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Avec 52 000 visiteurs accueillis en trois jours dans le parc de l’Arbre Sec auxerrois, la capitale de l’Yonne a vu en l’espace de quelques heures sa courbe démographique repartir au beau fixe ! Un joli coup de boutoir pour la cité de Paul Bert qui ne cesse pourtant de perdre ses habitants, à l’instar de l’Yonne et de la Bourgogne Franche-Comté depuis plusieurs années. Alors, pourquoi ne pas organiser régulièrement des festivals afin d’attirer de nouveaux habitants ?!

 

TRIBUNE :

Lundi 

Rouge de honte, rouge de colère, rouge sang… L’affiche éponyme placardée par la propagande raciste de Vichy et l'occupant allemand en 1944 sur tous les murs de France refusait alors toute reconnaissance politique aux 23 condamnés à mort du groupe MANOUCHIAN, qualifiés « d’armée du crime », fusillés par les nazis le 21 février de la même année. Ils avaient tous une « gueule de métèque », patibulaires, hirsutes, bandits de grand chemin, juifs, communistes ! Des « rouges » avides d’envahir la « vraie France »… Le 21 février prochain, Missak MANOUCHIAN et sa belle Mélinée entreront pour l’éternité au Panthéon, sur décision du président Emmanuel MACRON. Un geste qu’il convient de saluer à sa juste valeur, en se remémorant ces vers d’ARAGON, écris en 1955, mis quelques années plus tard en musique par Léo FERRE : « Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent, vingt et trois qui criaient la France en s’abattant, La justice viendra sur nos pas triomphants… »…

 

 

Mardi 

Propos troublants lus dans « Le Figaro » le week-end dernier : interrogé sur l’impossibilité pour Emmanuel MACRON de se représenter une troisième fois en 2027, Richard FERRAND, ancien président de l'Assemblée nationale, se dit favorable à bousculer la constitution et permettre à un président de la République, de se représenter « trois ou quatre fois de suite » ! Tout en garantissant la main sur le cœur, qu’il souhaite « préserver le bicamérisme et le Conseil constitutionnel ». Et pourquoi pas un président de droit divin élevé au rang d’empereur, élu « ad vitam aeternam » ! Si avec tout ça, l’intéressé ne s’inscrit pas en tête de liste des favoris dans la course au remplacement d’Elisabeth BORNE à Matignon, c’est à désespérer de tout !

 

 

Mercredi 

Après Singapour en 2020, les Etats-Unis deviennent le second pays au monde à autoriser la vente de viande de poulet cultivée en laboratoire. Une mixture obtenue in vitro à partir de cellules souches, après cinq à sept semaines de « culture », moulée ensuite dans sa forme finale, pouvant aussi bien prendre l’apparence d’un steak haché que d’un filet de poulet ! Si les gallinacés disent merci aux deux entreprises initiatrices de la chose, « Upside Foods » et « Good Meat » (ça ne s’invente pas !), qui leur éviteront peut-être de passer par la case abattoir, pas certain que la gastronomie y trouve son compte ! De quoi nous faire regrette le bon vieux « poulet aux hormones » chanté naguère par Jean FERRAT… Peut-être sera-t-on amené un jour à pratiquer une nouvelle forme de langage : « Passe-moi le tube, j’aimerais reprendre du poulet ! »… 

 

 

 

Jeudi 

Après RONALDO fin 2022 et Karim BENZEMA le 8 juin dernier, c’est au tour de l’international champion du monde 2018, N’Golo KANTE, de rejoindre l’Arabie Saoudite et ses ponts d’or. En quelques mois, le football saoudien est entré dans une quatrième dimension, comme s’il passait subitement de National 3 à la Champions League ! Des contrats en centaines de millions de dollars qui permettront sans nul doute au pays spécialisé dans la découpe d’opposant journaliste de se refaire une virginité médiatique à bon compte. Après l’attribution des Jeux asiatiques d’hiver 2029, à quand les Jeux Olympiques à Ryad ? Sans doute pour bientôt, moyennant quelques « cheikhs en blanc » !  

