant à la fonction directionnelle Grand Nord-Est voulait relever un challenge supplémentaire.

 

La modernisation des réseaux : la première des priorités !

 

En succédant en ce mois d’avril à Ludovic GUILCHER – ce dernier est promu directeur en charge de la mise en œuvre du nouveau modèle d’entreprise porté par Christine HEYDMANN – Thierry MARIGNY hérite d’une équipe efficiente, forte de 8 000 femmes et hommes, ayant pour objectif de maintenir le leadership d’Orange dans les réseaux de télécommunications.

Un beau challenge, d’autant que parmi les projets à venir à brève échéance, on peut identifier la modernisation des réseaux Très Haut Débit sur le fixe avec le déploiement de la fibre optique et sur le mobile, avec la présence de la 5G.

C’est sûr : Thierry MARIGNY, au vu de son emploi du temps très serré, devrait très vite s’accommoder, sans trop s’en préoccuper, des rigueurs du climat continental qui l’attend désormais !

 

Thierry BRET

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Qu’on les appelle paysans, agriculteurs ou agri managers (version ENA), nos amis du monde rural, quasiment pas ou peu représentés au Parlement, permettent toujours à la France de manger et de vivre ! Ils ont payé le plus lourd tribut durant la guerre de 14-18. On leur a demandé de nous nourrir dès la fin du conflit : pari tenu, malgré les millions de morts. Les épouses et les enfants ont pallié le manque de main-d’œuvre. On l’aurait donc déjà oublié ?

 

TRIBUNE : En 1940, ils accueillent souvent les petits Parisiens en malnutrition. En 1945, on leur demande de nous donner à manger : bravo, mission brillamment remplie ! Aujourd’hui, la nouvelle donne est simple : « Monsieur le paysan, il faut produire sans polluer ».

Dès le départ, le monde agricole a mis en garde les pouvoirs publics : qui va payer la note, face aux surcoûts induits par ce nouveau mode de culture ?  A ce jour, aucune réponse n’est parvenue et nos gouvernants pensent encore que le marché peut se réguler tout seul, libéralisme oblige. Et, que les consommateurs iront de plus en plus vers la qualité nutritionnelle offerte par le bio ! Mauvais calculs !

Les agriculteurs subissent aujourd’hui les contraintes de Bruxelles en matière de culture et se plient volontiers à des normes, parfois sans fondement technique, mais qui doivent, en théorie, préserver la nature. Notons au passage que de nombreux pays, l’Espagne en tête, ne respectent pas les directives européennes. Cela ne nous empêche pas d’importer des produits hors normes…

Pour la « norme bio », nous imposons des règles supplémentaires, des contraintes sanitaires que les autres pays ne pratiquent pas ! Le résultat est simple : des surcoûts qui nous rendent peu compétitifs et permettent, notamment à l’Espagne, d’exporter en France des fruits et des légumes labellisés « bio ». Parmi les autres contraintes, citons pêle-mêle, avant de cultiver du bio, il faut laisser la terre au repos deux ou trois ans ; s’assurer du droit à exploiter la terre ; contracter des assurances contre des risques spécifiques à ce type d’activité (aléas climatiques, incendie, tempêtes, dégâts sur les serres…) mais attention aux coûts !

En outre, de nombreuses règles doivent être respectées pour produire les fruits et légumes. L’agriculture biologique est encadrée à l’échelle européenne. La législation évolue fréquemment, il est donc nécessaire de s’informer régulièrement. Ainsi, la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB) diffuse toutes les informations nécessaires au sujet de la réglementation.

 

Mais pourquoi le bio coûte-t-il si cher aux consommateurs ?

