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De la motivation, il en faut une bonne dose dans le contexte professionnel actuel pour prétendre se lancer de manière honorable dans une nouvelle carrière à l’âge de 23 ans. Titularisée à son nouveau poste au premier octobre, le chômage partiel l’a rattrape très vite en guise d’expérience curieuse et insolite à vivre ! Quinze jours de confinement plus tard, revoilà la jeune Auxerroise prête à s’impliquer à fond dans sa fonction de juriste opérationnelle au sein du syndicat patronal du bâtiment…

AUXERRE : Pas si simple de faire ses premières armes dans la sphère de l’emploi avec cette conjoncture sanitaire désarmante. Entre chômage partiel, télétravail et exercice de la fonction en présentiel, il est indispensable de faire montre d’inventivité permanente pour trouver ses marques.

Surtout si l’on débute une première expérience dans la vie active ! Celle d’une jeune fille diplômée en droit, issue du CNAM (Conservatoire national des Arts et Métiers) qui accède au Graal initial à la découverte de son futur cursus : le domaine juridique.

A 23 ans, Noémie TARDIVON endosse la vêture de juriste ayant le savoir-faire nécessaire pour dénouer le fil des embrouillaminis administratifs qui pèsent lourdement sur les épaules des chefs d’entreprise. Dans le domaine du bâtiment, ils sont légion !

 

 

Volontariste dans sa démarche, la jeune fille succède au sein de l’organigramme de la Confédération artisanale des petites entreprises du bâtiment (CAPEB) de l’Yonne à Martine THERY. Celle-ci ayant fait valoir ses droits à une retraite amplement méritée au 31 décembre.

Aux côtés du directeur de l’organisme icaunais, Christophe BERTEAU, la jeune Noémie aura pour tâches prioritaires de gérer le service juridique et recouvrement des créances.

Tout en s’adossant à d’autres missions complémentaires en phase directe avec le nouvel environnement corporatiste dont elle prend connaissance : l’appellation HANDIBAT, la gestion de la Prime RENOV ou encore le CEE, le Crédit économie énergétique.

 

Thierry BRET

 


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Le projet d’implantation de cet établissement aux PIEDALLOUES fait déjà couler beaucoup d’encre parmi le microcosme médiatique local. Comme le témoigne la manifestation des mouvements écologistes ce samedi (voir article consacré à ce sujet) qui protestait contre une hypothétique installation du site dans ce parc naturel urbain. Pour autant, le projet, soumis à un appel à manifestation d’intérêt at-il une réelle chance d’aboutir ? Pas si sûr, si l’on s’en réfère à l’élu de l’opposition LREM Mathieu DEBAIN à l’origine de l’idée…

AUXERRE: Trop mince et pas suffisamment étayée en argumentations pour être crédible aux yeux des décideurs de l’appel à manifestation d’intérêt la réponse fournie par la Ville d’Auxerre ? C’est ce que pense à l’heure actuelle le conseiller municipal d’opposition La République en Marche (LREM) Mathieu DEBAIN à propos de ce dossier qui a fait la une de l’actualité après la manifestation de ce week-end par les forces écologistes de la place.

L’ancien responsable du collectif « S’engager pour l’Auxerrois » exprime ses craintes quant aux chances de succès de ce dossier soumis à candidature par les services de la ville aux responsables de la Bibliothèque Nationale de France (BNF).

Comprenant seulement une dizaine de pages, les réponses faites à ce projet auraient justement peu de velléités à être retenues in fine en haut lieu « parce qu’il ne vante pas assez les qualités de notre territoire pour gagner la considération des responsables de la BNF ».

Et l’élu de l’opposition de se fendre d’un communiqué de presse daté du samedi 16 janvier où il explique sous la forme d’un tacle plutôt rugueux asséné à l’équipe de Crescent MARAULT que, selon lui, « cette dernière devrait montrer davantage de motivation et d’ambition pour espérer convaincre et accueillir ces projets d’envergures importantes qui sont favorables au développement de notre territoire ».

