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L’inflation nous est présentée comme une fatalité, suite à la guerre en Ukraine. Bruno LE MAIRE passe son temps, entre l’écriture de deux livres érotiques, à la constater et reporte les solutions sur les marges des distributeurs. Nous avons en mémoire  l’hyperinflation de 16 580 000 % en Allemagne des années 1930. Une baguette de pain coûtait alors un mark à l’origine et l’année suivante…165 800 marks ! Heureusement, nous n’en sommes pas encore là !

TRIBUNE : Les causes de l’inflation sont multiples, mais peuvent aussi bien provenir de facteurs qui impactent négativement l’économie que de décisions prises par les banques centrales dans le cadre de leur politique monétaire. Du côté de la BCE, l’augmentation progressive des taux impacte positivement les risques inflationnistes. Sur le plan international, seule la vitesse de circulation de la monnaie n’est pas maîtrisée et peu entraînée de l’inflation. Aujourd’hui, nous sommes face à une inflation par les coûts de production (matières premières, énergie…).

Les causes conjoncturelles deviennent structurelles et l’inflation peut durer. Le phénomène est appelé « effet de base ». L'inflation est habituellement mesurée sur un an et, à la suite de deux ans de pandémie, le niveau d'inflation qui sert de référence est particulièrement bas. Depuis la reprise de l'activité après la crise COVID, les consommateurs rattrapent une partie de leur demande reportée. Pendant une telle reprise de la demande, il est assez facile pour les entreprises d'augmenter un peu les prix sans perdre de clients.

 

La spéculation à haut risque alimente l’inflation…

 

Depuis février 2022, le conflit russo-ukrainien fait monter les prix de nombreuses matières premières (pétrole, gaz, huile, blé). La baisse des exportations ukrainiennes tarit l'offre sur les marchés et pousse les prix à la hausse. Afin d'éviter l'effondrement des économies et de maintenir les revenus, la politique « macroniste » du « ça coûtera ce que ça coûtera » contribue largement à alimenter l’inflation. La baisse de l'euro a commencé en 2021 et s'est accélérée en 2022. L'euro a atteint la parité avec le dollar. L'euro s'est également déprécié par rapport à d'autres monnaies comme le franc suisse. Cette baisse de l'euro renchérit le prix des importations, dont notamment le prix des énergies fossiles et renforce ainsi l'effet d'inflation. Quant au prix des énergies, il a joué un rôle majeur dans l’installation de l’inflation. N’oublions pas les marchés à terme des matières : on peut négocier en bourse des métaux, des denrées alimentaires, des minerais, du gaz, du pétrole...

Non seulement la spéculation (à haut risque pour certains) peut alimenter l’inflation mais surtout elle permet aux multinationales de se protéger contre la hausse des cours et de conforter leur marge ! Ces systèmes contribuent largement à l’appauvrissement des plus « petits » du monde agricole…

 

 

Les effets négatifs de l’inflation…

 

Les effets économiques néfastes dominent si l'inflation progresse plus rapidement. Avec une moyenne en zone euro de près de 9 %, l'inflation est loin d'être modérée. Les effets négatifs sont donc à craindre : les pays subissant un fort taux d'inflation perdent en compétitivité par rapport aux pays où les prix progressent moins vite, leurs exportations diminuent au risque d'une dégradation de la balance commerciale. En France, les échanges sur les biens enregistrent un déficit historique de 163,6 milliards d'euros en 2022, soit une dégradation de près de 80 milliards d'euros sur un an, imputable très largement à la hausse des prix de l'énergie. Le niveau d'incertitude augmente ce qui réduit le potentiel de croissance : plus l'inflation est élevée, plus la rentabilité des investissements est difficile à estimer et une baisse de leur volume est à redouter. Enfin, si l'activité baisse, les pays peuvent entrer en stagnation, voire en récession. La hausse du chômage et la dégradation des soldes publics en sont la conséquence.

Comment lutter contre l'inflation ?

Il n'est pas facile de lutter contre l'inflation. L'instrument principal est la politique monétaire : les banques centrales disposent d'outils pour rendre l'argent plus cher et pour réduire la masse de liquidités en circulation. Cependant, la politique monétaire agit toujours avec un certain retard, elle ne peut donc pas annuler des pics d'inflation ponctuels. Par ailleurs, pour faire baisser une inflation résultant d'une inadéquation entre masse monétaire et volume de biens et services, il est également possible de pratiquer une politique qui favorise l'offre. Son inconvénient est qu'elle nécessite beaucoup de temps avant d'avoir des résultats.

