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« Moi, JIMBA, une golden Handi’Chiens » n’est pas un énième ouvrage consacré à la cause du handicap. Loin s’en faut. Ce livre se dévore à la vitesse grand « V ». Et ce, dès sa prise en main initiale. Apportant à celle ou celui qui s’y plonge un véritable sentiment de quiétude et de bonheur. Une jubilation profonde à la découverte d’une histoire d’amour entre un chien-guide et une jeune fille, Margaux LENORMAND, qui narre avec une plume alerte et joyeuse le quotidien un tantinet insolite de son existence. Un livre à recommander à toutes celles et ceux qui auraient le blues de vivre une vie trop monocorde…

CONDE-EN-NORMANDIE (Calvados) : Ce livre équivaut à cent-trente-cinq pages de pur bonheur. Un plaisir à la fois drôle, instructif et émouvant. Suivre les pérégrinations quotidiennes d’une chienne d’assistance montre l’envers du décor. Celui d’une jeune femme qui vit rivée dans son fauteuil mais qui possède aussi en JIMBA, un solide compagnon de fortune. De jeu, de voyage, d’altruisme, d’amour…à ses côtés.

L’ouvrage ne contient ni pathos ni de visions larmoyantes d’une existence entachée par la maladie. Bien au contraire, en laissant s’exprimer son golden retriever à travers un exercice de narration fort judicieux, Margaux LENORMAND nous offre une version presque idyllique de cette relation complice qui prend parfois une tournure humoristique entre l’humain et l’animal.

JIMBA, la joie de vivre permamente !

Celles et ceux qui ont déjà dévoré l’ouvrage depuis sa publication se sont régalés. Les petits comme les plus grands. Dès la lecture de l’accroche, le ton est d’ailleurs donné. « Quand j’ai eu besoin d’une main, j’ai trouvé une patte… ».

A méditer sur le regard que les autres peuvent avoir sur ce monde parallèle que représente le handicap. Si éloigné de notre univers ordinaire et pourtant si proche de nous, dans sa réalité.

Forçant l’admiration et le respect, la plongée dans cet opus ne peut laisser indifférent. Car, au-delà de l’humour et de cette joie vivre empruntée à la pensée canine, il y a une jeune femme qui se meut et sa bat avec conviction dans cette société où le handicap, physique ou mental, ne possède guère de place pour réussir sa vie.

Sans condescendance ni faux semblants, Margaux s’aventure sur une piste scripturale très prometteuse. Employant des mots justes et vertueux. Démontrant ligne après ligne que le handicap, s’il est un sujet toujours très délicat à traiter, peut être abordé de manière amusante où l’espoir est encore permis.

Bulle d’oxygène à réserver à tous les aigris du quotidien et les râleurs patentés du moindre bobo, « Moi, JIMBA, une golden Handi’Chiens », dévoile un univers que peu de nos concitoyens connaissent réellement.

Grâce à l’empathie et l’amour que l’on peut accorder à bien plus qu’un simple animal de compagnie. Plus qu’une déclaration d’amour déclarée à son chien guide, c’est une ode à la vie dans toute sa plénitude et sa splendeur qui nous est proposée là, avec ce livre, publié à compte d’auteur.

Pour la cure de jouvence intellectuelle qu’il procure, ce livre est à mettre entre toutes les pattes ! Que dis-je, dans toutes les mains…

« Moi, JIMBA, une golden Handi’Chiens » de Margaux LENORMAND.

A commander au 26 rue Molière, 14110 CONDE EN NORMANDIE.

Prix : 15 euros TTC.

Sur la plateforme AMAZON.

 


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Elle se refuse à toute concession intellectuelle face à l’envahissement chronique du « global english » dans notre société. Un sabir, le « globish », dont elle est réfute, avec une pointe d’ironie, l’utilisation abondante à toute les sauces, y compris dans la sphère économique. Invitée de l’animation culturelle, « Le Cercle Condorcet fait son printemps ! », ce jeudi 07 mars au Théâtre , la philologue, philosophe et académicienne, fervente admiratrice des œuvres du poète grec Homère, nous réserve sans aucun doute de belles surprises orales au cours de l’entretien public qu’elle accordera à la rédactrice en chef de « Sciences Humaines », Héloïse LHETERE. Une discussion à bâtons rompus autour du réel pouvoir des mots et de la sémantique dans notre environnement actuel…  

AUXERRE : Rare représentante de la gent féminine à occuper un fauteuil d’immortel à l’Académie française, Barbara CASSIN, si elle est une esthète en la matière pour évoquer le sens des mots et leur utilisation, n’en n’est pas pour autant une ardente défenseuse de la langue de Molière. Elle qui s’accommode fort bien des textes homériques de l’Antiquité grecque !