 

 

Des emplois à créer autour de la valorisation du patrimoine écrit national…

 

Pourtant, l’élu de l’opposition est à l’origine de cette candidature opportune. Lors du conseil municipal en date du 29 septembre, Mathieu DEBAIN avait présenté lors de sa prise de parole devant ses condisciples la nature plutôt alléchante de par sa physionomie dudit dossier.

Il était question en cas de réalisation de celui-ci de conserver et de numériser la bagatelle de 247 000 ouvrages de presse, consultables par des visiteurs aussi disparates que peuvent l’être les chercheurs, les étudiants, les journalistes. Un projet à vocation économique, également, puisque porteur d’une centaine d’emplois à la clé à créer sur notre territoire.

 

 

« Ce projet ambitieux me semblait intéressant pour notre ville avec ces retombées indirectes au plan économique pour l’Auxerrois, confie Mathieu DEBAIN, il aurait également donné une image positive de notre ville comme étant la ville qui conserve la mémoire du patrimoine écrit français… ».

 

Le site des PIEDALLOUES n'est ni une zone d'accueil ni une ZAD…

 

Dubitatif quant au dénouement positif du dossier, l’élu de La République en Marche rejoint en revanche les avis de Florence LOURY et de Denis ROYCOURT. De ne surtout pas implanter ce futur conservatoire sur le parc naturel urbain des PIEDALLOUES.

« Sans concertation aucune, l’équipe municipale a décidé de bâtir ce projet dans ce secteur d’Auxerre, précise-t-il, mais ce site doit rester une zone naturelle… ».

Rejetant ainsi l’idée de facto que ce quartier, considéré comme un petit village dans la ville, ne devienne un jour une zone d’activités.

Seul bémol divergent avec ses deux coreligionnaires de l’opposition municipale, Mathieu DEBAIN ne croit pas que les Auxerrois souhaitent la création d’une Zone à Défendre (ZAD) sur ce terrain.

Sans doute, le tumultueux et triste souvenir de celle de Notre-Dame-des-Landes qui fit la une régulière des manchettes de la presse demeure-t-elle encore trop vivace dans les mémoires collectives.

Mathieu DEBAIN propose sa propre vision alternative sur ce sujet : la mobilisation générale pour que le lieu d’implantation de ce concept unique et prometteur qui demeure toujours à l’état hypothétique, soit modifié.

Sans pour autant avoir recours à des moyens extrêmes…

 

Thierry BRET

 


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L’optimisme est de mise chez le constructeur allemand après les premières analyses des résultats obtenus sur le dernier trimestre 2020. Cela augure de réelles perspectives de développement en 2021 pour les dirigeants de la firme. L’objectif 2021 sera de doubler le nombre de véhicules électriques immatriculés en Europe.

MUNICH (Allemagne) : L’électromobilité représente un enjeu majeur pour le fabricant automobile d’Outre-Rhin. Le groupe à la lecture des résultats relatant la commercialisation de ses produits au cours de l’ultime trimestre 2020 souhaite doubler les ventes de ses véhicules électriques au cours de ces douze prochains mois.

L’année dernière, l’introduction du modèle BMX iX3 et des MINI électriques ont dopé les résultats de la société. Ces modèles seront suivis prochainement par le démarrage de la BMW i4. Treize modèles sont désormais disponibles sur les marchés internationaux. Soit 74 pays.

 

 

Par ailleurs, le groupe allemand va assurer un investissement annuel d’un à trois millions jusqu’en 2025 dans la digitalisation de ses ventes et du marketing. Les services connectés y seront davantage développés afin de répondre à la forte demande et à la croissance attendue.

 

Thierry BRET

 


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Impossible de parler des crypto-monnaies sans évoquer leur point de départ. Tout commence en 2008 d’un certain Satoshi NAKAMOTO, dont l’identité réelle reste encore inconnue, tant et si bien que l’on ne sait pas s’il s’agit d’une personne ou d’une corporation entière. Toujours est-il que ce bon Satoshi nous a gratifié d’un document scientifique et technique de dix pages, intitulé « Bitcoin: a peer-to-peer electronic cash system”. Une lecture complexe s’il en est pour celles et ceux qui ne sont pas véritablement versés dans les pratiques numériques. Mais qui présente et décrit le principe de fonctionnement de la blockchain.

