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Les consommateurs ne supportent plus d’être des vaches à lait : l’inflation galopante, la vraie course à l’échalote !

« Le recul de l’inflation à l’automne est loin d’être garanti, contrairement aux promesses gouvernementales. L’augmentation des charges annexes ne permettra pas aux distributeurs de faire marche arrière. Au bout du compte, le consommateur français devrait continuer à payer le coût de la vie plus cher qu’avant les crises de la COVID et de l’Ukraine… ». « Le recul de l’inflation à l’automne est loin d’être garanti, contrairement aux promesses gouvernementales. L’augmentation des charges annexes ne permettra pas aux distributeurs de faire marche arrière. Au bout du compte, le consommateur français devrait continuer à payer le coût de la vie plus cher qu’avant les crises de la COVID et de l’Ukraine… ». Crédit Photos : PIXABAY/D.R.

L’inflation nous est présentée comme une fatalité, suite à la guerre en Ukraine. Bruno LE MAIRE passe son temps, entre l’écriture de deux livres érotiques, à la constater et reporte les solutions sur les marges des distributeurs. Nous avons en mémoire  l’hyperinflation de 16 580 000 % en Allemagne des années 1930. Une baguette de pain coûtait alors un mark à l’origine et l’année suivante…165 800 marks ! Heureusement, nous n’en sommes pas encore là !

TRIBUNE : Les causes de l’inflation sont multiples, mais peuvent aussi bien provenir de facteurs qui impactent négativement l’économie que de décisions prises par les banques centrales dans le cadre de leur politique monétaire. Du côté de la BCE, l’augmentation progressive des taux impacte positivement les risques inflationnistes. Sur le plan international, seule la vitesse de circulation de la monnaie n’est pas maîtrisée et peu entraînée de l’inflation. Aujourd’hui, nous sommes face à une inflation par les coûts de production (matières premières, énergie…).

Les causes conjoncturelles deviennent structurelles et l’inflation peut durer. Le phénomène est appelé « effet de base ». L'inflation est habituellement mesurée sur un an et, à la suite de deux ans de pandémie, le niveau d'inflation qui sert de référence est particulièrement bas. Depuis la reprise de l'activité après la crise COVID, les consommateurs rattrapent une partie de leur demande reportée. Pendant une telle reprise de la demande, il est assez facile pour les entreprises d'augmenter un peu les prix sans perdre de clients.

 

La spéculation à haut risque alimente l’inflation…

 

Depuis février 2022, le conflit russo-ukrainien fait monter les prix de nombreuses matières premières (pétrole, gaz, huile, blé). La baisse des exportations ukrainiennes tarit l'offre sur les marchés et pousse les prix à la hausse. Afin d'éviter l'effondrement des économies et de maintenir les revenus, la politique « macroniste » du « ça coûtera ce que ça coûtera » contribue largement à alimenter l’inflation. La baisse de l'euro a commencé en 2021 et s'est accélérée en 2022. L'euro a atteint la parité avec le dollar. L'euro s'est également déprécié par rapport à d'autres monnaies comme le franc suisse. Cette baisse de l'euro renchérit le prix des importations, dont notamment le prix des énergies fossiles et renforce ainsi l'effet d'inflation. Quant au prix des énergies, il a joué un rôle majeur dans l’installation de l’inflation. N’oublions pas les marchés à terme des matières : on peut négocier en bourse des métaux, des denrées alimentaires, des minerais, du gaz, du pétrole...

Non seulement la spéculation (à haut risque pour certains) peut alimenter l’inflation mais surtout elle permet aux multinationales de se protéger contre la hausse des cours et de conforter leur marge ! Ces systèmes contribuent largement à l’appauvrissement des plus « petits » du monde agricole…

 

 

Les effets négatifs de l’inflation…

 

Les effets économiques néfastes dominent si l'inflation progresse plus rapidement. Avec une moyenne en zone euro de près de 9 %, l'inflation est loin d'être modérée. Les effets négatifs sont donc à craindre : les pays subissant un fort taux d'inflation perdent en compétitivité par rapport aux pays où les prix progressent moins vite, leurs exportations diminuent au risque d'une dégradation de la balance commerciale. En France, les échanges sur les biens enregistrent un déficit historique de 163,6 milliards d'euros en 2022, soit une dégradation de près de 80 milliards d'euros sur un an, imputable très largement à la hausse des prix de l'énergie. Le niveau d'incertitude augmente ce qui réduit le potentiel de croissance : plus l'inflation est élevée, plus la rentabilité des investissements est difficile à estimer et une baisse de leur volume est à redouter. Enfin, si l'activité baisse, les pays peuvent entrer en stagnation, voire en récession. La hausse du chômage et la dégradation des soldes publics en sont la conséquence.

Comment lutter contre l'inflation ?

