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Un air de rentrée a soufflé bien avant l’heure dans l’hémicycle du Conseil régional ce vendredi après-midi. Les « élèves », aussi studieux qu’ils puissent le paraître avant que ne soit donné le coup d’envoi de la séance officielle aux alentours de 15 heures, n’étaient autres que les nouveaux élus de cette assemblée, forte de sa centaine de composantes. Premier devoir à accomplir pour l’assistance : élire parmi trois candidatures le nouveau président.     

 

DIJON (Côte d’Or) : Ultime travail de fin de saison ou prémices d’une rentrée démarrant plutôt que prévu ? L’image renvoyée par cet hémicycle, abondamment garni dans ses travées, en ce vendredi 02 juillet faisait incliner la balance pour la seconde hypothèse. Avant que ne survienne la très attendue période estivale, il restait un dernier acte à graver dans le marbre pour les élus du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté après deux tours de scrutin : désigner par un vote à bulletin secret celle ou celui qui allait en prendre les rênes sous cette nouvelle mandature.

 

 

 

Une fois l’appel nominatif de chacun des cent pensionnaires de la « grande maison » effectué, ce qui permettait d’identifier et de repérer qui était bel et bien présents en ce jour de vote capital, les deux élues en charge du processus électoral procédèrent à l’enregistrement des candidatures.

Pour l’anecdote, la mission incomba à la doyenne de l’assemblée, la communiste Jacqueline BRAMANT, élue de Saône-et-Loire, associée (ce sera sans aucun doute la seule et unique fois ces six prochaines années à la plus jeune des élues, la représentante du Rassemblement National Mélanie FORTIER, de Côte d’Or !).

 

 

 

Observant le protocole à la lettre, les prétendants au poste de président furent connus par la voix du porte-parole de leurs groupes. Sans surprise, on retrouvait trois des quatre ténors de cette élection 2021 en piste, soit la sortante du Parti socialiste Marie-Guite DUFAY, le Républicain Gilles PLATRET et le leader du Rassemblement National, Julien ODOUL. Seul Denis THURIOT (LREM) manquait à l’appel en ne se portant pas candidat au perchoir.

Cette absence de l’édile de Nevers dans la course augure-t-il déjà d’une certaine manière d’appréhender le positionnement des élus de la majorité présidentielle ? Entre alliance et complaisance, voire rejet selon les dossiers à traiter ? L’avenir nous le dira.

 

 

Le plein des voix pour Marie-Guite DUFAY avec 57 votes favorables…

 

Une fois connu le nom de tous les acteurs de ce dernier round, l’acte III de ces régionales pouvait enfin débuter. Un à un, répondant à l’appel de l’ordre alphabétique, les conseillers régionaux quittèrent leur siège afin de déposer dans l’urne de plexiglas la précieuse enveloppe. Contenant soit l’un des trois noms, soit rien du tout !

Le long processus s’éternisa près de quarante-cinq minutes, durant lesquelles l’on papotait dans les travées, les médias mitraillèrent les élus les plus représentatifs accomplissant leurs gestes devant l’urne, les caméras immortalisaient ces instants qui ne pouvaient qu’accoucher sur une vérité connue de chacun : la réélection de la présidente sortante.

Mathématiquement, il fallait 51 voix dès le premier tour de scrutin pour asseoir confortablement l’élue de Franche-Comté dans son fauteuil de présidente. Marie-Guite DUFAY en obtint 57 ! Un chiffre qui ne dénotait pas avec celui du nombre de représentants de sa nouvelle majorité, unissant les forces de gauche, socialistes, écologistes, radicaux et communistes.

 

 

Son dauphin n’est autre que le patron du RN régional, Julien ODOUL. Il a fait le plein des voix parmi ses partisans avec 18 bulletins acquis à sa cause. Le maire de Chalon-sur-Saône Gilles PLATRET termine bon dernier avec un total de 16 voix alors que son groupe en recense dix-huit ! Ces deux voix manquantes se sont traduites en bulletins nuls à la suite d’une erreur de vote. Les sept élus de LREM se sont prononcés en optant pour le vote blanc.