Afin de contenir, voire de faire baisser l'inflation, les principales banques centrales ont opéré un basculement de la politique monétaire pour la rendre plus restrictive : baisse du volume d'achat d'actifs financiers et hausse des taux d'intérêt.

L'actuel tournant de la politique monétaire est sans précédent, car elle concerne tous les grands blocs économiques du monde. Son succès n'est cependant pas certain. En théorie, le durcissement monétaire ralentit l'activité, l'investissement et la vitesse de circulation des liquidités et devrait ainsi faire baisser le niveau de dépréciation monétaire. Son impact sur la croissance économique et sur l'emploi est également à surveiller.

Toutefois, si la phase d'inflation élevée perdure, les agents économiques risquent d'anticiper une inflation durablement élevée. Une course entre les salaires et les prix, ainsi que la hausse des prix de vente pour simplement anticiper des prix fournisseurs plus élevés, pourraient en être la conséquence.

L'inflation, comme d'autres grandeurs économiques, évolue en cycles plutôt longs. La longue phase de faible inflation ne pouvait pas durer éternellement. La mondialisation n'est plus aussi vigoureuse que précédemment. La dynamique du commerce mondial s'affaiblit et une fragmentation du commerce semble se dessiner. Certains parlent même d’une récession possible en Chine ! Cette évolution peut peser régionalement sur l'offre globale : une offre moins importante face à une demande stable fait pression sur les prix. Le rôle et les objectifs (stabilité monétaire, croissance, etc.) des autorités monétaires sont également sujets d'interrogations. Enfin, un éventuel retour de ce que les économistes appellent les « effets de second tour », c'est-à-dire une spirale des prix et des salaires, n'est plus à exclure. Elle avait largement contribué à la forte inflation des années 1970 et 1980.

Le bouclier tarifaire mis en place par notre gouvernement est controversé par les consommateurs qui boudent les fameux paniers proposés par les grands distributeurs. Les nutritionnistes et les associations de consommateurs donnent une information très négative sur les produits proposés. Mais aussi, par les distributeurs. Il n’y aura pas d’impact possible avant l’automne et on peut s’attendre à une croissance continue de l’inflation d’ici là, dixit Michel-Edouard LECLERC.

 

Dénoncer les abus de l’inflation…

Arnaud ROUSSEAU, le nouveau président de la FNSEA, revient sur les groupes industriels qui continuent de se faire des marges très importantes sur les produits dont le coût de la matière première baisse. Bruno LE MAIRE n’a fait que le dénoncer et Arnaud ROUSSEAU demande le nom de ces « honteux profiteurs ». Selon lui, la grande distribution et l'agroalimentaire se renvoient la balle mais pour l'agriculteur, il est hors de question qu’on remette en cause les prix de nos produits qui sont assez faibles dans le prix du produit fini. Arnaud ROUSSEAU affirme que certaines marques, notamment LESIEUR (marque commercialisée par le groupe AVRIL dont Arnaud ROUSSEAU préside le conseil d'administration), ont baissé leurs tarifs sur certaines huiles.

« Oui, il y a des marges dans la grande distribution qui ne sont pas encore totalement répercutées », dit-il. S'il y a des grandes marques qui abusent, il faut dire qui le fait. (...) Il faut faire en sorte que là où il y a de l'abus, il soit dénoncé, ajoute-t-il.

Mais reviendra-t-on un jour aux prix d'avant l'inflation ? « La réponse est non, pour une raison qui tient à l'augmentation des charges annexes », explique le patron de la FNSEA. La plupart des acteurs du secteur tablent sur une baisse de l'inflation d'ici septembre. « On devrait l'observer mais l'enjeu, c'est de continuer à assurer la souveraineté. Sinon, on sera dans le mur dans dix ans et on dépendra de l'étranger pour nous nourrir… conclut Arnaud ROUSSEAU.

Notre gouvernement joue « au musée Grévin », les producteurs pris à la gorge ne veulent pas bouger non plus et les distributeurs disent qu’ils ne peuvent rien faire si les producteurs ne baissent pas leurs prix…

Le seul effet vertueux de cette inflation qui grève de façon dramatique le pouvoir d’achat des plus pauvres, c’est la solidarité qu’elle provoque. Alors revenons au basique de notre République : la « fraternité ». Il y a peut-être plus de sagesse dans le Dieu de SPINOZA que dans les dogmes des grandes religions.