 

 

Vendredi 

Plus d’un siècle après son naufrage, le mythe du  « Titanic » demeure et le sort des cinq passagers du sous-marin « Titan », disparus lors d’un voyage touristique au-dessus de l’épave a tenu en haleine la Terre entière depuis quatre jours. Les plus superstitieux y voyant même un signe du destin, Stockton RUSH, fondateur de la société « Ocean Gate », opérateur de l’excursion et pilote du submersible étant l’époux de l’arrière-arrière-petite-fille d’Isidor et Ida STRAUSS, couple richissime disparu dans le naufrage du plus célèbre des paquebots, la nuit du 14 au 15 avril 1912. L’on sait aujourd’hui que les infortunés passagers du « Titan » ont sans doute trouvé la mort dans l’implosion de l’engin. Reste qu’à 250 000 dollars le ticket par personne, cela fait cher pour avoir comme tombeau les profondeurs de l’Atlantique Nord, même pour des milliardaires happy few… A moins que cela ne donne des idées aux passeurs fossoyeurs sévissant en Méditerranée pour relever leurs tarifs !   

 

 

Samedi 

L’ours soviétique se fait mordre par son chien de garde et le monde entier s’interroge… La rébellion du chef de la milice Wagner, Evgueni PRIGOJINE contre le pouvoir russe, s’apparente-t-elle à une bataille d’egos ? Un coup de bluff ? Contribuera-t-elle à remplacer POUTINE par un sbire encore plus nationaliste ? Sera-t-elle le signal déclencheur d’une fin des hostilités en Ukraine… ? Bien malin qui peut répondre à cette équation à plusieurs inconnues. Si la situation ne prête pas à rire (ou du moins, pas encore !), elle fait penser à une réplique célèbre du regretté Paul PREBOIST, dans le film culte de Gérard OURY qu’est « La Grande Vadrouille » : « Ah ben v’la qu’ils s’arrêtent entre eux maintenant, ça doit pas marcher ben fort ! »…

 

Dimanche

La météo aidant, l’édition 2023 du festival CATALPA aura battu tous les records en termes de fréquentation, faisant quasiment doubler la population d’Auxerre sur trois jours. Une organisation au top, un plateau de qualité, un lieu agréable, autant d’ingrédients au rendez-vous pour assurer la renommée grandissante du festival au fil des années. Puisse-t-il, devenu trop conséquent, ne pas souffrir un jour de sa notoriété, le parc de l’Arbre Sec n’étant par définition, pas extensible ! Comment pour terminer, ne pas saluer ces dizaines de bénévoles et petites mains sans qui chaque année CATALPA ne pourrait exister… Chapeau bas et merci ! 

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Dire que cette filière professionnelle sera au centre de toutes les préoccupations lors de cet évènement, nourri de la présence de moult intervenants, est un doux euphémisme en soi ! Décortiquée, analysée, étudiée, approfondie, discutée, commentée, encouragée… : cette branche noble de l’artisanat, se situant à mi-chemin entre l’art et le luxe, représente le nirvana du savoir-faire à la française, promu à travers la planète. Entre tradition et haute technicité : c’est le sésame d’un made in France gagnant qui fait toujours recette…

 

TONNERRE: Officiellement, il en existe 281, pratiqués dans l’Hexagone ! Ni plus, ni moins. Selon un texte de loi qui en esquisse les contours précis dans un arrêté aux origines étatiques. On les dit manuels, on les qualifie d’artisanaux. On ne sait pas trop s’il est bon de les classer dans le domaine de l’art ou du luxe, voire des deux en même temps ! Catalogués parmi les métiers d’exception, ils font de plus en plus d’émules en France, auprès des plus jeunes. Voire, d’anciens, des adultes confirmés qui éprouvent le besoin de les exercer en guise de reconversion. Pourquoi pas ? Un mouvement qui n’a rien d’un épiphénomène qui gagne aussi l’Europe. On les pratique en perpétuant parfois des gestes et traditions séculaires dans leurs approches méthodiques. L’art de la transmission et d’un savoir, à la limite du secret…

Ils, ce sont évidemment les métiers d’art. Avec eux, on parle de rénovation, de restauration, de création, de patrimoine. Ah, les jolis mots et le beau langage qui réchauffent les âmes. Et fait du bien au corps. Car, parfois, ce sont aussi des métiers physiques lorsqu’il est nécessaire d’apprivoiser la matière et de lutter avec elle pour en sortir un chef d’œuvre.

