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Il n’en a dit que du bien ! Et pour cause, l’enfant terrible du football français, en résidence au théâtre d’Auxerre, a donné la primeur de son nouveau spectacle de chansons – l’ex-attaquant de Manchester United en a écrit les textes – face à un public conquis dont un certain Guy ROUX, ému aux larmes à l’écoute de ses morceaux ciselés à la Léo FERRE. Un bel anniversaire musical pour l’ancien coach de l’AJA qui a soufflé cette semaine ses 85 bougies !

 

Lundi   

A-t-on encore le droit en France de pleurer à la fois sur la tragédie que vit Israël et sur le sort des Palestiniens, enfermés dans cette prison à ciel ouvert qu’est devenue la bande de Gaza, sans se faire taxer de sioniste d’un côté et de terroriste de l’autre… ? N’en déplaise au poète, les larmes n’ont pas de couleurs ni drapeaux et l’on se doit de revendiquer le droit de les verser par-delà les frontières.

 

Mardi

Comme ils sont « mimi » ces cœurs roses affichés dans le cadre du festival « Un fil à suivre-Mouv-Art », sur l’esplanade du théâtre d’Auxerre, juste au-dessus du nom dont elle fut baptisée un jour… Comme un retour aux sources pour les nostalgiques de la rue de Solférino et du 10 mai 1981. De quoi réveiller les « éléphants » du Parti socialiste, si tant est qu’ils ne soient pas tous passés de vie à trépas. Des « éléphants roses » bien sûr !

 

 

Mercredi   

Gros succès d’audience pour Crescent MARAULT, qui remplit les salles à chacune des neuf réunions publiques programmées dans les différents quartiers d’Auxerre. Un succès estompé par ses scores à l’applaudimètre, tant les critiques fusent à l’encontre de son projet de gestion des déchets. Celle des Piedalloues s’est jouée à guichet fermé, devant un public particulièrement hostile à la politique annoncée et à la forme employée : « Une consultation préalable aurait peut-être été nécessaire ? La méthode est nulle et à revoir. Et quand on se plante à ce point-là sur la méthode et bien on a tort ! ». Fermez le ban !

 

 

 

Jeudi  

Certains en rêvaient, Enrico l’a fait ! A-t-on atteint un point de non-retour sur l’antenne de CNEWS, après ce qui s’apparente ni plus ni moins à un appel au meurtre perpétré en direct, visant les élus de LFI au premier rang desquels son leader Jean-Luc MELENCHON. Suite aux atermoiements sémantiques de ce dernier pour reconnaître le Hamas comme une organisation terroriste, Enrico MACIAS a appelé à « dégommer ces gens-là, peut-être aussi physiquement… ». Même Pascal PRAUD, passé maître dans l’art de l’invective et figure de l’extrême droite médiatique, en est resté coi, appelant le chanteur à plus de retenue ! On a le droit et même le devoir, face aux exactions commises par le Hamas, de partager et porter sur ses épaules la douleur de tout un peuple, mais l’émotion n’autorise pas ce genre de saillies verbales. A bientôt 85 ans, il serait peut-être temps pour celui qui naguère chantait l’amour entre les peuples de remballer sa guitare et d’oublier les plateaux télé pour se consacrer à son autre passion qu’est la pétanque, plutôt que « pédaler ainsi dans la semoule » ! Po, po, po…

 

Vendredi  

Ils n’étaient que quelques centaines à battre le pavé auxerrois ce vendredi pour réclamer une augmentation des salaires et pensions face à l’inflation. En ce chaud après-midi d’automne et aussi légitimes soient-elles, les revendications énoncées à grands coups de slogans et de refrains détournés, avaient presque valeur d’apaisement, faisant oublier le temps d’une manifestation le drame qui s’était joué le matin même à Arras ou les milliers de morts du conflit israélo-palestinien. Comme un effet catharsis pour effacer l’horreur…

 

 

Samedi 

Un homme est mort et c’est l’école de la République que l’on assassine… Un homme est mort, qui s’appelait Dominique BERNARD, un nom et un prénom dont l’écho résonne douloureusement… Un homme est mort, il était professeur agrégé de lettres modernes et luttait à sa manière contre tous les obscurantismes, en apprenant à trouver dans la littérature, matière à tolérance et à vivre ensemble. Un homme est mort et c’est tout un pays qui s’enfonce un peu plus dans la nuit…

 

Dimanche

 