COLUCHE avait raison : « l’essence, ça diminue tout le temps, pour le même prix on en a de moins en moins ! ».

 

Jean-Paul ALLOU


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C’est net et sans bavure ! La biodiversité et le covoiturage ne s’inscrivent pas encore parmi les priorités essentielles des collectivités qui font la demande du Fonds vert, après la dépose d’un dossier en préfecture. Sur les dix grands items, intégrant le dispositif voulu par l’Etat, virent en tête (et de très loin) la rénovation thermique, la transformation de l’éclairage public et, à un degré moindre, le recyclage des friches.

 

JOIGNY : Est-ce une surprise en soi ? La rénovation thermique, la transformation de l’éclairage public et le recyclage des friches figurent, et de très loin, dans le trio de tête des dossiers qui ont été déposés par les collectivités de l’Yonne depuis le lancement il y a quatre mois du dispositif Fonds vert. Un processus novateur qui donne l’opportunité à l’Etat de soutenir les initiatives locales et territoriales visant à l’amélioration de la transition écologique et du développement durable.

Profitant de la remise d’un chèque de 500 000 euros à la collectivité de Joigny pour la rénovation thermique de l’un de ses groupes scolaires, l’école Saint-Exupéry – un projet de 1,7 million d’euro de financement de l’Etat au titre de la DETR (1,2 million) et du Fonds vert (500 000 euros)  -, le préfet de l’Yonne Pascal JAN s’est fendu d’un point étape très instructif sur le dispositif, quatre mois après le déploiement de la mesure sur le territoire icaunais.

 

Déjà 72 dossiers dans l’escarcelle de la préfecture…

 

A date, ce sont 72 dossiers réalisés par des collectivités locales qui ont ainsi été déposés auprès des services préfectoraux. Seize d’entre eux ont déjà reçu la bénédiction urbi et orbi du haut fonctionnaire de l’Etat, Pascal JAN, qui les a rendus recevables à l’enveloppe étatique, soit un total de 8,9 millions d’euros affectés sur le seul territoire de l’Yonne. Ces seize dossiers liminaires représentent un total d’aides de 2,3 millions d’euros. Le reliquat restant pour l’heure en cours d’instruction.

Jugeant ce score de 72 dossiers « plutôt encourageant et positif », le préfet de l’Yonne s’attend à une montée en puissance du nombre de demandes faites par les collectivités d’ici la fin de l’année ; sachant que l’enveloppe initiale de 8,9 millions est encore loin d’être épuisée.

Naturellement, mais pouvait-il en être autrement dans le choix des collectivités, cette première somme de dossiers porte pour l’essentiel sur des travaux de rénovation thermique des infrastructures (28), le changement de l’éclairage public en mode moins consommateur d’énergie (28) et la revalorisation des friches (10). Une manière peut-être de contourner la récurrente problématique des ZAN (zone artificialisation nette) qui préoccupe moult élus ruraux.

 

 

Le covoiturage et l’encouragement de la biodiversité ne font pas recette…

 

A contrario, quelques-unes des dix thématiques prévues par les Fonds vert ne font absolument pas recette auprès des collectivités demandeuses des fameux subsides. C’est le cas, notamment, de la prévention des incendies de forêt  – « un effort est à faire sur ce sujet insiste Pascal JAN » -, de la prévention des inondations ou encore de la renaturation des villes. Etonnant alors que ces items se rapportent directement aux effets induits des changements climatiques.

Quant à la mobilité douce, elle ne semble pas faire florès non plus dans les alcôves municipales où l’encouragement du covoiturage se traduit par le dépôt d’un seul et unique dossier de soutien officiel à ce jour !

Bref, en matière de transition écologique et environnementale, le chemin est encore long pour qu’évoluent positivement les mentalités de nos élus territoriaux et de leurs administrés même avec des subventions étatiques à la clé !

Optimiste, Pascal JAN estime toutefois que ces dossiers se réduisant néanmoins aujourd’hui à la portion congrue devraient arriver de façon plus conséquente en 2024 avec la continuité du dispositif.

Il est à noter que l’encouragement à la préservation de la biodiversité n’a connu aucun écho parmi les 72 dossiers déjà déposés. Un sujet pourtant ô combien crucial dans nos campagnes que portent haut au quotidien les voix des écologistes.

