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Plus d’une cinquantaine de formations, du CAP au Bac + 5, sans omettre les niveaux d’ingénieur et de manager, constitueront l’ossature pédagogique incontournable de cette seconde session de portes ouvertes, concoctées par le centre de formation de l’industrie ce samedi 16 mars. Adoptant une parfaite concordance au niveau de la logistique organisationnelle, les trois sites du Pôle Formation 58/89 (Auxerre, Nevers et Sens) accueilleront celles et ceux des futurs étudiants interpellés par les potentialités professionnelles offertes par les filières industrielles de pointe…

AUXERRE : La haute technologie sera l’une des vedettes à part entière de ce deuxième rendez-vous de l’année 2019. Quelques semaines après le précédent exercice, initié le 26 janvier dernier, l’opération des portes ouvertes du Pôle Formation 58/89 devrait permettre à de nombreux jeunes gens, enclins de rejoindre la filière industrielle, de pouvoir s’instruire en découvrant la pléthorique possibilité offerte par le centre de formation au niveau de ses cursus.

Si 411 visiteurs avaient fréquenté l’un des centres pédagogiques de la Nièvre et de l’Yonne lors du premier de ces deux rendez-vous en 2018, les chiffres communiqués par le service des relations publiques du Pôle montrent déjà une nette tendance à la hausse ce premier trimestre 2019. Bref, l’analyse est simple à la connaissance de cette équation : le nombre de jeunes gens intéressés par le secteur industriel progresse. Rien de plus naturel car ces métiers offrent de réelles opportunités d’emploi à l’issue du diplôme.

Découvrir les diverses spécificités des centres…

Le public aura la possibilité de s’immerger parmi les arcanes de cet établissement qui a reçu l’adoubement de l’UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie). Accompagnés de leur famille, les jeunes gens auront ainsi l’opportunité de pouvoir découvrir les facettes de l’Institut d’Enseignement Supérieur de l’Yonne (IESY) à Sens ; de l’ITII Bourgogne à Auxerre (la première formation française d’ingénieurs par apprentissage avec ses deux filières, génie industriel et conception mécanique, le tout proposé en trois ans ; ou encore de l’IFAG.

On ne présente plus l’école supérieure de management de l’Yonne, membre du réseau éponyme qui comprend une trentaine d’établissements à l’échelon national. La structure prépare les créateurs et repreneurs d’entreprise ainsi que les futurs managers et responsables dans les domaines du marketing, du commerce, de la gestion, des finances, des ressources humaines, du management…

 

 


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Pédagogue, à l’écoute d’une assistance venue en nombre – plus d’une centaine de personnes comptabilisées à l’issue de cette séance prolifique en commentaires – l’ancien président de la Région Bourgogne Franche-Comté a évoqué les réussites de la gouvernance actuelle alors que les Grands Débats nationaux se déclinent sans relâche à travers l’hexagone. C’est à Monéteau que le président du groupe LREM au Sénat est venu rappeler les fondamentaux opérationnels de l’institution étatique. Via des exemples très concrets ayant pour items le budget, la retraite, les services publics, l’emploi ou encore la politique de la santé. En distillant quelques pistes de réflexions très intéressantes sur l’avenir de notre pays…   

MONETEAU : Orateur sachant manier le verbe avec aisance et dextérité, François PATRIAT s’est prêté au jeu de l’animation d’un énième épisode du Grand Débat en acceptant de se rendre dans la commune icaunaise au milieu de la semaine dernière. Un exercice de communication qui n’a pas pris au dépourvu le président du groupe LREM au Sénat tant il est coutumier de ces échanges riches et nourris avec nos concitoyens.

Si ce n’est avec les représentants de la sphère médiatique, puisque l’élu de Côte d’Or intègre le panel des personnalités politiques préférées de certaines chaînes cathodiques (BFM, LCI) où il est de bon ton de pouvoir véhiculer ses idées et réflexions pertinentes en seconde partie de soirée.

