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On le savait ! Le président du Conseil départemental de l’Yonne Patrick GENDRAUD a toujours eu un faible pour Jacques CHIRAC dont il a suivi de très près – c’est le cas de le dire – la fulgurante carrière d’homme politique. Au contact du sérail parisien, il a pu croiser d’innombrables personnalités de la sphère publique, à l’instar de la nouvelle ministre de la Culture, Rachida DATI, candidate déclarée à la mairie de Paris. Des relations intéressantes qui pourraient peut-être augurées de belles promesses pour les projets culturels icaunais ? 

 

Lundi  

Record d’entrées pour l’abbaye Saint-Germain à Auxerre en 2023 avec 60 416 visiteurs recensés. Une question demeure, digne du paradoxe de l’œuf et de la poule : sont-ils venus en priorité pour visiter la vénérable abbaye avec dans la foulée un passage par l’exposition gratuite « Echos, voyage sonore » ou inversement ? Quelque soit le scénario, ils ont sans doute eu tout loisir pour admirer les plus anciennes fresques murales de France. En espérant qu’elles subissent moins les outrages du temps que ce panneau installé à l’attention des touristes pour les guider jusque-là…Une nouvelle signalétique est-elle au programme du budget municipal 2024 ? 

 

 

Mardi   

Jacques SEGUELA et sa Rolex peuvent aller se rhabiller ! Depuis aujourd’hui, il semblerait que si à 34 ans « l’on n’est pas Premier ministre, on a raté sa vie »… Même Laurent FABIUS, nommé à cette fonction en 1984 à l’âge « canonique » de 37 ans paraît obsolète au regard du parcours de Gabriel ATTAL, passé en un peu plus d’une décennie, de simple conseiller parlementaire à locataire de Matignon. Après avoir comme il se doit, été le plus jeune ministre de l’Education nationale jamais nommé et benjamin du gouvernement en 2018, en héritant du poste de secrétaire d’Etat, à la jeunesse bien sûr ! Pas de quoi impressionner certains poids lourds de l’équipe ministérielle, à commencer par le patron de la place Beauvau, Gerald DARMANIN, qui la veille avait annoncé son maintien à l’Intérieur. Comme dirait une marque devenue célèbre pour son éthique équitable et responsable, « C’est qui le patron » ?

 

Mercredi  

« Froid record », « exceptionnel », « du jamais vu »… Les médias ont ces dernières heures, rivalisé à grands coups de superlatifs face à une « vague de froid » somme toute banale en cette période de l’année, même si l’on n’avait pas connu pareilles températures depuis six ans… Peut-être faudrait-il plutôt s’alarmer de la douceur inhabituelle à laquelle nous nous étions habitués ces dernières années… Que n’a-t-on entendu sur ce fameux flux « Moscou-Paris » évoqué dans tous les médias pour expliquer cet air glacial s’abattant sur l’Europe. A croire que Vladimir POUTINE et ses chars suivaient derrière ! Une dramatisation de la météo devenue un vecteur supplémentaire pour faire le buzz… De quoi faire froid dans le dos !

 

 

 

 

Jeudi   

SARKO, sors de ce corps ! Cap à droite toute pour la nouvelle équipe gouvernementale, après le choix présidentiel d’y faire entrer le ban et l’arrière-ban de feu l’UMP. Un virage droitier qui met à mal sans nul doute le parti Les Républicains et un sacré coup politique avec une prise de guerre inattendue en la personne de Rachida DATI. L’ancienne garde des Sceaux et actuelle présidente du principal groupe d’opposition au Conseil de Paris face à Anne HIDALGO aurait-elle signé avec la majorité un deal en vue des élections municipales de 2026 ? Réponse dans un peu plus de deux ans, à moins que d’ici là, la justice ne vienne rabattre les cartes, suite à la mise en examen pour corruption dans l’affaire Carlos GHOSN de la désormais ministre de la Culture… Si elle venait à être condamnée, pas certain qu’Éric CIOTTI, président de LR, sorte son mouchoir pour pleurer !