Là encore, Pascal JAN fait montre d’optimisme, espérant un recentrage des futurs dossiers à venir vers ces orientations primordiales à la sauvegarde de la planète, et de ses habitants.

 

La sobriété énergétique, la vraie solution qui nous concerne tous ?

 

« Nous sommes dans une dynamique positive, affirme Pascal JAN, plutôt que de recevoir des projets en trop grande quantité, il est judicieux de collecter des projet de qualité… ».

Le porte-étendard de l’Etat sur notre territoire aura insisté également sur l’importance d’initier ces projets à l’aide de ce fonds : « L’Yonne doit s’inscrire dans cette démarche de transition écologique et environnementale. Forcément, le faire signifie profiter de progrès économiques et sociaux à terme. Au bout du compte, il y aura des gagnants et des perdants sur cette thématique : autant se situer dans la première catégorie… ».

On sent bien que le préfet a envie de doper l’attractivité de ce territoire dont il accompagne la gestion depuis plus d’un an. Un mot cher à ses yeux ! « Il faut agir aujourd’hui et prévoir pour demain, précisera-t-il un peu plus tard lors de son exposé.

Nonobstant, le vrai cheval de bataille de cette politique tous azimuts de l’Etat envers la transition écologique repose sur un principe vertueux fondamental : la sobriété énergétique. L’un des leitmotivs préférés de Pascal JAN qui ne manquera pas de l’aborder avant de conclure ce bilan intermédiaire sur le Fonds vert.

« C’est l’ultra priorité de l’urgence écologique… ». Une priorité que doivent s’approprier coûte que coûte nos concitoyens dans leurs gestes journaliers. La seule véritable attitude responsable de notre société ?

 

Thierry BRET

 


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Franchement, ils y croyaient les supporters de l’AJ Auxerre avant le coup d’envoi de la trente-huitième journée de Ligue 1. Une journée synonyme de délivrance pour les uns, les Nantais heureux vainqueurs du SCO Angers, une journée synonyme de malheur pour les Auxerrois, condamnés à revoir la pratique de leur football à l’étage en dessous de l’élite nationale…Ainsi va la loi du sport.

Lundi

Nombre de visiteurs de « Fleurs de vigne » sont passés par l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre où les attendaient plusieurs ateliers ludiques et pédagogiques, parmi lesquels la célèbre « Cave aux arômes » du BIVB. Une superbe balade à la fois visuelle et olfactive pour partir à la découverte des différentes familles aromatiques des vins de Bourgogne, avant d’entamer verre en main les dégustations. Mais que la COVID semble loin à voir tous ces visages se pencher sans retenue au-dessus des « dames-jeannes » de verre, y enfouissant le nez pour mieux en apprécier les arômes… Un scénario que l’on aurait eu peine à imaginer il y a encore un an. Pourvu que ce maudit virus n’aime pas le vin !

 

 

Mardi

A l’issue des élections locales de dimanche dernier en Espagne, le parti ultranationaliste Vox s’impose comme troisième force politique du pays, appelé à gouverner dans de nombreuses villes et régions. Moins de cinquante ans après la mort de FRANCO, c’est un succès sans précédent pour l’extrême droite et pour ce parti populiste qui en une dizaine d’années aura connu une ascension fulgurante auprès d’un électorat sensible au discours radical contre les immigrés, pilier de leur programme. A la veille de la Seconde Guerre mondiale, ils furent plus de cinq cents mille réfugiés à traverser les Pyrénées, fuyant la répression franquiste, avec l’espoir de trouver asile dans la patrie des Droits de l’Homme. Des migrants accusés eux aussi de tous les maux, taxés « d’envahisseurs » dans les discours les plus cocardiers et dont une grande majorité eut le triste honneur d‘inaugurer les camps d’enfermement français. Combien de descendants de ces lointains aïeux, parmi les électeurs du parti Vox ? Oubliant que la mémoire n’est que le présent du passé…

 

 

Mercredi

Dans son édition de ce jour, le quotidien « Libération » revient sur un drame ayant marqué la paisible ville de Libourne en décembre dernier : la découverte du corps momifié d’une septuagénaire morte dans la solitude la plus totale à l’été 2019, sans que quiconque depuis ne s’interroge ou s’inquiète sur son sort. Pas même un fils ou une sœur, retrouvés depuis, avec qui la victime était semble-t-il, en rupture familiale. Dans un rapport publié en début d’année, l’association « Petits Frères des Pauvres », fait état de 14 personnes âgées de 62 à 93 ans, ayant été retrouvées ainsi bien après leur décès, entre deux et trois ans pour certaines. Une fin de vie dans l’oubli et une mort sociale avant la mort, à l’abri des consciences et d’un peu d’humanité…