 

Il s’agit d'un mode de production qui nécessite plus de main d'œuvre et présente des rendements plus faibles. Le coût des intrants (engrais spécifiques, pesticides compatibles avec la culture bio…) est élevé. La labellisation bio est payante. Le contrôle annuel réalisé par « Ecocert », principal organisme certificateur en bio pour obtenir le label « AB » coûte en moyenne 0,5 % du prix d'un produit fini ; ce qui peut représenter une charge trop élevée pour bon nombre de producteurs. Les intrants représentent 15 à 30 % des charges. Ce sont surtout les achats de semences et plants qui sont élevés en LPC bio, de 1 500 à 2 900€/ha selon les cultures. Il y a peu de marges de manœuvre pour réduire ces coûts. Le coût élevé des semences et des plants implique un besoin en trésorerie important pour les systèmes légumiers. Ce besoin doit être anticipé dans les plans prévisionnels de trésorerie. Quant au coût du parc matériel (tracteurs, carburants, outillages, entretien,…), il dépend de la nature des cultures : compter entre 1 500 et 3 000 euros l’hectare. Des coûts en constante augmentation.

Certains analystes affirment que, en plus d'être coûteux pour le producteur, le bio ne fournira jamais les rendements nécessaires pour nourrir une population mondiale grandissante. Seuls, les apports d'engrais de synthèse et de pesticides, ainsi que l'utilisation de semences « OGM », le pourraient. En France, plus du tiers des produits « bio » sont donc importés.

 

 

Qui s’installe pour produire du bio en France ?

 

De nombreux agriculteurs ont renoncé à la culture bio. Après toutes les études techniques qu’ils ont réalisées, ils savent parfaitement de quoi ils parlent. La conclusion fut sans appel : trop coûteux pour offrir des prix acceptables au plus grand nombre de consommateurs. La période inflationniste que nous connaissons leur donne mille fois raison.

La majorité des nouveaux installés se lance dans le cadre d’une reconversion professionnelle. Il s’agit de cadres ou de cadres supérieurs qui aspirent à une vie meilleure à la campagne. Ils n’ont aucune expérience et ne voient la campagne que par le prisme du tourisme et des vacances. Ils chassent les subventions et engouffrent souvent leurs économies.

C’est sans doute louable mais ils oublient que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Les seuls qui tirent encore un peu leur épingle du jeu sont les vignerons. Le vin bio se fait peu à peu une place dans le monde viticole. On ne s’improvise pas viticulteur : pour la plupart, il s’agit du même métier qui s’adapte à de nouvelles techniques de fabrication. Ils ont le plus souvent, une histoire et des racines familiales dans le domaine du vin. Pour les autres, les diplômes pour cultiver du bio ne sont pas obligatoires, même s’il existe des formations.

 

 

Ne jamais oublier tous ce que font les agriculteurs pour nourrir l’humanité !

 

Les agriculteurs ont toujours su s’adapter, improviser et l’emporter. C’est l’apanage des grands professionnels. Les conditions économiques d’aujourd’hui ne laissent pas de temps aux « non-professionnels » pour qu’ils s’adaptent aux nouvelles donnes !

Nous verrons dans la deuxième partie de cette tribune pourquoi le bio va si mal. La bonne nouvelle dans tout ça : la visite de notre ministre de la Justice, Eric DUPONT-MORETTI au récent salon de l’Agriculture. Il a pris la défense des coqs de basse-cour, affirmant haut et fort qu’ils ont le droit de chanter, même si certains veulent instruire des procès pour leur interdire le « cocorico » national. Pour certains, il aurait confondu la claque amicale sur le « cul des vaches » au salon avec le « bras d’honneur » à l’Assemblée Nationale !

Lorsque les chrétiens disent leur bénédicité, j’ose espérer qu’ils associent les paysans dans leur prière : « bénissez ce repas et tous ceux qui l’ont préparé », il faudra ajouter « et toutes celles et ceux qui cultivent la terre ! ».

Mesdames, Messieurs les paysans, chapeau bas pour tout, pour tout ce que vous avez fait pour nous, pour tout ce que vous faites, et en toute confiance, pour tout ce que vous ferez à l’avenir…

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Il rêvait lors de son élection d’apaiser et réconcilier le pays, prônant une méthode basée avant tout sur l’écoute et le dialogue. L’actuel locataire de l’Elysée a depuis longtemps abandonné son credo d’alors, multipliant les formules choc et les petites phrases assassines. La colère de la rue face à la réforme des retraites ne faiblit pas mais ne semble pas inquiéter pour autant Emmanuel MACRON. Il pourrait presque faire sienne l’une des expressions favorites de l’un de ses prédécesseurs, Jacques CHIRAC : « ça m’en touche une sans faire bouger l’autre » !

