Le centre de formation de Puisaye-Forterre connaîtra une ultime saison, 2019/2020, où l’établissement pédagogique accueillera encore des apprentis. Ce sera ensuite son chant du cygne du fait de la fermeture du site. Mais, la Région Bourgogne Franche-Comté met dès à présent tous les moyens nécessaires pour organiser le transfert des formations et compétences au lycée agricole La Brosse de VENOY, dont dépend le CFA. La décision a été confirmée lors de la visite du vice-président de l’organe institutionnel régional, Stéphane GUIGUET, en charge des lycées et de l’apprentissage, au sein du CFA ce jeudi 18 avril…
CHAMPIGNELLES : La décision a été entérinée de manière officielle. Il faut désormais mettre tout en œuvre pour réussir ce chantier. Et, d’ores et déjà, le pouvoir exécutif régional se mobilise pour organiser dans des conditions optimales le transfert des formations et compétences du CFA de Champignelles vers Venoy. La commune où est implanté le lycée agricole La Brosse.
Vice-président de la Région Bourgogne Franche-Comté, en charge des lycées et de l’apprentissage, Stéphane GUIGUET a précisé lors de sa visite que « la relocalisation des formations au lycée agricole de Venoy serait prévue d’ici la fin du mandat régional ».
Pour autant, le centre de formation des apprentis agricoles départemental (CFAAD) de Champignelles accueillera une saison encore de nouveaux pensionnaires.
S’entretenant avec Jacques GILET, maire de Champignelles et les élus locaux, Stéphane GUIGUET a pu apporter des précisions sur le calendrier et les conséquences de ce futur déménagement. L’élu régional a pu échanger également avec le président de la Communauté de communes de la Puisaye Forterre, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, lui-même, conseiller régional. On notait la présence de plusieurs représentants administratifs de l'établissement dont le directeur régional de l'enseignement agricole.
En proie à des difficultés financières depuis plusieurs années, le CFA de Champignelles avait enregistré une baisse de sa fréquentation d’élèves à la rentrée 2018/2019 de 25 %.
Ayant soutenu la structure à hauteur de plus de 700 000 euros ces dernières années, la Région organisera ce déplacement en accord avec la Direction régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt.
Dire que la rencontre opposant l’AJ Auxerre au FC Sochaux ce vendredi soir à l’Abbé Deschamps lors de la 33ème journée de Ligue 2 possède déjà des relents de mélodrame ne serait qu’une simple gageure. En cruel manque de points, la formation nord-bourguignonne qui se morfond dans la seconde partie de tableau doit impérativement s’imposer face à ses cousins francs-comtois. Si elle ne veut pas connaître les affres d’un doute irréversible qui la rapprocherait davantage des abîmes de la relégation…
AUXERRE : Sur le papier, l’affiche est belle. Entre ces deux clubs au glorieux passé de l’histoire footballistique de Ligue 1 et de Ligue 2. Mais, la réalité pourrait en être tout autre. Un dénominateur commun existe entre ces équipes : le ratage significatif de leur saison. La formation de Montbéliard n’a rien à envier à celle de la capitale de l’Yonne. L’une figure à la dix-septième place (33 points) d’un classement qui se profile de façon quasi définitive à quelques encablures de son terme. L’autre, l’AJA, reste engoncé dans le ventre mou du championnat, en quatorzième position avec un crédit de 35 points au compteur. Dans les deux cas, les tergiversations devront être exclues des esprits dès que les deux onze du départ occuperont le terrain.
Les Icaunais ont néanmoins des arguments positifs à faire valoir dans ce match que l’entraîneur Cédric DAURY considère comme « capital ». L’hémorragie a été jugulée après plusieurs défaites qui ont ramené les joueurs auxerrois à la dure réalité. Les nuls se succèdent depuis deux rencontres (Metz, Niort) sans que le moindre but n’ait été marqué à l’adversaire. Un dilemme délicat à encaisser.
Trouver le chemin des filets s’inscrit comme un leitmotiv dans la pensée du nouveau coach. C’est devenu une priorité. Lors des séances d’entraînement et au moment des traditionnelles conférences de presse où Cédric DAURY s’épanche.
