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On croirait le site, l’Espace culturel local, spécialement conçu pour ce genre de manifestations. Chaleureuses, conviviales qui sont ponctuées, à l’issue, du traditionnel verre de l’amitié. Et même si la concurrence semblait rude sur le papier – surtout avec une telle programmation où étaient proposés en même temps les vœux de Joigny et ceux, plus olympiques, de l’Auxerrois -, ceux du Syndicat Départemental d’Energies de l’Yonne (SDEY) n’eurent guère à souffrir de défections spectaculaires. Les élus de l’Yonne étaient bel et bien là, en nombre, pour écouter les messages du président Jean-Noël LOURY, très enthousiaste, avec en perspective pour 2024 le dixième anniversaire de son organisme…

 

APPOIGNY : Dix ans déjà. Cela rappellerait presque le titre d’un opus romanesque, un peu méconnu du grand public, pourtant signé de la plume féconde d’Alexandre DUMAS, « Vingt ans après ». Les retrouvailles des fameux mousquetaires du roi (Louis XIII) qui combattent toujours les sbires du troublant RICHELIEU, cardinal à la robe pourpre, tâchée de sang.

Fi de tout cela, fort heureusement, dans les retrouvailles qui nous occupent aujourd’hui ! Néanmoins, cela fait déjà dix années que le patron du SDEY, tel un D’Artagnan chevaleresque, aventureux et plein d’allant, entend bien mener ses troupes pour prêcher la bonne parole aux quatre coins de notre territoire. Sa cause se veut juste et noble : l’accompagnement des collectivités, même les plus rurales, aux transitions écologiques et énergétiques. Le combat du siècle, de notre siècle qui ne pourrait pas y survivre si cette bataille n’était pas menée corps et âmes contre un ennemi qui n’est autre que le réchauffement climatique !

Tout vêtu de noir, seul le grisé de l’écharpe apporte une note de couleur anthracite à l’ensemble, Jean-Noël LOURY incarne depuis les débuts de cette prodigieuse aventure le rôle de ce D’Artagnan des temps modernes qui veut faire bouger les lignes, changer les mentalités, transformer les collectivités et réduire la facture énergétique, devenue le fléau de notre société. Etre au service des communes est un peu son credo ; sa litote qui lui permet d’avancer au fil des années. Une décennie, déjà et le SDEY reste vaillant comme aux premiers jours. Toujours sous le sceau de l’équité et de la proximité.

 

Innovation rime avec information et…compréhension !

 

Alors quand il s’agit de vivre une cérémonie des vœux, les élus et les représentants techniques des communes inféodés à la cause de la vénérable institution n’hésitent jamais à y participer en nombre. Ce fut encore le cas, il y a quelques jours, malgré la multitude d’évènementiels similaires, biffés sur les agendas. Le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne attire, séduit, surprend mais ne lasse pas car ici, innovation rime avec compréhension et information. De la pédagogie, toujours et encore pour mieux s’imprégner de toutes nouvelles solutions technologiques permettant d’aboutir aux résultats. Des démonstrations et de la concertation, aussi, le plus souvent grâce aux traditionnelles Assises annuelles de milieu d’année.

Les mains posées à plat sur le pupitre, éclairé par un rai de lumière, Jean-Noël LOURY hume l’atmosphère ambiante. Toute acquise à la cause du SDEY, il va s’en dire. Le président ne berce pas dans l’optimisme béat, dès sa prise de parole.

« Depuis la fin de la pandémie, le monde est devenu fou. Il est de plus en plus incontrôlable avec des dirigeants qui semblent avoir perdu la raison pour étendre leur suprématie… ». Une respiration avant de poursuivre : « cela entraîne des modifications profondes dans notre quotidien, avec une inflation importante et surtout une explosion des prix de l’énergie qui s’envolent… ».

Comme au théâtre, devant une pièce dramatique, le patron du SDEY a dépeint le décor. Sombre, noir, peu avenant, à l’image de la pénombre qui entoure l’auréole de lumière où il se meut. Une vraie mise en scène, adaptée à ses propos.