 

BILLET : Plus « Jupitérien » que jamais, le Maître du château du 55, rue du Faubourg Saint-Honoré a « tonné » la fin de la partie le 16 mars dernier, en imposant à sa Première ministre Elisabeth BORNE, le recours au 49.3 pour faire passer en force à l’Assemblée Nationale sa réforme des retraites.

Se donnant ainsi le maximum de chances pour la faire adopter, mais jouant dans le même temps avec le feu, comme si, faute de pouvoir se représenter pour un troisième mandat, le Président de la République avait désormais choisi pour politique celle de la « terre brulée ». La prudence aurait dû l’inciter à prendre conseil auprès de son ministre de l’Intérieur. N’est-ce pas un certain Gerald DARMANIN qui, encore encarté à l’UMP, fustigeait l’emploi du 49.3 par le Premier ministre d’alors, Manuel VALLS en ces termes : « Quel amateurisme ! Un coup bas permanent… » ? L’ironie de l’histoire étant que ce recours à l’article 49.3 envisagé par l’exécutif en 2015, avait pour but de faire passer une loi dite… la « loi Macron » !

 

Un chef de l’Etat de plus en plus replié dans sa tour d’ivoire…

 

C’est peu de dire que le Rassemblement National sort aujourd’hui grand vainqueur de la séquence. Nul doute, qu’au soir du 16 mars dernier, l’on a dû guincher au « bal de la marine » et le champagne couler à flot même si l’on y buvait du petit lait ! L’ancienne patronne du RN se projette déjà et a prévenu qu’en cas de victoire à la prochaine présidentielle, cette réforme des retraites sera jetée aux oubliettes. Telle un matou au coin du feu, Marine Le PEN s’est habilement tenue à distance des violences verbales émaillant les échanges à l’Assemblée entre la majorité et les élus de la NUPES. Et du feu justement, saura en tirer les marrons ! Surfant pour cela sur la colère populaire et le ressentiment envers un président cristallisant désormais sur sa personne toutes les critiques, au verbe considéré par nombre de citoyens comme « cassant et méprisant ».

 

 

 

C’est à la veille d’une nouvelle journée de mobilisation qu’Emmanuel MACRON s’est exprimé mercredi dernier au journal télévisé de 13h. Une intervention très attendue mais qui loin d’éteindre l’incendie n’a fait qu’en entretenir les braises. La tactique de critiquer les syndicats tout en minimisant la contestation dans la rue, étant vécue par les opposants à la réforme comme un mépris de plus, voire un mensonge délibéré de la part d’un chef de l’Etat replié chaque jour un peu plus dans sa tour d’ivoire et déconnecté de la rue. Au plus bas dans les sondages et amnésique sur les conditions l’ayant porté au pouvoir en 2022 : combien sont-ils, combien sommes-nous à n’avoir voté pour lui que pour faire barrage à son adversaire d’alors, sans pour autant partager son programme ? « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire »… La citation devenue proverbe, attribuée à Pierre CORNEILLE, est là pour rappeler que toute victoire est dénuée de mérite dès lors d’un manque de résistance ou de difficultés.

 

L’ombre de Malik OUSSEKINE plane dans les rues de Paris…

 

Si lors des dernières manifestations, la violence est montée d’un cran un peu partout en France, avec son lot condamnable de policiers et gendarmes blessés, de vitrines brisées et magasins saccagés, certains agissements des forces de l’ordre en retour, sont aujourd’hui pointés du doigt, photos et vidéos à l’appui. Notamment à Paris, où les brigades de répression de l’action violente motorisée (Brav-M), créées en mars 2019, en pleine crise des « Gilets jaunes », sont l’objet de nombreuses accusations de violences gratuites, gardes à vue abusives et autres humiliations.

Elles ne sont pas sans rappeler les « voltigeurs », mis en service par tandem PASQUA / PENDRAUD pour contrer la contestation étudiante née du projet de réforme universitaire DEVAQUET. Ils avaient pour mission, embarqués à deux sur une moto tout terrain, de « nettoyer » les rues à grands coups de « bidule », une longue matraque de bois particulièrement efficace, jusqu’à cette nuit du 5 au 6 décembre 1986 de sinistre mémoire, où un jeune étudiant de 22 ans fut battu à mort, provoquant la dissolution de ladite brigade et l’abandon du projet de loi. L’ombre de Malik OUSSEKINE plane aujourd’hui dans les rues parisiennes et risque de peser lourd dans les débats en cas de nouvelle « bavure ».