Auteur de moult ouvrages consacrés à la philosophie (le sophisme, notamment), la directrice de recherches au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) fera une halte remarquée, jeudi prochain, à Auxerre dans le cadre d’une manifestation culturelle siglée par le Cercle Condorcet local.

Conviée à venir sur la scène du théâtre auxerrois pour s’y exprimer sur les dangers de l’anglicisme à tout crin, cette spécialiste de la traduction aura à cœur de s’opposer farouchement à ce « global english » qui inonde nos consciences année après année. Avec, comme il se doit, de nouveaux termes à ajouter à notre vocabulaire à chaque saison.

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Il n’y a pas un langage, mais des langues…

Interrogée par la journaliste Héloïse LHETERE, rédactrice en chef de la revue « Sciences Humaines », l’helléniste devrait nous conseiller de ne pas céder à la tentation de véhiculer ces mots à connotation anglaise à trop forte dose. Leurs valeurs sont contestables à bien des égards.

Se préservant de tout protectionnisme de la langue, la philosophe souhaite par-dessus tout défendre la diversité linguistique et lutter bec et ongle contre ce formatage de la pensée. Et comme elle aime à le préciser au détour de ces interventions : « Il n’y a pas un langage, mais des langues… ».

Face à l’uniformisation de cette pensée unique vers laquelle on veut nous modeler, il existe une arme noble et efficace : la traduction. N’a-t-elle pas, par ailleurs, produit un imposant « Dictionnaire des Intraduisibles » dans lequel elle examinera plus de 1 500 mots du langage philosophique confrontés à la difficulté de pouvoir les expliquer dans une quinzaine de langues ?

D’ouvrage en ouvrage, Barbara CASSIN, faite Chevalier de la Légion d’honneur et détentrice de la médaille d’or du CNRS en 2018 (la plus prestigieuse des distinctions à la recherche nationale), décortiquera lors de cet entretien public la construction du langage, ses codes politiques mais aussi le pouvoir des mots. Et par extension, combien la diversité linguistique nous enrichit si nous faisons l’effort de construire des passerelles…

« Ce que peuvent les mots », entretien avec Barbara CASSIN.

Théâtre d’Auxerre, grande salle.

Jeudi 07 mars à 18h30. Entrée libre.


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Le nombre de retours à l’emploi de plus d’un mois est en augmentation dans le département de l’Yonne. En l’espace d’une année, la statistique dévoilée par le directeur général de Pôle Emploi Yonne, Yves HUTIN, est sans équivoque : + 1,91 % de mieux par rapport à l’exercice antérieur. Près de vingt mille personnes (19 298 précisément) ont repris le chemin du travail, profitant d’une reprise économique qui s’amorçait déjà depuis le premier trimestre 2018. Face à cette configuration conjoncturelle inédite et plutôt orientée vers le positif, 44 % des demandeurs d’emploi accèdent au marché du travail dans le semestre suivant leur inscription. Encourageant pour l’organisme de l’Etat, même si beaucoup de choses restent encore à faire…

AUXERRE : Les derniers indicateurs de Pôle Emploi apportent une véritable bouffée d’oxygène pour celles et ceux qui doutaient encore de pouvoir sortir un jour de l’ornière professionnelle dans laquelle ils étaient embourbés. Indubitablement, le taux de chômage diminue en Bourgogne Franche-Comté, y compris sur le territoire de l’Yonne.

Près de vingt mille « chercheurs » d’emploi sont retournés en entreprise pour y exercer leur savoir-faire, entre les mois d’octobre 2017 et septembre 2018. Un chiffre dont le directeur général de l’institution dans le département se satisfait. D’ailleurs, à l’analyse des derniers chiffres, Yves HUTIN confirme que quatorze indicateurs de résultat, propres à évaluer la performance de l’organisme, s’orientent dans la même direction. Ils bonifient et accréditent le travail de fourmi des conseillers en matière d’accompagnement professionnel et du placement en entreprise. Même le volet de l’indemnisation des allocataires vire au vert.

