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Un an d’application et déjà des enseignements très précieux pour la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté. Cette dernière a participé à une table ronde en ouverture des Rencontres industrielles de la région (RIDY) où elle a présenté le bilan du PAIR, le Plan d’Accélération de l’Investissement Régional. Un dispositif complémentaire à celui de l’Etat qui va se poursuivre en 2022…

 

AUXERRE : Juste avant de rejoindre l’estrade qui accueillait la première des nombreuses conférences ponctuant l’intense journée des Rencontres industrielles (RIDY) concoctées par la CCI de l’Yonne, la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté Marie-Guite DUFAY s’est fendue d’un petit exercice oratoire avec la presse.

Histoire de remémorer aux journalistes les fondements essentiels de ce qu’est le PAIR, le fameux Plan d’Accélération à l’Investissement Régional, l’une des clés de voûte du dispositif de relance sur notre territoire.

Un PAIR dont elle a ensuite extrait en substance les grandes lignes directionnelles lors de son intervention aux côtés de la sous-préfète en charge du plan de relance auprès du préfet de Région Fabien SUDRY, Natacha VIEILLE, et Alain PEREZ, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne.

 

5 000 emplois créés malgré la conjoncture ambiante…

 

Alors, quel est le mode d’emploi applicatif de ce PAIR ? Réponses de la patronne de l’exécutif régional face à la presse…

« Pourquoi l’avoir mis en exergue sur notre territoire, ce Plan d’accélération de l’investissement ? Parce qu’à la suite de la crise sanitaire qui avait stoppé net l’activité économique l’année dernière, il nous a semblé judicieux de nous situer dans le moyen terme et de faire en sorte qu’en accompagnant des projets d’investissements qui dormaient, qui étaient larvés, qui avaient besoin d’un sérieux coup de pouce, on stimulait la création d’emplois partout sur le territoire en soutenant les projets des entreprises.   

Ce dispositif repose sur trois domaines fondamentaux : l’industriel, l’écologique et celui de la solidarité. C’est pourquoi à la lecture de ce premier bilan anniversaire depuis octobre 2020 on constate que nous sommes intervenus à la fois pour aider des processus de décarbonation dans les entreprises comme nous nous sommes appliqués à mettre en place un complexe sportif auprès d’une collectivité ou d’impulser des actions en faveur de l’emploi… ».

L’emploi, l’un des chevaux de bataille de ce dur combat dans lequel s’est engagée l’élue régionale, originaire de Franche-Comté. Un premier chiffre est donné à ce propos : 5 000 emplois créés malgré l’âpreté de la période !

 

 

60 % des fonds de ce PAIR ont été affectés sur le terrain…

 

« Quand on investit, c’est en faveur du développement de l’entreprise, ajoute-t-elle, mais chacun sait que derrière ce développement se trouve l’emploi. Naturellement, ce sont les chefs d’entreprise qui créent cette valeur ajoutée qu’est l’emploi. Ce n’est pas la Région. Par contre, la Région peut avec beaucoup d’humilité accompagner les entrepreneurs pour qu’ils embauchent les profils dont ils ont besoin… ».

Logique. D’où l’importance des financements et de ces subsides accordés aux projets des entreprises.

« L’entreprise, poursuit Marie-Guite DUFAY, a justement besoin de prendre des décisions qu’elle avait peut-être du mal à arrêter parce qui lui manquait précisément ces financements. Donc, ces aides publiques doivent arriver au moment opportun : lorsqu’un projet de développement se concrétise. Sachant que derrière ces projets, il y a de nouveaux emplois… ».

Au 01er octobre, plus de 255 millions d’euros sur l’enveloppe initiale de 432 millions ont été affectés pour soutenir les projets répartis sur les huit départements. A peu près 60 % de la réalisation de ce plan.

Une donnée statistique qui satisfait la présidente. Qui précise : « Quand nous additionnons la globalité des projets sur lesquels nous sommes intervenus, nous observons que cela avoisine déjà avec les cinq mille créations de postes ! ».

