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« Le roi est nu, mais comment dire à un sourd qu’il est aveugle ? » : Emmanuel MACRON indifférent à la rue…

« Insensible aux manifestations de la « foule » qui ne serait pas le peuple selon sa propre perception, le chef de l’Etat se replie de plus en plus dans sa tour d’ivoire alors que sa cote de popularité chute dans les sondages après l’épisode du 49.3… ». « Insensible aux manifestations de la « foule » qui ne serait pas le peuple selon sa propre perception, le chef de l’Etat se replie de plus en plus dans sa tour d’ivoire alors que sa cote de popularité chute dans les sondages après l’épisode du 49.3… ». Crédit Photos : Dominique BERNED.

Il rêvait lors de son élection d’apaiser et réconcilier le pays, prônant une méthode basée avant tout sur l’écoute et le dialogue. L’actuel locataire de l’Elysée a depuis longtemps abandonné son credo d’alors, multipliant les formules choc et les petites phrases assassines. La colère de la rue face à la réforme des retraites ne faiblit pas mais ne semble pas inquiéter pour autant Emmanuel MACRON. Il pourrait presque faire sienne l’une des expressions favorites de l’un de ses prédécesseurs, Jacques CHIRAC : « ça m’en touche une sans faire bouger l’autre » !

 

BILLET : Plus « Jupitérien » que jamais, le Maître du château du 55, rue du Faubourg Saint-Honoré a « tonné » la fin de la partie le 16 mars dernier, en imposant à sa Première ministre Elisabeth BORNE, le recours au 49.3 pour faire passer en force à l’Assemblée Nationale sa réforme des retraites.

Se donnant ainsi le maximum de chances pour la faire adopter, mais jouant dans le même temps avec le feu, comme si, faute de pouvoir se représenter pour un troisième mandat, le Président de la République avait désormais choisi pour politique celle de la « terre brulée ». La prudence aurait dû l’inciter à prendre conseil auprès de son ministre de l’Intérieur. N’est-ce pas un certain Gerald DARMANIN qui, encore encarté à l’UMP, fustigeait l’emploi du 49.3 par le Premier ministre d’alors, Manuel VALLS en ces termes : « Quel amateurisme ! Un coup bas permanent… » ? L’ironie de l’histoire étant que ce recours à l’article 49.3 envisagé par l’exécutif en 2015, avait pour but de faire passer une loi dite… la « loi Macron » !

 

Un chef de l’Etat de plus en plus replié dans sa tour d’ivoire…

 

C’est peu de dire que le Rassemblement National sort aujourd’hui grand vainqueur de la séquence. Nul doute, qu’au soir du 16 mars dernier, l’on a dû guincher au « bal de la marine » et le champagne couler à flot même si l’on y buvait du petit lait ! L’ancienne patronne du RN se projette déjà et a prévenu qu’en cas de victoire à la prochaine présidentielle, cette réforme des retraites sera jetée aux oubliettes. Telle un matou au coin du feu, Marine Le PEN s’est habilement tenue à distance des violences verbales émaillant les échanges à l’Assemblée entre la majorité et les élus de la NUPES. Et du feu justement, saura en tirer les marrons ! Surfant pour cela sur la colère populaire et le ressentiment envers un président cristallisant désormais sur sa personne toutes les critiques, au verbe considéré par nombre de citoyens comme « cassant et méprisant ».

 

 

 

C’est à la veille d’une nouvelle journée de mobilisation qu’Emmanuel MACRON s’est exprimé mercredi dernier au journal télévisé de 13h. Une intervention très attendue mais qui loin d’éteindre l’incendie n’a fait qu’en entretenir les braises. La tactique de critiquer les syndicats tout en minimisant la contestation dans la rue, étant vécue par les opposants à la réforme comme un mépris de plus, voire un mensonge délibéré de la part d’un chef de l’Etat replié chaque jour un peu plus dans sa tour d’ivoire et déconnecté de la rue. Au plus bas dans les sondages et amnésique sur les conditions l’ayant porté au pouvoir en 2022 : combien sont-ils, combien sommes-nous à n’avoir voté pour lui que pour faire barrage à son adversaire d’alors, sans pour autant partager son programme ? « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire »… La citation devenue proverbe, attribuée à Pierre CORNEILLE, est là pour rappeler que toute victoire est dénuée de mérite dès lors d’un manque de résistance ou de difficultés.

 

L’ombre de Malik OUSSEKINE plane dans les rues de Paris…

 

Si lors des dernières manifestations, la violence est montée d’un cran un peu partout en France, avec son lot condamnable de policiers et gendarmes blessés, de vitrines brisées et magasins saccagés, certains agissements des forces de l’ordre en retour, sont aujourd’hui pointés du doigt, photos et vidéos à l’appui. Notamment à Paris, où les brigades de répression de l’action violente motorisée (Brav-M), créées en mars 2019, en pleine crise des « Gilets jaunes », sont l’objet de nombreuses accusations de violences gratuites, gardes à vue abusives et autres humiliations.

Elles ne sont pas sans rappeler les « voltigeurs », mis en service par tandem PASQUA / PENDRAUD pour contrer la contestation étudiante née du projet de réforme universitaire DEVAQUET. Ils avaient pour mission, embarqués à deux sur une moto tout terrain, de « nettoyer » les rues à grands coups de « bidule », une longue matraque de bois particulièrement efficace, jusqu’à cette nuit du 5 au 6 décembre 1986 de sinistre mémoire, où un jeune étudiant de 22 ans fut battu à mort, provoquant la dissolution de ladite brigade et l’abandon du projet de loi. L’ombre de Malik OUSSEKINE plane aujourd’hui dans les rues parisiennes et risque de peser lourd dans les débats en cas de nouvelle « bavure ».

 

Le monarque britannique annule son déplacement en France…

 

Ce devait être son premier grand voyage à l’international, auréolé de sa couronne royale. La visite d’Etat de Charles III en France a finalement été reportée, sans que l’on sache très bien si cette décision émanait de Buckingham ou de l’Elysée. Quel dommage ! Nul doute qu’en pleine mobilisation contre la réforme des retraites, la symbolique d’une réception à Versailles du monarque britannique aurait connu un vif succès ! Et puis on imagine déjà le dialogue entre les deux chefs d’Etat : « Is it a revolte dear Emmanuel… ? » « Non Sire, c’est une révolution » !

 

Dominique BERNERD

 

 

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PRESSE EVASION - Mr Thierry BRET

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