Il n'est pas facile de lutter contre l'inflation. L'instrument principal est la politique monétaire : les banques centrales disposent d'outils pour rendre l'argent plus cher et pour réduire la masse de liquidités en circulation. Cependant, la politique monétaire agit toujours avec un certain retard, elle ne peut donc pas annuler des pics d'inflation ponctuels. Par ailleurs, pour faire baisser une inflation résultant d'une inadéquation entre masse monétaire et volume de biens et services, il est également possible de pratiquer une politique qui favorise l'offre. Son inconvénient est qu'elle nécessite beaucoup de temps avant d'avoir des résultats.

Afin de contenir, voire de faire baisser l'inflation, les principales banques centrales ont opéré un basculement de la politique monétaire pour la rendre plus restrictive : baisse du volume d'achat d'actifs financiers et hausse des taux d'intérêt.

L'actuel tournant de la politique monétaire est sans précédent, car elle concerne tous les grands blocs économiques du monde. Son succès n'est cependant pas certain. En théorie, le durcissement monétaire ralentit l'activité, l'investissement et la vitesse de circulation des liquidités et devrait ainsi faire baisser le niveau de dépréciation monétaire. Son impact sur la croissance économique et sur l'emploi est également à surveiller.

Toutefois, si la phase d'inflation élevée perdure, les agents économiques risquent d'anticiper une inflation durablement élevée. Une course entre les salaires et les prix, ainsi que la hausse des prix de vente pour simplement anticiper des prix fournisseurs plus élevés, pourraient en être la conséquence.

L'inflation, comme d'autres grandeurs économiques, évolue en cycles plutôt longs. La longue phase de faible inflation ne pouvait pas durer éternellement. La mondialisation n'est plus aussi vigoureuse que précédemment. La dynamique du commerce mondial s'affaiblit et une fragmentation du commerce semble se dessiner. Certains parlent même d’une récession possible en Chine ! Cette évolution peut peser régionalement sur l'offre globale : une offre moins importante face à une demande stable fait pression sur les prix. Le rôle et les objectifs (stabilité monétaire, croissance, etc.) des autorités monétaires sont également sujets d'interrogations. Enfin, un éventuel retour de ce que les économistes appellent les « effets de second tour », c'est-à-dire une spirale des prix et des salaires, n'est plus à exclure. Elle avait largement contribué à la forte inflation des années 1970 et 1980.

Le bouclier tarifaire mis en place par notre gouvernement est controversé par les consommateurs qui boudent les fameux paniers proposés par les grands distributeurs. Les nutritionnistes et les associations de consommateurs donnent une information très négative sur les produits proposés. Mais aussi, par les distributeurs. Il n’y aura pas d’impact possible avant l’automne et on peut s’attendre à une croissance continue de l’inflation d’ici là, dixit Michel-Edouard LECLERC.

 

Dénoncer les abus de l’inflation…

Arnaud ROUSSEAU, le nouveau président de la FNSEA, revient sur les groupes industriels qui continuent de se faire des marges très importantes sur les produits dont le coût de la matière première baisse. Bruno LE MAIRE n’a fait que le dénoncer et Arnaud ROUSSEAU demande le nom de ces « honteux profiteurs ». Selon lui, la grande distribution et l'agroalimentaire se renvoient la balle mais pour l'agriculteur, il est hors de question qu’on remette en cause les prix de nos produits qui sont assez faibles dans le prix du produit fini. Arnaud ROUSSEAU affirme que certaines marques, notamment LESIEUR (marque commercialisée par le groupe AVRIL dont Arnaud ROUSSEAU préside le conseil d'administration), ont baissé leurs tarifs sur certaines huiles.

« Oui, il y a des marges dans la grande distribution qui ne sont pas encore totalement répercutées », dit-il. S'il y a des grandes marques qui abusent, il faut dire qui le fait. (...) Il faut faire en sorte que là où il y a de l'abus, il soit dénoncé, ajoute-t-il.

Mais reviendra-t-on un jour aux prix d'avant l'inflation ? « La réponse est non, pour une raison qui tient à l'augmentation des charges annexes », explique le patron de la FNSEA. La plupart des acteurs du secteur tablent sur une baisse de l'inflation d'ici septembre. « On devrait l'observer mais l'enjeu, c'est de continuer à assurer la souveraineté. Sinon, on sera dans le mur dans dix ans et on dépendra de l'étranger pour nous nourrir… conclut Arnaud ROUSSEAU.

Notre gouvernement joue « au musée Grévin », les producteurs pris à la gorge ne veulent pas bouger non plus et les distributeurs disent qu’ils ne peuvent rien faire si les producteurs ne baissent pas leurs prix…

Le seul effet vertueux de cette inflation qui grève de façon dramatique le pouvoir d’achat des plus pauvres, c’est la solidarité qu’elle provoque. Alors revenons au basique de notre République : la « fraternité ». Il y a peut-être plus de sagesse dans le Dieu de SPINOZA que dans les dogmes des grandes religions.

COLUCHE avait raison : « l’essence, ça diminue tout le temps, pour le même prix on en a de moins en moins ! ».

 

Jean-Paul ALLOU

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PRESSE EVASION - Mr Thierry BRET

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