Précisons que 66 nouveaux élus ont fait leur apparition dans l’hémicycle et ont goûté aux joies de l’installation avec ces retrouvailles en présentiel.

Outre le vote du nouvel exécutif avec la désignation des quinze vice-présidents et de la commission permanente, l’assemblée régionale a prévu de nommer les conseillers délégués lors de la prochaine assemblée plénière le vendredi 23 juillet à Dijon. Une nouvelle étape qui favorisera la mise en route définitive de cette structure aux multiples appétences…

 

 

 

 

Les 15 vice-présidentes et vice-présidents

  • Michel Neugnot, 1er vice-président en charge des mobilités, des transports scolaires, de l’intermodalité et des infrastructures
  • Laëtitia Martinez, 2ème vice-présidente en charge de l’enseignement supérieur, la recherche, l’égalité réelle et la laïcité
  • Nicolas Soret, 3ème vice-président en charge des finances, du développement économique, de l’économie sociale et solidaire et de l’emploi
  • Sandra Iannicelli, 4ème vice-présidente en charge des formations sanitaires et sociales et de l’accompagnement des personnes handicapées
  • Patrick Molinoz,5ème vice-président en charge des transitions numériques, de l’innovation, des politiques européennes, des actions internationales et de l’export
  • Océane Charret-Godard, 6ème vice-présidente en charge des lycées, de l’offre de formation, de l’apprentissage et de l’orientation
  • Éric Houlley, 7ème vice-président en charge de la cohésion territoriale, de la politique de la ville, des ruralités, des parcs naturels et des contrats de plan (CPER, CPIER)
  • Isabelle Liron, 8ème vice-présidente en charge de la formation professionnelle des demandeurs d’emploi, des mutations économiques et du dialogue social territorial
  • Patrick Ayache, 9ème vice-président en charge du tourisme et de l’attractivité de la région
  • Stéphanie Modde, 10ème vice-présidente en charge de la transition écologique : énergie, biodiversité, alimentation, économie circulaire, eau
  • Willy Bourgeois,11ème vice-président en charge du sport et de la communication de la collectivité
  • Sarah Persil, 12ème vice-présidente en charge de la jeunesse, de la vie associative, de la citoyenneté et de la démocratie participative
  • Christian Morel, 13ème vice-président en charge de l’agriculture, de la viticulture et de l’agroalimentaire
  • Nathalie Leblanc, 14ème vice-présidente en charge de la culture et du patrimoine
  • Hicham Boujlilat, 15ème vice-président en charge des ressources humaines, de l’évaluation des politiques publiques, médiateur régional

 

Thierry BRET

 

 


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Ces retrouvailles s’effectueront sur le principe de la prise d’initiatives. Celles qui se déclinent en faveur de l’emploi, de l’insertion sociale, de la mise en lumière de la créativité, de la dimension économique. Entre le porte-étendard historique du micro-crédit et l’établissement financier soucieux d’accompagner les projets des habitants de son territoire, il existe une étroite osmose, synonyme de complémentarité, autour de l’aide à la création d’entreprise…

 

DIJON (Côte d’Or) : C’est devenu une habitude régulière. Presque un rituel immuable entre ces deux acteurs de l’économie et de la solidarité. Avec comme point d’orgue centralisateur et harmonieux : la création d’entreprise. Surtout par le prisme des aides à fournir pour que les porteurs de projets de nos territoires y parviennent dans un climat de sérénité.

Alors quoi de plus naturel en somme que cette signature de convention de partenariat, proposée ce vendredi 09 juillet, entre le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne et l’ADIE régionale !

D’autant que ces paraphes s’appliquent à un renouvellement stricto sensu de cet acte déjà pérenne, comme si celui-ci pouvait se répéter à travers le temps de manière tacite. Voire à l’infini…

Mais, protocole oblige, il est de bon ton que les signataires se retrouvent à la même table pour entériner leur accord. Celui-ci sera validé ce vendredi 09 juillet par Emmanuel VEY, directeur général de l’établissement bancaire, le président du groupe Jean-Yves REMILLET et Angèle MIGNONAC, directrice Grand-Est de l’ADIE Bourgogne Franche-Comté.