Une fois le volet géopolitique un tantinet alarmiste exposé, l’élu de Val-de-Mercy évoquera l’actualité départementale. « Vous connaissez mon attachement à la ruralité et au développement harmonieux de notre territoire… ». Oui, c’est le dada de Jean-Noël LOURY, en vrai mousquetaire qu’il est !

 

La maîtrise des énergies pour les communes : credo du SDEY

 

Toujours à la pointe de l’innovation, le SDEY n’a pas ergoté pour lancer de louables initiatives sur son sa zone de prédilection icaunaise. On pense immanquablement au programme, « L’Yonne en Lumière », un concept de rénovation de l’éclairage public assuré par le remplacement des lampes traditionnelles par des leds. Ils ont le particularisme d’être connectés.

Jean-Noël LOURY fait la synthèse de cette opération : « nous avons rénové l’éclairage de 125 communes à date. Pour 2024, trente-et-une sont à venir alors que vingt-six sont en cours de modification... ».

Un projet ambitieux où le SDEY avait contracté un emprunt de 15 millions d’euros. Bénéficiant d’un taux moyen de 0,6 %. Commentaire de l’intéressé : « Ce chiffre fait rêver aujourd’hui pour engager 25 millions d’euros de travaux. Nous sommes allés au-delà de cette prévision puisque jusqu’à la fin du mandat, nous aurons effectué pour près de 35 millions de travaux… ».

L’auditoire aux premiers rangs desquels on aperçoit Magloire SIOPATHIS, édile local, et bon nombre de personnalités institutionnelles de l’Yonne écoute avec grand intérêt. Surtout quand Jean-Noël LOURY confirme la suite du programme. « Nous allons y revenir avec nos enveloppes budgétaires habituelles pour l’éclairage public ».

 

 

Dans l’absolu, les travaux s’étaleront jusqu’au terme du mandat. Avec un souci prioritaire : celui de maîtriser les dépenses.

« J’entends souvent dire que le SDEY possède une cagnotte cachée, plaisante le président du syndicat, c’est faux, évidemment… ».

Le surplus des travaux liés à l’opération « L’Yonne en Lumière » a été financé par une large partie de la trésorerie. « Cela génère de la trésorerie d’investissement pour les communes", souligne l’orateur.

Il est vrai que les sommes injectées ne sont plus les mêmes. Elles s’élevaient de 12 à 14 millions d’euros avant la mise en place de programme leds connectés. En 2022, c’est une enveloppe de 34 millions d’euros qui a été consentie par l’organisme départemental, puis de 18 millions l’année suivante.

Mais, à quoi va ressembler 2024 ? « C’est simple, répond le porte-voix du SDEY, je proposerai à mes collègues de retrouver notre rythme de croisière. Nous serons aux côtés des communes pour la sécurisation, l’extension et la dissimulation des réseaux. C’est tout de même notre cœur de métier… ». Mais, pas que ! Autre ambition déclarée par le président : aider les communes à maîtriser leur destin dans le domaine énergétique.

 

 

Une kyrielle de projets dans les cartons

 

A ce propos, le service de conseil en énergie fédère aujourd’hui 165 localités de l’Yonne. Les candidatures de nouveaux adhérents affluent. Le recrutement d’un conseiller supplémentaire est dans les cartons en 2024. Quant au groupement d’achat électricité/gaz, il rencontre de plus en plus de succès. « Nous recensions 203 membres en 2023, ils seront 245 cette année, explique Jean-Noël LOURY, soit une hausse de 20 % ».

L’an dernier, le cadastre solaire s’inscrivit parmi les grandes nouveautés proposées par le syndicat départemental. Un système utile qui permet de mesurer le potentiel photovoltaïque des toitures dans les communes. Parmi les autres opportunités judicieuses, déclinables cette année, l’autoconsommation collective à partir des énergies renouvelables et la valorisation du bois comme source de chaleur.