 

Vendredi    

Coucou le revoilà ! Les élections européennes de juin prochain semblent ressusciter certaines figures de l’arène politique, à voir ces affiches placardées dans les rues d’Auxerre. Même si sa liste « Ensemble pour le Frexit » n’avait recueilli que 1,2 % des suffrages en 2019, François ASSELINEAU paraît être reparti pour un tour, après une éclipse lors de l’élection présidentielle de 2022, où il ne put se présenter, faute d’un nombre suffisant de parrainages. Affichant depuis toujours un sentiment souverainiste, antiaméricain et conspirationniste, le fondateur de l'Union populaire républicaine (UPR), a sans doute vu là une fois encore, la main de l’Oncle Sam… Pourvu que le 09 juin prochain, son parti dépasse la barre des 5 %, sinon, il risque fort de déclarer la guerre aux Etats-Unis !   

 

 

Samedi  

Le 24 novembre dernier, suite à l’appel national lancé par la FNSEA, les agriculteurs de l’Yonne passaient à l’action pour dénoncer une politique de normes et réglementations jugée « contradictoire et lourde de conséquences sur les exploitations », prenant pour cible les panneaux d’entrées des communes dans le cadre de l’opération « On marche sur la tête ». Presque deux mois plus tard, nombre de panneaux retournés ont toujours « la tête à l’envers » alors qu’il suffirait de deux vis à enlever pour les remettre à l’endroit. Faut-il y voir un manque cruel d’employés communaux ? La crainte pour certains maires de se mettre à dos le monde agricole ? A moins qu’il ne s’agisse d’une forme de soutien tacite au puissant syndicat agricole majoritaire, auquel cas une telle décision devrait pour le moins faire l’objet d’une délibération en conseil municipal ! C’est vrai, « on marche sur la tête » !

 

 

Dimanche  

Déjà que sa nomination à un super ministère englobant à la fois les Sports, la Jeunesse, les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, l’Education nationale (ouf !), avait fait débat et entaché les débuts du gouvernement ATTAL, les propos d’Amélie OUDÉA-CASTÉRA jetant le discrédit sur l’école publique ont fait le reste ! L’ancien espoir du tennis féminin tricolore a le droit légitime de mettre ses enfants dans le privé, à l’instar des deux millions d’élèves qui y sont déjà scolarisés, mais de là à argumenter son choix par des absences du corps éducatif tirées de son imagination… Sacré revers ! Bientôt la balle de match et la fin de la partie ? 

Dominique BERNERD

 

 


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Jamais personne ne parle de civilisation française, corse ou bourguignonne. La référence historique des grandes civilisations qui ont marqué le monde et imprégné parfois, notre propre civilisation furent et se comptent, de Babylone aux Mayas, en passant par l’ancienne Chine, les civilisations sumérienne, égyptienne, sabéenne, indienne, olmèque (Mexique), de Caral (Pérou)… Toutes ces civilisations, sans oublier les grecques, les romains, les vikings, les gaulois, ont marqué notre histoire,  d’une certaine façon, elles ont toutes transformé le monde !

 

 

TRIBUNE: Bâtisseurs d’exception, formidables marins, philosophes de renom, prodigieux guérisseurs… elles ont imprégné jusqu’à nos modes de pensée. Dans ce carrousel de grands hommes, que pèsent réellement les régions ? La Bourgogne marque notre histoire avec ses glorieux ducs, Napoléon, célèbre corse a défié le monde et toute l’Europe sait qu’il était français ! Que pèsent réellement 350 000 corses à l’échelle nationale ou de la planète ?

L’Occident est une aire culturelle qui comprend la majorité des pays d’Europe, l’Amérique septentrionale et l’Australasie (une partie de l’Océanie avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande). La société contemporaine possède dans ses gènes l’histoire de toute l’humanité et résulte de la civilisation gréco-romaine et des trois religions monothéistes : juive, chrétienne et musulmane. On ne peut en aucun cas parler de civilisation française, américaine, et encore moins de civilisation corse ou bretonne !