Présent au récital donné par Éric CANTONA ce jour au théâtre municipal d’Auxerre, Guy ROUX ne s’est pas fait prier pour distiller à la presse quelques anecdotes croustillantes sur l’ancien enfant prodigue de l’AJA. Comme ce jour où dans le bus qui transportait l’équipe, résonna la voix de… Léo FERRÉ !  « On mettait alors de la musique pour l’ambiance, le plus souvent, c’étaient les joueurs mais de temps en temps, c’était mon tour et ce jour-là, je mis une cassette de FERRÉ ». Avant même la fin de la première chanson, celui qui n’était pas encore « the King » bondit du fond du car : « qui c’est celui-là, je veux le connaître ! ». Une passion est peut-être née ce jour-là, à l’égard du « chanteur de l’anarchie », dont Eric CANTONA se revendique aujourd’hui pour l’écriture de ses chansons. Il y a pire comme filiation !

 

Dominique BERNERD

 

 


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Accueillir en ses murs un ancien joueur de l’AJA en résidence, avant de lui prêter sa scène pour un concert en avant-première mondiale restera sans nul doute un moment unique dans l’histoire du théâtre municipal d’Auxerre. Rencontre avec un homme au talent protéiforme qui ne finira jamais de surprendre.

 

INTERVIEW : De l’aveu même de l’intéressé, ce n’est pas souvent que Guy ROUX a la larme à l’œil pendant un concert. La dernière fois dit-il, c’était pour Léo FERRE, un grand « Monsieur » de la chanson auquel il n’hésite pas à vous comparer, heureux de vous l’avoir fait connaître un jour dans un bus qui transportait l’équipe, êtes-vous fier de cette filiation ?

Eric CANTONA « Oui c’est vrai et depuis, je ne l’ai jamais lâché, j’ai même eu la chance de le rencontrer un soir, au théâtre Toursky, à Marseille. Une belle filiation en effet, comme avec Alain BASHUNG ou Gérard MANSET. Dans mon processus d’écriture, Léo était présent, comme Jim MORRISON, RIMBAUD, ou ARTAUD. Je ne sais pas si j’étais dans le besoin de les rencontrer de façon spirituelle, en tous les cas, ce sont des gens qui m’ont énormément inspiré, avec une écriture qui vient des entrailles…

Dans quel contexte écrivez-vous, comment vient l’inspiration ? Ecrire 21 chansons, ce n’est pas rien.

« Elle peut venir à n’importe quel moment, avec ce besoin de prouver un sentiment de liberté quand je suis en train de l’exprimer, quel que soit le support utilisé, peinture, photo, écriture ou musique. Ça peut me venir n’importe quand, jour et nuit, même s’il y a des moments où l’on est plus inspiré que d’autres. Et d’ailleurs, mes morceaux, je les écris sur papier, l’ordinateur, c’est trop lent. J’ai une écriture très impulsive, spontanée, automatique, presque subconsciente. En fait ces chansons sont ce qu’elles sont parce qu’elles sont écrites dans cet état d’esprit, même si après, je ne veux pas que l’on entre dans mon univers, mais dans un univers permettant à chacun d’y trouver une inspiration.

 

Pourquoi avoir choisi Auxerre et son théâtre pour cette avant-première ?

« Auxerre fait comme Marseille et Manchester partie de mes villes de cœur. Cela aurait pu être Marseille, c’est ma ville natale et d’ailleurs, on va y jouer deux soirs de suite, mais Auxerre reste ma première grande sensation. J’ai eu la chance d’avoir des parents et une famille, magnifiques, mais quand on a 15 ans, que l’on s’en va à 700 km de chez soi, à l’époque, c’était déjà le bout du monde. Je me souviens que je rentrais aux vacances de Noël et l’été, je prenais le train, d’Auxerre à Laroche-Migennes où je chopais le Paris-Vintimille, c’était souvent le soir. J’arrivais à 6h du matin après une nuit dans une couchette superposée… Quand on a 15, 16 ou 17 ans, c’est un grand sentiment de liberté dont je parle d’ailleurs beaucoup dans mes chansons.

Vous avez un jeu de scène assez sobre, enchainant les chansons sans lien entre elles, c’est un choix délibéré ?

« Sans doute parce qu’elles sont cohérentes entre elles. Mais cette nuit, c’est ce que je me suis mis à faire justement. Ici à Auxerre, c’était une avant-première, j’étais concentré sur les morceaux, mais c’est vrai, il y a des liens à créer à un certain moment entre les chansons et le public, même s’il fait que cela reste dans le sens de ce que j’écris…

 

En quoi a consisté votre travail pendant ces cinq jours de résidence au théâtre ?