Explications de texte de M. LOURY sur ce système qui a été inauguré en présence du préfet Pascal JAN le 01er décembre dernier : « Nous produisons de l’électricité à partir de panneaux photovoltaïques. Cette électricité est utilisée pour notre propre consommation, y compris pour recharger…les véhicules électriques grâce à une borne bidirectionnelle… ».

Une borne à multiples effets puisque le trop-plein d’énergie récupéré d’une automobile ira alimenter le réseau électrique aux heures de pointe !

Quant aux ombrières, équipant le parking du SDEY, elles augmenteront la production électrique tout en stockant la matière dans une batterie ad hoc. L’avantage est compréhensible : mobile, la batterie permettra de fournir de l’électricité à n’importe quel endroit d’un domaine communal. On arrête donc pas le progrès !

« Ce système sera lancé au niveau national en 2026, se félicite Jean-Noël LOURY, nous sommes des expérimentateurs avec cet écosystème vertueux que nous avons mis en place à petite échelle… ».

Faisant référence au texte de loi sur les ombrières – les communes sont dans l’obligation de les construire sur les parkings de plus de 1 500 mètres carrés -, le président du SDEY incita ensuite les élus à valoriser leurs espaces de stationnement. Avec le concours de la SEM Yonne Energie.

« La SEM travaille déjà à des projets agrivoltaïques qui ne peuvent se faire qu’avec le concours des agriculteurs", insiste l’orateur.

Une SEM Yonne Energie qui développe le projet éolien des Hauts de l’Armançon aux côtés des élus et de l’initiateur du concept.

« Le portage local est exemplaire, ce programme environnemental apportera une vraie valeur ajoutée pour notre territoire… ».

Les projets communaux de chaufferie bois ne sont pas oubliés. Bien au contraire, le SDEY souhaite développer plusieurs initiatives en 2024. A l’instar de l’énergie à partir de l’hydrogène. « Cela fera partie de nos priorités, prévient Jean-Noël LOURY.

Des priorités qui ne peuvent que bénéficier aux territoires ruraux à prendre leur destin en main. Grâce à leurs différents atouts…

 

Thierry BRET

 


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Les vins de Chablis, il les connaît par cœur et les apprécie jusqu’au bout de la langue, Jean-Luc JAMROZIK ! Sa quatrième participation en qualité de président du jury au Concours des vins de Chablis l’atteste. Président pour la dernière année de l’Association des Sommeliers de Paris – il laissera le fauteuil en 2025 après 17 ans de présence -, ce professionnel hors pair de la dégustation (ancien chef sommelier au Baltimore ou au Lancaster) nous a livré ses élogieux commentaires sur le millésime 2022, où il y a découvert de très agréables surprises.

 

CHABLIS : Ravi. Conquis et irrémédiablement satisfait de ce qu’il a pu voir et goûter. Petit chablis, chablis et chablis premier cru à l’estampille 2022. Mais pas que ! Du solide, aussi, avec les grands crus datés de 2021. Passionné, évoquant l’amour du vin et de l’œnologie avec des étoiles dans le regard, Jean-Luc JAMROZIK se délecte de cette belle journée, ensoleillée mais très hivernale, vécue dans les locaux du BIVB, le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne.

Quelques mots lui suffisent pour se présenter à tous et exprimer tout le plaisir qu’il a à être ici, en terre de l’Yonne. Lui qui a vécu tant de belles choses en sa qualité d’esthète de la sommellerie dans les grandes maisons, à l’instar du « Baltimore » ou du « Lancaster », établissements de grand standing parisiens.

Là, c’est au titre de président, pour la quatrième fois, du Concours des Vins de Chablis qu’il a osé braver les frimas rigoureux de l’hiver et se rendre dans la ville icaunaise la plus réputée de la planète, Chablis !

En aparté, ce référent de la sommellerie à la française parle de « la double chance » qu’il a à être ici ! « J’adore Chablis et son état d’esprit ! Et puis, le millésime 2022 est plus qu’intéressant. C’est comme un bébé ou un adolescent prometteur qui ira très loin ! ».