 

 

L’hydrogène et son écosystème composantes du plan stratégique à venir…

 

Evidemment, comme toutes bonnes choses, le PAIR connaîtra une fin. Marie-Guite DUFAY réfléchit-elle déjà en ce début de nouveau mandat à une méthodologie particulière pour trouver de nouvelles orientations ?

« Oui bien sûr ! Nous travaillons à une stratégie de développement économique qui va se construire avec l’ensemble des partenaires du territoire, avec les chambres consulaires, aux côtés des organisations professionnelles... ».

A ce propos, le lancement officiel de cette stratégie sera dévoilé début décembre. Mais, chut ! La présidente n’en donnera point d’autres détails au cours de cet entretien, ne déflorant pas davantage la feuille de route qu’elle s’était fixée en effectuant ce déplacement en terre de l’Yonne pour inaugurer ces RIDY.

Toutefois, on peut raisonnablement supposer que la filière de l’hydrogène et la mise en œuvre de son écosystème à usage protéiforme, tel que ceux-ci sont articulés sur l’Auxerrois depuis l’ouverture de la zone de stockage, intègrent cette future stratégie ?

« Ecoutez, je l'espère ! En tout cas, je me souviens qu'aux dernières RIDY, datant de 2019, j'avais parlé de l’hydrogène. A l’époque, j'avais rencontré à la fois de l'intérêt, mais aussi beaucoup d'étonnement de la part de mes auditeurs. On s'étonnait alors qu'une présidente de Région évoque de façon aussi affirmée ce secteur d'avenir que représente effectivement l'hydrogène. Or, nous y sommes ! Et je suis heureuse que la ville d’Auxerre compte désormais parmi les lieux de développement de l'hydrogène en France. Je l'avais dit, je l'ai fait et nous devons continuer ! Parce que dans le monde incertain dans lequel nous sommes, notamment d'un point de vue de l'énergie, l'hydrogène ne représente peut-être pas encore la solution d'aujourd'hui. Mais, une chose est certaine : c'est la solution d'après-demain ! ».

D’autant que du côté de Belfort, le bassin historique du projet de cette énergie renouvelable, se construisent les prémices de la véritable complémentarité entre les deux pôles. A suivre !

 

Thierry BRET

 


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Cinq clics suffisent-ils pour gagner son job ? Au-delà d’une formule toute faite, s’appuyant sur une communication aux contours alléchants diffusée vers le jeune public, la Mission Locale de Tonnerre/Avallon vient d’expérimenter un processus ayant porté ses fruits. Dix-huit personnes en ont été les bénéficiaires dans le cadre du plan « 1 jeune 1 solution ». Une initiative adoubée par la représentante de l’Etat, la sous-préfète Cécile RACKETTE.

 

AVALLON : Le concept se nomme « Gagne ton job en 5 clicks ». Ou « clics » si l’on francise l’appellation anglophone se rapportant à cette référence informatique ! Testé avec bienveillance par la Mission Locale de la zone méridionale du département, le module a réuni une petite vingtaine de jeunes gens (dix-huit avec exactitude) avec à la clé l’opportunité pour eux d’obtenir un passeport préventif aux risques professionnels en entreprise.  

La session de formation, scindée en deux groupes, s’est étalée sur une quinzaine de journées, intenses et enrichissantes pour chacun de ses participants. Neuf jeunes issus de Tonnerre y assistaient du 04 au 15 octobre. Le relais fut repris ensuite pour instruire les dix derniers stagiaires, entre le 18 et le 28 de ce même mois dans la sous-préfecture de l’Yonne.

Mais, de l’avis général, bien qu’ils ne se soient jamais croisés hormis le jour de clôture de cette judicieuse expérimentation, assurée en présence de la sous-préfète de l’arrondissement Cécile RACKETTE, l’immersion à la découverte des problématiques de sécurité inhérentes aux entreprises a été vécue comme une véritable bouffée d’air pur chez ces jeunes gens.