La langue est primordiale pour transmettre l’histoire, les sciences et pour communiquer. Dans ce cadre, et grâce à la culture, il est important de savoir lire et écrire… Les linguistes estiment qu’il existe en France environ 75 langues, bien moins qu’en Papouasie où on récence plus de 840 langues et dialectes !

 

Une histoire de dialectes à travers les régions

 

 

Quand on intègre les dialectes, on arrive à 363 langues différentes pour communiquer dans l’Hexagone ! Certaines langues régionales sont enseignées à l’école, comme le breton, le corse, l’alsacien, le basque et certaines mélanésiennes comme le tahitien. Il existe même à Dijon un atelier de morvandiau ! Avant la Révolution, seul un quart de la population utilisait le français pour communiquer. Il faudra attendre 1992 pour que notre Constitution promulgue le français comme langue de la République.

La recherche de l’unité dans le dialogue entre les peuples, les grandes institutions comme le Parlement Européen, l’ONU, les milieux de la banque et de la finance ont progressivement imposé l’anglais comme langue internationale.

L’indépendance ou l’autonomie régionale commence par la volonté d’imposer sa propre langue, comme référence officielle. Ce fut le cas en Bretagne, avec des mouvements comme le FLB (Front de libéralisation de la Bretagne), et la Corse avec le FLNC. Les revendications furent parfois exprimées avec violence. L’indépendance de la Corse est encore plus à l’ordre du jour, à telle enseigne que le Président Emmanuel MACRON, lors de son dernier déplacement dans « l’Ile de Beauté », a promis d’inscrire la Corse dans notre Constitution. Il semble évident que la prochaine étape pour nos amis corses, sera de demander la reconnaissance de leur langue au Parlement européen. Si une majorité de Corses sont pour l’autonomie, plus de 80 % sont contre l’indépendance !

 

 

Pour la Corse, il est difficile de revendiquer une unité de pensée, et même de culture. Une petite île qui a subi les invasions des Phéniciens, des Sardes, des Phocéens, des Carthaginois et pour finir des Romains,  peut s’enorgueillir de la richesse des envahisseurs qui l’ont fondé. Bien sûr, à l’instar de ce que croyait un lycéen, quand il a déclaré que nous avions acheté la Corse aux Génois, pour que Napoléon soit français, il eut été dommage qu’elle ne le fût pas !

Cette séparation progressive de la Corse avec la République française provoquera logiquement les velléités des Bretons, des Catalans et des Auvergnats… ! Dans notre République, la règle doit être la même pour tous ! La France doit rester une et indivisible mais les cultures régionales doivent être préservées.

 

La symbolique de la Tour de Babel

 

Selon la Bible, les hommes de Babylone ne parlaient auparavant qu'une seule langue et ne formaient qu'un seul peuple. Un jour leur vint à l'idée de construire une tour qui atteindrait les cieux par sa hauteur, et leur permettrait ainsi d'accéder directement au Paradis. On nomma cette tour, la « Tour de Babel ». Ce mot signifiant « porte du ciel ». Mais Dieu, les trouvant trop orgueilleux, les punit en leur faisant parler des langues différentes, si bien que les hommes ne se comprenaient plus. Ils furent alors contraints d'abandonner leur entreprise et se dispersèrent sur la Terre, formant ainsi des peuples étrangers les uns aux autres. C'est en référence à ce récit de la Genèse que l'on utilise parfois le terme « Tour de Babel » pour parler d'un lieu où règnent le brouhaha et la confusion. La pluralité des langues génère dans ce cas l’absence d’unité et l’anarchie !

Il serait partisan de réfléchir d’une manière binaire : pour ou contre l’indépendance ? Essayons d’être plus sage et philosophe. La République permet le dialogue et la contestation, alors tous ensemble, nous trouverons des voies qui permettront à l’Etat de maintenir son unité et à la Corse de préserver son identité.