L’an dernier, les deux partenaires avaient soutenu la création d’entreprise, en s’appuyant sur une coquette enveloppe de 550 000 euros. Subsides que l’Association pour le Droit à l’Initiative Economique (ADIE) avait accordés ensuite aux entrepreneurs par le biais du microcrédit.

Rappelons que le principe vertueux de ce prêt bancaire destiné à celles et ceux des porteurs de projets qui n’ont guère de moyens financiers a pris sa source dans les années 1970 au Bangladesh où l’économiste Mohammad YUNUS l’a mis en pratique. Le prix Nobel de la Paix 2006 en a ensuite exporter les fondements ingénieux à travers le monde.

Possédant un fort maillage hexagonal, l’ADIE a déjà assuré le financement de plus de 26 000 personnes ayant des velléités entrepreneuriales pour un équivalent budgétaire évalué à plus de 108 millions d’euros.

Lors de cette signature, les deux partenaires dévoileront les nouveaux pendants de la stratégie 2021/2022…

 

Thierry BRET

 


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L’excellence. Toujours et encore. Celle qui motive jusqu’au bout des ongles les jeunes candidats, prêts à en découdre avec eux-mêmes afin de mieux se surpasser lors des épreuves. Celle qui définit la prestigieuse sélection régionale des MAF, réunissant les cadors en herbe d’une profession qui fait recette dans la filière de l’hôtellerie : barman. Trois de ces jeunes gens ont touché le Graal. Fait de bronze, d’argent et d’or…

 

AUXERRE : Elle jubile Capucine VIGEL. La cheffe d’établissement du lycée des métiers Vauban dissimule à peine sa joie de se retrouver en pareille circonstance. Même derrière le masque qui lui recouvre une partie du visage.

Décerner des distinctions honorifiques ô combien méritées à de jeunes apprenants correspond à l’aboutissement de son projet pédagogique. Celui de la transmission du savoir-faire dans le respect des règles d’art.

L’occasion lui est donnée avec cette sélection régionale des MAF, les Meilleurs Apprentis de France. Face à elle, trois élèves qui suivent la mention complémentaire Bar.

 

 

Qu’on le retourne dans tous les sens tel un shaker qui une fois secoué préparerait une délicieuse boisson, le métier de barman séduit la jeune génération. Symbole de l’art de vivre, de la détente, du farniente, de l’entregent lorsque le verre servi accrédite une discussion professionnelle, déguster un breuvage entre amis, avec modération, constitue un plaisir très apprécié des Français.

Autant d’éléments attrayants qui ont dû conforter le choix de carrière de ces jeunes prodiges du club house ou de la nuit qui se prolonge sous une lumière tamisée !

Alors quand il s’agit de se plier aux exigences de l’exercice pour réaliser son chef d’œuvre liquide à faire savourer aux membres du jury, il faut répondre présent ! Analyse sensorielle à l’aveugle de six produits partenaire intégrant la composition d’un cocktail, test écrit, contrôle de verse sur des volumes définis, conception de cocktails classiques constituent le hors d’œuvre qui prépare au plat de résistance : la création d’un cocktail paré de sa décoration avec pour but de le commercialiser.

 

 

Des six candidats initiaux, trois finiront par concourir in fine. Et gravir l’Olympe ! Celui du MAF départemental. Mais aussi, le titre régional. Comme si un bonheur ne venait jamais seul.

A ce jeu-là, saluons Julie MARTIN qui a décroché le bronze dans les deux concours. Félicitons Eve LEBAILLY qui accroche à son palmarès l’argent au terme de ces deux concours. Et plaçons sur une orbite céleste, Erwan JEUILLY qui empoche les deux médailles or, obtenant de facto son billet pour la finale nationale de l’épreuve disputée à Paris.