 

 

Un précieux sésame à faire valoir auprès des employeurs…

 

Un cycle pédagogique qui aura été concocté avec le concours tout en expertise du GRETA et de l’ARCEF, un organisme de formation professionnel ayant de plus en plus de velléités d’implantation sur le territoire icaunais.

Muni de ce précieux sésame, se rapportant à la prévention des risques sécuritaires en entreprise, les jeunes lauréats disposent dorénavant d’une nouvelle carte maîtresse dans leur jeu, à faire valoir auprès des employeurs dans leur quête à l’insertion professionnelle.

Certains ont des projets bien arrêtés dans leurs têtes. D’autres hésitent encore entre diverses possibilités de carrière. Mais, tous ont à cœur de travailler au plus vite et de se lancer dans ce que l’on nomme communément la vie active !

Ce cursus, un peu spécifique sur le papier, n’en demeure pas moins fort utile pour la suite de la prospective de ces jeunes gens en recherche d’un emploi.

Bon nombre d’entreprises estiment que les formations de premier niveau doivent sensibiliser aux risques professionnels.

Préparés aux chausse-trappes des problématiques liées à la sécurité, les futurs embauchés peuvent ainsi mieux les appréhender en connaissance de cause. Joindre l’utile à l’agréable, en quelque sorte !

 

 

Un petit bonus en prime : un jeu de carte sur la sécurité routière…

 

Aux côtés des représentants de l’ARCEF (Fabrice CAYARD, responsable de l’agence Bourgogne), du GRETA de l’Yonne (Eric GUYOT, l’un de ses intervenants) et de la Mission Locale (Radouan GSSIR, son directeur), la sous-préfète Cécile RACKETTE a pu remettre à chacun des jeunes gens les attestations de formation et le fameux passeport qui permet d’ouvrir plus largement les portes menant à l’emploi.

En sus, la représentante de l’Etat leur a glissé à chacun un jeu de cartes, un « Mille bornes » des plus spécifiques, un outil ludique les initiant aux dangers de la circulation routière.

Décidément, la sécurité aura été le maître mot de cette opération qui ne demande qu’à être réitérée dans un proche avenir.

 

Thierry BRET

 


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L’évènement nous revient. Avec la même flamboyance que les années précédentes. De quoi fêter dignement sa vingtième édition. Tout sera mis en place en cette journée du 09 novembre pour que les participants (près de trois mille visiteurs sont attendus) puissent repartir du Parc des Expositions avec du grain à moudre et des idées pleins la tête pour les aider à progresser dans leurs projets industriels. Ceux du futur…

 

AUXERRE : Ce ne sera pas une journée ordinaire à vivre, ce mardi au Parc des expositions. Les RIDY, rencontres industrielles régionales concoctées depuis vingt éditions pile poil par la CCI de l’Yonne, nous reviennent tel le Messie prodiguant la bonne parole en terre de Galilée.

Ses fidèles, le monde de l’entrepreneuriat, de l’industrie et du business, attendent cela depuis si longtemps. Deux ans, puisque l’évènement s’évertue à rester pour des raisons économiques (et cela se justifie amplement au vu de la lourdeur d’un tel projet) sur un rythme biannuel.

Pourtant, les RIDY n’ont pas souffert de la crise sanitaire. Elles ont échappé à toute déprogrammation nécessaire imputable à la circulation de la pandémie et à ses confinements répétitifs.

Ce sont, en revanche, ses différents acteurs, ses représentants de la filière industrielle pur jus qui ont connu des heures sombres et du vague à l’âme pour faire face à la dure réalité pendant une trop longue période s’éternisant plus de vingt mois. Et on nous reparle déjà d’un nouveau sursaut de la maladie ?

 

 

68 % d’entreprises industrielles de l’Yonne présentes sur l’édition 2021…

 

Alors, profitons de l’instant présent, si pareilles mésaventures se reproduisaient. Ce qui est plaisant dans cet évènementiel c’est qu’il regroupe des « positives entreprises » ! Le leitmotiv de la CCI de l’Yonne qui en a fait son cheval de bataille depuis tant d’années.

Deux cents d’entre elles (et non des moindres) y seront représentées.

Par le biais d’un stand où elles exposeront leur savoir-faire, leurs concepts, leurs produits, leurs suppléments d’âme, leurs personnalités humaines. 82 % de ces entités professionnelles arboreront fièrement les couleurs de la Bourgogne Franche-Comté ! Soit sept des huit départements qui forment aujourd’hui ce territoire dont les atouts sont nombreux. Etonnamment, le Territoire de Belfort (il sera représenté malgré tout lors des conférences tenues par les experts) ne disposera pas de vitrines visuelles par ateliers interposés. Ce n’est pourtant l’activité industrielle qui manque sur ce petit bout de terre franc-comtoise !

 

 

Naturellement, la grande majorité de ces participants proviennent de l’Yonne. A 68 % ! Preuve qu’il existe de belles pépites industrielles qui réalisent des choses, y compris à l’export (le volet international décliné sur les RIDY est toujours mis en exergue), et dans bon nombre de domaines.

Mécatronique, mécanique, aéronautique, automobile (même si sur ce segment de l’activité les choses se complexifient avec la rareté des semi-conducteurs), agro-alimentaires offrent un panorama éclectique de possibilités corporatistes sur ce département situé à quelques encablures de l’Ile-de-France. Le puissant voisin dont il faut capter les atouts.

Les portes de l’Ile-de-France : il a tenté à maintes reprises de les tenir grandes ouvertes au bénéfice de son territoire de prédilection, le président PEREZ. Il y a réussi grâce à ces RIDY de nouvelle génération qui offrent précisément cette opportunité de pouvoir les ouvrir.

 

Rendre les entreprises plus compétitives et plus vertes…

 

En valorisant l’excellence industrielle française, en mettant en exergue l’attractivité des métiers du secteur industriel qui ne cesse de recruter. Bien sûr, on ne pourra faire abstraction des enjeux de demain. Et ignorer le besoin de transformation en profondeur de l’industrie afin de la rendre plus compétitive, plus intelligente, plus verte, plus en phase d’adaptabilité avec ses ressources humaines.

Ce sont là tous les ingrédients de cette industrie du futur, le fil d’Ariane de cette vingtième édition qui sera inaugurée le mardi matin par la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY aux côtés de Natacha VIEILLE, sous-préfète du territoire en charge de la relance, et d’un large panel de personnalités institutionnelles et politiques régionales.

Entre espaces de conférences (une douzaine d’items y sont proposés), forums et ateliers, sans omettre les connexions faites vers l’emploi avec le site dédié de la CCI (https://positiv-emploi.fr/), les RIDY 2021 seront donc un flamboyant creuset de relations humaines riches, de contacts utiles et facilités, d’échanges pertinents, d’affaires aussi à réaliser entre personnes de bonne compagnie. Dans le seul intérêt de l’attractivité de notre territoire.

 

 

En savoir plus :

RIDY 2021

Parc AUXERREXPO

De 09 heures à 19 heures

Entrée gratuite

Sous conditions de passe sanitaire

 

Thierry BRET

 

 


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La remise des diplômes des BTS Commerce International du groupe Saint-Joseph-La-Salle a permis aux étudiants de revenir saluer leurs professeurs après l’examen passé en juin dernier en présence de Céline MARTI, directrice du pôle BTS, et de François-Xavier WILLIG, chef d’établissement. Cette cérémonie a rassemblé les élèves de l’année 2019-20 et ceux de 2020-21, avec 100 % de réussite sur ces deux années.

 

AUXERRE: La cérémonie fut l’occasion de rappeler que le séjour des étudiants dans le groupe Lassalien est marqué non seulement par l’acquisition de connaissances mais aussi par la richesse des rencontres et qui aident à se construire.

Sur des sections qui comptent une vingtaine d’élèves chaque année le suivi personnalisé permet de soutenir moralement les efforts de ceux qui ont du mal à y croire et l’émotion est d’autant plus sensible lors de la remise du précieux diplôme.

Les périodes de confinement ont de plus exceptionnellement valu aux élèves la possibilité de bénéficier d’une séance de rattrapage, ce qui a été le cas pour quatre d’entre eux.

Ce cursus comporte en outre un stage qui peut se dérouler à l’étranger, par exemple à Dubaï pour l’une des jeunes diplômées.

Pour les étudiants et pour les responsables de l’établissement, ce fut également un temps d’échanges pour prendre des nouvelles : certains envisagent une poursuite d’études à Bac +3, sur un Bachelor à l’IFAG, ou une Licence pro en management.

D’autres sont indécis ou bien déjà engagés dans le monde du travail sur le bassin d’activité local. L’ouverture d’un Bachelor à Saint-Joseph est d’ailleurs en réflexion dans le souci de répondre au mieux aux attentes des entreprises locales.

 

Claire CIUPA

 

 


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Issu du plan « 1 Jeune 1 Solution », le Contrat Initiative Emploi (CIE) offre l’opportunité à un salarié de moins de 26 ans (ou à un travailleur handicapé de moins de 30 ans) de bénéficier d’une formation aux pratiques d’une entreprise évoluant sur le secteur non marchand. Le PEC (Parcours Emploi Compétence) repose un triple volet emploi-formation-accompagnement, avec l’inclusion durable vers l’emploi des personnes les plus éloignées du travail. Trois de ces contrats ont vu le jour à Avallon la semaine dernière.

 

AVALLON : Timide, la jeune femme s’exprime devant l’assistance. Prenant sur soi pour raconter dans les moindres détails un parcours plutôt erratique, semé d’embûches, au niveau professionnel. Son jeune âge, elle n’a que 17 ans, n’explique peut-être pas tout. En choisissant de s’orienter vers des formations ou métiers dominés pour l’essentiel par la gent masculine, nécessitant une bonne condition physique, ses tentatives de s’insérer dans le monde professionnel se sont soldées par des échecs répétitifs.

Cuisante réalité de l’existence pour cette jeune femme. Pourtant, Marie POUPEE n’a jamais perdu espoir. C’est en discutant avec une conseillère de la Mission Locale d’Avallon, à laquelle elle avait remis son cursus, que la lumière s’est faite au grand jour dans sa vie.

Cette dernière lui propose un emploi en maçonnerie du fait de son sérieux, son engagement et sa motivation observé tout au long du parcours. La jeune fille est en effet l’une des signataires de ce fameux Contrat Initiative Emploi (CIE). Son employeur témoigne. Faisant part de ses difficultés à recruter pour son entreprise, et plus globalement dans le secteur du bâtiment. Un segment de l’économie dont les carnets de commandes regorgent cependant. Mais, où la main d’œuvre peine à se manifester.

 

Accompagner, former, acquérir : un triptyque efficace…

 

Nonobstant, le dirigeant de la société PRESTIGE Construction (une entité spécialisée dans la construction et la rénovation dont le siège est situé à Montillot) M. FERREIRA exprime sa volonté à accueillir des jeunes gens très motivés par le travail, de les former, de les accompagner et de leur permettre d’acquérir les compétences requises en vue de s’insérer dans le monde professionnel.

Un témoignage qui fait chaud au cœur. Il prouve sans ambages du bien-fondé de ce dispositif qui a été au centre des intérêts, une fois le petit déjeuner des employeurs terminé.

Rappelons que cette agape matinale se veut être une réunion d’échanges constructifs avec des entreprises du territoire, des organismes de formation, des structures d’insertion, la Mission Locale et Pôle Emploi. Objectif de ces retrouvailles régulières : aborder les problématiques du territoire dans l’optique de pouvoir travailler ensemble avec les services de l’Etat afin de proposer des préconisations utiles.

Assistaient à cette réunion matinale la Mission Locale, la DDETSPP, mais aussi la sous-préfète de l’arrondissement d’Avallon, Cécile RACKETTE qui suit avec pugnacité les dossiers traitant de l’emploi et de l’insertion des jeunes. On notait aussi la présence de Jamilah HABSAOUI, maire d’Avallon.