 

Se dispenser d'être président du jury en 2022 plutôt qu'en 2021 !

 

Tiens, tiens, il nous intrigue dans ses commentaires personnifiés ! « Oui, ce millésime est très bien élevé, et il va suivre un cursus « scolaire » extraordinaire ! ».

L’œil malicieux de Jean-Luc JAMROZIK s’en amuse. Ces vins possèdent ni plus ni moins du potentiel. Se voulant un brin philosophe, notre orateur ajoute : « Dame Nature est parfois très dure mais quand elle donne ce qu’elle doit donner, on obtient des vins tout à fait remarquables… ».

Bon, de quoi parlons-nous réellement ? « D’un millésime qui a de la matière, de la complexité et de garde, renchérit-il, on verra bien ce que cela donnera avec le temps mais je suis déjà très satisfait de ce que j’ai pu découvrir aujourd’hui… ».

Puis, avec un zeste d’humour, de poursuivre sur la même tonalité : « je préfère et de loin être président de ce concours cette année que l’an dernier ! ».

Jean-Luc JAMROZIK tresse des éloges à ces nombreux échantillons 2022 qui sont passés dans son verre de dégustation : « On a goûté avec précision ces vins qui possèdent cet esprit de chablis et pas de chardonnay. C’est cela qui fait le particularisme et la notoriété de chablis. Il faut que cet esprit perdure, c’est le plus important… ».

 

 

A quand l’enseignement généralisé de l’art de la dégustation ?  

 

En fin de semaine, notre sommelier en chef sera à Pouilly-sur-Loire pour y tester de nouveaux nectars, dont le fabuleux pouilly-fumé : « Le potentiel de 2022 est tel que je vais effectuer un tour de France de la dégustation, plaisante-t-il.  

Un regret, toutefois. Le fait que l’art de la dégustation et celui de l’œnologie – le vin plaisir – ne s’apprenne pas davantage dans notre société.

« Vous savez, conclut-il, on se met une balle dans le pied en France. On n’enseigne pas suffisamment cet art de vivre qui symbolise nos terroirs. Il y a des traditions magnifiques qu’il serait bon d’inculquer aux plus jeunes dès le secondaire… ».

De belles paroles que l’on boit avec avidité, en somme…

 

Thierry BRET

 


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Crescent MARAULT et le journaliste Nelson MONFORT ont fait le show à Auxerrexpo devant plus d’un millier de personnes, lors de la traditionnelle cérémonie des vœux. L’occasion pour le maire d’Auxerre et président de l’agglomération, d’une mise en perspective des chantiers en cours ou à venir et autres projets pour le territoire, avec pour fil rouge de la soirée, le sport, année olympique oblige. Une soirée qui fut émaillée de quelques surprises, imprévues parfois, comme ces interventions sonores de manifestants hostiles à des projets qui à leurs yeux « piquent » un peu… 

 

AUXERRE : Rendre le territoire « attractif » et lui donner les moyens de jouer dans « la cour des grands »... Un message relayé à plusieurs reprises par le maire-président de l’Auxerrois tout au long de la soirée, qui a dressé un état des lieux exhaustif des différents chantiers en cours, dont certains sont prévus s’achever cette année, à l’image de celui de la place Leclerc en centre-ville, rendue aux piétons à l’été prochain après des travaux de végétalisation et l’installation d’une fontaine.

Autre chantier d’envergure livrable à l’automne, « si tout va bien » tempère Crescent MARAULT, celui de la rénovation complète de la mythique salle Vaulabelle, « salle emblématique du patrimoine auxerrois », pour un montant de plus de 2 millions d’euros. La fin de la première tranche de rénovation du cloître de l’abbaye Saint-Germain est, elle aussi, programmée pour l’été 2024, avant d’importants travaux de couverture et l’installation d’ascenseurs, « pour faire de ce bijou, la locomotive touristique de l’Auxerrois », avec en ligne de mire l’objectif de 150 000 visiteurs par an, contre moins de la moitié aujourd’hui.