 

Le monarque britannique annule son déplacement en France…

 

Ce devait être son premier grand voyage à l’international, auréolé de sa couronne royale. La visite d’Etat de Charles III en France a finalement été reportée, sans que l’on sache très bien si cette décision émanait de Buckingham ou de l’Elysée. Quel dommage ! Nul doute qu’en pleine mobilisation contre la réforme des retraites, la symbolique d’une réception à Versailles du monarque britannique aurait connu un vif succès ! Et puis on imagine déjà le dialogue entre les deux chefs d’Etat : « Is it a revolte dear Emmanuel… ? » « Non Sire, c’est une révolution » !

 

Dominique BERNERD

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Depuis le 13 mars, trois banques américaines ont coulé : la « Silicon Valley Bank », la « Silvergate Bank » et la « Signature Bank ». Ces faillites  ont  suscité l’inquiétude en Europe, notamment en France. Mais les banques de l’Hexagone sont-elles réellement en danger ? La déconfiture de la SVB représente aux Etats-Unis, la plus grande faillite bancaire depuis 2008 ! Après une semaine de dégringolade en bourse, la présidente de la Banque Centrale Européenne (BCE), Christine LAGARDE, a tenté rassurer les investisseurs et épargnants…

 

TRIBUNE : Il lui aura fallu trouver les mots justes : « Le secteur bancaire de la zone euro est résilient, avec de solides positions en capital et en liquidités, que nous pouvons allouer au système financier de la zone euro si nécessaire ». Ainsi s’est exprimée la patronne de la BCE, Christine LAGARDE, le 17 mars.

L’emballement a débuté le 13 mars en Californie, après la faillite de la banque américaine « SVB », et les images de centaines de clients venus retirer leur argent. La banque s’est trouvée dans l’impossibilité de trouver les liquidités nécessaires…De triste mémoire pour les nostalgiques.

Cette annonce est intervenue quelques jours après la liquidation de "Silvergate Bank", un établissement surtout présent dans les crypto monnaies. Cela a surpris les investisseurs et a ravivé les craintes sur la solidité de l'ensemble du secteur bancaire, notamment avec la rapide montée des taux d'intérêt qui fait baisser la valeur des obligations dans leurs portefeuilles. De quoi déclencher un mouvement de panique sur les marchés, où les quatre plus grandes banques américaines ont perdu 52 milliards de dollars en peu de jours.

 

Les spécialistes tentent de se rassurer… 

 

En quelques jours, le Crédit suisse et le fond américain « First Republic » ont dévissé à leur tour. Les deux banques, monuments de la finance helvétique, ont des profils très similaires. C'est une fusion emblématique pour le secteur bancaire européen : le géant helvète « UBS » va racheter son grand rival le Crédit suisse, en grande difficulté après s'être effondré en bourse la semaine passée (l’action est en berne !). L’inquiétude a gagné les marchés. Sur l’ensemble de la semaine, BNP (14,11 %), Crédit Agricole (9,23 %) et Société Générale (16,81 %) ont vu leurs actions plonger. Peut-on revivre la crise bancaire de 2008 ? Non, selon les spécialistes.

La faillite de la SVB est emblématique à plus d’un titre. D’abord, il est important de réaffirmer qu’une banque peut faire faillite et ce, quelle que soit sa taille. D’autre part, la SVB, après des investissements financiers désastreux, les clients de la banque ont quasiment tous demandé le retrait de leurs fonds déposés : c’est la base même de la banqueroute.

