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C’est du deux en un, en quelque sorte. Mais, quand la qualité artistique est présente, on ne s’en lasse pas ! Le mariage entre les sculptures de Jacqueline et les peintures de Philippe LAFOND se décline à merveille pour le plaisir des yeux à l’Espace culturel. Une exposition à découvrir dans sa face intime et séduisante jusqu’au 24 septembre…

 

GURGY : Céramique et peinture font ménage chez les LAFOND ! Le couple propose une illustration éclectique de son talent lors de ce rendez-vous automnal de belle facture, accueilli à l’Espace culturel. Initiée au travail de la terre par un groupe de passionnés, dixit sa biographie, Jacqueline – elle est enseignante de métier – a exploré la matière avec ses élèves de maternelle. Elle créé des formes épurées, à la fois lisses et texturées, qui évoquent les contrastes des éléments de la nature glanés de ci de là, écorces, pierres, bogues, galets…Volontairement ouvertes, ses sculptures apportent de la douceur, de la résilience et une irrésistible envie de toucher !

Avec la porcelaine, elle propose de la couleur et du graphisme : bref, un jeu de possibilités infinies.

 

 

Il fut élève à l’école Boulle : c’est dire, au niveau de la référence ! Philippe LAFOND peut être considéré tel un « touche à tout » de génie, créatif et à l’imaginaire exacerbé : ébénisterie, architecture d’intérieur, peinture.

Son espace de jeu tient en quelques mots : recherche de rythme, composition, harmonie colorée, jeu de valeur. Energie, à revendre sur les toiles, aussi ! L’inspiration prend sa source dans la nature, de paysages, mais aussi dans l’abstraction. L’artiste utilise le fusain, les encres, les craies, l’aquarelle mais aussi l’acrylique sur toile. Sans omettre le pastel qui tient une place prépondérante dans ses dessins. Au final, cela lui procure beaucoup de spontanéité et de liberté ! A nous, aussi, lorsque l’on découvre ses œuvres, nimbées de couleurs sublimes et intenses !

 

 

En savoir plus :

Exposition Jacqueline et Philippe LAFOND

Espace culturel de Gurgy

De 14h à 18 heures,

Mercredi, samedi et dimanche.

Entrée libre

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 

 


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Ils n’avaient jamais vu une telle affluence, les responsables du magasin « Bi1 » d’Auxerre. Plus de cinq cents personnes se sont agglutinés au plus près des rayons alimentaires de l’un des plus petits commerces de la GMS locale, avec l’espoir de goûter la nouvelle trouvaille sucrée de « Bille de Sucre », de découvrir la tendreté de la viande délicatement grillée devant soi ou d’apprécier des framboises très parfumées. Une Foire aux Vins fleurant bon le business qui devait aussi honorer les producteurs du cru avec un subtil bouquet de blancs, rosés, rouges et effervescents pour satisfaire le palais des VIP…

 

AUXERRE : C’est la foule des grands jours, devant les portes. Elle est protégée des rigueurs encore chaudes d’un soleil ardent, même après vingt heures, par de petits chapiteaux de toile. Au sol, un tapis rouge reçoit les pieds des invités. Tiens, tiens, peut-être un clin d’œil tout en délicatesse au « Tout Auxerre » ou presque, convié à vivre de manière intense mais raisonnée cet évènement de rentrée comme il se doit. La Foire aux Vins (6ème du nom) où politiques, institutionnels, représentants des milieux d’affaires, sportifs, culturels et associatifs du terroir doivent être vus et se faire voir ! Une animation biffée de longue date dans les agendas des puristes de l’évènement…et ils sont légion !

D’année en année, ce rendez-vous – il aura été organisé très tôt dans le calendrier pour cette édition puisque assuré le 05 septembre – constitue un lieu de convergence à privilégier pour tous celles et tous ceux qui influencent le sérail local. Tant sur les réseaux sociaux qu’en relation physique !

 

 

Cela se mérite : il faut pénétrer dans le « Saint des Saints » !

 

Kaléidoscope de tout ce qui se fait, se pense, se dit, se décide, se conteste, sur la place, la foire aux vins (astucieux prétexte marketing et commercial) fait toujours recette, plusieurs années après sa création. On l’aura observé aux alentours de 20h/20h30 où le parking de l’enseigne « Bi1 » (ex-ATAC), près de l’hôtel de police, ne pourra pas contenir toutes les automobiles devant y stationner.

L’imposante file d’attente dehors sous le soleil le prouve : il faudra bel et bien s’armer de patience avant de pouvoir espérer pénétrer dans le « Saint des Saints » de la soirée : à savoir l’antre, beaucoup trop petit en la circonstance, de ce magasin qui d’ordinaire n’accueille pas autant de clients, convergeant tous en même temps, et à la même heure vers les rayons, en l’occurrence celui des vins, allègrement garnis pour l’occasion !

 

 

On trépigne, on se bouscule, on ronchonne et on déguste !

 

Une fois à l’intérieur, on se bouscule, on se faufile, on tente de goûter un de ces nectars vantés par le petit flyer remis en main propre par le service d’accueil – très poli et plutôt pro !-, on aperçoit de loin un étal où se précipitent les plus affamés (ou les plus gourmands, selon le cas !), on joue des coudes tant bien que mal pour s’extirper d’un petit boyau entre deux ateliers de dégustation saturé, on salue la connaissance, on papote dès qu’on le peut, ça ronchonne aussi quand plus personne ne peut se mouvoir…bref, ce sont des instants de vraie vie qui nous sont proposés là par les dirigeants de la boutique qui n’en reviennent pas eux-mêmes de l’engouement suscité par un rendez-vous, au demeurant sur le papier des plus anodins tant les foires aux vins ont intégré désormais notre patrimoine consumériste automnal depuis des lustres !

 

 

Des invités ivres de bonheur de se trouver là…

 

Mais, là, c’est totalement différent ! Du jamais vu, la ruée vers l’or, le Nirvana pour celles et ceux qui ont la chance, la malice d’esprit ou le bonheur de pouvoir tout goûter et y consacrer la soirée entière ! Sans doute des professionnels de la dégustation, des esthètes des arts de vivre pour arriver en pole position sur le stand repéré de loin ! Il n’y a pas à dire : il y a des « professionnels » en la matière !

Un coucou de courtoisie à Sophie BILLON qui nous régale de plaisirs sucrés avec ses dernières créations à l’estampille de « BILLE de SUCRE » - c’est toujours aussi bon !- et hop on se glisse vers le rayonnage béni des dieux, flamboyant de dives bouteilles. Des sancerres, du montagny premier cru, des gewürztraminer, du saint-bris, du coulanges, des chiroubles, des côtes d’Auxerre, des corbières… : la gamme est plaisante, elle se découvre avec modération et moult commentaires par des invités ivres de bonheur (et cela sera amplement suffisant !) de se retrouver là.

 

 

La meilleure des campagnes promotionnelles : la dégustation !

 

Un verre d’effervescent – du Prosecco Maschio pur produit du terroir transalpin – sera remis à chaque convive à l’entrée (une larmiche afin de l’avoir un peu en bouche au palais) et que la fête commence !

« Si cela continue, il sera nécessaire d’agrandir le magasin, confie Sébastien CAMBUZAT, le responsable marketing et communication de la boutique, on n’a pas les moyens de se payer l’équivalent des campagnes publicitaires des autres enseignes de la place, mais, cela, on sait faire avec la manière ! ».

Tout juste, Sébastien ! Ce rendez-vous prisé par les VIP de la place et d’ailleurs (ceux de l’Agglomération auxerroise) se renouvellera sans problème la saison prochaine. Cette année, l’ancien gardien de but et champion du monde de l’équipe de France 1998, Lionel CHARBONNIER, était de la partie, en invité d’honneur surprise. Qui ouvrira le bal en septembre 2024 ?

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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C’est l’heure du bilan pour la manifestation musicale accueillie, au début de l’été, au pied du château moyenâgeux. Un festival de belle facture, pas uniquement réservé aux esthètes des instruments à vent qui ont su se distinguer avec maestria au cours de longs solos à la nuit tombante devant le porche de l’édifice historique. Un rendez-vous qui, selon ses organisateurs, devrait se poursuivre en 2024 !

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Du 07 au 09 juillet dernier, le festival « Jazz à Druyes » s’est déroulé dans la petite bourgade si pittoresque, très prisée des touristes et visiteurs de la région – la commune n’est-elle pas devenue le quatrième village préféré des Français à la suite de sa participation à la fameuse émission éponyme de Stéphane BERN ! -, au pied du château ayant abrité jadis la comtesse Mahaut de Courtenay.

Un rendez-vous musical plutôt bien accueilli des mélomanes dont les organisateurs, Michèle et Didier GILBERTAS et Thomas GUERET en tête, ont tiré les enseignements au terme de cette troisième édition. Celle-ci se délocalisant dans la partie haute du village, sur l’imposant parvis qui fait face à la fameuse construction érigée au Moyen-Age. Un nouveau rendez-vous qui au terme de la représentation de quatre concerts répartis en trois jours s’est soldé par un beau succès. Les spectateurs ayant apprécié la qualité de jeu des artistes n’auront pas lésiné sur leurs applaudissements pour clore leurs prestations.

Mention très bien à l’harmoniciste Laurent MAUR, accompagné de sa formation. De l’avis des experts, la prestation aurait mérité une captation sonore de ce récital nocturne qui malheureusement n’a pu se réaliser car les organisateurs ne l’avaient pas forcément prévu dans leur budget initial. Une réflexion qui sans doute va être creusée par le trio se démenant à la logistique et la scénographie de cet évènementiel, reconduit à l’été 2024.

 

Plus de 500 spectateurs pour quatre concerts

 

Lucides sur cette question budgétaire, les organisateurs veulent satisfaire un public averti mais aussi de néophytes de plus en plus nombreux par rapport aux éditions de 2021 et 2022.

« Est-ce les effets de la programmation ? De la gratuité du festival ? De la communication élargie à l'Ecole de Musique de Danse et de Théâtre de Toucy ? En tout cas, la combinaison de l'ensemble a fait venir près de 500 spectateurs sur l'ensemble des spectacles (malgré une météo pas toujours clémente). Mais surtout des spectateurs ravis, qui entendent bien revenir l'an prochain... ».

Un argument optimal, poussant les organisateurs à poursuivre l’aventure la saison prochaine. D’autant que le succès du festival est également partagé par les musiciens. Ils apprécient particulièrement la qualité de l'organisation (une douzaine de bénévoles qui auront permis le bon déroulement de ce rendez-vous) et le cadre qui leur est offert pour exprimer leur talent.

 

 

Accueillir plus de spectateurs et de partenaires financiers en 2024

 

Reste l’aspect financier, toujours aussi délicat pour ce genre d’évènement qui part dans l’inconnu. Dans le cas présent, le succès financier, avec un équilibre dépenses / recettes s’est confirmé cette année. Explications des organisateurs : « Toutefois, cela ne permet pas de compenser le déficit 2022. Comme nous inscrivons ce festival dans la durée, il est important pour nous de construire un financement équilibré entre subvention / sponsor / public et légèrement positif pour permettre des investissements ultérieurs à nous rejoindre… ».

Puis de préciser, « l'analyse de notre bilan montre que nous avons besoin d'augmenter la part des spectateurs… ».

Et par ricochet les recettes induites par la consommation de boissons au bar, voire de mieux faire circuler le « chapeau » parmi le public permettant à chacun de distribuer à hauteur de ses disponibilités une obole généreuse afin de récompenser les prestations artistiques.

En sus, les organisateurs viennent de demander un complément de subventions pour l’exercice 2023. Soit un subside de 500 euros auprès du Conseil départemental de l’Yonne qui promeut un certain nombre d’évènements culturels sur le territoire. Une manière positive pour que l’organisation rentre bien dans ses frais et puisse ainsi faire perdurer un festival aux accents jazzy de plus en plus apprécié des touristes et riverains du château de Druyes. Une façon, aussi, d’encourager les bonnes initiatives et leurs auteurs…

 

Thierry BRET

 

 


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Désormais bien ancré dans le paysage culturel auxerrois, le festival des Rues Barrées a pour sa sixième édition battu tous les records en termes de fréquentation. Près d’une cinquantaine de spectacles au menu et autant de petits bonheurs plébiscités par un public gourmand de rires et de bonne humeur. Belle manière pour certains, de prolonger les vacances et d’effacer des esprits, le temps d’un week-end, la morosité de la rentrée à venir…

 

AUXERRE : A les voir sillonner les artères du centre-ville, le visiteur de passage peu au fait de l’actualité auxerroise, pouvait légitimement penser qu’en cette fin d’été, avait sonné l’heure de la transhumance pour tout ce qui s’apparentait à des transats, fauteuils et autres tabourets pliants ! Mieux valait, en effet, s’être muni du précieux ustensile pour espérer trouver une place assise et assister confortablement aux différents spectacles proposés. La notoriété du festival des « Rues Barrées » ne cesse de croître au fil des années et le public venu en nombre ne s’y trompe pas, communiant dans le rire, la poésie, les arts du cirque ou bien la magie, avec des artistes porteurs de rêves.

 

 

Des « ballerines » toutes de roses vêtues rue de Paris

 

Ouvrant le bal des festivités en ce samedi après-midi, ces « ballerines » en tutu avaient fière allure, toutes de rose vêtues et aux jambes gainées de bas blancs pour mieux cacher une pilosité très masculine ! Mêlant pas chassés et entrechats, entraînant dans leur sillage, rue de Paris, tel le joueur de flûte de Hamelin, tout un flot de spectateurs. Mais gare à l’imprudent qui s’approcherait d’un peu trop près, complice éphémère bien vite entraîné à son insu dans leur danse.

A quelques pas de là, place des Cordeliers, un couple de compères au nom prédestiné, « Garçons, la note », guitare et contrebasse en main, proposait au public leurs chansons à la carte, à partager et déguster sans modération. A peine dix minutes de marche pour rejoindre rue du Pont, Joseph et Eugénie, passés maîtres dans les arts circassiens mêlant acrobaties et jonglerie. Ou comment se reconstruire après un accident du genou en une chorégraphie inspirée par le rythme et la poésie. « Dont’worry », n’ayez pas peur et laissez-vous entraîner par la chanson éponyme qui tisse le décor de leur numéro, « Be happy » tout simplement !

 

 

 

Magie, équilibrisme, humour : la recette de ce festival

 

Dans un autre registre, comment ne pas tomber sous le charme d’Edgar et sa tente à roulettes venue d’ailleurs, « Objet Public Non Identifié » aux allures de cabinet mystère ? Passé par le monde du stand-up, Stéphane AMOS n’a pas son pareil pour se lancer dans une improvisation interactive avec le public, autour de numéros de magie théâtralisés à l’humour décapant. Les festivaliers ne s’y sont pas trompés et les quatre représentations ont fait carton plein de spectateurs. Comment ne pas évoquer également la prestation des acrobates danseurs de la Compagnie « Si seulement », où, autour d’un mât chinois, un homme et une femme défient les lois de la pesanteur, semblant se fondre dans leur univers épuré au seul son des guitares… Ou bien encore ce voyage intérieur proposé par Mira’T, sur le parking de la Tournelle, jouant de sa balance, en quête des limites des lois de l’équilibre, pour mieux nous interroger sur la fragilité de la condition humaine…

 

 

Eviter à tout prix le phénomène de concentration du public

 

Si le choix de la municipalité de déplacer d’une semaine le festival pour le jumeler avec la traditionnelle braderie organisée fin août par les commerçants auxerrois est manifestement le bon et un pari réussi au vu de l’affluence constatée dans les artères du centre-ville ce samedi, les « Rues Barrées » seront-elles un jour victimes de leur succès ?

Pour preuve, les longs moments d’attente, sous le soleil parfois, pour espérer profiter au mieux et dans les meilleures conditions des spectacles proposés, face à une affluence grandissante d’année en année.

Ne vaudrait-il pas mieux programmer des numéros un peu moins longs et les multiplier tout au long de la journée, quitte à les faire se chevaucher, de sorte d’éviter le phénomène de concentration que l’on connaît aujourd’hui, avec parfois jusqu’à plusieurs centaines de spectateurs réunis au même moment au même endroit ?

 

Dominique BERNERD

 

 


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Dans un cadre d’exception – le splendide château du XVIème siècle de Looze qui par ailleurs est une propriété privée et ne se visite pas d’ordinaire -, il est judicieux de proposer un spectacle de belle envergure, histoire de marquer singulièrement les esprits. Ce sera chose faite en cette journée dominicale, aux alentours de 18h30. Dans ce havre de paix bucolique et champêtre, deux contes de Jean de La FONTAINE y seront mis en scénographie musicale à l’initiative de la Compagnie « Belles Dances ». Quand le sublime se confond avec l’onirique…

 

LOOZE : D’abord, il y a le choix des musiques. Celles qui seront délicieusement interprétées par Marianne MULLER, une esthète de la viole de gambe qui jouera tout en finesse de son instrument si spécifique que les jeunes générations ont oublié de découvrir. Extraites des répertoires de compositeurs de la période baroque, ces œuvres ont pour estampille Jean de SAINTE-COLOMBE, Marin MARAIS, DUBUISSON, DEMACHY, ABEL, HUME, sans omettre le contemporain de cette liste, le Perpignanais Bruno GINER.

 

La richesse d’un auteur qui ne se résume pas à un seul de ses contes

 

Et puis, il y a en contre-point le récit. Troublant, riche, émotionnel, érudit, qualifié jadis de licencieux par la bien-pensance de l’époque. Celle qui critiquait le fabuliste (et fabuleux !) Jean de LA FONTAINE. Une plume, un génie de la libre-pensée. Adorateur de la provocation dans ses textes ô combien d’actualité ! On se limite trop souvent à n’en connaître que l’une de ses fables les plus populaires, « La Cigale et la Fourmi », apprise dès notre jeunesse sur les bancs de l’école primaire. Quelle erreur ! Il faut se replonger sans modération dans l’œuvre éclectique et riche de cet auteur pour mieux en appréhender toutes les subtilités et les messages, livrés grâce à la malice et l’intelligence de ces « animaux » qui grâce à lui sont dotés de la parole pour mieux juger l’espèce humaine !

 

 

Les tourments amoureux transfigurent l’être humain

 

Ici, le récit émane d’une comédienne pluridisciplinaire, Christine BAYLE qui captivera à l’énoncé de ses mots dictés parfois avec une prononciation bien choisie et avec talent le public. Danseuse soliste, chanteuse, compositrice de pièces contemporaines, actrice de théâtre – elle se délecte des personnages incontournables qui parsèment les textes de MOLIERE ou de la Commedia dell’arte-, rédactrice d’articles consacrés aux grands maîtres et influences du classique, la conteuse campera sur scène tour à tour les personnages de deux contes que sont « La Matrone d’Ephèse » et « La Courtisane amoureuse » où Jean de La FONTAINE raconte avec son style épistolaire les tourments de l’amour.

L’amour, qui transfigure une veuve qui ne pensait qu’à la mort pour finalement tout oublier dès que Cupidon revient ! L’amour qu’une pauvre courtisane subit de plein fouet avec moult épreuves à accomplir afin de convaincre un jeune homme qu’elle l’aime !

Tous les personnages sont interprétés ici avec maestria par une Christine BAYLE qui se veut cocasse, gaillarde, coquine, maline aussi, en leur prêtant âme et la vie. Le tout est baigné de ces délicates ponctuations musicales, baroques ou non, où Marianne MULLER excelle avec son instrument d’un autre âge.

On redécouvre derrière l’ironie la langue unique d’un Jean de la FONTAINE que les incultes ont parfois trop vite enterré de leurs lectures (si tant est qu’ils lisent d’ailleurs !).

C’est gai, c’est beau, c’est joliment ficelé, c’est épicurien, c’est poétique et cela se déguste à satiété dans ce cadre exceptionnel comme au temps des rois au château de Looze ce dimanche tantôt !

 

 

En savoir plus :

« Le Jeune Amour » spectacle donné au château de Looze

Dimanche 27 août 2023 à partir de 18h30.

Christine BAYLE, comédienne et Marianne MULLER, instrumentiste à la viole de gambe, de la Compagnie BELLES DANCES

Réservation au 06.72.62.60.51 ou 01.48.04.85.94.

    

Thierry BRET

 


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