Le jury, présidé par l’incontournable et sympathique Marc LABARDE, était constitué de l’ancien MAF 2016 Maître de service et arts de la table Sébastien CAVAILLES, le plus jeune maître d’hôtel plébiscité de France, Nicolas MICHAUD et Mélissa POULET pour l’enseignement ainsi qu’Anthony BRECHET, propriétaire du bar de l’Horloge à Avallon et Lucie SANTROT barmaid à l’hôtel de la Cloche à Dijon « MAF National 2019 », issus de la formation MC Bar du lycée. Un juste retour sur investissement, en somme !

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Pas content, Vincent MARTIN ! Le président de la Fédération régionale des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté s’offusque contre une décision prise par le gouvernement de revoir sa position sur les engagements liés au gazole non routier (GNR). Une indignation qui a fait l’objet d’un communiqué de presse où le porte-étendard des TP exige de l’Etat qu’il revoit sa copie de toute urgence…

 

DIJON (Côte d’Or) : Tout semblait être revenu dans le meilleur des mondes après des mois d’âpres négociations entre les professionnels des travaux publics et le gouvernement à la suite de l’annonce du maintien du gazole non routier (GNR), fixé jusqu’au 01er janvier 2023. Censé disparaître initialement le 01er juillet, les pouvoirs publics en avaient fait la promesse. Ce qui devait rassurer les acteurs de la filière ainsi que ceux du bâtiment.

A l’époque, soit le 25 mai dernier, cette décision correspondait à une réelle victoire pour cette branche de l’économie. Satisfaite, la FRTP, à l’instar de la puissance fédération nationale, expliquait alors que « ce maintien du gazole non routier jusqu’au 01er janvier 2023 était le bienvenu d’autant que la hausse des prix des matériaux et matières premières (un casse-tête de plus pour la filière) ne cessait de perturber les entreprises de la filière ».

Côté chiffres, le retrait du GNR pour les sociétés des travaux publics s’estimait à près de 700 millions d’euros en termes d’impact.

 

 

Oui, mais voilà, le soulagement n’aura été que de courte durée. Un amendement de la majorité parlementaire, adopté le 11 juin, avec le soutien du gouvernement, a jeté le trouble dans les esprits contrariés des professionnels. Le texte a brutalement réduit de six mois le report obtenu par la corporation après de longs mois de discussion, malgré le contexte de crise économique sans précédent.

Les entreprises de la filière se sont engagées depuis plusieurs années en faveur de la transition énergétique. Bien que l’offre d’engins « écologiques » n’est guère disponible sur le marché, parce qu’inexistante ou presque !

Quant au surcoût engendré par la suppression de cette fiscalité, il sera répercuté sur les travaux réalisés en grevant, en toute logique, les budgets de l’investissement local.

Déçu par la volte-face inattendue du gouvernement, le président de la FRTP, Vincent MARTIN, demande que les représentants de l’Etat reviennent sur leurs décisions de toute urgence et qu’ils respectent leur engagement initial.

 

Thierry BRET

 

 


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A ce jour, il ne manque que deux cents signatures. L’objectif de la pétition, mise en ligne sur « Change.org », est d’atteindre à minima la barre des mille cinq cents paraphes. Un chiffre symbolique, selon la plateforme, pour que les médias daignent s’emparer largement de l’affaire en la relayant le plus possible dans leurs colonnes. Un ultime recours, pour que les salariés de MBF Aluminium (Jura) puissent sauver leurs têtes après la liquidation judiciaire de leur entreprise ?

 

SAINT-CLAUDE (Jura) : Triste nouvelle qui s’est abattue sur les épaules des 270 salariés de la fonderie jurassienne, ce mardi 22 juin. Le tribunal de commerce de Dijon a rendu son verdict sur un dossier dont la décision semblait irrévocable : la liquidation de MBF Aluminium, fleuron de la sphère industrielle de la contrée franc-comtoise dans les grandes années.