Côté recrutement, la tendance demeure saine avec une hausse enregistrée tant au plan régional que départemental pour l’Yonne. A contrario, mais ce n’est guère une surprise, un léger tassement s’amorce autour de l’emploi salarié.

Multipliant les actions (plus de quatre-vingts depuis septembre 2018), Pôle Emploi ne demeure pas les deux pieds dans le même sabot pour trouver des préconisations fiables et pérennes à son public.

Petit déjeuner avec des employeurs, information collective sur certaines filières (espace vert, vie scolaire…) ou la découverte approfondie des métiers du transport sont autant d’animations concrètes qui ont engendré de bons résultats dans l’une des différentes agences du territoire.

Certaines d’entre elles ont su profiter de l’opération « Vers un métier » pour tirer leurs résultats vers le haut. Incitant des candidats à bénéficier d’une formation (14 %) ou à entrevoir une porte de sortie honorable vers la vie active en trouvant un job (37 %).

De sérieux besoins dans l’industrie et le secteur de l’aéronautique…

Que l’on ne s’y trompe point. 66 % des opérations menées par le partenaire à la recherche d’emploi concernent justement le recrutement. Contre 22 % d’initiatives de découverte des secteurs professionnels et des métiers. Le reliquat étant affecté à la promotion de l’offre de formation, indispensable pour acquérir les rudiments nécessaires à certaines typologies de postes.

Cinq secteurs économiques proposent une réelle dynamique d’intégration des candidats à l’emploi : l’industrie, le transport, l’hôtellerie-restauration, le commerce et le bâtiment. Rien que le secteur du transport offre 60 000 postes à pourvoir de suite en France ! Mention particulière, également, pour la filière aéronautique dans l’Yonne. Une convention de partenariat a été établie avec les services du Pôle de formation des industries technologiques 58/89 et l’Union des industries de la métallurgie. Elle favorise le renfort des effectifs au sein du groupement aéronautique départemental, GISAERO. De nombreuses offres sont encore vacantes.

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Conserver son employabilité à tout prix…

Pour faire taire les idées reçues, la grande majorité des demandeurs d’emploi, c’est-à-dire 95 % d’entre eux, démontrent qu’ils sont bel et bien en quête d’un travail. 40 % sont inscrits depuis plus d’un an au chômage, alors qu’un quart de ces personnes le sont depuis deux ans.

Mais, quatre personnes bénéficiaires de l’assurance chômage sur dix intègrent l’épineuse catégorie des demandeurs d’emploi de longue durée. Agées de cinquante ans, elles entrent dans une tranche de vie où il est difficile d’occuper encore une place au soleil dans le système économique et social actuels. Pourtant, la valorisation des compétences représente une clé de voûte à vendre auprès des entreprises. Car, 60 % des dirigeants de société considèrent que le comportemental est de loin nettement plus en phase avec leurs besoins après 50 ans.

Les entrepreneurs perçoivent favorablement l’action de Pôle Emploi. Pour 68 % d’entre eux, l’accompagnement via les services ad hoc, les propositions inhérentes autour de la formation de leurs futurs collaborateurs et l’ensemble des prestations conviennent. Soit un satisfecit en augmentation de sept points en l’espace d’un an.

Le taux de satisfaction des demandeurs d’emploi se situe encore plus haut. Il atteint 74 % des intéressés. Et progresse de quatre points depuis le précédent bilan.

Quant au paiement des allocations (une enveloppe annuelle de dix millions d’euros), on constate que les délais sont respectés dans 95 % des cas. Cela représente une sensible évolution de 0,2 point par rapport à l’exercice antérieur alors que la direction départementale vise les 100 % de résultat.

 


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Parmi les rencontres de cette vingt-septième journée du championnat de Ligue 2, une affiche ne peut laisser indifférents les aficionados de football. L’AJ Auxerre recevra en effet ce vendredi à l’Abbé Deschamps, dès 20 heures, son voisin aubois, le club de Troyes. Un derby sur le papier qui ne semble pas perturber, outre mesure, l’entraîneur franco-uruguayen de la formation nord-bourguignonne. « Affronter le premier du classement ou le dernier, ou n’importe quelle équipe, c’est du pareil au même… ». Dont acte !

AUXERRE : Entre l’ESTAC voisine et l’AJ Auxerre, il ne serait pas question de derby si l’on suit le raisonnement du coach auxerrois ? Sans être irrespectueux des Troyens – et il le précise tout de go lors de sa conférence de presse d’avant-match-, il n’y a rien de comparable entre les deux clubs à y regarder de plus près. Question de palmarès, au vu de l’histoire vécu par ces deux formations au cours de leurs pérégrinations en championnat de France, toutes divisions confondues, et en Coupe de France.

Pour Pablo CORREA, une chose demeure évidente : il demande à ses poulains d’être avant tout autre chose de vrais compétiteurs. Et c’est tout ! Le mot clé est lâché et qu’importe finalement l’adversaire du jour. Il les invite à ne jamais abandonner cet état d’esprit.

Pointés à la douzième position du classement (33 points), les protégés du coach sud-américain retrouveront, néanmoins, sur leur route, la sixième équipe dans la hiérarchie de cette saison.

« Je le concède, il nous faut nous améliorer après notre échec d’Ajaccio, précise le coach de l’AJA, il nous faut ressentir la saveur de relever ce nouveau défi… ».

Oui, mais voilà, reste-t-il des traces indélébiles de la défaite de la phase « aller » qui s’était soldée au bout du compte par un revers (1-0) des Icaunais ?

Le coach constate qu’il existe toujours un petit quelque chose de spécial entre ces deux clubs, sans doute est-ce lié à leur proximité géographique, les deux villes étant distantes d’environ 80 kilomètres. Au-delà de ces considérations, Pablo CORREA espère trouver les solutions adéquates pour obtenir un résultat acceptable. Quoi d’autre que la victoire, par exemple ?

Face à Troyes, il n’est nullement question de rivalité et de suprématie à la « Clochemerle ». Simplement, les joueurs doivent prendre en compte, en se les appropriant, tous les ingrédients nécessaires à leur progression. Tant au plan comptable à l’issue de cette journée qu’au plan technique afin d’évoluer.

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Corriger les erreurs individuelles qui ont fait défaut…

Convaincu qu’il lui reste beaucoup de choses à accomplir dans ce championnat – douze journées sont encore au programme avant le clap définitif -, l’entraîneur auxerrois souhaite la mobilisation de l’ensemble du groupe.

« Certains ont démontré leur motivation réelle, ajoute-t-il, d’autres, non. Je ne suis pas là pour les punir mais pour qu’ils soient dans l’investissement. Quand l’équipe ne tourne pas rond, les meilleurs, ce sont les absents. Donc, s’ils ne sont pas présents, c’est parce qu’il y a des éléments qui produisent un jeu plus qualitatif qu’eux. Les joueurs détiennent seuls la clé de leur présence ou pas sur le terrain… ».

Conscient de ce besoin de corriger impérativement les erreurs individuelles qui ont fait du mal lors des dernières rencontres, le coach envisage la troisième partie du championnat en phase avec ses objectifs.

« Les joueurs doivent exprimer de la fierté et de la satisfaction lorsqu’ils portent ce maillot. Pour l’heure, je n’ai pas encore tranché sur la composition définitive de la feuille de match. Je cherche toujours celle qui doit donner le maximum, en prenant en compte les blessures de quelques-uns qui sont à déplorer… ».


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Vous faites sans doute partie des millions d'internautes à avoir visionné sa vidéo « Comment avoir de la chance ? » ou à avoir assisté à l’une de ses conférences sur le pouvoir de l'optimisme. Philippe GABILLIET apporte aujourd'hui sa vision claire et percutante de l'audace. A la lecture de ce témoignage, vous allez réactiver votre sens de l’audace et ouvrir grandes les portes à de nouveaux challenges…

TRIBUNE : Beaucoup d'entre vous connaissent Philippe GABILLIET. Que ce soit pour le talent avec lequel il nous a fait  partager l'éloge de l'optimisme, ou parce que vous avez été l'un des millions à regarder la vidéo, « Comment avoir de la chance ? » qu'il a réalisée et à découvrir sur la référence www.philippegabilliet.com.

Ce talent d'orateur, qui donne une impression de grande facilité, n'est bien sûr pas le fait du hasard (qui ne favorise que les esprits préparés). Sociologue, professeur à ESCP Europe, chercheur, et conférencier reconnu, il travaille en profondeur les sujets qu'il nous partage. Lorsque vous avez la chance de le rencontrer, vous êtes aussi impressionnés par sa simplicité et sa disponibilité.

Après la publication de son prochain ouvrage, « L'art de changer de vie en cinq leçons » aux éditions Saint-Simon, il invite son public à jouer la carte de l'audace…Et vous ?

Philippe, pourquoi, en 2019,  mettre en lumière l'audace ?  

Le point de départ de cette interrogation, c'est un constat et un étonnement. Le constat est le suivant : jamais dans toute l'histoire, le monde n'a proposé un champ des possibles aussi grand.

Nos ancêtres, sauf exception, vivaient, mouraient dans un rayon de trente kilomètres autour de leur lieu de naissance. Et les migrations, quand elles existaient, étaient souvent contraintes. Leur univers social était aussi restreint. Aujourd'hui, le voyage est devenu accessible en termes de coût et de simplicité. La connaissance aussi devient accessible et de plus en plus gratuite, tout au moins dans nos sociétés occidentales. On n’a jamais été aussi libre de vivre plusieurs vies.

L'étonnement, ensuite, est issu, paradoxalement, du sens de l’observation. Il existe une fermeture et une frilosité grandissantes chez bon nombre de nos contemporains.

Cela se traduit par le retour d'attitudes conservatrices en termes de mœurs, à un rapport au risque qui devient pathologique, sans oublier l'avènement du sacro-saint principe de précaution.

Comme le pressentait Jacques BREL avant de nous quitter : « Le monde sommeille par manque d'imprudence ».

Et l'audacieux, avec son courage pourrait-il nous réveiller ?  

Attention à ne pas confondre audace et courage. Le courage est une valeur morale qui permet d’affronter l'adversité. C'est d'ailleurs assez défensif, finalement. Le courage, vous en avez besoin lorsque d'un air grave votre médecin vous indique « qu’il va falloir être courageux ». Que votre DRH vous convoque et vous confie : « je sais que vous allez être courageux » ou que votre banquier convoque votre courage avant de vous annoncer sa décision. Et pour un prisonnier dans un camp, le courage, c'est de tenir le coup, malgré tout, semaine après semaine.

Quid de l'audace dans tout ça ?  

L'audace, pour ce même prisonnier, c'est de tenter l'évasion, la sienne et celle des autres… L’audace, dans votre vie quotidienne, c'est lorsque vous décidez volontairement de vous mettre en déséquilibre. C'est lorsque vous décidez de « tenter un coup ». Et que vous expérimentez la vertu de la transgression.

Abraham LINCOLN disait qu'il faut être courageux pour affronter l'adversité mais qu'il faut être audacieux pour s’en faire une « alliée ». 

Les faiseurs sont les audacieux. Ce sont ceux qui « transgressent les règles ». Dans ce monde qui se ferme, qui par défaut, laisse de plus en plus de place à la norme et à la conformité, ils sont la clé de l'innovation et de la transformation dont on parle tant !

L'audacieux transgresse des règles, mais pas seulement. Il va aussi au-delà de ses propres limites. Certains diraient qu'il sort de sa « zone de confort ». Mais, c'est bien plus subtil et bien plus complexe !

En fait, l'audacieux sort aussi les autres de leur zone de confort. Et ce n'est pas confortable du tout. Ni pour lui, ni pour son entourage qui aspire à conserver celle-ci.

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Donc, si vous insérez des zones d'audace dans votre vie personnelle ou dans votre vie professionnelle, attendez-vous à des résistances. De la part de vos soutiens comme de la part de vos détracteurs qui sont des défenseurs naturels de la norme.

Par exemple, vous serez souvent dénigrés. Alors autant s’y préparer. La relecture des avis d’experts au moment de l'apparition de nouvelles démarches audacieuses, après coup, est souvent très drôle.

Je cite 1927 : « Mais qui a donc envie d’entendre parler les acteurs de cinéma sur un écran ? ». Une phrase prononcée par Harry W. WARNER, président du célèbre groupe éponyme. En 1977 : « Il n’y a aucune raison que les gens aient un ordinateur chez eux…». Elle est signée Ken OLSEN, président de Digital Equipment.

Et comment fonctionne l'audacieux ? 

En France, les notions pour appréhender ce concept sont incomplètes. Elles tournent autour de la « zone de confort », de la « zone de risque » ou de la « zone d'audace ». Je préfère l'approche anglo-saxonne avec la « stretch zone », la zone d’étirement des habitudes et des routines.