« Nous avons travaillé le jeu de scène, les lumières, le son à régler, la balance, toute cette technique qui nous permet d’enchaîner les morceaux et créer une histoire… Pierre KECHKEGUIAN et toute son équipe nous ont accueillis de façon exceptionnelle. J’ai une histoire forte avec Auxerre, j’avais connu son théâtre avec ses fauteuils rouges, les gens qui le tiennent aujourd’hui sont tous magnifiques. Et d’ailleurs à Marseille, comme pour faire un lien avec Pierre, je chanterai deux morceaux, accompagné par Levon MINASSIAN, un joueur de duduk (musique traditionnelle arménienne), qui a déjà travaillé avec Peter GABRIEL…

 

 

Footballeur, comédien, peintre, photographe, aujourd’hui, auteur compositeur interprète, où vous arrêterez-vous ? Avez-vous encore des rêves en tête ?

« Il y en a plein ! Déjà, je vais continuer la chanson un moment. J’ai la chance de pouvoir passer d’une forme d’expression à une autre et même si le travail d’acteur me plaît beaucoup, je trouve que s’exprimer par la chanson, c’est beaucoup plus complet. Si j’étais venu pour interpréter les textes des autres, ça se serait rapproché de ce que je fais au théâtre, mais d’être là, sur scène, avec son propres texte, sa propre musique, c’est beaucoup plus personnel et plus intense. Et puis la musique crée un lien avec les gens… 

Vous avez croisé des personnes que vous connaissiez, le temps de votre séjour à Auxerre ?

Bien sûr, des gens que j’ai revus avec grand plaisir, avec qui on s’est plongé dans le passé. Mais je préfère échanger sur le présent, y compris avec des gens avec qui j’ai plein de souvenirs, plutôt que me remémorer l’histoire. L’histoire sert à vivre dans l’instant, comme sur une scène avec le public… J’ai trouvé le centre-ville plus beau encore qu’avant, avec ses petites ruelles, ses maisons à colombage, mais peut-être qu’à 15 ans on ne voit pas tout ça. Et puis il m’a semblé qu’il y avait plus de bars qu’avant !

 

Avec cette nouvelle passion qu’est la chanson, les « mouettes qui suivaient le chalutier » ont-elles enfin trouvé leur « banc de sardines » (citation restée célèbre d’Éric CANTONA, qui avait surpris tout le monde, à sa sortie du tribunal en 1995, après que la star du Manchester United ait agressé un supporter)

« Sans doute ! Mais je ne suis pas un spécialiste des chalutiers, plutôt un spécialiste de la métaphore… »

 

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 


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C’est un incontestable évènement culturel. Il aura lieu ce mardi 17 octobre à Auxerre, en l’église Sainte-Geneviève, à partir de vingt heures. En tournée pour la seconde année consécutive en régions Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne Franche-Comté, le Chœur MORAVSKI, originaire de Kiev (Ukraine), composé d’une trentaine d’artistes, se posera le temps d’un récital caritatif dans la capitale de l’Yonne. Une tournée à la vocation généreuse afin de récolter des dons pour ne pas oublier qu’à deux mille kilomètres de l’Hexagone, on meurt aussi sous les bombes au nom de la démocratie et de la liberté…

 

AUXERRE: A l’automne 2022, la troupe avait déjà fait une étape remarquée à Tonnerre. Cette fois-ci, la formation ukrainienne revient en terre de l’Yonne mais dans sa capitale auxerroise. Le Chœur MORAVSKI de Kiev, ensemble mixte de chanteurs amateurs de très haut niveau, nous gratifie d’une nouvelle tournée régionale. Un moment de pur plaisir pour les mélomanes, avertis ou non !

Accueillis à leur arrivée par la municipalité d’Auxerre, les artistes de ce pays meurtri par bientôt deux années de guerre découvriront un petit paradis culturel, fleuron de la cité de Paul BERT : l’Abbaye Saint-Germain.