 

Le tourisme du savoir-faire s’adresse à 15 millions de visiteurs annuels…

 

La filière est presque intemporelle quand on veut s’y essayer. Ce sont des années de pratique, d’apprentissage chevronné pour réaliser enfin le geste le plus abouti. Pur et léger, avec sérénité et maîtrise. Qui n’a jamais visité une verrerie ou une cristallerie pour se satisfaire des gestes parfaits effectués par les compagnons. Une tapisserie, un atelier de céramique, un ébéniste, une styliste…

Les métiers d’art englobent à eux seuls une kyrielle de secteurs économiques depuis le luxe et la mode – une évidence dès que le nom de la France circule hors de nos frontières – mais aussi de la décoration d’intérieur, du patrimoine, de l’architecture, du spectacle vivant, etc. Les matières premières les plus usitées par ces milliers de professionnels qui exercent en France sont la pierre, le métal, le cuir, le bois, la terre, les matières végétales, voire pour certaines issues de l’innovation technologique récente.

Alors, méritent-ils une journée spéciale qui soit consacrée à leur importance économique sur notre territoire ? Naturellement et sans aucune ambiguïté : ce ne sont pas les quinze millions de visiteurs qui découvrent les entreprises artisanales chaque année dans notre pays à la recherche de la création la plus insolite qui diront le contraire ! Car, de ces métiers d’art est apparu le tourisme du savoir-faire, un tourisme qui avec le concours de plusieurs labels met également au cœur de ses activités l’artisanat d’art. Comme si un bonheur n’arrivait jamais seul, assurément ! Que dire, également, de l’un des rendez-vous les plus prisés par nos compatriotes annuellement : les JEMA, pour Journées Européennes des Métiers d’Art. A chaque printemps, elles attirent deux millions de visiteurs. Et cela ne cesse d’aller crescendo ! Que dire, aussi, des fameuses Journées européennes du Patrimoine qui en octobre permettent à plus de 8 millions de Français de se ruer dans les monuments historiques et autres musées pour y apprécier nécessairement les œuvres conçues par ces orfèvres du travail manuel et du génie créatif.

 

 

 

Le projet de rebond économique pour Tonnerre…

 

Y aura-t-il un engouement similaire à Tonnerre, dans le cadre de ces Rencontres premières du genre ? On peut le souhaiter. Déjà, il y a le cadre typique de l’endroit. Le marché couvert : il mérite à lui seul le coup d’œil. Et puis, il y aura le contenu. Sur une pleine journée de retrouvailles autour de cet item, on a le temps de convier des orateurs esthètes en la matière pour parler, avec passion, de l’une des plus belles filières qu’il soit !

Les thèmes, quant à eux, aborderont la transmission – c’est capital dans une telle filière -, les usages, le patrimoine, l’innovation (elle existe de plus en plus parmi ses 281 métiers), la formation – indispensable source nourricière pour susciter des vocations -, la durabilité ou les territoires (ne parle-on pas là d’attractivité ?). Le lieu dans cette ville orientale de l’Yonne s’impose. Victime de la désindustrialisation, Tonnerre conserve pourtant de sérieux atouts pour mieux rebondir, via précisément ces métiers d’art, l’implantation de manufactures, d’ateliers et d’écoles ; un projet de développement qui taraude l’esprit de l’édile, Cédric CLECH, investi à fond derrière ce concept original et inventif. Un concept qui en appelle d’autres, selon la formule consacrée !

 

 

Un plateau de rêve pour promouvoir les métiers d’art…

 

On doit la réalisation de ce rendez-vous fait de réflexions et de préconisations à Romain MOUTON. Aux manettes de son cabinet de conseil  à « impact positif » - la belle formule ! -, le dirigeant de RM Conseil n’en est pas à son coup d’essai, question évènementiel qui carbure au niveau des bonnes idées. Le Cercle de Giverny (lieu mythique des impressionnistes et de Claude MONET) – un laboratoire d’idées hybride façon « think tank » décidé à agir en faveur du déploiement opérationnel de la RSE systémique -, c’est lui ! Des travaux annuels, sous le haut patronage du ministère de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, où se réunit la fine fleur des acteurs engagés dans la RSE qu’ils soient économiques, politiques, institutionnels, sociaux. En quatre éditions, ce Cercle a rassemblé la bagatelle de 2 000 décideurs, une centaine d’intervenants, quatre-vingts partenaires, une dizaine de ministres…afin de formuler in fine quatre-vingt-dix propositions !