TRIBUNE : « Blockchain » : c’est un gros mot qui n’en est pas vraiment un ! Car, c’est sur ce fameux processus que l’on entend désormais à toutes les sauces, que se base un grand nombre de crypto-monnaies actuelles. L’idée est de pouvoir servir des applications décentralisées.

C’est-à-dire des applications ne dépendant pas d’un tiers qui régira des opérations et autres transactions (par exemple, une application qui gérera le stockage de fichiers, des courses automobiles, des transactions financières, etc.). C’est en quelque sorte un nouveau modèle pour créer, financer et opérer des services de softwares mais décentralisés – un mot très important dans le concept des crypto-monnaies.

Les concepteurs et gestionnaires de ces fichiers seront récompensés par de la monnaie virtuelle comme un Bitcoin. Les crypto-monnaies préservent ce que les autres monnaies ne peuvent pas offrir : le contrôle, la centralisation…

Par l’absence de règles et d’autorité reconnues, elles font entrer ainsi l’anarchie dans la finance et les moyens de paiement ! On a même vu un footballeur demander à être payer en Bitcoin…

Si les crypto-monnaies relativement classiques mettent l’accent sur la décentralisation ainsi qu’une résistance absolue à la censure, certaines ajoutent une couche supplémentaire au mélange déjà bien complexe : l’anonymisation. Pour un modèle basé sur la blockchain classique, l’identité des deux parties qui prennent part à une transaction n’est pas inconnue. Elle est simplement cachée derrière les différentes clés qui servent à faire la transaction. La brèche est grandement ouverte aux cartels qui veulent blanchir l’argent de la drogue, aux organisations terroristes qui achètent des armes et aux fraudeurs fiscaux !

La confiance absolue dans ses nouveaux systèmes est de rigueur : du risque à l’état pur !

 

 

Le Bitcoin : la démocratisation de la spéculation…

 

La crypto-monnaie la plus connue, c’est également celle qui est née avec l’invention de la blockchain. Le Bitcoin est donc décentralisé, sans l’intervention d’un organe tiers, avec l’historique de toutes les transactions passées, recensées dans la blockchain. Il fait énormément parler de lui pour sa progression continue et son actuelle valeur, en face du dollar. À l’heure où l’on écrit ces quelques lignes, un seul Bitcoin représente près de 40 000 dollars américains, ce qui n’est pas rien quand on sait qu’à l’origine, il tutoyait à peine les cent dollars.

Si le Bitcoin ne sert pas vraiment aux transactions en France  (contrairement à d’autres pays aux systèmes financiers défaillants), rien que le posséder est l’utiliser en quelque sorte. Le Bitcoin a une valeur parce qu’il demande des ressources pour le générer. La démocratisation du Bitcoin entraîne  des usages, des pratiques, et peut-être son émergence comme une monnaie à part entière.

Le tout étant, comme pour l’or en son temps ou le dollar actuellement, de pouvoir créer la confiance. Cette dernière est le point de départ de la reconnaissance de la valeur dans un système monétaire, mais aussi de son utilisation dans les opérations courantes. D’où une certaine forme de spéculation à la base. La démocratisation de la spéculation, elle, peut largement provenir de l’engouement persistant autour des cryptos, quitte à ne pas avoir la moindre idée du domaine et de spéculer sur la simple base d’une valeur attribuée à un moment « t ». Elle fluctue, et peut éventuellement donner une plus-value à l’arrivée, en revendant ses actifs.

A l’heure où nous publions ces lignes, la crypto-monnaie continue son envolée historique et vient de prendre 10 000 dollars en cinq jours. Le prix du Bitcoin a dépassé 40 000 dollars jeudi dernier pour la première fois de son histoire, profitant de l’optimisme des marchés lié à la certification de l’élection de Joe BIDEN aux États-Unis, et poursuivant sa spectaculaire envolée des dernières semaines. La principale crypto-monnaie, en hausse de 6,52 % sur la séance, après être montée peu avant à environ 40 380 dollars, sur un marché extrêmement volatile depuis deux mois.

« Un seuil important de prix a été atteint et le Bitcoin, décentralisé et non dépendant des banques centrales, a fait ses preuves en tant qu’actif », estime Naem ASLAM, analyste d’Ava Trade.