Elle définit bien la capacité à aller delà de mes limites, à étirer la zone dans laquelle j'évolue, à repousser mes limites traditionnelles, ce qui d’ailleurs,  peut générer quelques courbatures morales ou intellectuelles.

L'audacieux est quelqu'un qui va dans un endroit où les autres ne vont pas, par peur ou par méconnaissance. Il ose la nouveauté. Il accepte la remise en question. Il choisit de passer à l'action.

Comment s'engager de façon gagnante sur le chemin de l'audace ?   

D'un point de vue collectif, sans doute que l'audacieux fait gagner le collectif. Il y a de l'altruisme dans cette vertu.

Pour  l'audacieux, d'un côté, il se trouve dans une situation intéressante, qui le connecte à ses convictions. Il se place du côté des faiseurs, et vit pleinement, mais inconfortablement. Car il y a un prix à payer. C'est pourquoi, il est utile de clarifier la différence entre l'audace et la témérité. C'est la frontière, mouvante, qui permet  de tirer parti de cette  attitude courageuse.

Cette limite tient à deux éléments « clé » : la nature plus ou moins vitale du risque que j'encours. Si ça ne marche pas, je risque de tuer quoi ? Mon entreprise, mon couple, ma réputation, ou juste un accessoire ? Quelle évaluation fais-je du risque maximal ? Au pire, que se passera-t-il ?

Et puis, il y a le sentiment de contrôle de ce qui se passe. Dans quelle mesure suis-je capable, par ma compétence ou par mon expérience, de contrôler les dérapages ? Marcher sur un fil est téméraire ou suicidaire pour certains, mais juste audacieux pour l'acrobate entraîné.

L'audacieux qui dure a une poire pour la soif ou un plan B. Le philosophe Alain nous dit d’ailleurs que l'audace est une « témérité dirigée ». Il est intéressant aussi d'avoir à l'esprit que l'audace si je me dresse contre les valeurs de l'autre peut devenir de la provocation. Exemple concret : le billet de 500 francs brûlé par Serge GAINSBOURG en direct sur un plateau de télévision, l'intervention des militantes FEMEN, COLUCHE lors de sa candidature à la Présidentielle de 1981.

Mais la provocation est ambivalente. Elle peut être un acte militant, tout comme elle peut apparaître comme gratuite et porter préjudice à sa propre cause.

Êtes-vous finalement optimiste quant au développement de l'audace dans un monde globalement conformiste ?  

En définitive, oui. Par exemple, il y a quarante ans, les études nous orientaient pour la vie. Les choix étaient structurants et contraignants. Aujourd'hui, nombre de jeunes  ne s'enferment plus dans un projet pour la vie,  mais répondent avec audace à des intentions différentes et à des rêves. Les bifurcations précoces de la vie professionnelle en sont un exemple intéressant. L'objectif n'est plus de me « caser » au plus tôt mais de me « réaliser » et de « m’épanouir » durablement.

Et d'ailleurs, il n’est jamais trop tard pour bifurquer. Comme ces personnes – parfois plus toutes jeunes – mais qui vont avoir l’audace de changer de vie après la retraite, parfois dans l'incompréhension de leur entourage. L'audace est donc ouverte aussi aux plus âgés. Pour ma part, je pense qu’elle contribue sans doute à prolonger leur jeunesse…

 

A votre tour, devenez audacieux !

Dans la demi-heure, faites une liste de tout ce que vous aimeriez réaliser, obtenir ou vous payer dans les deux ans qui viennent,

Identifiez la plus disruptive : celle qui va le plus perturber ou faire résister votre entourage. Par exemple, acheter un  livre sur le sujet, vous inscrire à une formation, organiser une rencontre...Faites le premier pas qui vous engage dans cette voie

Dans la semaine : identifiez une habitude simple qui vous pourrit la vie et que vous vous engagez à changer. Par exemple, ne plus ouvrir sa boîte mail avant  10 heures et de 8 heures à 10 heures, faire autre chose de sa vie.

D’ici quelques jours, à la mi-mars, faites le point du chemin parcouru et fort de vos premiers succès, engagez sur un nouveau plan pour 2019. Relisez votre liste d'envies afin de vous accomplir…

Philippe CARPENTIER

Deciderjuste.com


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