L’occasion pour le maire d’Auxerre, jamais avare en la matière, d’adresser une petite pique à son prédécesseur : « c’est une « vieille dame », on en a pas assez pris soin et il y a urgence ! ». En perspective également, le réaménagement des haltes nautiques réparties sur six communes de l’agglomération (Gurgy, Saint-Bris-le-Vineux, Augy, Monéteau, Champs-sur-Yonne, Vincelles), pour une offre de service en réponse aux attentes des adeptes du tourisme fluvial, ainsi que le développement du tourisme d’affaires sur le site d’Auxerrexpo, au travers de séminaires professionnels, en complémentarité avec l’offre touristique dédiée aux particuliers.

 

 

Une belle dynamique sur l’Auxerrois ces deux prochaines années…

 

Autre projet dans les cartons de la mairie, pharaonique celui-ci, visant à transformer entièrement le site Batardeau-Montardoin. Un ticket ambitieux à 150 millions d’euros, prévu débuter par la démolition à l’automne, de l’un des trois silos emblématiques du quartier, celui avec la fresque, fragilisé par le temps. Une réflexion est à l’étude pour une éventuelle réhabilitation des deux autres édifices en logements ou bureaux, ce qui constituerait une première à l’échelle du département comme de la région : « ce sont au total sept hectares pour lesquels on veut repenser l’aménagement urbain en intégrant les enjeux de la transition écologique ». Un chantier qui passera par une dépollution des friches industrielles présentes et une « désimperméabilisation » des sols, avant la création d’un mixte résidentiel englobant logements, commerces et services. Avec pour finalité, d’en faire un éco-quartier autonome en énergie, alimenté en chaleur par une partie des déchets auxerrois. Là encore, rendez-vous fin 2024 déclare Crescent MARAULT : « on sera peut-être alors en capacité de proposer les perspectives de ce que pourrait être cet aménagement. Quand on parle de prémices de crise économique, je ne suis pas inquiet pour l’Auxerrois vu l’ampleur des dossiers que l’on va soutenir et développer. Je pense qu’il y aura une belle dynamique dans les deux prochaines années… ».

 

 

 

Top 14, Paris-Nice : Auxerre, ville du sport en 2024 !

 

Côté sportif, la soirée a donné lieu à quelques surprises, comme le nom donné à la nouvelle piste d’athlétisme du Stade Auxerrois, dont le parrain ne sera autre que l’ancien champion olympique du 110 mètres haies, Guy DRUT qui, dans un message vidéo, a annoncé sa présence le 15 mai prochain pour l’inauguration. L’occasion pour un autre « Guy », emblématique entraîneur de l’AJA, de saluer un ancien champion, passé par le Stade Auxerrois et sacré champion de France du 1 500 mètres en 1973 : « Jean-Louis BENOIT était à 13 ans pupille à l’AJA, avant de rejoindre la section athlétisme. Plus tard, alors qu’il travaillait chez FRUEHAUF, il prenait à cinq heures du matin pour ensuite prendre sa voiture et se rendre en banlieue parisienne où il participait à une course… ». Un défi à relever pour les centaines de sportifs s’entraînant à longueur d’année sur une piste dont le nouveau revêtement n’a rien à envier à celui du Stade de France, selon la présidente de la section athlétisme, Françoise GALLI.  