Une situation bien différente de 2008…

 

Les experts scrutent désormais un possible effet sur des plus grandes banques, nationales, et donc le fameux effet domino. « Le seul problème, c'est qu'on ne sait pas tout pour l'instant. Je pense qu'il faut être honnête, on ne sait pas quelles sont les ramifications de cette banque avec d'autres banques américaines. Si de grands établissements américains sont concernés, alors là, il y a effectivement un danger », souligne l'économiste Marc TOUATI. Ajoutons tout de même que les deux banques qui ont fait faillite aux Etats-Unis étaient la référence du Bitcoin…

En revanche, les observateurs sont unanimes : la situation est très différente de celle en 2008. Aujourd’hui, le cas de « Silicon Valley Bank » est circonscrit aux États-Unis et au seul secteur des nouvelles technologies. « La bourse réagit parce qu’elle comprend que c’est la fin de la bulle du numérique », explique l’économiste. « Mais il y a quand même une bonne nouvelle : nous ne sommes pas face à « LEHMAN Brothers » qui était la banque d’affaires du monde entier. Quasiment toutes les banques du monde y étaient liées… ajoute-t-il.

Les problèmes rencontrés par la banque « sont très spécifiques » et ne sont pas de nature « à affecter l'ensemble du secteur bancaire, encore moins les grandes banques », abonde Ken LEON, analyste pour le cabinet CFRA.

De fait, depuis la crise financière de 2008/2009 et la faillite de la banque américaine « LEHMAN Brothers », les banques doivent donner des gages renforcés de solidité à leurs régulateurs nationaux et européens. Elles doivent par exemple, justifier d'un niveau minimal de capital plus important destiné à éponger les éventuelles pertes.

 

 

Les garanties de l’Etat aux personnes physiques et aux comptes professionnels…

 

Les autorités américaines ont rapidement annoncé que les clients ne seraient pas lésés. Rappelons au passage que pour les banques françaises, l’Etat apporte des garanties spécifiques aux clients « personnes physiques » : 100 000 euros par personnes et par banque. Même garantie pour les comptes des commerçants, artisans et professions libérales. Pour les sommes exceptionnelles déposées : la vente d’un bien immobilier, la donation, l’héritage… la limite d’indemnisation de 100 000 euros est relevée de 500 000 euros pendant trois mois. Les dommages corporels sont couverts sans limites de montant. 

La faillite de SVB pourrait aussi avoir des répercussions sur l'écosystème des startups et des VC (Venture Capital) en France. De nombreuses startups françaises ont des liens étroits avec la « Silicon Valley ». Certaines d'entre elles ont peut-être des comptes chez « SVB ». Celle-ci se targuait d'avoir pour clients « près de la moitié » des entreprises technologiques et des sciences du vivant, financées par des investisseurs américains. La mise en liquidation ordonnée de la banque va leur permettre de récupérer jusqu'à 250 000 dollars par client, soit le maximum garanti par la FDIC. Mais, selon le rapport annuel de « SVB », la partie des dépôts non assurée se montait à environ 96 % du total des 173 milliards de dollars confiés à l'établissement.

 

 

Quelles précautions prendre ?

 

Tout d’abord, pour les plus fortunés, si vous avez plus de 100 000 euros sur un compte bancaire, ouvrez autant de comptes, dans des établissements différents, par fraction de 100 000. Faut-il vendre ses actions ? C'est même, bien généralement la pire chose à faire, puisque vous raterez très probablement le rebond.

Prenons un exemple : vous avez acheté 10 actions au cours de 80 euros  – le cours passe à 30 : perte potentielle évaluée à 800 – 300 = 500 euros. Prudent, vous n’avez pas vendu mais acheté 10 titres à 30 (rachat à la baisse). Le rebond permet au titre de remonter à 65. Vous revendez 20 actions à 65 euros, soit 1 300 euros. Gain : achat de 10 titres à 80 et 10 titres à 30, le total déboursé est de 800+300 = 1 100 euros. La vente permet d’encaisser 1 300 euros, donc un bénéfice de 200 euros – à comparer à la perte de 500 euros si vous aviez tout vendu dès la chute des titres…

Lorsque la bourse perd 20, 30 ou 40 %, il est généralement trop tard pour vendre ses titres. Pour mieux anticiper, la meilleure solution est de bien diversifier ses placements et de se montrer patient. La diversification boursière, c’est de répartir les titres sur des secteurs différents en évitant pour l’instant les banques (ne pas vendre et attendre le rebond) et les startups.