D’ailleurs, le garçon ramène dans sa besace un plateau d’intervenants digne de la « Piste aux Etoiles » - émission culte de feu l’ORTF que les moins de cinquante ans ne peuvent pas connaître ! - ; du président d’HENNESSY, Laurent BOILLOT, à la déléguée générale du Comité Colbert (Bénédicte EPINAY), en passant par Pascal MORAND (président de la Fédération de la Haute Couture et de la Mode) au directeur de l’ENSAD, Emmanuel TIBLOUX. Sans omettre pour les épicuriens du luxe : Alexandre BOCQUEL, directeur des métiers d’excellence chez LVMH !

Bref, que du lourd et des experts, soit une vingtaine d’invités qui côtoieront les orateurs du cru dont Dominique VERIEN, André VILLIERS, Jean-Baptiste LEMOYNE ou Patrick GENDRAUD.

Trois ministres, et non des moindres, seront du voyage dans le Tonnerrois – une grande première à Tonnerre qui comble d’aise son maire Cédric CLECH – avec la venue de Bruno LE MAIRE, en charge de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Rima ABDUL MALAK, la ministre de la Culture qui aura fait une étape auparavant à Auxerre afin d’y inaugurer la nouvelle exposition du Centre Pompidou à l’Abbaye Saint-Germain « Echos » dans le cadre d’un fructueux partenariat, et Olivia GREGOIRE, ministre déléguée en charge des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme.

Alors, Tonnerre qui endosse l’habit de capitale de l'Hexagone de la filière des métiers d’art ? C’est une certitude, le temps de cet évènement à la dimension nationale, ce vendredi 30 juin 2023 !

 

Thierry BRET

 

 

  

 

 


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Sur le papier, et avant de connaître en détail les éléments de la conférence de presse accueillie dans les locaux d’Aux R Green Lab, il y avait bien un réel point de convergence entre les deux élus. Celui du football et ses misères vécues par leurs clubs respectifs. D’un côté, Auxerre et sa descente en Ligue 2. De l’autre, la Berrichonne de Châteauroux, vouée aux limbes de la Nationale 2, voire pire encore ! Pourtant entre Crescent MARAULT et Gil AVEROUS, le courant, peut-être distillé par de l’hydrogène propre qui sait, est bien passé !

 

AUXERRE : Ils ont des visions communes sur l’avenir de leurs collectivités. Faisant étape dans la capitale de l’Yonne, énième pause de son grand tour de l’Hexagone effectué au titre de sa présidence de l’association des « Villes de France », l’édile de Châteauroux et président de la métropole castelroussine, Gil AVEROUS s’est dit conquis par « le patrimoine historique du cœur de ville » de la cité de Paul Bert.

Mais, au-delà de cette vision idyllique et enchanteresse de nos vieilles ruelles, chargées d’histoire, ce n’est pas en qualité de « touriste institutionnel » qu’est venu dans l’Yonne le responsable de cette entité fédérant des agglomérations de 10 à 100 000 habitants – leur nombre dépasse les deux cents à date dont Auxerre qui en est adhérente – devant tenir son congrès national le 06 et 07 juillet prochain au Creusot, l’emblématique localité de Saône-et-Loire, connue pour le rôle ancestral de la famille SCHNEIDER qui la fit rayonner et l’implantation du groupe FRAMATOME.

Que nenni ! C’est, entre autres, pour parler hydrogène et de son écosystème si spécifique qui aura permis à la ville icaunaise, en sa qualité de précurseur en la matière, d’entrer dans la « cour des grands ».