Un constat jugé « inacceptable » pour celles et ceux qui y travaillent. Parfois en famille. L’information ne pouvait pas plus mal tomber, au plan calendaire, juste dans l’entre-deux tours des échéances régionales où l’emploi et le développement économique tiennent pourtant le haut du pavé des arguments politiques de la plupart des candidats.

Depuis mardi, une pétition de soutien a été mise en ligne. L’initiative émane des salariés de l’entreprise mais aussi de la population de Saint-Claude qui voit d’un très mauvais œil la possible fermeture de ce site industriel. Une catastrophe aux retombées économiques multiples et certaines pour la localité et son bassin qui n’ont pas besoin de cela.

 

Dépasser la barre des 1 500 signataires pour médiatiser le plus possible…

 

Dans les faits, en l’espace de quelques heures, le compteur de signatures de la plateforme « Change.org » qui accueille ladite pétition s’est emballé. A date, 1 294 personnes ont déjà apposé leurs griffes dans le rectangle spécifique à cette consultation de soutien populaire à la préservation d’une entreprise.

Il en faudrait deux cents de mieux, selon les spécialistes de l’intermédiaire numérique, afin de dépasser la barre des 1 500 signataires pour que les relais vers la presse régionale et nationale se fassent naturellement. Histoire de médiatiser sans relâche ce dossier dont bon nombre de représentants de la presse se sont déjà fait l’écho, y compris au niveau de l’Hexagone.

L’inadmissible de la décision tient en quelques arguments dans cette épineuse affaire. D’une part, parce que le pays ne peut se passer d’une industrie aussi stratégique que peut l’être la fonderie. A l’heure où bon nombre de politiques parlent de réindustrialiser la France après les pénuries flagrantes liées à l’absence manufacturière durant la pandémie de la COVID. Sans omettre notre dépendance à la production industrielle asiatique.

 

 

D’autre part, parce qu’un projet de reprise, soutenu par la Région, a bel et bien été proposé pour sortir de ce marasme pesant sur les 270 salariés que compte la structure, très inquiets pour leur avenir.   

Enfin, parce que des transferts suspects de fonds auraient eu lieu vers une holding britannique malgré une alerte faite auprès des services de l’Etat. Celle-ci est demeurée sans suite quant aux réactions.

 

 

Exiger la suspension immédiate du processus liquidateur…

 

Dès lors, les instigateurs de cette pétition digitalisée exigent la suspension sine die de ce processus liquidateur. La décision de justice peut être prise soit par le président de la Cour d’appel. Soit par le procureur de la République. Au nom de la responsabilité gouvernementale.

Parmi les explicatifs, ceux-ci ne manquent pas d’interpeller : « Le gouvernement a accordé plusieurs milliards d’euros à RENAULT tout en étant actionnaire de la société à 15 % pour l’empêcher de délocaliser sa production et ses approvisionnements. Or, cet argent pourrait servir à l’emploi et à la consolidation de la filière automobile en proie à de sérieuses difficultés en France… ».

Enfin, il est précisé que « les millions d’euros nécessaires pour relancer MBF Aluminium doivent être fournis par la Banque Publique d’Investissement (BPI) et du crédit bancaire pour consolider la proposition de reprise avancée par la Région ».

Apparue au sortir du second conflit mondial, MBF Aluminium, véritable institution industrielle dans le Jura, conçoit des carters de moteurs et pièces de boîte de vitesse pour le secteur automobile. La PME avait été placée en redressement judiciaire en novembre 2020, ne pouvant rembourser ses dettes. Le tribunal de commerce de Dijon a statué en refusant l’offre de reprise proposée par un entrepreneur français. Les premiers licenciements seront prononcés d’ici deux à trois semaines. Les salariés ont la ferme intention de déposer leur recours pour faire appel de la décision de liquidation de leur entreprise avant le 04 juillet. Ils s’en remettent, en attendant, au soutien populaire par le prisme de cette pétition…seule arme disponible pour faire entendre leurs voix.

 

Thierry BRET

 


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