Avides de curiosité et d’une certaine religiosité – ils se produiront en l’église de Sainte-Geneviève le soir même à 20 heures -, ces femmes et ces hommes aux profils très disparates (dans le civil, ils exercent les métiers d’informaticiens, d’enseignants, d’écrivains, d’entrepreneurs, de traducteurs, d’acteurs, de marionnettiste…) se rendront du côté de Vézelay afin d’y découvrir le joyau de la « Colline Eternelle », sa basilique Marie-Madeleine. Notons que l’un des partenaires de cette opération à vocation culturo-solidaire, la société de  transports collectifs PROCARS dont le siège est à Provins en Seine-et-Marne mettra à disposition gracieusement un bus et un chauffeur via sa filiale auxerroise, les Cars MATHIEU, pour assurer le transport de la chorale lors de ce séjour de vingt-quatre heures dans l’Yonne. A Vézelay, la formation aura l’opportunité de rencontrer les responsables de la Cité de la Voix. Mais aussi, sur le chemin du retour, de s’immerger parmi le vignoble auxerrois !

 

Une expérience unique de solidarité et de fraternité

 

Côté musical, MORAVSKI devrait collaborer avec les membres de la chorale icaunaise, « Clé de Fa’mes », structure basée à Auxerre et dirigée par Sarah TETELBOM. L’hébergement des chanteurs de l’Est sera assuré sous le sceau du bénévolat et de l’altruisme par cette formation locale. Quant au répertoire, il s’articulera autour d’œuvres ukrainiennes et internationales, entre musique sacrée et traditionnelle, ancienne et moderne.

L’an dernier, le séjour en Bourgogne Franche-Comté s’était soldé par une expérience unique de solidarité concrète entre les choristes des deux pays ; des échanges où chacun avait reçu autant qu’il avait donné. Pour l’exercice 2023, MORAVSKI a coché plusieurs villes sur son itinéraire : Lyon, Mâcon, Auxerre, Gray et Dijon. A Auxerre, un échange tout particulier sera assuré avec les représentants de l’association Ukraine Solidarités 89, présidée par Denis HACQ.

 

En savoir plus :

Chorale MORAVSKI de Kiev en récital à Auxerre

Le mardi 17 octobre à 20 heures en l’église Sainte-Geneviève

Entrée libre. La collecte des dons sera reversée au chœur pour ses œuvres de bienfaisance en Ukraine.

 

Thierry BRET

 

 


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Protocole oblige, il revient toujours à l’Etat, représenté en l’occurrence par le préfet de l’Yonne ou l’un de ses représentants, de clore la longue suite de prises de parole – parfois très redondantes - lors des cérémonies officielles. Le terme de la phase inaugurale du 6ème Salon des Seniors, concocté par Centre France Parc Expo et le Conseil départemental, n’aura donc pas dérogé à cette règle, respectée dans les us et coutumes à la lettre près comme il se doit. Sauf que là, Pascal JAN a voulu interpeller les personnes âgées sur les risques auxquels elles doivent faire face dans notre société…

 

AUXERRE: Aurait-il cassé bien involontairement l’ambiance tout à fait guillerette de la séance inaugurale, le préfet de l’Yonne ?! Une cérémonie à laquelle devait prendre part la marraine d’un jour, incarnée par la très dynamique (et agréable) Fabienne THIBEAULT, égérie de son compatriote québécois Luc PLAMONDON et de l’excellent Michel BERGER (« Starmania » spectacle et album originels publié en 1977, cela avait du chien sur scène et dans les oreilles avec sa pléthore de vedettes francophones à l’instar de Diane DUFRESNE, Claude DUBOIS, France GALL ou Daniel BALAVOINE, c’était autre chose que « The Voice », non ?).

En tout cas, le haut fonctionnaire, s’il a salué l’excellente initiative des organisateurs de placer sous le feu des projecteurs, le temps d’une manifestation durant deux jours qui accueille plus de 90 exposants les « cheveux d’argent », n’en a pas moins évoqué le rôle des politiques publiques, eu égard à cette frange de la population de plus en plus croissante en France.

 

L’apologie des Maisons France Service qui sont au nombre de 33 établissements

 

Trois axes de réflexion devaient étayer ses propos. Il est vrai que l’Etat, en appui des collectivités territoriales, s’investit pleinement par le biais des financements et de ses actes en soutien de cette population.

Primo, Pascal JAN s’attacha à apporter des explications précises sur les bienfaits des Maisons France Service – l’Yonne en compte deux de plus depuis peu après les inaugurations de Vézelay et de Ouanne soit 33 établissements – qui facilitent le rapprochement entre les citoyens (le plus souvent les seniors) et l’administration étatique.

Une manière pour le préfet d’insister aussi sur le désenclavement indispensable des zones rurales grâce à ce dispositif qui a su faire ses preuves depuis son apparition dans le département.