 

Le savoir-faire proposé par « HYNAMICS » donne satisfaction…

 

Crescent MARAULT et son homologue Gil AVEROUS – il est élu sous l’étiquette des Républicains – ont donc pris le temps de consacrer une visite approfondie et technique des installations de la station hydrogène, sise près de la pépinière d’entreprises de la chambre consulaire du commerce et de l’industrie, afin de mieux humer le savoir-faire du gestionnaire de ces lieux, « HYNAMICS », la filiale hydrogène d’EDF.

Rappelons que cette filiale, apparue en 2019 dans le paysage énergétique national n’a d’autres vocations que de proposer une offre d’hydrogène bas carbone performante destinée à l’industrie et la mobilité.

 

 

Convaincu par le concept qui offre un crédit hexagonal à l’initiative énergétique auxerroise, Gil AVEROUS en viendrait-il à copier le modèle icaunais pour mieux se l’approprier localement dans le cadre de la modernisation de son réseau de transport collectif ?

 

Six bus à hydrogène dans les rues de Châteauroux : c’est pour 2024 !

 

Sans doute, d’autant que l’alimentation des cinq bus auxerrois exploités par le réseau de transport urbain TRANSDEV a fait tilt dans l’esprit du président de « Villes de France » !

Dès 2021, la cité berrichonne s’interrogeait déjà sur le bien-fondé d’une telle alimentation énergétique destinée au fonctionnement de son réseau de transport urbain. Avec le projet avéré de mettre en circulation d’ici 2024 les six premiers bus du réseau, fonctionnant à l’hydrogène vert, à travers le concept « Hyber ».

Un projet nécessitant aussi une zone de production et de stockage, avec l’emploi d’une station hydrogène située sur le même site d’exploitation. Sans oublier le volet spécifique à la mobilité, vue par le prisme industriel Toute ressemblance avec ce qui a été créée brillamment à Auxerre est donc fortuite ! D’autant que le choix du constructeur de bus n’est autre que la société SAFRA, entreprise localisée à Albi – une agglomération qui est aussi membre de la structure « Villes de France » -, bien connue à Auxerre !

Il était donc logique que les pas du maire de la préfecture de l’Indre le mènent en toute logique sur les rives de l’Yonne, afin de mieux s’imprégner de la réalisation sortie de terre à Auxerre.

Une volonté que Gil AVEROUS a su partager avec son homologue Crescent MARAULT, de bénéficier lu aussi de cette énergie suscitant une réelle prise de conscience de la part des élus de l’Hexagone, une énergie qui profite d’un vaste plan de 7 milliards d’euros afin de construire une filière dans l’intervalle de la prochaine décennie.

 

Thierry BRET

 


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De retour à Auxerre dans le cadre des « Conversations de l’Abbaye », le cinéaste Jean-Paul RAPPENEAU a évoqué les souvenirs qui le lient à la ville qui l’a vu naître, émaillés de quelques anecdotes croustillantes sur ce monde du cinéma dont il est désormais une légende et l’un des doyens. Une soirée « Tout feu, tout flamme » pour conter le parcours de toute une vie, une « Vie de château » bien sûr !

 

AUXERRE: Le lycéen qui usait ses fonds de culotte sur les bancs du lycée Jacques-Amyot à la fin des années 40 se doutait-il que trois quarts de siècle plus tard, à quelques mètres de là, le réalisateur de légende qu’il était devenu, tiendrait conférence en l’Abbaye Saint-Germain pour y retracer le parcours d’un jeune Rastignac de province, fou de cinéma… ?

C’est au « Select », ancêtre du cinéma le « Paris », aujourd’hui disparu, situé dans la rue du même nom, que se tenaient les activités du premier ciné-club auxerrois. Un lieu où le jeune Jean-Paul se découvrit une vocation en découvrant « Citizen Kane », le chef d’œuvre d’Orson WELLES : « ce soir-là, en sortant de la salle, je me suis dit, « mais c’est ça que je veux faire ! ». Je ne suis pas le seul d’ailleurs, le grand Milos FORMAN a eu la même réaction… ».

Le cinéma « Familia », devenu aujourd’hui comme tant d’autres, un parking, fut aussi le lieu des premières émotions cinématographiques, avec au programme des films comme « Blanche Neige et les Sept nains », ou « Robin des Bois », avec le mythique Errol FLYNN : « et pour moi, pendant très longtemps, le cinéma, c’étaient des gens qui se battaient en duel à l’épée. En faisant « Cyrano », j’avais l’impression de revenir un peu dans la salle du « Familia »… ».