« Maintenant tout le monde connaît le Bitcoin et tout le monde en veut un bout… ajoute-t-il, sachant que les particuliers peuvent en acheter une portion. Il précise cependant que « ce sont les investisseurs institutionnels qui mènent la danse de cette envolée ». Les « investisseurs institutionnels », encore appelés « les zinzins » par les spécialistes, sont les banques, assurances, sociétés financières, SICAV… C'est-à-dire un niveau de risques et de volatilité importants au niveau du particulier.

 

Une évolution foudroyante imputable aux résultats des élections américaines…

 

Le prix du Bitcoin a battu record sur record fin 2020. Poussant de nombreux observateurs à conseiller la prudence aux investisseurs individuels face à une envolée qui pourrait faire craindre une bulle avec une correction à la clé.

« Les investisseurs continuent à monter dans le train des crypto-monnaies qui semble gagner de plus en plus d’intérêt, maintenant que l’économie américaine est bien partie pour bénéficier d’un plan de relance budgétaire de l’administration BIDEN lors de ses cent premiers jours », remarque Edward MOYA, analyste d’OANDA. Il remarque que les systèmes de courtage à haute fréquence pourraient déclencher des prises de bénéfices si la tendance haussière perd de son souffle autour du seuil de 41 500 dollars. Même si bon nombre d’analystes s’attendent à ce que la dynamique se poursuive jusqu’au seuil de 50 000 dollars, avant ce que beaucoup estiment être une inévitable correction. Autre précisions : le nombre total de Bitcoins est fixé dès l’origine à 21 millions.

 

 

Attention à la retombée qui va faire très mal !

 

Même si certains analystes pensent que la tendance haussière peut encore progresser (pour qui roulent-ils donc ?), il risque d’y avoir « des pleurs et des grincements de dents » lors de l’inévitable chute brutale !

« Ça commence à être inquiétant, c’est plus du tout le marché d’il y a quelques semaines, la correction est inéluctable », renchérit un analyste européen qui souhaite garder l’anonymat. Encore un « zinzin » !

Pour plusieurs acteurs du marché, le Bitcoin représente une forme d’or numérique, un moyen de se prémunir de l’inflation qui pourrait être créée par les mesures monétaires ultra-accommodantes adoptées par de nombreuses banques centrales, dont la fameuse réserve fédérale américaine (FED) en tête.

Les analystes de JPMORGAN estiment que le Bitcoin pourrait atteindre 146 000 dollars, à condition que sa volatilité s’apaise pour attirer des investisseurs qui préfèrent pour l’instant l’or, plus stable.

Justement, dire qu’on peut se prémunir de l’inflation grâce au Bitcoin, c’est un non-sens ! Face à un euro devenu pléthorique, injecté à tout va par la BCE, nous devrions avoir une inflation forte ! Où est passée cette nouvelle arlésienne ? Ni dans l’alimentaire ou les biens de consommation.

Alors dans les bulles immobilières, sur les marchés financiers et autres bourses, mais progressivement sur l’or et les métaux rares comme le lithium ! Et…les cryptomonnaies dont le Bitcoin…

Pour certains, le Bitcoin s’inscrit dans une véritable révolution capable de faire chuter nos pays et de faire évoluer les paradigmes du système monétaire et financier actuels !

La spéculation sur le Bitcoin ? Amateurs et petits porteurs s’abstenir !

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Importante cérémonie protocolaire ce mercredi 13 janvier où industriels et pouvoirs publics, partenaires du dispositif « Territoires d’Industrie - Yonne Industrielle », ont signé un protocole d’accord couvrant la période 2019-2022 dans les locaux de la Communauté d’agglomération du Grand Sénonais (CAGS). Le signe du renouveau pour l’employabilité dans ce secteur économique ?

SENS : Territoire regroupant cinq EPCI (Grand-Sénonais, Serein Armance, Jovinien, Migennois et Auxerrois), cent douze communes et plus de mille établissements manufacturiers, « Yonne Industrielle » est né le 22 novembre 2018 dans le cadre du programme « Territoires d’Industrie » parmi 148 territoires bénéficiaires du dispositif dont dix en Bourgogne Franche-Comté.