«Des zones rurales qui se caractérisent précisément par la présence d’une population de plus en plus âgée et de moins en moins mobile, soulignait-il.

 

 

Haro à la désertification, terme aux relents négatifs !

 

Et d’apporter un correctif en matière de sémantique qui lui est cher, à propos de la désertification.

« J’ai du mal avec ce terme, devait-il affirmer, c’est un mot négatif ! Je préfère parler de revitalisation des territoires car nous sommes plutôt dans l’action, allant vers le positif ! ».

Bing ! Une petite flèche adressée au passage aux sempiternels pessimistes de tout poil et à ceux qui ne voient que le verre vide même quand il est déjà à moitié plein !

Puis, se retournant vers le président du Département Patrick GENDRAUD, Pascal JAN devait annoncer que l’ultime maison France Service sera inaugurée dans les semaines proches à…Chablis, ville de prédilection de l’ancien édile, aujourd’hui responsable de la collectivité départementale.

La fracture numérique fut l’un des angles intéressants dont voulait parler le préfet devant un auditoire très fourni d’élus et d’institutionnels.

« Tous nos concitoyens, quel que soit leurs âges, doivent avoir accès à la chose numérique, martela le représentant de l’Etat, très à l’aise et volubile comme à son habitude derrière le pupitre.

 

Sécurité routière, cyber-escroquerie : les seniors sont cœur de cible !

 

Puis, plombant un peu l’atmosphère par le côté plus grave du sujet abordé, Pascal JAN ne manqua pas d’introduire la question de la sécurité routière.

« C’est un sujet très sensible dans l’Yonne. Les seniors sont souvent les victimes des accidents de la route – à date, 16 tués dont quatre personnes qui avaient plus de 65 ans - ; il faut qu’il y ait une attention particulière vis-à-vis de cette population… ».

Multiplication des contrôles médicaux ? Informations ciblées sur les nouveaux comportements (le téléphone, notamment) et sur les dangers ? Autant d’interrogations que le préfet livrera à voix haute à une assistance consciente des changements de paradigme.

Autre chapitre, tout aussi « joyeux » mais d’un nécessaire abord dans les propos : la sécurité. Et, plus particulièrement, la vulnérabilité des seniors quand il s’agit d’escroqueries.

« Là aussi, précisait-il, face à la cyber-escroquerie qui touche cette population, il doit y avoir des méthodes permettant de sensibiliser les personnes âgées face à ces risques. Ce n’est pas le vol mais surtout les effets dévastateurs et psychologiques qui en résultent qui sont à prendre en compte. Les personnes s’isolent à cause de la peur ; cela passe par de la prévention au quotidien… ».

S’apercevant que les propos tenus étaient aux antipodes de l’aspect festif de ce salon édition 2023, Pascal JAN ne changea pourtant pas d’un iota son discours, rappelant néanmoins qu’il était de son devoir de le dire haut et clair : « on ne le dit pas suffisamment que les personnes âgées sont exposées à l’ensemble de ces risques… ».

C’est fait ! Un peu dur à entendre dans le contexte inaugural, mais ô combien nécessaire pour faire bouger les lignes !

 

Thierry BRET

 

 


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Elles sont venues d’Allemagne, de Grande-Bretagne, de Pologne ! Ne manquait à l’appel visiblement que la délégation italienne de Greve in Chianti. Qu’importe ! La commémoration des huit cents ans de l’affranchissement de la ville d’Auxerre, que l’on doit à la comtesse Mathilde (ou Mahaut) de Courtenay en 1223, qui est l’unique et même personne, restera comme l’un des temps forts évènementiels de ce début de saison dans la capitale de l’Yonne. Où les festivités furent nombreuses dans le respect des autres et la décence ! Il faut toujours se méfier de ces grands raouts aux contours moyenâgeux !

 

Lundi

C’était un 11 septembre déjà. Il y a juste cinquante ans aujourd’hui… Pas d’avions kamikaze dans le ciel. Juste quelques chasseurs bombardant un palais présidentiel. Pas de tours jumelles s’écroulant sous les yeux horrifiés du monde entier, juste un pays entrant dans la nuit et le début d’une dictature sanglante qui fit plusieurs milliers de morts et disparus. Une nuit qui allait durer près de dix-sept années, après que le 11 septembre 1973, au Chili, un président démocratiquement élu soit renversé par un coup d’état mené par les militaires, sous la tutelle bienveillante des Etats-Unis. Depuis, la soldatesque est rentrée dans ses casernes et il y a longtemps que PINOCHET danse avec le diable. Mais, son fantôme court toujours. Pour preuve, le retour de l’extrême droite chilienne aux dernières élections constituantes, devenue première force politique du pays.