 

 

 

Jeudi

En Corse, le maquis n’est pas le seul à flamber l’été venu, les additions des restaurants grimpent au même rythme que le thermomètre. Une hausse moyenne de 30 % a ainsi été constatée par comparaison avec l’an dernier et il n’est plus rare désormais de se voir facturée une simple salade de tomates plus de 15 euros ou un poisson juste sous la barre des 40 euros. Un véritable « coup de fusil » auquel les « pinzuti », du nom donné aux touristes en Corse, sont parfois confrontés au sens propre du terme, à voir ce panneau de bienvenue, criblé de plombs en Balagne…

 

 

Vendredi

Le bio recule dans les paniers et les caddies. A peine 6 % des courses alimentaires contre plus du double dans certains pays comme le Danemark ou l’Autriche. Et ce, pour la deuxième année consécutive… Les agriculteurs et producteurs ayant touché des primes à la conversion, pour intégrer la filière, devront-ils demain réclamer des aides à l’Europe pour repasser en conventionnel ?

 

Samedi

C’était jour de vernissage ce samedi à l’Abbaye Saint-Germain. Comme de tradition, les élèves de l’Ecole des Beaux-Arts présentaient leurs travaux (exposition à voir jusqu’au 26 juin prochain), avec pour thème cette année : la paréidolie. Qui n’est pas, comme chacun le sait, une maladie, mais le fait de percevoir au travers d’une illusion d’optique stimulant l’imaginaire, une forme humaine ou animale dans un nuage, un dessin, ou toute autre peinture… Et comme de tradition aussi, la manifestation s’est ponctuée par un pot de l’amitié offert par la municipalité. Récession oblige, à moins que les caves municipales ne soient « à sec », cette année, c’est avec des « cubis » de « vins issus de la Communauté européenne », qu’ont trinqué les participants. Pour le moins surprenant, à peine plus d’une semaine après « Fleurs de vigne »… Comme quoi il n’y a pas que le « gros rouge » qui fasse tache !

 

 

Dimanche

L’AJA qui rit, l’AJA qui pleure… Une dernière journée de championnat qui joue avec les nerfs des supporters, comme l’an dernier, mais au scénario bien différent du dénouement heureux connu à Saint-Etienne. Manifestement, le RC Lens n’a pas entendu cette supplique d’un supporter de l’AJA au passage du bus des joueurs sang et or : « on y va mollo les gars, cool, vous êtes déjà en vacances… » Les bleu et blanc ont le blues après cette redescente en seconde division et ce matin, toute une ville et tout un département se sont réveillés avec la gueule de bois !

 

Dominique BERNERD

 

 


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C’est la faute à pas de chance. A cette satanée saison 2022/2023 où la Ligue professionnelle de football a choisi de réduire la voilure de son championnat élite, en renvoyant dans les limbes quatre clubs au lieu de deux, comme il était de coutume d’ordinaire chaque année. Et malheureusement, à ce petit jeu-là, l’AJ Auxerre n’aura pas fait le poids face aux cadors habituels et aux « chanceux » expérimentés – le FC Nantes ! – de cette compétition longue et difficile. Bye, bye la Ligue 1, retour à la case départ, en Ligue 2…

 

AUXERRE: C’est le pire des scenarii où il ne fallait pas tomber ! La victoire de Nantes, dans son antre de Loire-Atlantique face au voisin angevin, bon dernier de Ligue 1 alors que dans le même temps, Lens et sa superbe dominaient de la tête et des jambes une vaillante équipe bourguignonne qui se sera persuadée d’y croire jusqu’au bout. Les pronostiqueurs ne s’y étaient point trompés avant la rencontre. Le différentiel entre les surprenants nordistes – ils terminent à la deuxième place du championnat à quatre longueurs seulement d’une formation parisienne toute en contraste et mi-figue mi-raisin encore ce week-end – et les Auxerrois n’a pas été usurpé lors de cette finale pour le maintien. Sur le papier, les Bourguignons n’avaient qu’une infime probabilité de pouvoir battre les époustouflants nordistes. Dans les faits, les spectateurs qu’ils soient rivés devant leur écran de télévision ou dans le stade ont vite compris dès l’entame de cette ultime joute de la saison que le plus dur serait devant eux ! Et quand survint le premier but de l’équipe adverse, l’espoir ne tint plus qu’à un fil. D’autant que du côté de Nantes, Angers devait battre en retraite devant sa cage, encaissant ce petit but qui in fine fera toute la différence en envoyant les Icaunais au tapis, sans qu’il y ait quoi que ce soit à contester.

 

 

Lens ne se privera pas d’alourdir la note en marquant trois buts. Auxerre réduisant le score, sans réelle motivation à une quinzaine de minutes de la clôture de cette rencontre écrite d’avance côté suspense.

Au bout du compte, les protégés de Christophe PELISSIER n’auront pas démérités durant ce match capital même si les frissons de l’enthousiasme ne furent guère nombreux et convaincants pour entretenir la flamme de l’espérance.

Conséquence, mais en toute logique, au vu de la rencontre – voire de la saison qui fut tendue à l’extrême -, l’AJ Auxerre retrouvera donc Troyes et sa victime expiatoire de la saison dernière, l’AS Saint-Etienne, dans le futur championnat de Ligue 2 qui avec Bordeaux, fait figure de série B de belle classe et à l’allure prometteuse tout de même. Il faut bien se consoler d’une manière ou d’une autre, non ?

 

Thierry BRET

 


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Le photographe du service communication de l’Agglomération de l’Auxerrois a eu le nez fin  en immortalisant via ce cliché la visite de la présidente de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), lors de son déplacement vendredi dans les quartiers des Brichères Sainte-Geneviève et des Rosoirs. Aux côtés du président-maire de l’Auxerrois Crescent MARAULT, l’ancienne ministre, Catherine VAUTRIN, cheveux au vent, foule le sol auxerrois sur un passage piéton. Une réminiscence du célèbre cliché londonien ?

 

AUXERRE : Côte à côte, et devisant de concert tout en traversant ledit passage protégé sur les zébras balayés par un petit vent plutôt ébouriffant, la présidente de l’Agence nationale de la rénovation urbaine (ANRU) Catherine VAUTRIN et le président-maire de l’Auxerrois Crescent MARAULT ont arpenté les rues des quartiers des Brichères Sainte-Geneviève et des Rosoirs, vendredi en début d’après-midi, avant que ne survienne à l’hôtel de ville la signature officielle de la convention de partenariat, suivant un protocole bien orchestré.

Un paraphe hautement symbolique qui aura permis de lancer, et de quelle manière, le nouveau programme de renouvellement urbain (NPNRU) visant à transformer tel un sou neuf ces deux endroits clés de la capitale de l’Yonne.

Concrètement, les immeubles vétustes seront détruits pour laisser la place à une nouvelle offre de logements sociaux de meilleure qualité. Mais, ce n’est pas tout ! Un groupe scolaire sera implanté dans le quartier de Sainte-Geneviève tandis que celui, déjà fonctionnel aux Rosoirs, subira un sérieux coup de lifting, en matière de rénovation. Cerise sur le gâteau : de nouveaux lieux de vie seront aménagés afin de rendre plus optimal le quotidien de ses habitants.

 

 

Un investissement total de 135,8 millions d'euros dont 52,5 millions apportés par l'ANRU...

 

Un projet ayant nécessité une enveloppe de près de 136 millions d’euros auquel est associée l’agence nationale de la rénovation urbaine. L’ANRU apportera, en effet, dans la corbeille de la « mariée » - la ville d’Auxerre ! – la coquette somme de 52,5 millions d’euros.

Cela méritait bien, juste avant la séance de signatures, une petite immersion dans lesdits quartiers pour les deux protagonistes de ce partenariat d’envergure qui se met en place. Avec en sus, et de façon bien involontaire pour leurs auteurs - on l’imagine ! -, ce clin d’œil photographique amusant à la célèbre pochette de l’album culte des BEATLES où les « Quatre garçons dans le vent » traversaient eux aussi un passage clouté en face de leur studio d’enregistrement londonien dans le quartier de Saint-John Wood en août 1969, « Abbey Road » !

Catherine VAUTRIN et Crescent MARAULT incarneraient-ils par cette posture les « LENNON et McCARTNEY » du renouvellement urbain sur l’Auxerrois ?!

 

Thierry BRET

 

 

 


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