En conclusion, aujourd’hui pas de panique mais de la prudence dans l’orientation des placements et diversifier les placements boursiers !

 

Jean-Paul ALLOU

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La sensibilité slave à fleur de peau. Avec ce qu’elle a de si poignant, d’émotionnellement riche. D’extrême sensibilité, aussi. Pianiste virtuose, l’Ukrainienne Anna JBANOVA excelle avec son toucher délicat sur le clavier. Violoncelliste hors pair, le Russe Dimitri MASLENNIKOV – d’origine tzigane et natif de Finlande – remportait dès 13 ans le prix Rostropovitch ! Le Français, François PINEAU-BENOIS, est une étoile du violon qui brille de plus en plus fort à chaque représentation. La nouvelle saison de l’Abbaye de REIGNY ne pouvait pas mieux débuter !

 

VERMENTON: Clin d’œil ironique à l’actualité internationale, en voilà trois qui s’entendent comme larrons en foire dès qu’ils se présentent sur une scène ! Un trio instrumentiste de virtuoses, d’astres au firmament allant tout droit vers le zénith, de musiciens suffisamment calibrés pour interpréter Franz SCHUBERT et Sergueï RACHMANINOV. La beauté musicale à l’état pur, en somme. Prête à auréoler de sa succulence auditive ce cadre magnifique né à l’époque cistercienne, chère à Béatrice et à Louis-Marie MAUVAIS – les propriétaires du site -, l’emblématique Abbaye de REIGNY !

Comme une bouffée d’air pur qui rafraîchit les idées embuées, un vigoureux zéphyr virevoltant et printanier qui annonce des jours meilleurs, voilà la 17ème saison culturelle qui démarre avec grâce dans ce haut lieu patrimonial de la Bourgogne septentrionale. Un premier concert accueilli en ces lieux en cette journée dominicale du 02 avril, au beau milieu de l’après-midi.

Sur la même scène, trois nationalités – plusieurs mêmes par extrapolation ! -, Ukrainienne, Russe et Française. Pas forcément les « meilleurs amis » du monde pour d’entre elles, depuis plus d’un an. Mais, ici, on fait fi de la nature géopolitique des relations. Seul ce tempérament musical passionnel entre ces trois artistes subsiste et prend corps sans retenue pour emmener le public vers l’onirisme et la grâce.

 

 

Une promenade musicale entre « Barry Lyndon » et le « Trio élégiaque »…

 

Les mélomanes ne s’y tromperont pas. D’une part, à l’écoute du « trio n° 2 opus 100 » de SCHUBERT, reconnaissable parmi mille puisque le morceau a intégré la mirifique bande-son du célèbre « Barry Lyndon », l’opus cinématographique de Stanley KUBRICK en 1975 qui changeait catégoriquement de registre lui qui nous avait envoyé par-delà les étoiles de la voûte céleste avec sa célèbre « 2001, l’Odyssée de l’espace » ou le troublant, voire dérangeant, « Orange Mécanique ».

D’autre part, il y a le fameux « Trio élégiaque » - il s’agira de la première variante -, dont le compositeur n’est autre que Sergueï RACHMANINOV. Une pièce écrite en 1892 à Moscou alors que son auteur était à peine âgé de dix-huit ans !

Il faut croire que nos trois instrumentistes de talent ont su séduire avec brio le comité artistique des Amis de l’Abbaye de REIGNY, organisateur de cet évènement printanier. L’exceptionnelle puissance expressive de ce trio cosmopolite aura ainsi l’opportunité de laisser libre cours à toute sa dextérité et sa maestria lors de récital qui promet d’être divin. Une excellente manière d’entamer la nouvelle saison dans ce lieu chargé d’histoire et de spiritualité…

 

 

En savoir plus :

Récital à l’Abbaye de REIGNY, près de Vermenton, à 16 heures.

Un concert romantique passionnel autour des œuvres de SCHUBERT et de RACHMANINOV.

Avec au piano, Anna JBANOVA, au violon, François PINEAU-BENOIS, et au violoncelle, Dimitri MASLENNIKOV.

Place : 25 € / 35 € selon catégorie

Réservation indispensable.

Ecrire par mail à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Ou par texto au : 06 13 52 94 86

  

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil