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Pragmatiques, les élus du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté souhaitent contrer le plus vite possible la déferlante de mauvaises nouvelles pouvant affecter les professionnels du secteur. Un schéma offensif de nouvelles mesures a été entériné par la commission permanente ce vendredi 29 mai après-midi. Il s’appuie sur un dispositif multiple qui concerne à la fois les entrepreneurs mais aussi les consommateurs…

DIJON (Côte d’Or) : Les avis des uns et des autres sont unanimes. Les dommages imputables à la présence du COVID-19 sur la filière touristique sont énormes. Un « vrai ravage » pour l’un des intervenants du point presse, organisé en visioconférence par la Région Bourgogne Franche-Comté, ce vendredi en fin de matinée, à quelques heures de la commission permanente de l’institution.

Autant dire qu’il y a urgence en la matière pour essayer d’endiguer ce tsunami au scénario catastrophique qui risque de plomber durablement les activités de ce pan très important de l’économie.

Pour mémoire, le tourisme correspond à 4,6 milliards d’euros de consommation annuelle chaque année. Soit l’équivalent de 6,3 % du produit intérieur brut régional. Côté emplois, le secteur génère 41 200 postes en haute saison. De quoi inquiéter les élus de la Région si la filière venait à perdre pied de façon irréversible cette saison.

C’est pourquoi la présidente de l’exécutif régional, Marie-Guite DUFAY, en accord avec la commission permanente, a décidé de prendre le taureau par les cornes. En validant un plan de soutien légitime à la filière.

Quels en seront les contours applicatifs ? Ce sont de prime abord les professionnels de l’hébergement qui en seront les premiers bénéficiaires.

La Région va injecter une manne financière globale de sept millions d’euros visant à aider les gérants de meublés du tourisme et les chambres d’hôtes (à hauteur de 3 000 euros) ainsi que hôteliers et dirigeants de campings pour 5 000 euros. Cette mesure intègre l’élargissement du fonds tourisme aux entreprises individuelles. Sachant que de nombreux établissements sont concernés dans notre contrée.

Précisons que l’octroi de ce subside est conditionné à différents critères d’éligibilité : ceux qui avaient défini à la création de ce fonds, à savoir la baisse d’au moins 50 % du chiffre d’affaires entre les périodes de mars/avril 2019 et son équivalence en 2020, un minimum de 24 000 euros pour les meublés et chambres d’hôtes. Le tout pour des structures employant jusqu’à cinquante collaborateurs.

 

Un « Pass’Découverte » de trois journées pour les habitants du territoire…

 

Prenant ensuite la parole, Patrick AYACHE, vice-président en charge du tourisme et de l’internationl, évoqua avec détermination sa volonté d’être en appui des professionnels de la filière afin de les soutenir pour sortir de cette mauvaise passe.

« La situation telle qu’elle se présente à nous à l’heure actuelle est proprement catastrophique. L’absence de visiteurs étrangers pourrait nous faire perdre jusqu’à un milliard d’euros de recettes si 20 % de ces touristes ne se rendaient pas en Bourgogne Franche-Comté cette saison… ».

Pour subvenir aux besoins de ces entreprises fragilisées, la Région envisage la création d’une foncière hôtelière. Celle-ci interviendrait alors pour accompagner financièrement les structures qui le désirent dans le cadre d’un projet d’agrandissement ou d’ouverture d’un établissement.

Seraient visées plus particulièrement par cette suggestion les zones les moins touristiques de notre territoire, notamment certains secteurs de la Haute-Saône, de la Nièvre et de la Saône-et-Loire.

 

 

L’idée sera examinée lors de la prochaine réunion plénière du Conseil régional prévue à la fin de ce mois.

Un « Pass’Découverte » sera instauré. La Région s’est engagée à offrir ce dispositif de trois jours de découverte à deux mille habitants du territoire. L’objectif avoué est de toucher le plus grand nombre de familles en local pour qu’elles puissent sortir et se réapproprier les chefs d’œuvre patrimoniaux et culturels de notre région.   

Il n’y aura pas de critères préalables pour justifier le mode d’attribution de ces passeports au tourisme de proximité. D’une valeur faciale de 49 euros, ils seront distribués par tirage au sort réalisé au quotidien entre le 01er juillet et le 31 août via le site internet de l’organe institutionnel et les réseaux sociaux. Une dotation d’environ 100 000 euros pour l’exécutif.