Si vous avez beaucoup voyagé en France vous avez souvent entendu : ah les Bretons sont comme si, les Corses comme ça, les Bourguignons trop ceci ou cela ! Mais finalement, les êtres sont comme la vie, comme on les voit…

Je souhaite terminer le propos sur une allégorie issue de la culture indou et qui nous invite à méditer : « Quand une goutte d’eau tombe dans l’océan, la mort, elle devient l’océan. Quand on prélève une goutte d’eau dans l’océan, la réincarnation, elle contient tout l’océan ».

 

Paul GUILLON

 

 

 


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Quand un sénateur communiste effectue le déplacement en terre de l’Yonne, au moins, il ne fait pas le voyage pour rien ! Une vraie journée militante aura donc été concoctée pour l’accueil de Fabien GAY, à Auxerre, qui, outre une conférence publique relative aux coûts inflationnistes de l’énergie, aura eu le temps de disserter avec des gaziers et électriciens du cru, ainsi que des élus de communes rurales. Un conférencier qui souhaite sortir des griffes du marché de l’énergie. Comment ? En créant un grand service public et en étatisant le premier de ses opérateurs !

 

AUXERRE : C’est certain, le patron de « L’Humanité » n’a pas la langue dans sa poche. Il pointe ce qui ne va pas en France, en matière d’énergie, et préconise des solutions concrètes qui interpellent un auditoire, fort d’une cinquantaine de personnes, tout acquis à sa cause. On aura même aperçu au passage les socialistes Sophie FEVRE et Mani CAMBEFORT, installés parmi les premiers rangs de ce public de militants : comme quoi, l’Union de la gauche n’est pas un vain mot lorsque l’intérêt national est en jeu. En l’occurrence, celui du coût prohibitif de l’énergie qui ne cesse de galoper à grande vitesse vers les sommets. Et encore, on a pas tout vu, puisque la prochaine hausse de 10 % applicable à la fée électricité est déjà annoncée !

 

Sortir des griffes du système actuel !

 

Tel est le leitmotiv de l’élu de la Seine-Saint-Denis qui aura donc répondu à toutes les interrogations de ce public de militants qui sait pertinemment de quoi on parle en matière de factures électriques. « Il faut augmenter le chèque énergie et interdire les coupures d’électricité et de gaz pour celles et ceux qui éprouvent des difficultés à payer les notes ! ».

Il plaide d’ailleurs pour la renationalisation d’EDF. « C’est un grand sujet d’actualité ». Casser le monopole intègre ses priorités. « On ne peut pas résoudre la crise énergétique dans laquelle nous sommes, sans un outil industriel adapté. Il nous faut un grand service public : il faut renationaliser EDF et ENGIE. Même si le gouvernement l’annonce, mais il refuse le débat. La question que l’on se pose dès lors est la suivante : est-ce que le gouvernement va prendre la décision de recréer un grand service de l’énergie ou pas ? ».

Autre possibilité plausible, le démantèlement de l’opérateur énergétique en plusieurs entités en les vendant aux plus offrants.

« Cela ne nous satisferait pas, concède l’élu communiste, il nous faut ce grand service public, démocratisé, cogéré par les salariés et les usagers qui répondent aux deux grands besoins de ce XXIème siècle, sortir douze millions de personnes de la précarité énergétique et assurer la transition écologique/énergétique absolument nécessaire… ».

 

 

Un débat qui se joue dans la sphère politique

 

Un EDF 100 % public, en somme ? « Oui, c’est ce que nous préconisons, rétorque le sénateur de la Seine-Saint-Denis, répondant à une question de l’assistance.

Fabien GAY prit soin d’expliquer ce que les Français considèrent comme une anomalie : le coût réel de l’énergie, à travers l’exemple du prix de l’électricité indexé à celui du gaz.

Une valeur née de l’instauration du marché européen de l’énergie, datant de 1997. Laconique, l’orateur aura juste quelques mots pour donner son ressenti sur ce processus : « cela ne fonctionne pas ! ». On s’en serait doutés !

Reste que la crise sanitaire imputable à la COVID-19 et la guerre en Ukraine, fomentée par Moscou aura eu raison des équilibres en apportant des dysfonctionnements dans le système. Dans le même temps, le jeu de la spéculation fera croître et tanguer dangereusement les marchés.