 

 

La motivation de deux jeunes filles décidées !

 

Dans un second temps, la représentante de l’Etat s’intéresse à l’association ATOME. La structure a signé un contrat PEC (Parcours Emploi Compétence) en secteur non marchand avec une jeune fille âgée de 18 ans, Célia PAULA.

But de la manœuvre : privilégier le recrutement de néophytes dans la filière de l’aide à domicile, pan de l’économie qui ne trouve pas toujours aisément des salariés auprès des plus jeunes. Logique, il existe une noria de freins à l’emploi dont le permis de conduire, les conditions de travail, l’image du métier et la rémunération.

Célia explique avant de déposer sa griffe au bas du document qu’elle a toujours été attirée par le métier de l'aide à domicile. Elle a accompagné sa grand-mère dans une maison de retraite. Un déclic personnel qui s’est mué en une formation suivie au GRETA d’Avallon.

« J’ai obtenu mon diplôme d'auxiliaire de vie en juillet 2021, ajoute-t-elle ravie.

Un sésame qui lui aura permis d'être orientée par la Mission Locale auprès de l'association ATOME. Celle-ci lui ayant proposé un contrat de travail dans le cadre du PEC.

Au travers de ces deux parcours qui ont illustré cette cérémonie de signature, ce sont les motivations des deux jeunes filles qui demeurent. Malgré les difficultés, elles ont toujours continué à persévérer en cherchant des formations puis en cherchant un emploi par l'intermédiaire de la Mission Locale de Tonnerre-Avallon, qui a fait un travail remarquable d'accompagnement et de ciblage du besoin des entreprises. Présentant les profils adéquats de jeunes gens motivés aux employeurs.

« C’est également le pari et l'engagement d'entreprises ou association qui font confiance à des jeunes pour leur offrir une opportunité de s'insérer dans la vie professionnelle à travers des contrats aidés par l'Etat dans le cadre du Plan 1 Jeune 1 Solution, devait ajouter la sous-préfète Cécile RACKETTE.

 

 

En savoir plus :

Le Contrat Initiative Emploi (CIE) est un dispositif issu du plan « 1 Jeune 1 Solution » à destination du secteur non marchand dont l’objectif est de former un salarié aux méthodes pratiques, de lui transmettre un savoir faire et  de l’aider à s’insérer professionnellement. Il concerne les jeunes de moins de 26 ans ou un jeune reconnu travailleur handicapé de moins de 30 ans.
Chaque mois une aide à l’insertion professionnelle est versée par l’État de 47 % du Smic horaire brut, soit le maximum légal.
De plus, l’entreprise est exonérée des cotisations patronales (dans la limite du Smic), de la taxe sur les salaires, de la taxe d’apprentissage, des participations dues au titre de l’effort de construction,  des indemnités de fin de contrat pour un CDD.
Le contrat de travail peut être soit un CDD d’une durée minimale de 6 mois renouvelable dans la limite de 24 mois ou un CDI pour une durée hebdomadaire d’au moins 20 heures payées au Smic.)

Le PEC repose sur le triptyque emploi-formation-accompagnement: un emploi permettant de développer des compétences transférables, un accès facilité à la formation et un accompagnement tout au long du parcours tant par l’employeur que par le service public de l’emploi, avec pour objectif l’inclusion durable dans l’emploi des personnes les plus éloignées du marché du travail.

Dans le cadre du parcours emploi compétences, les employeurs peuvent bénéficier d’une aide mensuelle à l’insertion professionnelle versée par l’État d’un montant de 30 % du SMIC horaire brut. 
Pour ce qui est des PEC jeunes le montant de l’aide est de 60 % avec une majoration à 85 % en cas de recrutement d’un jeune issu d’un QPV (Quartier Politique de la Ville) ou d’une ZRR (Zone de Revitalisation Rurale).

Thierry BRET

 


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