 

Mardi   

On sait depuis longtemps que tout argent est bon à prendre. D’autant paraît-il, qu’il n’aurait pas d’odeur ! Pour autant, n’en déplaise à tous les thuriféraires de Bernard ARNAULT, les dix millions d’euros octroyés aux « Restos du Cœur » pour les aider à boucler leur budget annuel, ne représentent bien que 0,005 % de sa fortune, estimée selon le magazine américain « Forbes », à 190 milliards d’euros. Ou comment une générosité affichée au grand jour et à grand renfort de publicité se transforme en pingrerie, là où il lui aurait été facile, sans mettre à mal sa richesse, de combler le déficit des Restos dans sa totalité. Il aurait même pu le faire dans la discrétion la plus absolue… Méritant alors le titre de « classieux », comme aurait pu dire l’ami GAINSBOURG !

 

 

Mercredi

Ce ne sont que quelques grammes de métal et de bois, fissurés par le temps, lustrés par la main de celui qui la fit danser sur les murs sa vie durant. Une simple truelle, exposée sans emphase dans l’une des vitrines du Musée national de l’histoire de l’Immigration à Paris, qui vient de rouvrir ses portes après trois ans de travaux. L’outil d’un maçon illettré, d’origine italienne, arrivé en France après la Première Guerre mondiale, figure oubliée de ces « gens de peu » qui contribuèrent à faire de la France ce qu’elle est aujourd’hui. Il se prénommait Louis, surnommé « Vidgeon » et avait pour fils, François, qui bien des années plus tard, lui redonna vie par des mots d’amour dans son livre « Les Ritals ». Ils portaient tous les deux le joli nom de CAVANNA. Ils étaient tous les deux des « gens de bien »…

 

 

Jeudi

Mais quelle mouche a donc piqué le député du Nord et patron des communistes français, Fabien ROUSSEL en appelant ses compatriotes à envahir les préfectures « si nécessaire… », pour protester contre l’inflation ? Même Jean-Luc MELENCHON a traité l’initiative de « violente », c’est dire ! Le représentant de la « gauche du terroir », amateur de tête de veau, (ceci expliquant sans doute sa figure d’homme de gauche préféré des milieux de droite !) est un très bon communiquant, maniant très bien les règles du marketing et de la promotion. Un sacré coup de pub à 48 heures de l’ouverture de la Fête de l’Huma. Même Jacques SEGUELA n’aurait pas fait mieux !

 

 

Vendredi

Belle initiative de la municipalité que d’inviter des représentants de comités de jumelage rattachés à Auxerre aux festivités marquant les 800 ans de l’affranchissement de la ville. Une présence saluée par le maire d’Auxerre, Crescent MARAULT en préambule des conférences données ce vendredi soir à l’Abbaye Saint-Germain. A ce détail près qu’après avoir cité les noms de Worms et de Plock, il dut se faire souffler par la salle le nom de la troisième, Redditch. Simple trou de mémoire ou fiches mal révisées ? Il est vrai que la ville anglaise n’est jumelée avec Auxerre que depuis 1956 !

 

Samedi

Un samedi de festivités, ponctué place de l’Hôtel de ville, devant un public enthousiaste, par un superbe spectacle nocturne de la compagnie « Fire Broth », passée maître dans la maîtrise des jongleries enflammées. « Johnny » peut dormir tranquille, la relève est assurée… « Allumer le feu » !

 

 

Dimanche

Alors que le Maroc n’en finit pas de panser ses plaies et se relever d’un tremblement de terre qui a fait près de 3 000 morts, un autre drame s’est joué quelques jours plus tard en Libye, par suite du passage de la tempête Daniel, qui a laissé derrière elle des dégâts considérables, entraînant là encore, des milliers de victimes et un nombre indéterminé à ce jour, de disparus. Mais sur l’échelle de l’émotion et de l’empathie, tous les pays ne se valent pas. Marrakech, Essaouira, Ouarzazate, Fès…, autant de destinations chères au cœur des Français. Là où la Libye sera toujours pour son malheur, entachée du nom de son « guide suprême », le sinistre Mouammar KADHAFI ! 

 

Dominique BERNERD

 

 


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