C’est désormais officiel : le temps d’y jouer deux matchs de championnat, le Racing 92 va troquer son stade habituel de Paris-La-Défense-Arena pour celui de l’Abbé Deschamps. L’actuel leader du Top 14, rencontrera Bayonne en terre auxerroise le 11 mai prochain, suivi d’un match contre Pau le 02 juin. Le président des « ciel et blanc », Laurent TRAVERS, présent à la soirée avec plusieurs joueurs de l’équipe, dont le talonneur Camille CHAT, natif d’Auxerre, souhaite que le public soit au rendez-vous : « vous êtes toujours derrière l’AJA et bien pour une fois, on vous demande d’être derrière le Racing 92, qui porte les mêmes couleurs.  Et j’espère bien que le 11 mai prochain on pourra fêter la remontée d’Auxerre en Ligue 1 ! ». Et peut-être espérons-le, par la même occasion, le maintien du Rugby Club Auxerrois en Fédérale 2… Avant le monde de l’ovalie, c’est celui du cyclisme professionnel qui fera son grand retour dans le paysage auxerrois, avec une étape contre la montre en équipe le 05 mars prochain dans le cadre de la course Paris-Nice. Peut-être une forme d’ultime répétition, avant d’accueillir prochainement une étape du tour de France ?

 

 

Sur la scène, un numéro de duettistes bien rodés !

 

Dans un peu plus de six mois, la flamme olympique illuminera le ciel parisien. Son relais passera dans l’Yonne le 11 juillet prochain, avec sept étapes au programme. « Belle façon de mettre en valeur les pépites de notre département » selon le maire de Pont-sur-Yonne et premier vice-président du Conseil départemental Grégory DORTE. Un enthousiasme pas au goût de certains opposants présents dans la salle, qui ont tenté de faire connaître leur point de vue sur l’argent ainsi dépensé : « 180 000 euros, ça pique ! ». Une « bronca » qui n’a semble-t-il guère troublé le maire d’Auxerre et co-animateur de la soirée, profitant de l’occasion pour tacler ses « fidèles » contestataires : « on a des comptables ce soir ! Je crois que c’est ma collègue du PCF, je reconnais la voix. Elle a fait toutes mes réunions, je m’y suis adapté, je la salue et la remercie car elle donne beaucoup d’échos à nos projets, c’est plutôt quelque chose de positif… ». Pas certain que la récipiendaire apprécie !

Si nombre d’élus d’opposition étaient absents ou excusés ce jeudi, Mani CAMBEFORT, élu du groupe « Pour Auxerre » a marqué de sa présence la soirée. Peu enclin toutefois, à adresser un satisfecit au maire et à son équipe : « sur le fond, on n’a pas appris grand-chose et même si on peut en apprécier certains passages, sur la forme, ça reste un spectacle. La question étant de savoir si le maire d’une ville doit ou non se donner en spectacle ? A chacun son avis sur la question… On nous a annoncé monts et merveilles mais l’année 2024 ne sera pas seule à être olympique, je pense que la dépense de ce soir le sera aussi, ainsi que la dette de la ville, on le souligne suffisamment. Quand la fête sera finie et que les lampions seront éteints, on fera les comptes… ».

Des critiques à mille lieues de la satisfaction affichée par les deux co-animateurs de la soirée qui ont, il faut le reconnaître, réussi le pari de tenir le « timing ». Aidés en cela par le fait que Nelson MONTFORT ne s’est pas cru obligé de pratiquer son exercice favori, à savoir la traduction en anglais de tous ses propos, « namely the translation of all his words » !

Un numéro de duettistes au final bien rôdé, façon « Chevallier et Laspalès », la barbe en moins, même si quelques progrès restent à faire dans l’exercice du « moonwalk » cher à feu Michael JACKSON ! Un peu plus de 21 heures, la troisième mi-temps peut enfin commencer, autour d’un buffet très convoité. Certains esprits taquins reconnaissant n‘être venus que dans cet objectif, mais après tout, l’accessibilité au dit buffet pouvait se révéler assez sportive !  Peut-être une future discipline olympique ?

 

Dominique BERNERD

 

 


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Cela semble être une évidence pour la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite DUFAY, de passage à Joigny ces jours-ci à l’occasion de la séance des vœux de Nicolas SORET – le président de la CC et maire de la Ville est le numéro trois de l’institution régionale -, « il ne peut y avoir une intégration réussie des personnes étrangères en France sans la maîtrise de la langue ». Des cours financés par la Région. Ce que conteste ouvertement le Rassemblement National…

 

JOIGNY: Non, elle ne regrette pas, cette action sociale. Si c’était à refaire, elle le referait ! Foi de Marie-Guite DUFAY, présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté ! Pas tendre avec son opposition d’extrême-droite, la patronne de la contrée dit en avoir assez de ces critiques scandaleuses.