« Les prix ont explosé, renchérit l’intervenant, de plus de 25 % en 2023 alors que s’amorce à l’horizon du mois de février une hausse de 10 % ! ».

Il est important d’agir vite, selon l’homme politique et journaliste. En 2024, le nombre de personnes en situation de précarité énergétique devrait osciller entre 15 et 18 millions de nos concitoyens. La tendance est donc très loin de s’inverser.

Procédant à un inventaire à la Prévert, Fabien GAY aborda ensuite les grands principes de cette précarité avec des températures d’à peine 15 ° chez soi, des logements très mal isolés et les coupures fréquentes de l’électricité.

Reste le volet stricto sensu politique qui anima les échanges entre l’homme de lettres et le public : quid de la gauche dans tout ça ?

« Nous travaillons à un texte de loi de nationalisation énergétique, expliqua Fabien GAY, et toutes les forces de gauche s’y retrouvent… ».

Oui, sauf qu’il est nécessaire d’obtenir l’alternance électorale et le suffrage majoritaire des Français pour arriver à ses fins dès 2027 !

Paraît-il que les questions actuelles générées autour de la crise énergétique feraient même bouger les lignes du côté des centristes.

Alors, sont-ils prêts à voter en faveur de la création d’un grand service public de l’énergie en renationalisant EDF ? L’avenir nous le dira !

 

Thierry BRET

 

 


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Est-ce véritablement une surprise ? A y regarder de plus près, pas vraiment ! Tant la jeune fille est pétrie de talent. Dix-neuf printemps, à peine, et déjà un sacre qui n’a rien avoir avec le printemps (les mélomanes y retrouveront leur compte !). Un titre de « Meilleur apprenti cuisinier de France » qu’il aurait été logique de féminiser, en guise d’hommage à la nouvelle impétrante. Ayant fait ses gammes au CIFA d’Auxerre, berceau de l’excellence en matière d’apprentissage, Lily-Rose MARTENS (elle possède déjà le prénom d’une star) est la quatrième concurrente de la gent féminine à s’imposer dans ce glorieux concours. Respect !

 

LYON (Rhône) : Le regard est malicieux. Le visage, encore juvénile. Normal, Lily-Rose MARTENS n’a pas encore vingt ans ! Pourtant, son patronyme fait ce jour la une de la presse régionale et de la presse spécialisée dans les arts de la table. Celles qui évoquent les portraits des récipiendaires de ces trophées et autres défis des plus significatifs en matière de gastronomie.

Dans le cas présent, il s’agit du concours du « Meilleur apprenti cuisinier de France », porté par les Maîtres Cuisiniers hexagonaux. Un accessit prestigieux, que les esthètes de la bonne table savent apprécier à sa juste mesure. Une jeune troyenne, immergée au sein du centre interprofessionnel de formations d’apprentis d’Auxerre – ce fameux CIFA de l’Yonne que tout le monde nous envie ! – vient de se distinguer de la plus belle des façons. En faisant la nique à ses douze autres camarades, finalistes de cette épreuve de renommée, en étant sacrée « reine de France » !

 

 

Une « reine » qui aura su jouer sur les deux tableaux du pouvoir suprême, en vérité. Le titre honorifique qui devait l’attendre au terme de cette compétition difficile pour le mental et âpre au niveau physique. Mais, aussi le premier prix obtenu sur la conception du plat principal, un pavé de sandre et pochouse de brochets, accompagné de son gâteau de farce de sandre. Rien que de l’écrire, noir sur blanc, on en a déjà le palais qui salive (véridique !). Comment le jury, composé de professionnels épicuriens, aurait-il pu résister ?