« Il faut trouver des solutions à ce problème récurrent, concède-t-il, on cherche, on se créé des occasions, on déstabilise souvent l’adversaire mais on ne marque pas ! En restant humbles, nous retrouverons de l’efficacité… ».
A grand renfort de discussion et de travail sur la pelouse, l’entraîneur espère enfin remettre son équipe dans le sens de la marche. Un judicieux mélange auquel il croit.
« Quand les choses ne vont pas dans un collectif, il faut savoir mettre le doigt dessus. Afin de nous améliorer pour gagner en efficacité. Lié le geste juste à un engagement total, reprendre de la confiance, être dans la bonne posture, faire preuve de générosité et d’agressivité sur le terrain. On doit se préparer dans la tête afin de remporter le combat du mental… ».
Le maintien, c’est l’affaire de tous…
Désireux de satisfaire les supporters, Cédric DAURY souhaite que la victoire revienne vite auréoler ses joueurs. « Nous avons envie de battre ces adversaires d’un soir même si nous savons que ce match se présente tel une rencontre couperet ».
Une issue victorieuse à cette partie apposerait un baume salvateur à un cœur meurtri. Mais, la vigilance prédomine à vingt-quatre heures du coup d’envoi.
« Le FC Sochaux est une équipe très déterminée qui a obtenu des résultats intéressants, face entre autres, au Paris FC et Niort, argumente Cédric DAURY, face à un adversaire qui est engagé également dans la course au maintien, il n’y a pas d’expectative : il faut répondre présent ! ».
On aura compris le message du coach : une victoire contre le club franc-comtois permettrait de faire baisser un peu la pression. Même si tout ne serait pas terminé pour autant.
Le personnage a marqué ceux qui l'ont rencontré un jour. Plutôt que de revenir sur sa carrière exceptionnelle au sein d'un grand groupe, il nous invite à regarder l'avenir, avec optimisme. Sa conviction profonde : entretenir notre curiosité. A la lecture de ce texte, vous allez la réveiller et être encore plus performant dans vos activités habituelles !
TRIBUNE : Notre homme a dirigé nombre de sites industriels et a exercé de hautes responsabilités au sein d'un grand groupe. Il a été également acteur des premières actions de revitalisation en France, pour le compte de Saint-Gobain Développement.
Personne charismatique, son autorité naturelle a inspiré René GOSCINNY pour le personnage de César, dans la célèbre bande dessinée « Astérix et Obélix » ! Sa sagesse lui permet d'apporter des réponses simples (et pertinentes) à des questions complexes. Il nous propose dans cet entretien d'ajouter un défaut à votre management car il pense que la curiosité en est un…
Pourquoi êtes-vous convaincu de l'importance d'être curieux ?
Parce que j'ai expérimenté très tôt l'inconvénient qu'il y a à ne pas être curieux. En effet, j'ai réalisé des études d'ingénieur électricien, simplement parce que je m'étais mal informé sur la réalité de ce métier. Conséquence : j'ai perdu du temps à faire ce qui ne me passionnait pas réellement. Heureusement, j'ai, par la suite, découvert une carrière de manager qui m'a correspondu beaucoup mieux.
Je rencontre encore aujourd'hui des jeunes qui mènent des études par défaut. LA véritable question à se poser, c'est pourquoi je m'engage dans cette voie ? Dans quel but ?
Aujourd'hui, nous disposons d'une opportunité géniale, avec internet, de disposer d'une information complète, immédiate et facile, pour explorer les voies sur lesquelles on s'engage. Et prendre une décision éclairée est synonyme d'envie et donc d’efficacité.
Comment exercer cette curiosité ?
Dès que vous avez une décision à prendre, qu'elle soit personnelle ou professionnelle, ayez le réflexe de réactiver votre curiosité. Pour cela, faites tourner votre radar de recherche. Soyez modeste, cherchez autour de vous, renseignez-vous de façon complète et efficace.
Utilisez Internet pour accéder à l'information. Mettez à profit les réseaux sociaux pour optimiser votre réseau. Demandez l'avis de votre entourage. Vous verrez que votre radar de recherche va vous détecter des pistes, va vous révéler des territoires inconnus, des opportunités que vous n'aviez même pas imaginées !
En tant que bon manager, vous aimez votre équipe. Quand on aime ses collègues, on les écoute, on s'intéresse à eux. On est donc curieux de qui ils sont.
En tant que manager efficace, on est amenés à leur apporter des réponses, des pistes éclairantes, des ouvertures à valeur ajoutée. Et comment avoir des réponses modernes, nouvelles, si par curiosité, vous n'êtes pas allés chercher de nouveaux angles, des informations approfondies ?
Votre curiosité, quant à l'évolution de votre métier, aux techniques actuelles, aux technologies à venir, et votre passion sont une source importante d'inspiration pour votre équipe. C'est souvent dans cette démarche que l'on découvre son cap.
Concrètement, dans votre expérience, comment cela s'est-il traduit ?
Trois souvenirs me viennent instantanément à l'esprit :
1) Celui qui m'a recruté, le regretté Georges D'Argenlieu, un homme extrêmement intelligent et curieux, qui m'a inspiré et a impacté, par l'exemple, ma carrière dans cette voie.
2) Un peu plus tard, lorsque je manageais dix entreprises de cinquante personnes chacune, j'ai eu la chance de m'appuyer sur des gérants curieux qui m'alimentaient (Internet n'existait pas) de leur curiosité, matière première d'une stratégie gagnante.
3) Puis, à la tête d'une entreprise de 500 personnes spécialisées dans la production de parebrises, j'avais pour mission de redresser la production répartie sur les sites de Pise, d'Aix-la-Chapelle et de Compiègne. J'ai pris le temps d'écouter attentivement, d'observer, d'analyser trois méthodes de production radicalement différentes, issues de cultures différentes. L'observation, sur le terrain, de ces trois sites industriels, l'écoute de leurs managers, la compréhension de leurs logiques très différentes : l'une rigoureuse, l'autre astucieuse, la troisième technologique ont conduit à un succès marquant.
La mobilisation de tous, la productivité, l'esprit d'équipe, la cohérence, étaient à portée de main à la simple condition de faire preuve d'une vraie curiosité.
4) Après cette carrière, j'ai monté un cabinet de consulting. La prise du premier gros marché qui nous garantissait plusieurs années de chiffre d'affaires tient à une offre différente de ce que présentaient tous les concurrents, plus expérimentés, mais enfermés dans leur métier, et moins ouverts à de nouvelles solutions.
Même avec des robots performants, c'est le curieux qui invente le monde, se crée son monde et se connecte à son propre talent.
Quels seraient les écueils de cette approche basée sur la curiosité ?
J'en vois deux : oublier que cette curiosité doit en priorité porter sur l'entourage proche et dans le rapport à l'autre ; papillonner, c'est-à-dire s'intéresser un peu à tout, sans fil directeur, sans objectif ou sans persévérance. C'est chaque jour, avec constance, que votre curiosité vous apportera le plus !
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Dans les 5 prochaines minutes :
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Philippe CARPENTIER
Déciderjuste.com
Période faste pour l’exploitant de l’infrastructure auxerroise : le premier quart de l’année se révèle déjà fructueux au niveau de ses résultats. L’ensemble des indicateurs virent au vert. Les objectifs commerciaux, prévus par la feuille de route initiale, sont désormais atteints. Sans que l’entité ait eu besoin de lancer une quelconque dynamique de développement ! Cet état des lieux s’avère très positif pour le directeur-adjoint de Centre France Parc Expo, Sébastien FUENTES. Ce dernier a dû renforcer son effectif en procédant à l’embauche d’une chargée de développement événementiel. Un poste supplémentaire qui s’officialisera le 09 mai prochain…
AUXERRE : Début mai, le nombre de collaborateurs de la filiale icaunaise de Centre France Evènements, évoluera à la hausse. Un élément de mieux intégrera l’équipe actuelle. La structure qui exploite administrativement et commercialement le parc des expositions de la capitale de l’Yonne diversifie de plus en plus ses domaines de compétences. Elle s’apparente au fil des saisons à une agence spécialisée dans la conception évènementielle. Conséquence : cela entraîne d’heureuses répercussions en matière d’emploi.
Ainsi, un poste supplémentaire, à décliner au féminin, permettra d’accueillir une chargée de projet corporate. Sa mission est simple : assurer le développement du pôle événementiel. La jeune femme prendra ses fonctions le 09 mai.
Une portée stratégique prégnante vers le monde de l’entreprise…
En ajoutant une ligne de plus sur l’organigramme opérationnel des ressources humaines, Centre France Parc Expo vise une cible clairement identifiée. Les milieux professionnels. C’est-à-dire une clientèle de grands comptes, établie en région francilienne mais aussi en Bourgogne Franche-Comté. Les faire venir à AUXERREXPO devient la priorité. Tant pour y suivre des séminaires à vocation formative que des colloques. Mais, aussi pour y réaliser leur assemblée générale annuelle, voire des salons et forums.
C’est la définition de ce nouveau poste qui vient d’être porté sur les fonts baptismaux. Face à la demande croissante, Centre France Parc Expo ne pouvait se priver de la compétence de la nouvelle arrivante.
Cette dernière a exercé durant une quinzaine d’années dans le milieu de la viticulture à Chablis. Développant pour le compte d’un domaine viticole de belle facture les relations publiques et le marketing.
Parmi les gros dossiers qui mobilisera la cellule du développement événementiel au cours de ces prochaines semaines, citons les anniversaires des sociétés CORA et BERNER (cinquante ans), le congrès national de l’EPNAK ou encore la convention nationale de l’UNAF.
Plusieurs pistes sérieuses en état d’avancement optimum pourraient déboucher sur des contrats fructueux pour Centre France Parc Expo, notamment le congrès national des Alcooliques Anonymes ou le synode de l’Eglise de France. Seules manquent à cette heure les signatures au bas des documents officiels !
Devant l’ampleur de ce drame patrimonial qui perturbe la France depuis quarante-huit heures, l’assureur mutualiste a décidé de fournir en les offrant mille trois cents arbres prélevés sur le massif des Conches. Ces chênes centenaires serviront à réhabiliter la charpente de l’édifice cultuel profondément endommagé à la suite de cet important sinistre…
PARIS : Situé à moins de deux heures de la capitale, le massif des Conches possède de magnifiques forêts de chênes centenaires. Propriétaire terrien, la compagnie d’assurance GROUPAMA possède sur ce terroir normand plusieurs hectares de chênes maintes fois centenaires.
Afin d’apporter sa contribution utile face à cette catastrophe qui touche et meurtrie l’Hexagone, l’assureur mutualiste a décidé de mettre à disposition un certain volume d’arbres. Mille trois cents, précisément.
Ce chiffre correspond au nombre de végétaux nécessaires à la reconstruction de la fameuse « forêt » qui faisait office de charpente du célèbre édifice érigé il y a 850 ans. Celle-ci est partie en fumée quelques heures après le début de ce monstrueux incendie.
Composé d’une quinzaine de membres, le Comité de direction générale qui réunit les représentants des grandes directions sectorielles de GROUPAMA autour de son directeur général, Thierry MARTEL, a donc pris sa décision mardi en fin de matinée.
Investisseur institutionnel et acteur à la fois sociétal et économique au plus près des territoires, l’assureur mutualiste n’a pas ergoté quant à ses choix. Ces mille trois cents chênes centenaires seront prélevés dans cette zone forestière de Normandie où la structure possède mille hectares. Précisons, à ce titre, que GROUPAMA est le troisième propriétaire privé de forêt en France.
Localement, le chêne est une essence végétale abondamment représentée. C’est l’arbre le plus planté en Normandie devant le hêtre. Soit 38 % de présence sur l’ensemble de ce massif forestier.
L’initiative généreuse de GROUPAMA fait ainsi écho aux messages de mobilisation adressés par les professionnels de la filière bois. La Fondation nationale FRANSYLVA sollicite chaque propriétaire terrien (plus de 3,5 millions) de réserver l’un de ses arbres au futur projet de reconstruction. Une idée qui a été suivie également par le Syndicat Français de la filière bois (SFB).