 

« Un garçon bien sage » qui fait tourner Liliane, un amour de jeunesse…

 

Le cinéaste faillit pourtant ne jamais voir le jour, Jean-Paul RAPPENEAU vouant dans sa prime jeunesse un amour pour le théâtre, notamment après la représentation d’une troupe de passage au « grand Casino » : « en 1942, j’y ai vu Hamlet avec ma sœur Colette et revenu à la maison, n’avais qu’une idée en tête, jouer la pièce devant les parents… ».

Puis vint l’envie du cinéma, mais de l’autre côté de la caméra, après avoir lu que Claude AUTANT-LARA recherchait un jeune acteur pour son film « Le blé en herbe » : « j’ai écrit, en disant que j’étais le personnage, mais n’ai jamais reçu de réponse… ». Et c’est tant mieux pour l’histoire du cinéma français qui y aurait beaucoup perdu sur le plan de la réalisation ! Dire que, imitant en cela le célèbre cinéaste autrichien Michael HANEKE, c’est pour « épater les filles », que le jeune Auxerrois fit ses premières armes derrière la caméra !

Plus exactement, celles du lycée Paul-Bert jouxtant celui de Jacques-Amyot, à l’époque (que les moins de soixante ans ne peuvent pas connaître !) où toute mixité était interdite. Et notamment une certaine « Liliane », dans ces années où une ruelle séparait les deux établissements : « il me fallait briser cette ligne pour franchir ce terrible passage et comme dans les petits films que je faisais alors, j’avais besoin de filles, cela m’obligeait à prendre contact avec celles d’en face… ».

Liliane, qui figure au générique de son premier court métrage tourné en 16 mm, « Un garçon bien sage » (sic !), élue des années plus tard lors d’une soirée à Joigny, « Miss Yonne » sans qu’il ne la revît jamais.

 

 

Quand Catherine DENEUVE marche pieds nus sur une abeille…

 

A l’aube des années 50, bac en poche, le jeune Auxerrois « monte » à Paris. L’époque des premières armes dans le cinéma en qualité d’assistant réalisateur et scénariste, mais aussi du premier film, réalisé en 1958, toujours en 16 mm, au nom prédestiné, « Chroniques provinciales ». L’époque également de la « Nouvelle Vague », sans pour autant que Jean-Paul RAPPENEAU s’inscrive dans ce mouvement qui comptait tant de noms devenus célèbres, de Jean-Luc GODARD à Claude CHABROL, en passant par François TRUFFAUT, Éric ROHMER ou Louis MALLE : « tous ces films de la Nouvelle Vague étaient alors projetés dans un petit cinéma de l’avenue Hoche à Paris et plus j’en voyais, plus je me disais que rien ne m’amusait ! Même si un film comme « Hiroshima, mon amour » me bouleversait, j’avais envie, moi qui ai toujours adoré la comédie américaine, de faire rire, c’était l’une de mes ambitions… ».

Un pari réussi, à en juger par le succès populaire de son premier long métrage, « La Vie de château », avec au générique des noms aussi prestigieux que Catherine DENEUVE, Philippe NOIRET ou Pierre BRASSEUR…Excusez du peu ! Un scénario et des personnages directement inspirés de l’histoire familiale et d’une maison occupée en partie par les Allemands : « Un étage seulement et ma mère disait fièrement, « quand je vois mes locataires (sic !), je ne les regarde même pas ! ». Ou l’on apprend également que Catherine DENEUVE, sur les conseils de sa sœur Françoise DORLEAC, jouait pieds nus, ce qui lui valut de marcher sur une abeille et d’interrompre le tournage à peine le premier coup de manivelle donné !

 

 

« C’est fou de raconter des histoires de famille… »…

 

En presque cinquante ans de carrière, « seulement » huit films au compteur pour le cinéaste Auxerrois, mais ne vous avisez pas à lui demander quel est son préféré : « c’est comme des enfants, on les aime tous ! Et comme il n’y en a que huit, manquerait plus que ça que je ne les aime pas ! ».