Là, en présence de l’édile local, Robert BIDEAU, vice-président du Département, et de la conseillère départementale Malika OUNES (également vice-présidente), le chef de file de la majorité présidentielle du terroir Bourgogne Franche-Comté a fait abstraction de toutes caméras et autres microphones pour endosser la vêture du maître de cérémonie d’un rendez-vous porté vers la pédagogie.   

Avant de balayer les grands sujets sociétaux du moment, François PATRIAT s’est dit ô combien satisfait de pouvoir être présent dans l’Yonne afin de participer à ce concept participatif et citoyen. N’éludant pas le schéma protocolaire inhérent à ces rencontres où chacun pouvait s’exprimer en toute liberté, l’élu de Côte d’Or profita de la circonstance pour réveiller les consciences civiques autour du droit de vote. Rappelant que chacun d’entre nous bénéficiait des services publics financés par le biais de nos impôts.

« Je considère en tout état de cause qu’il est difficile de critiquer le système étatique dans lequel nous vivons si déjà de facto on ne vote pas ! ».

Observant qu’un Français sur deux ne payait pas l’impôt, François PATRIAT s’est longuement épanché sur le nécessaire effacement de la dette. Celle-ci, astronomique, fruit d’un cumul établi sur plus de quatre décennies, s’élève à plus de 2 000 milliards d’euros. La charge de cette dette représente 37 milliards d’euros chaque année.

« L’ISF, c’est de l’impôt sur l’impôt ! »

Pour mémoire, le sénateur LREM précisa les orientations prioritaires du gouvernement. « Le Président de la République et le Premier ministre s’emploient à réduire la dépense publique pour remettre le budget de notre pays à l’équilibre. Tout en diminuant la fiscalité… ».

Rejetant toute idée de privilégier le retour de la planche à billets (un vieux serpent de mer qui aura eu comme conséquence principale de dévaluer la monnaie de l’époque – le franc – alors que le niveau de l’inflation s’envolait au-delà des 12 %), François PATRIAT répondit ensuite à l’une des doléances de la soirée, qui caractérise le point d’achoppement essentiel entre les « Gilets jaunes » et le gouvernement, c’est-à-dire la réintégration de l’ISF.

« Si ce dispositif fiscal fonctionnait bien et avait fait ses preuves par le passé, concéda l’ex-patron de la Région, d’autres pays européens l’aurait déjà adopté. Regardez en 1981 : l’ISF était en vigueur tandis que la France recensait 800 000 demandeurs d’emploi. Est-ce que le fait d’avoir ce système fiscal a permis d’augmenter le pouvoir d’achat des Français et de faire reculer le nombre de chômeurs ? ».

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Puis, le sénateur de renchérir sur ce même sujet et d’enfoncer le clou : « D’ailleurs, l’ISF n’a pas été supprimé ! Dorénavant, l’impôt est applicable sur le domaine de l’immobilier avec l’IFI et devrait rapporter une manne financière de 1,450 milliard d’euros. Je rappellerai enfin que la conversion de cet ISF a facilité l’injection de 9,5 millions d’euros dans l’économie française, tout en rassurant les investisseurs étrangers qui ont ramené des capitaux extérieurs dans notre système économique… ».

Suggérant une préconisation personnelle, François PATRIAT proposa alors de taxer à hauteur de 5 % les dividendes des actions boursières. Ce qui permettrait in fine de ramener dans la cagnotte de l’Etat une coquette somme qui excéderait plus de 6 milliards d’euros à l’année. Soit un gain beaucoup plus important que le fruit du seul ISF !

Quant au chômage, l’élu de Côte d’Or observe un net changement par rapport aux dernières évaluations. « Le gouvernement a réduit le taux de demandeurs d’emploi, le faisant passer de 10 % à 8 %. Je précise que la Bourgogne Franche-Comté se situe deux points en dessous de la moyenne nationale ce dont je suis très satisfait… ».

La France est l’un des pays les plus distributifs au monde…

La thématique de la retraite fit surface en toute logique parmi les débatteurs de cette soirée. Bon nombre d’interrogations du public se concentraient sur ce sujet ô combien intéressant. Le président du groupe LREM au Sénat ne manqua de piocher parmi les références historiques de notre nation pour tenter un comparatif astucieux entre les principes vertueux voulus en son temps par le Conseil national de la Résistance et notre système actuel.

« Quand on était en âge de faire valoir ses droits à la retraite à 65 ans en 1945, l’espérance de vie était plafonnée à 62 ans, argumenta François PATRIAT. Aujourd’hui, l’âge légal de la retraite se situe à 62 ans alors que cette même espérance de vie a dépassé les 80 ans ! ».

Le sénateur de Bourgogne détailla par la suite la quote-part distributive des dépenses de l’Etat, se référant à des exemples précis.

« Si l’Etat dépense mille euros, il faut savoir que sur cette somme initiale, 268 euros servent à financer les retraites, alors qu’un seul et unique euro est reversé pour le fonctionnement de l’Etat (35 euros destinés pour le chômage, 17 euros sont injectés pour l’aide au logement, 22 euros alimentent la solidarité…). Aujourd’hui, il nous faudrait un système de retraite plus équitable. Cela passe par la suppression des régimes spécifiques... ».

Précisant à l’assistance qu’il était inutile de faire un procès d’intention au gouvernement (« Nous vivons dans un pays où la tolérance zéro existe… »), François PATRIAT égrena les succès que le gouvernement a déjà mis en place depuis l’accession d’Emmanuel MACRON à l’Elysée. A commencer par la hausse de 6,5 % du SMIC, du jamais vu en de telles proportions depuis vingt ans. Cela méritait d’être dit, afin de rétablir quelques vérités…

 


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Remarquable édition que ce quatrième rendez-vous valorisant les arts de la table où le jury d’experts et de professionnels aura éprouvé une extrême difficulté pour pouvoir départager les neuf finalistes de ce challenge régional. Présentés au fond de l’assiette, sous la forme de sachets ou contenus dans de petits récipients, les produits du terroir soumis à l’appréciation gustative de ces exégètes ès arts de vivre ont illuminé par leur texture et succulence cet évènementiel porté par le Crédit agricole Champagne Bourgogne et notre prestigieux confrère, Le Bottin Gourmand. Incontestablement, ce fut un grand cru. Y compris pour l’Yonne, qui possède après le plébiscite réservé à Aymeric LUCZKIEWICZ (PYNEAU PRUNUTZ) un brillant lauréat…

URVILLE (Aube) : Ce fut un régal pour les papilles. Mais, aussi pour les yeux. Les membres du jury n’adressèrent à l’énoncé des résultats définitifs que des éloges aux compétiteurs, réunis pour une circonstance bien particulière : décrocher l’un des précieux sésames mis en jeu lors de ces « 4ème Talents Gourmands », selon la catégorie respective.

Qu’il s’agisse de la discipline des « agriculteurs et viticulteurs », celle rassemblant les « artisans des métiers de bouche » ou l’ultime référence se rapportant aux professionnels « restaurateurs », l’épreuve était d’un excellent niveau. Aux dires de Michel DRAPPIER, président de ce comité restreint ayant à juger les prestations culinaires des candidats : « les produits à apprécier étaient tout simplement remarquables… ».

Et le responsable du domaine familial éponyme sait de quoi il parle. Lui qui gère aux côtés de son épouse Sylvie et de ses trois enfants,  la maison des champagnes DRAPPIER, lieu d’accueil privilégié de cette réception régionale.

C’est donc sur ce site viticole aux références architecturales historiques (l’un des centres monastiques de Bernard de Clairvaux il y a 850 ans) que put se dérouler dans un excellent climat de confiance et de sérénité cette remise de prix.

Sublimer les passions et la dextérité technique de chaque professionnel…

Constatant l’orientation proprement écologique des mets et recettes présentées par les candidats, le jury a su mettre en exergue le savoir-faire de chacun des participants. Ce que confirma Damien CONTAT, vice-président du Crédit agricole Champagne Bourgogne, lors de sa prise de parole. Il évoqua cet indispensable coup de projecteur à accorder à la notion de terroir et à la proximité.

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Bien sûr, les orateurs successifs eurent, avec sympathie et réelle émotion, une agréable pensée pour Pascal CAFFET, le professionnel de la chocolaterie (meilleur ouvrier de France et champion du monde des desserts) qui avait accepté initialement d’endosser la vêture de président de jury.

Mais, suite au sinistre qui devait ravager à l’automne certains de ses bâtiments, le professionnel dût se résoudre, la mort dans l’âme, à décliner l’honorable responsabilité. Son absence était dans toutes les mémoires…

 

Le palmarès qualitatif de cette quatrième édition  

La diversification de ses activités agricoles, par l’entremise de succulentes glaces concoctées depuis quelques mois à partir de ses produits, a permis à Matthias COLSON, du GAEC La Ferme de LABERGEMENT (Côte d’Or), de se distinguer. Le jeune homme a empoché le premier prix de la catégorie « Agriculteurs et viticulteurs ». Il devance ainsi Elsa BRULEZ, de la Ferme des Trois Vallons à Bragelogne Beauvoir (Aube) qui assure la production végétale et développe ses propres pâtes alimentaires. L’éleveur de volailles, Adrien RICHARD, de la société « Les Volailles d’Adrien » à Courcelles sur Aujon (Haute-Marne), complète ce podium.

A sa plus grande surprise, le chef japonais Takashi KINOSHITA (Château de Courban, près de Châtillon-sur-Seine en Côte d’Or) devance d’une longueur deux autres de ses confrères dans la catégorie « restaurateurs » : David ZUDDAS, chef à Dijon (« DZ Envies ») et Thomas MAYANCE, du Domaine de la Forêt d’Orient à Rouilly Sacey (Aube).

Enfin, il revient au jeune artisan Icaunais de Chablis, Aymeric LUCZKIEWICZ (SARL PYNEAU PRUNUTZ) de remporter la distinction suprême offerte par la catégorie « Artisans des métiers de bouche », devant Alexandre RIVALLAIN, confiseur de la maison GRAMM’S à Auxerre (les fameux pop-corn aromatisés à la française) et Marc DESARMENIEN, de la célèbre moutarderie FALLOT à Beaune.

Ses gougères généreusement parfumées et sa nouvelle gamme de crackers, commercialisées depuis peu, ont sublimé le jury.  


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La tête de liste nationale des Républicains aux futures échéances européennes effectue un nouveau déplacement ce samedi 09 mars sur le territoire icaunais. Quelques semaines après sa dernière visite, consacrée au monde de la viticulture (ndlr : le Domaine Bienvenu à Irancy), l’élu de Versailles dévoilera ses perspectives stratégiques sur les enjeux et l’avenir de la politique agricole commune (P.A.C.) en y rencontrant plusieurs de ses acteurs. Dont Arnaud DELESTRE, le tout frais émoulu président de la Chambre consulaire départementale...

AUXERRE : C’est la passe de deux dans l’Yonne pour le candidat national des Républicains aux prochaines européennes. Si le monde viticole avait imprégné les contours de sa première visite début février, en le satisfaisant, en sera-t-il de même lors de cette nouvelle immersion parmi le secteur rural, mais cette fois-ci du côté exploitant ?

Se définissant comme un ardent défenseur de la cause agricole, le chef de file national de la liste des Républicains aux européennes profitera de ce nouveau séjour icaunais, pour rendre une visite plus que de courtoisie à un exploitant de Lixy, Sébastien ROGER.

Ce dernier lui présentera dans le détail le contenu de ses multiples activités professionnelles, avant d’inviter l’homme politique à faire le tour du propriétaire. En activité depuis une quinzaine d’années, l’exploitant s’est spécialisé dans la culture céréalière, de légumineuses et de graines oléagineuses.

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Un aéropage de personnalités agricoles…

Pour cette deuxième visite sur le territoire nord-bourguignon en l’espace d’un mois, François-Xavier BELLAMY aura l’opportunité de disserter avec le tout nouveau président de la Chambre d’agriculture de l’Yonne. Arnaud DELESTRE qui a succédé depuis quelques heures à Etienne HENRIOT sera accompagné de Damien BRAYOTEL, président de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) et de Maxime BOUCHER, président des JA, les Jeunes agriculteurs de l’Yonne.

Les thèmes de l’actualité ne devraient pas manquer de substance lors de cette rencontre à laquelle participeront le député de l’Yonne et président des Républicains de l’Yonne, Guillaume LARRIVE et Isabelle FROMENT-MEURICE, vice-présidente du Conseil départemental de l’Yonne et secrétaire départementale de la formation politique dirigée par Laurent WAUQUIEZ.

Le numéro un de la liste des Républicains avait précisé lors de sa visite au Salon international de Paris qu’il était favorable à un maintien du budget de la politique agricole commune.    

Accompagné des deux autres composantes de ce trio de leaders (Agnès EVREN et Arnaud DANJEAN), le professeur de philosophie avait alors rappelé à cet égard « qu’il était grand temps de ne plus compliquer la vie des agriculteurs français… ».

La visite de François-Xavier BELLAMY se poursuivra à Sens, où un buffet lui permettra de rencontrer des sympathisants et militants tout acquis à sa cause. Présente à ces agapes, l’édile de Sens, Marie-Louise FORT, échangera de manière conviviale avec lui, lors de cet aparté à l’heure du déjeuner.

Enfin, et à l’instar de sa précédente venue, le candidat des Républicains conclura la journée par une réunion publique organisée à la salle des fêtes de Mézilles, en Puisaye-Forterre.

 


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« Je ne suis plus la pauvre petite fille en fauteuil roulant qui n’a pas eu de chance : aujourd’hui, grâce à mon Handi’Chien et le soutien de partenaires fidèles dont le club service KIWANIS et le comédien François MOREL, je suis devenue la gamine à roulettes qui a de la chance de posséder un tel chien ! ». Etudiante de 18 ans qui prépare un DUT Carrières Sociales à Caen, Margaux LENORMAND envisage l’avenir avec sérénité. Son rêve : exercer un métier dans un EHPAD au plus près des personnes âgées et handicapées. Là où il y a un  réel besoin d’altruisme et de solidarité. Quant à son ouvrage, il fait toujours le buzz sur les réseaux sociaux et se commercialise grâce à ses ventes régulières sur la plate-forme AMAZON… Rencontre avec une jeune femme, bien dans sa tête, qui a su nouer une relation exceptionnelle avec son golden retriever à l’extraordinaire tempérament…

CONDE-EN-NORMANDIE (Calvados) : Apporter un témoignage inédit par le regard d’un animal de compagnie sur sa pathologie est plutôt original. Comment est venue cette idée de transcrire les pensées de JIMBA dans cet ouvrage ?

Tout est né de ma page Facebook « JIMBA une Golden Handi’Chiens ». Dès que JIMBA a été à mes côtés, j’ai eu envie de partager ma joie et les émotions de notre binôme. Alors j’ai créé cette page, posté des articles associés à quelques photos. Très vite, j’ai eu envie d’aller plus loin, autrement… J’ai eu l’idée de donner la parole à JIMBA, ou plutôt j’ai décidé que JIMBA prendrait la parole, d’un ton humoristique et décalé pour évoquer notre binôme, notre amour, le handicap, nos péripéties, l’actualité…

Un phénomène inattendu s’est révélé. Les articles ont vite suscité de la joie et de la bonne humeur. Les internautes ont adopté JIMBA et son mode de communication. Ils se sont épris de ce chien sacrément sympathique ; une communauté de 3 500 personnes suivent nos aventures et rient de nos péripéties. Assez vite les membres de la page m’ont encouragée à écrire un livre pour formaliser nos écrits… Et je me suis lancée, humblement… J’espérais vendre une centaine de livres. Lorsque j’ai annoncé qu’il était finalisé, 388 livres ont été pré-réservés le premier week-end.

Expliquez-nous les contours de cette maladie orpheline…

Je suis atteinte du syndrome d’Ehlers Danlos. Enfin, il est plus juste de dire « je suis atteinte d’un SED » puisqu’il en existe plusieurs formes. Et qui plus est, chaque forme comporte des sous-catégories avec leurs propres complications… Déroutant n’est-ce pas !…

Le syndrome d’Ehlers Danlos, ce n’est pas avoir de « l’air dans les os » comme dit JIMBA. C’est une maladie génétique rare qui touche le tissu conjonctif et provoque une anomalie du collagène. Dans mon cas, elle entraîne des entorses et des luxations, une hyperlaxité (souplesse importante), des douleurs chroniques articulaires et musculaires, de la fatigue importante, une peau fragile et des troubles de la proprioception (perception du corps dans l’espace). Ah oui, le SED m’a aussi rendu un brin « bigleuse » et sourde… Mon périmètre de marche est réduit, je me déplace en fauteuil roulant. Quand JIMBA parle de moi dans son livre, elle me surnomme sa « mémé à roulettes »… ça résume bien !

Le poids des réseaux sociaux est-il essentiel pour véhiculer vos messages autour de vous. Qui suit vos pages Facebook et quels sont les commentaires appropriés ?

Certes, les réseaux sociaux peuvent être controversés. Pour autant, force est de constater qu’ils sont la clé de voûte de la communication actuelle. Grâce à Facebook, 3 500 personnes dans le monde sont membres de la page de JIMBA. Son livre a été vendu à près de 1 300 personnes en France bien sûr, mais j’ai également expédié beaucoup de livres au Canada, en Italie, en Belgique, en Suisse, au Luxembourg, aux USA… même en Afrique.

La population est variée. Je dirais de 30 à 70 ans. Certaines personnes sont porteuses d’un handicap, d’une maladie, mais elles ne sont pas majoritaires. Par contre, toutes les personnes sont porteuses du syndrome de l’humour, et le ton décalé des articles plaît beaucoup.

Comment s’est effectuée la connexion avec l’association Handi’Chiens qui a formé JIMBA ? Quel a été son rôle ? Comment vous êtes-vous projetée dans cette relation unique avec l’animal ?

J’ai rencontré une bénéficiaire accompagnée d’un Handi’Chiens. Elle portait la même pathologie que moi. J’ai constaté les bienfaits de l’animal tant sur le plan de l’aide technique que sur le lien social et le regard aux autres.

Il m’a fallu un an pour me décider… Un Handi’Chiens est un chien d’exception. Ce n’est pas un chien de compagnie, aussi merveilleux soit-il. Je me suis également interrogée sur la légitimité de ma demande. Je me disais que des personnes en avaient sûrement plus besoin que moi. Et je me suis lancée ! A partir du moment où j’ai fait ma demande, j’ai attendu deux ans pour que JIMBA me soit présentée.

L’association Handi’Chiens forme des chiens d’assistance pour les remettre gratuitement à des personnes en situation de handicap, ou souffrant de troubles autistiques ou d’épilepsie. Le chien est éduqué pendant dix-huit mois dans une famille d’accueil qui a pour principale mission d’assurer sa sociabilisation et lui apprendre trente commandes de base. Ensuite, le chien rentre à « la grande école » Handi’Chiens ou il perfectionne ses apprentissages avant d’être remis à un bénéficiaire.

Dans l’ouvrage, vous précisez que ce fabuleux chien golden a été formé à 52 commandements. Quels sont-ils pour l’essentiel ?

JIMBA n’est pas un chien de cirque. Bien-sûr « couché », « debout » « assis » sont des commandes de base liées à l’obéissance. Pour autant, son aide précieuse va au-delà. Sur l’aide technique d’abord, elle m’ouvre et referme les portes, va me chercher mes chaussures, ramasse les objets au sol… Mes pièces quand elles tombent de mon porte-monnaie car je souffre de problème de proprioception. Et se pencher pour ramasser quelque chose peut me faire chuter de mon fauteuil au risque de me faire mal. Cette aide permet de soulager mes douleurs, d’être sécurisée  et de minimiser ma fatigue.

Elle m’aide à me déshabiller (enlever mes gants, mon manteau, même mes chaussettes !). Avec JIMBA, je suis rassurée. Si je tombe ou si j’ai un problème, je lui demande d’aboyer pour alerter. C’est d’autant plus important que j’ai mon propre appartement depuis quelques jours. JIMBA assure ma sécurité et mon bien-être.

Quels ont été les bienfaits apportés, grâce à cette relation spécifique, à votre vie de tous les jours ?

Grâce à JIMBA, qui effectue pour moi des gestes essentiels de mon quotidien, je suis moins fatiguée et je peux avoir une vie sociale.

Outre l’aide technique, il y a l’aide sensorielle, qui ne s’explique pas. JIMBA sent lorsque mes douleurs sont exacerbées. Elle se love contre moi et les apaise. J’ai noté que j’ai allégé mes traitements depuis que Jim’ est rentrée dans ma vie.

Et enfin, il y a le lien social. Lorsqu’on est handicapée, on connaît forcément la solitude. L’animal oblige à sortir, et la relation des autres au handicap évolue. Je suis ainsi passée de « pauvre jeune fille en fauteuil roulant » à « ouah, quelle chance elle a cette gamine à roulettes ! »… ça c’est extraordinaire.

Votre moral a viré au beau fixe après la première rencontre avec JIMBA ? 

Je suis par nature quelqu’un de positif et plutôt joyeuse. Pour autant vivre avec la maladie, ses douleurs, la fatigue et l’isolement que cela implique n’est pas toujours simple.

En rentrant dans ma vie, JIMBA a apporté de la joie, de l’humour et un autre regard sur le handicap… l’animal cache le fauteuil.

Que faites-vous dans votre quotidien ? Comment agrémentez-vous vos journées ?

Je suis étudiante en DUT Carrières Sociales. J’ai pour objectif de travailler dans un EHPAD ou une structure pour personnes handicapées. J’aime lire,  écrire,  bricoler (j’ai adoré faire la faïence de ma salle de bains). Bien-sûr rouler à fond en fauteuil électrique avec JIMBA dans la forêt est un délice.

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Revenons à ce livre, édité à compte d’auteur. Quelles ont été les différentes étapes à sa création ?

La genèse de ce livre est bien longue, elle a été riche d’enseignements. Tout d’abord, il a fallu s’interroger sur l’édition. Des milliers de manuscrits sont envoyés chaque année aux maisons d’édition et finalement, peu sont publiés. Ils sont ensuite retravaillés.

Je voulais un livre authentique, proche de la communauté Facebook qui m’a encouragée. Je voulais de l’autonomie et de la liberté, et aussi de l’immédiateté… Mon projet était à maturité. A 18 ans, je me suis donc lancée dans l’aventure de l’autoédition.

Les relations avec l’imprimeur ont été importantes. Il a fallu définir le format du livre, choisir les photos optimales, réfléchir au nombre d’exemplaires et bien sûr… étudier le coût. J’ai voulu travailler avec une entreprise locale, la proximité et le régionalisme étant important pour moi. J’ai donc choisi un imprimeur de la ville où j’ai vécu mon enfance : l’imprimerie CORLET à Condé en Normandie.

Ensuite, via la plate-forme de « crowfunding » ULULE, j’ai lancé le projet avec une première étape de pré-réservation pendant une durée de 45 jours. Le premier week-end plus de 380 livres ont été réservés ! Je n’envisageais pas cet engouement !

Et chaque jour, via Facebook, il a fallu faire la promotion du livre, à l’appui d’articles, de photos, de jeux concours…

J’ai également lancé un défi sur Internet : pour chaque livre vendu, je reversai 1,50 euro à l’association Handi’Chiens. J’ai fédéré la communauté autour d’un projet solidaire : « offrir un chiot à Handi’Chiens »… et on a réussi ! Avec JIMBA, nous sommes donc devenues marraines du petit ORUS, un labrador Handi’Chiens en devenir. Je suis très fière.

Ensuite il a fallu gérer l’expédition… Plus de 700 paquets à expédier vers onze pays !

Et maintenant je fais des dédicaces dans les bibliothèques et des rédactions sont proposées à des élèves sur des parties du livre… Que c’est étrange !

Quel chemin parcouru ! Quelle expérience ! Quel bonheur ! Un beau remerciement à Handi’Chiens et au club service KIWANIS !

L’ouvrage se vend sur les réseaux sociaux via les plateformes de distribution. Quantitativement êtes-vous satisfaite du résultat ?

« Moi, JIMBA » devait se faire connaître au-delà de la communauté Facebook. Aujourd‘hui le site Amazon est un incontournable, presque un institutionnel de la distribution de livres. Je suis contente car un public différent s’est intéressé au livre : enseignants, passionnés d’animaux… Beaucoup de livres se sont donc vendus via Amazon.

Depuis trois ans, vous relayez vos informations sur la toile. Possédez-vous désormais un vaste réseau d’amis ?

Des liens forts se sont tissés, au delà de la toile. J’ai rencontré des personnes ici et là… Des personnes m’interpellent même et me demande de faire un selfie avec JIMBA… C’est très fort, simple… C’est exquis ces liens de proximité qui ne sont pas virtuels.

ENEDIS (EDF) m’a proposé de travailler cet été au sein de leur entité Mission Handicap. Et, grâce à la notoriété de JIMBA, je vais travailler dans un EHPAD près de Colmar en vue de favoriser la médiation animale auprès d’un public atteint de la maladie d’Alzheimer. Cette mission s’intègrera parfaitement dans mon projet professionnel.

Le comédien François MOREL a apporté son soutien à votre démarche en proposant de jouer un spectacle au profit de votre cause. Votre réaction sur ce geste généreux ?

C’est un homme drôle, sympathique, accessible, qui tire son inspiration de ses origines Normandes. Je me retrouve humblement mais parfaitement dans cet homme pour lequel j’ai beaucoup d’admiration.

Il a reversé les bénéfices de son spectacle « Hyacinthe et Rose » à Handi’Chiens en vue de financer intégralement un chien et son éducation, soit 15 000 euros. C’est un homme au grand cœur !

Avez-vous le projet d’écrire une suite à ces aventures de JIMBA ?

Ecrire un livre demande beaucoup de travail. Pour autant, j’aimerai m’investir autrement avec JIMBA, auprès des enfants, dans les écoles, ou auprès du grand âge dans les EHPAD… un projet différent, moins statique…

Il n’y a pas de morosité ni de pathos dans les « écrits » de JIMBA. L’optimisme et la bonne humeur intègrent votre mode de fonctionnement ?

Il y a longtemps que je me suis retirée des associations de malades, et des sites Facebook relatifs à ma maladie. Je veux trouver la force en moi et pas dans le handicap.

En ces moments difficiles que la France traverse, quels seraient les messages importants que vous souhaiteriez passer ?

Œuvrer pour davantage de proximité, c’est le seul message que je voudrais humblement faire passer. La proximité, c’est le quotidien avec nos cinq sens à développer entre les  hommes : le toucher, le regard, les échanges, l’écoute, les odeurs…

Notre pays s’occupe-t-il suffisamment de la cause des personnes victimes d’un handicap selon vous ?

Beaucoup de progrès ont été faits. Evidemment, il reste du travail dans le domaine de l’accessibilité. Je ne parle pas tant des déplacements, je parle surtout de l’accès au travail. Quoi qu’on dise, les personnes handicapées font l’objet d’une discrimination tant à l’embauche qu’à l’accès aux postes à responsabilités. Les entreprises s’en défendent et pourtant c’est une réalité. Une démarche collective doit encore avoir lieu.

 


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