Une surdouée, Lily-Rose ? Peut-être ! Déjà, le CAP cuisine, elle l’a décrochée une fois le baccalauréat en poche en un an au lieu des deux saisons habituelles, nécessaires à son obtention. Un petit prodige que les formateurs du CIFA suivaient de très près. Préparant à date la mention complémentaire en dessert dans l’établissement que gère son père à Troyes (« La Toupie Midi O’Halles »), la jeune fille intègre désormais le Cercle, non pas des poètes disparus, mais de ces jeunes cheffes plébiscitées pour leur talent. Une étoile est née. Gageons qu’elle brille longtemps dans la voûte céleste de sa corporation…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas l’air très optimiste, quant à la pérennité de la filière bio, le président de la Chambre départementale d’Agriculture de l’Yonne. Lors de la traditionnelle séance de vœux à la presse, exercice coutumier qui s’inscrit parmi les évènements marquants le début d’année de l’institution agricole, Arnaud DELESTRE n’aura pas manqué à l’heure des bilans de s’interroger sur le devenir d’une filière qui avait pourtant le vent en poupe, il y a encore trois années en arrière…

 

AUXERRE : La bio, c’est fini au niveau des consommateurs ? En effet, tout porte à le croire ! A l’heure actuelle, et seulement trois années après avoir connu un véritable pic de séduction, auprès des esthètes du « bien manger » et du « manger sain ». 2023 symbolise donc une période de profonde disette pour les producteurs de la filière qui peine à entrevoir un second souffle, après un démarrage en trombe il y a à peine cinq ans.

Aujourd’hui, les professionnels de la filière aux vertus si environnementales qui avait conquis les bobos parisiens et les amateurs de produits dépourvus de tout traitement font grise mine. Et ce ne sont pas les informations livrées ce lundi par le président de la Chambre départementale d’Agriculture de l’Yonne, Arnaud DELESTRE, qui devraient les rassurer !

La bio est dans la tourmente et cela devrait malheureusement perdurer. Pire, l’effet de balancier est en train de s’accélérer en faveur de celles et ceux des agriculteurs qui avaient choisi délibérément de franchir le cap de la conversion, du traditionnel au bio, un processus qui se situe désormais dans l’inversion des tendances !

Une chose est certaine : les consommateurs de l’Hexagone boudent les produits bio, tant sur les étals des marchés que dans les rayonnages de la GMS qui en réduit dorénavant la superficie commerciale. Fruits, légumes, lait, viandes, œufs…le bio ne fait incontestablement plus recette alors que l’Etat avait encouragé ouvertement les producteurs à se lancer bille en tête vers ce nouveau modèle consumériste avec des aides à l’installation substantielles.

 

L’absence de débouchés et d’un modèle économique…

 

Si vertueuse sur le papier, la bio ne possède désormais plus de véritable modèle économique. C’est un fait et les producteurs le savent tout en se plaignant. Concurrence accrue des importations étrangères avec des prix cassés, marché totalement engorgé, la poule aux œufs d’or n’avale plus de grains et la perte du pouvoir d’achat des Français interpellés par cette pratique consumériste à l’évidente éthique n’arrange rien. Ne parlons pas de l’inflation et d’une envolée des tarifs sur les étiquettes des fruits et légumes, bio ou pas, d’ailleurs !

Arnaud DELESTRE le concède bien volontiers : la conversion vers la filière n’intéresse quasiment plus personne, très peu de dossiers ont vu le jour en 2023. Il n’y a pas si longtemps, les surfaces agricoles cultivées en bio représentaient à 40 000 hectares dans le département de l’Yonne. Cela semble se réduire comme une peau de chagrin, aujourd’hui.

La production du lait bio, à l’instar de la production laitière habituelle, ne fait pas plus recette : force est de constater qu’il ne reste plus que 130 exploitations laitières sur le territoire nord-bourguignon au lieu de mille structures en 1980.

Hormis quelques exploitants de Puisaye-Forterre qui ont opté pour le judicieux référent « C’est qui le patron », peu d’agriculteurs vivent décemment du fruit de leur labeur sur cette filière laitière.

Bref, l’agriculture bio est dans la tourmente. Le mécanisme semble être enrayé et cela ne devrait pas vouloir s’arrêter avec le temps…

 

Thierry BRET

 


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