 

 

Revoir le schéma touristique régional pour anticiper l’après-crise…

 

Quant aux heureux détenteurs d’un abonnement annuel aux TER de Bourgogne Franche-Comté, ils auront l’excellente opportunité de pouvoir circuler sur le réseau ferroviaire TER national gratuitement à la suite d’un accord passé entre la SNCF et la Région.

Enfin, pour être tout à fait complet sur cette série de nouvelles mesures, précisons qu’un fonds régional d’investissement devrait voir le jour avec le concours de la Caisse de Dépôts et BPI France.

Ce projet consisterait à prendre des participations minoritaires dans le capital d’entreprises entre trois à sept ans avant de les revendre. Ce fonds à hauteur de vingt millions d’euros verrait aussi la contribution de partenaires bancaires. La participation de la Région s’établirait à cinq millions d’euros.

Enfin, le schéma régional du tourisme devrait être rediscuté par les différentes composantes y ayant attrait afin de créer et initier le tourisme de demain après cette crise exceptionnelle…


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La présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté ne cache pas sa satisfaction après l’annonce du plan de relance en faveur du secteur automobile. Ces mesures ont été dévoilées mardi après-midi par le président de la République, Emmanuel MACRON. Pour la représentante de l’exécutif régional, ce plan concilie compétitivité, transition écologique et souveraineté industrielle. Il sera favorable à l’essor du site de PSA à Sochaux…

DIJON (Côte d’Or) : L’élue de Bourgogne Franche-Comté a réagi avec célérité à la suite des annonces faites par le locataire de l’Elysée pour le soutien à l’automobile dans l’Hexagone. Un segment de l’activité économique, il est vrai en berne depuis plusieurs semaines à la suite de la crise sanitaire.

Marie-Guite DUFAY a fait connaître son ressenti par le biais d’un communiqué de presse publié mardi : « l’ensemble des mesures annoncées par la présidence sont de nature à renforcer la compétitivité du site de Sochaux… ».

D’autant que PSA a déclaré que « la nouvelle génération de SUV 3008 déclinable en thermique, électrique et hybride se développera en Franche-Comté ».

Rappelons que la Région a débloqué une enveloppe de 7,1 millions d’euros au titre de l’accompagnement à l’innovation dans le projet « Sochaux 2022 ». Rendant ainsi possible la modernisation de ce site à haute performance technologique pour aborder les enjeux de l’avenir.

Dans le concret, ce sont 55 hectares supplémentaires qui seront aménagés pour permettre l’accueil de nouvelles activités dans l’esprit du pacte de relocalisation souhaité par le président de la République.

 

 

Des annonces qui ne doivent pas occulter la sécurisation des emplois…

 

Parallèlement, l’institution régionale demeure très attentive à l’activité des sous-traitants de l’automobile : ils sont nombreux à exercer leur savoir-faire sur notre territoire.

Dans le cadre du PIA (Programme d’Investissement d’Avenir), elle apporte son soutien aux mutations technologiques qui s’imposent afin que les entreprises puissent se doter des compétences adéquates.

Vigilante, Marie-Guite DUFAY rappelle aussi que « ces annonces ne doivent pas masquer les difficultés sociales que le secteur automobile traverse avec la crise actuelle… ».

En terme clair, la sécurisation maximale des emplois et des compétences est donc à préserver coûte que coûte dans notre contrée.

D’ailleurs, l’ensemble de ces sujets sera évoqué dès la fin de la semaine au cours d’un entretien que la présidente de la Bourgogne Franche-Comté aura avec le ministre de l’Economie et des Finances Bruno LE MAIRE, dans le cadre d’un échange avec l’ensemble des régions.

 


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Son chiffre d’affaires s’établissait au terme de l’exercice antérieur à 1,7 million d’euros. Il devrait progresser au terme de 2020. S’il y a bien une entreprise de l’Yonne qui a littéralement émergé malgré le contexte si difficile, c’est bien de celle-ci dont il s’agit. Sollicitée par le ministère de l’Intérieur, l’entreprise icaunaise n’a plus de « mousse » que son nom de baptême. Désormais, son aura lui permet de vaquer à ses occupations professionnelles dans la cour des plus grands…

AILLANT-SUR-THOLON : Le luxe, le médical, l’aéronautique, le militaire, l’industriel. Il faudra dorénavant ajouter une nouvelle corde à cet arc déjà bien garni en potentiels de débouchés : la collectivité !

Depuis plusieurs saisons, l’atelier de cette PME jusque-là préservée de la sphère médiatique s’attelait à réaliser avec le sens du perfectionnisme qui est le sien son métier et le devoir accompli. C’est-à-dire la découpe de pièces de mousse destinées à la fonction emballage. Utile et indispensable à chacun des secteurs d’activités, préalablement cités.

Oui mais voilà : la donne a changé de manière radicale en l’espace de quelques semaines pour la structure. La propagation de l’épidémie de coronavirus a eu tôt fait de chambouler le paysage économique de l’Hexagone, de l’Europe et de la planète entière. Et de brasser l’ensemble des cartes comme dans une immense partie de poker menteur. A ce jeu-là, JPJ MOUSSE s’en est plutôt bien tirée !

 

 

C’était sans compter sur le pouvoir adaptatif et le volontarisme des collaborateurs qui ont suivi comme une seule ombre celle du couple de dirigeants de cette PME très attrayante.

On connaît l’histoire : Presse Evasion l’a déjà narrée dans de précédents articles qui expliquent pourquoi cette PME industrielle a relevé ce grand défi de l’altruisme et de la citoyenneté en fabriquant ces fameuses visières de protection qui s’arrachent à présent dans de nombreux circuits de distribution.

Un pari audacieux qu’ont su porter à bout de bras Marion et Christophe BECHERT !

 

 

 

 

De la PLV pour Coca-Cola aux masques homologués par l’Intérieur…

 

 

Très vite, les commandes vont affluer. Les visières de protection faciale élaborées dans le cadre de la prévention contre le COVID-19 s’écoulent en grande quantité.

JPJ MOUSSE fournit un effort de guerre important dans sa lutte contre l’infection. Le site est sécurisé pour que les équipes puissent travailler dans une parfaite quiétude d’esprit. Rien n’est laissé au hasard.

Maîtrisant l’art de l’anticipation, les dirigeants de la PME disposaient de stocks suffisants pour relever le défi. Près de deux tonnes de matériels (plastique, mousse, accroches…) étaient déjà entreposés dans les rayonnages du site industriel avant que ne débute ce nouveau chantier.

L’unité de production était plus habituée à réaliser des présentoirs de PVL pour Coca-Cola que des objets de protection sanitaire !

Qu’importe : cet exercice de diversification a abouti à une nouvelle spécialisation. Parfaitement réussie !

 

 

Le schéma organisationnel voulu par la direction permettra d’atteindre les objectifs avec une cadence de 25 000 pièces fabriquées au quotidien. L’arrivée d’intérimaires intégrés rapidement au rythme soutenu de l’entreprise fera le reste.

Le lancement d’une deuxième ligne optimisera ces chiffres : de 40 000 à 50 000 visières conçues par jour ! Le travail se réalisant par deux équipes sur deux lignes. Quant aux approvisionnements, ils sont sécurisés pour la conception d’1,2 million de produits, sachant que plus de 300 000 visières avaient déjà été livrées début mai !

A la suite d’une livraison importante pour les magasins AUCHAN, JPJ MOUSSE s’est retrouvée sur le front de l’intérêt médiatique national. France Télévisions a interrogé les équipes de l'enseigne de la grande distribution par le biais de l'une de ses émissions vedettes "Envoyé Spécial" qui ont expliqué la fonctionnalité des produits confectionnés par la PME. Un coup de pouce indirect pour la PME de l’Yonne !

 

 

 

 

 


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Le télétravail possède-t-il un réel lendemain ? Après avoir traversé une période exceptionnelle depuis plus de deux mois, à quoi va ressembler le « jour d’après » en matière de travail à distance ? C’est une question que bon nombre d’exégètes de l’emploi se posent désormais dans l’Hexagone. Une enquête agrémentée d’une infographie apporte son lot de réponses précises. Elle émane de TALKSPIRIT, une plateforme collaborative nationale qui facilite la communication et le travail des équipes au quotidien. Explications…

PARIS : Le « home office » va-t-il encore progresser dans les entreprises, les institutions publiques ou encore les milieux associatifs dans les mois à venir ? Face aux chambardements inattendus provoqués par la présence inédite du COVID-19 sur notre territoire, les spécialistes de la RH et les managers se doivent de répondre aux exigences de leurs collaborateurs à l’avenir : oui mais, comment ?

La question, cruciale, en cette période de très lente sortie de crise méritait d’être posée. D’autant que les entrepreneurs ont eu à modifier profondément les règles de l’emploi dans bon nombre de leurs structures. Incitant des milliers de salariés à adopter le travail à distance depuis leur domicile…

Créée il y a une décennie, TALKSPIRIT s’est penchée sur cette pertinente interrogation. Logique pour une plateforme nationale qui équipe aujourd’hui près de 500 clients et plus de 150 000 collaborateurs à l’aide de solutions 100 % made in France dans l’évolution du travail.

L’entité vient de publier les résultats d’une enquête sous la forme d’une infographie analytique qui, par le biais de chiffres-clés, donne un sérieux aperçu des attentes des salariés français à la suite de la mise en place forcée du télétravail dans le pays.

 

90 % de téléchargements d’applications de visioconférence entre 2019 et 2020 !

 

Benoît RENOUL et Hugo BESSAGUET, deux collaborateurs de TALKSPIRIT, sont les auteurs de cette étude qui permet de mieux comprendre les répercussions du travail à distance sur le quotidien professionnel des Français.

Apparu au beau milieu des années 2000, grâce à l’arrivée progressive de l’Internet haut débit dans les foyers, le télétravail n’était jusque-là réservé qu’à une portion congrue de nos concitoyens.

Quelques rares salariés pouvaient en profiter pour des raisons jugées encore « occasionnelles ». Ainsi, selon les chiffres de la DARES (Direction de l’Animation, de la Recherche, des Etudes et des Statistiques) diffusés en novembre 2019, 7,2 % des salariés français étaient concernés par cette méthodologie professionnelle à la limite de la marginalité.

Les choses ont nettement évolué depuis ! Six mois plus tard, à peine, ils sont désormais plus de 30 % des salariés de l’Hexagone à avoir basculé en télétravail selon les données ODOXA du 20 avril 2020 !

Il suffit d’apprécier le nombre de téléchargements d’applications de visioconférence en France pour s’en rendre compte.

Les trois outils (ZOOM, TEAMS et HANGOUT) ont vu le nombre de leur fréquentation exploser de manière soudaine et massive en un laps de temps record. Plus de 22 fois de téléchargements pour la première référence par rapport à la même période en 2019, 16 fois plus pour la seconde ; le pompon revenant à la troisième application. Elle a dépassé de 23 fois le nombre de téléchargements supplémentaires dans le même intervalle de temps ! Sachant que ces données illustrent la comparaison hebdomadaire entre la seconde semaine de mars 2020 versus celle de 2019…

In fine, on dénombre 62 millions de téléchargements d’applications professionnelles (majoritairement des visioconférences), soit 90 % de plus par rapport à la même période de 2019 !

 

Les employeurs sont-ils favorables à l’essor du télétravail à l’avenir ?

 

Toutefois, il est démontré par une autre analyse, celle en provenance de DESKEO, qu’au début du confinement, 76 % des Français en situation de télétravail forcé regrettaient l’ambiance des bureaux.

Un élément logique qui combinait à la fois le cumul imposé par cette expérience anxiogène imprévisible et le télétravail qui pour une part non négligeable de salariés fut très éprouvant.

En cause : la promiscuité, l’impossibilité de pouvoir s’isoler physiquement et numériquement, le sentiment de solitude, le défaut de matériels et leur manque de performance, etc.

Cependant, après quelques semaines, l’analyse de TALKSPIRIT montre le renversement de tendance. Et l’appréciation manifeste des Français pour cette forme de travail dont ils n’avaient pas encore ni la connaissance ni l’usage.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 71 % des personnes qui n’avaient jamais travaillé à domicile avant la crise sanitaire déclarent désormais souhaiter exercer leur métier à distance. Du moins, un jour par semaine. 79 % de ces mêmes salariés sont même prêts à sacrifier leur bureau physique attitré pour effectuer davantage de télétravail à l’avenir !

Nonobstant, une interrogation demeure : les entreprises françaises sont-elles prêtes à faire bouger les codes ?

Si les salariés restent les seuls à avoir fait connaître leur position, il n’empêche que les employeurs sont murés dans leur silence. Question de pure logique : il est encore trop tôt pour eux pour se prononcer après la période économique subie sur les vertus de cette méthode.

Les salariés ont cependant du mal à croire à une « révolution du télétravail » à l’avenir. Certains ont été sondés pour dire ce qu’ils pensent de l’attitude de leur employeur : les résultats sont les suivants. Les employeurs seraient favorables au télétravail à hauteur de 51 %, voire totalement favorables pour 4 % des cas. Mais, 36 % d’entre eux seraient réfractaires, voire totalement contre pour 8 % des cas. Précisons qu’un pour cent de ces sondés ne se prononce pas…

Quant aux freins potentiels au développement du télétravail, ils seraient multiples. La culture du présentéisme à 39 %, l’incompatibilité du télétravail avec le métier exercé à 38 %, le manque de confiance pour 17 % ou le refus sans réelle raison valable pour 26 %.

Le télétravail connaîtra-t-il un « avant » et un « après COVID-19 » en France ? Une chose est sûre, à défaut de réponses concrètes et précises, les dirigeants et les managers des structures publiques ou privées qui agissent dans le domaine économique devront très vite se prononcer…C’est la moindre des choses que de connaître leur avis après ces semaines particulières où le monde du travail a changé totalement de rythme…

 

En savoir plus :

On peut consulter l’ensemble des analyses de cette étude menée par TALKSPIRIT sur la référence suivante :

https://blog.talkspirit.com/apres-covid-quel-lendemain-pour-le-teletravail/


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Nouvelle difficulté pour le secteur des travaux publics qui ne s’attendait pas à recevoir une pareille estocade de la part du gouvernement. Malgré les efforts déployés ces dernières semaines par la filière artisanale dans l’optique de reprendre au plus vite leurs activités, une ordonnance de l’Etat qui modifie la règle du jeu provoque désormais le courroux de la Fédération régionale des Travaux Publics (FRTP) et de son représentant, Vincent MARTIN. Explications…

DIJON (Côte d’Or) : Il voit rouge le président de la FRTP de Bourgogne Franche-Comté ! Et il le fait savoir avec véhémence par un communiqué de presse qu’il a adressé dans les rédactions ce vendredi 15 mai.

Le sang de Vincent MARTIN n’a fait qu’un court lorsqu’il a appris le 13 mai, et sans aucune concertation avec la corporation dont il défend les intérêts, qu’une ordonnance de l’Etat modifiait les délais applicables à l’ensemble des marchés.

Dans les faits, le texte gouvernemental ne prend volontairement pas en compte la prorogation de l’état d’urgence sanitaire dans le calcul des délais qui entoure les marchés publics et privés.

En conséquence, en cas de non-respect de ces délais (pour mémoire rappelons que les délais d’exécution des chantiers sont contractualisés dans les marchés publics et privés), des pénalités seront appliquées au titulaire du marché.

Or, le contexte de la crise sanitaire imputable à la propagation de l’épidémie de coronavirus en France et la période de confinement auront conduit à l’arrêt forcé des chantiers. Allongeant de facto les délais d’exécution des marchés en cours !

 

 

Comme le précise le président MARTIN, « la profession a mis tout en œuvre pour organiser une reprise des activités en garantissant les mesures sanitaires indispensables afin de protéger la santé et la sécurité de ses salariés… ».

Le représentant régional de la FRTP en appelle donc au bon sens et demande à l’Etat de faire machine arrière : « Le gouvernement doit revenir de toute urgence sur cette ordonnance pour la protection des entreprises et la préservation des emplois dans un secteur essentiel pour la relance économique de nos territoires… ».

Sera-t-il entendu ? Pas si sûr ! Mais d’ores et déjà, le torchon brûle entre le gouvernement et le secteur des travaux publics !


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