Ce label avait pour vocation de regrouper les pouvoirs publics et les industriels autour de projets collaboratifs. La priorité était de répondre à des enjeux majeurs territoriaux tels que la structuration des filières industrielles comme l’hydrogène, le développement durable ou encore la promotion de l’attractivité afin d’en favoriser l’emploi, « problématique principale des entreprises du territoire Yonne Industrielle » comme indiqué dans le protocole.

 

Une industrie française en friche depuis quarante ans…

 

Dès les années 70, on entrevoit les prémices d’une forte désindustrialisation de la France. Un phénomène qui touche tous les pays développés mais particulièrement accéléré dans l’Hexagone à partir des années 80. Notamment en raison d’un important déficit extérieur, soit un nombre d’importations bien supérieur à celui des exportations selon les économistes Thomas GRJEBINE et François GEEROLF.

Cette crise de l’industrie se traduit par une perte d’emplois salariés conséquente. Entre 1989 et 2017, le secteur a essuyé une baisse de 30 % du nombre de travailleurs. Alors qu’à la fin des années 70, le nombre de salariés dans l’industrie représentait plus d’un quart de la population active avec 5,5 millions d’individus. En 1989, la part de ces emplois n’était plus que de 23 %, de 12 % en 2007 et de 10,3 % en 2020 (dans les 3,12 millions d’emplois salariés dont 165 000 en Bourgogne Franche-Comté).

La désindustrialisation de la France s’explique aussi par le transfert des emplois de l’industrie vers le secteur des services (entre 1/5 et 1/4), la délocalisation des unités de production à l’étranger, l’un des aspects de la désindustrialisation du pays le plus controversé, l’automatisation et la robotique mais également par le désengagement flagrant de l’Etat français longtemps tourné vers le passé contrairement à d’autres pays comme le Japon.

 

 

Un accord dans la lignée d’une longue évolution des politiques industrielles successives…

 

Le début des années 2000 marque une prise de conscience du gouvernement du rôle essentiel de l’industrie dans le développement économique. En 2004, Jacques CHIRAC demanda à Jean-Louis BEFFA, alors PDG de la compagnie de Saint-Gobain, « d’examiner dans quels secteurs et selon quelle méthode pourrait être engagée une relance ambitieuse des grands programmes scientifiques et technologiques » dans le cadre d’un renouveau de la politique industrielle.

L’homme d’affaires a rendu un rapport intitulé « Pour une nouvelle politique industrielle » dans lequel il met en exergue le net décrochage de la France en matière de recherche et d’innovation.

Ainsi, il recommande la création de programmes de financement de certains secteurs prioritaires : l'énergie, le transport, l'environnement, la santé, la sécurité et la communication.

Néanmoins, les stratégies adoptées orientées vers le progrès technique ont eu pour effet d’importants gains de productivité donc la poursuite de la chute de l’emploi industriel. Dans l’Yonne, en 1990, on comptait 27 920 emplois salariés dans le secteur de l’industrie, soit 20 % de la population active. En 2019, ils n’étaient plus que 17 000 environ, soit 12 % du total d’emplois salariés.

 

 

La promesse de « Yonne Industrielle » en termes d’emploi…

 

« Trouver de la main d’œuvre qualifiée, former les salariés à occuper les postes vacants ou encore fidéliser les employés pour limiter le renouvellement des équipes » sont autant d’objectifs à atteindre d’ici 2022.

Le défi consiste à favoriser l’emploi en misant sur diverses solutions comme la promotion de l’attractivité du territoire et la mise en place d’une GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences) afin d’optimiser les actions des ressources humaines.

Les acteurs de « Yonne Industrielle » prennent en compte les difficultés de recrutement des entreprises, en partie responsables de cette chute des effectifs.

A noter que l’Yonne fait déjà partie des territoires les plus industrialisés de France, au même titre que d’autres départements limitrophes d’Ile-de-France. De plus, selon l’INSEE, « le Sénonais reste attractif » et la zone emploi de Sens « est la seule du département dont la population croît sous le double effet d’un solde naturel et migratoire positif… ».

 

Floriane BOIVIN

 


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