Avec pour réputation, de ciseler au mot près ses dialogues et d’être un artisan exigeant. Autant de qualités qui font les clés du succès, à en juger par l’adhésion du public, jamais démentie. L’homme est pudique et ne se livre pas facilement, surfant entre blagues et émotion : « c’est fou de raconter des histoires de famille, comme ça, ici, devant tout le monde… ».

Et tant pis si le micro se fait parfois baladeur, empêchant de capter tous les propos, ou si les réponses se font hasardeuses aux questions posées, parce que trop de blancs sur l’écran noir de la mémoire… La salle des conférences était comble ce soir-là à Saint-Germain et le public présent a fait un triomphe à l’enfant du pays. Peut-être même qu’en regardant bien, là-bas, tout au fond, assise au dernier rang, l’on pouvait y apercevoir Liliane, cachant ses larmes et offrant ses yeux de Chimène à celui qu’elle n’avait jamais oublié… Roxane avait enfin retrouvé son Cyrano !

 

 

Indiscrétions :

Dans le film « La Vie de château », jouait également la pétulante Mary MARQUET : « elle fut la dernière maîtresse d’Edmond ROSTAND, elle avait 17 ans à l’époque quand il mourut dans ses bras. On se lève et on applaudit… ».

 

« Finalement, on ne se rend pas compte à quel point j’ai passé plus de temps sur des films qui n’ont jamais vu le jour que de films arrivés à leur terme… Le cinéma français a des limites financières qu’on ne peut dépasser… ».

 

« Si les metteurs en scène ne sont pas amoureux des filles qui jouent dans leurs films, il faut faire autre chose… ».

 

Depuis la disparition de ses frères et sœurs, Jean-Paul RAPPENAU se fait rare à Auxerre. Il n’y était pas revenu depuis le tournage de son dernier film, « Belles Familles » en 2015. Ses interrogations en témoignent : « Le cinéma « Familia » existe toujours… ? Et la librairie STAUB… ? Et le grand bazar MAILLET ? » Il se murmure qu’il pourrait revenir prochainement pour y présenter l’ouvrage biographique retraçant sa vie, actuellement en cours d’écriture…

 

Dominique BERNERD

 


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Seraient-ils veinards les dirigeants du club de handball de la capitale de l’Yonne ? La fin de saison tenterait à le prouver ! Après la médaille de bronze glanée aux « Global Games » de Vichy pour certains de leurs représentants, membres de l’équipe nationale de sport adapté, c’est dans l’antre du Stade de France que Raphaël BESANCENOT, le président, a reçu le Trophée de l’Inclusion par le sport.

 

PARIS: Une fin de saison folle, folle, folle ! Remplie d’émotions et de réussite, autant d’éléments positifs qui font la joie des dirigeants du Handball Club Auxerrois, à commencer par le président Raphaël BESANCENOT !

Ce dernier était à Paris il y a quelques jours pour y recevoir une nouvelle récompense, le Trophée de l’Inclusion par le sport, un sésame décerné par l’Agence pour l’éducation par le sport et la fondation « L’Equipe ». Un prix honorifique qui a été remis dans les salons d’honneur du mythique Stade de France (et un, et deux et trois zéro !) en présence des représentants du COJO Paris 2024, les ministères des Sports et du Travail, des champions hexagonaux et des structures sportives en provenance des quatre coins du pays.

« Ces réussites et cette mise en lumière du club viennent récompenser la politique sportive ambitieuse, généreuse et novatrice du club, ainsi que le travail des bénévoles depuis une décennie, précise Raphaël BESANCENOT, un président heureux et fier de ses ouailles, elles mettent aussi en avant la réussite de nos partenariats et de nos collaborations. Ceci reste une étape ! ».

 

 

Un trophée qui fera l’objet d’une cérémonie officielle, assortie d’un cocktail des plus sympathiques, en présence des sportifs le mercredi 28 juin à 18h30 à DOMITYS rue des Montardoins à Auxerre.

Une fin de saison qui augure de belles prétentions et perspectives à l’aune de 2024 où le club reprend la formule olympique si caractéristique pour évoquer son avenir : « nous voulons voir plus haut, plus fort et plus loin ! ».

 

Thierry BRET

 

 


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