« Nous finançons des cours de français à destination de nos concitoyens qui ne maîtrisent pas suffisamment leur langue maternelle chaque année, explique-t-elle, devant un mini auditoire lors de sa visite chez DECLIC Emploi, la structure d’intérim gérée par Sylvie SIDOU et sa fille Axelle. Nous avons étendu ce dispositif aux personnes étrangères parce que cela repose sur du bon sens. La maîtrise de la langue, c’est la première d’intégration dans un pays… ».

Pas faux ! Or, l’enseignement de notre langue aux personnes étrangères est aujourd’hui régulièrement décrié par les représentants du Rassemblement National, le président de son groupe, Julien ODOUL, en  tête.

« Pour le RN, c’est simple, ajoute l’élue régionale, je dilapide l’argent public en de futiles actions. C’est proprement scandaleux car sans cours de français, il ne peut y avoir intégration dans notre société… ».

Et de rappeler en substance que parmi les nombreuses compétences de l’organisme régional, l’illettrisme et l’analphabétisme intègrent les priorités. Une double notion applicable aux Français, évidemment mais étendue à l’ensemble de la population étrangère.

« Les besoins sont là, conclut la présidente confortée par Nicolas SORET, il est capital d’assurer ces cours de français, point de départ vers une intégration réussie… ».

L’enseignement de la langue de Molière aux étrangers ne fait donc pas l’unanimité de la classe politique régionale. Celles et ceux qui sont en attente de la régularisation de leurs statuts pour mieux s’intégrer en France ne doivent pas penser la même chose, c’est certain.

Entre « Les Fourberies de Scapin » ou les « Précieuses Ridicules », ils n’ont donc que l’embarras du choix pour se faire une  opinion de la réalité de la situation !

 

Thierry BRET

 

 


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Pleine comme un œuf, la salle d’audience du palais de justice d’Auxerre. Non, pas que le public venait y assister au procès de la décennie. Mais, plutôt y participer à une cérémonie traditionnelle, coutumière en cette période de vœux, l’audience solennelle de la nouvelle année. Avec en guise d’acteurs les juges du Tribunal de Commerce auxerrois. Un évènement très important pour tâter le pouls des entreprises et de l’activité économique locale.  Avant de basculer sur l’exercice 2024…

 

AUXERRE : Tout ce que compte la représentativité institutionnelle, politique et économique de notre territoire ne manquerait pour rien au monde ce rendez-vous annuel intéressant, permettant de se faire une opinion sur l’état de santé de la vie entrepreneuriale locale, inscrit en lettres d’or sur les agendas. Pas étonnant, donc, de voir parmi les premiers rangs de la salle d’audience du palais de justice, la sénatrice Dominique VERIEN côtoyée le député Daniel GRENON et le président de l’Auxerrois, Crescent MARAULT, ou, assis une rangée de sièges derrière, le président des Républicains 89, Guillaume LARRIVE – il est décidément très en vue depuis quelque temps dans le sérail auxerrois – aux côtés de Christophe BONNEFOND, conseiller départemental, l’élu local Vincent VALLE ou l’attaché parlementaire d’André VILLIERS, Yassin KOUACH.

Empreint d’une grande solennité et d’un rituel orchestré au millimètre près, l’évènement offre une vision imposante de ce qu’est un tribunal de commerce dans l’exercice de ses fonctions. Vêtus de leurs robes noires, rappelant le caractère juridique de l’institution, les femmes et les hommes composant l’exécutif de cette instance prennent place les uns après les autres dans un silence quasi religieux. La salle est bondée. Chacune et chacun ayant pu trouver à sa guise une place sur les bancs de la salle d’audience, prêt à écouter avec intérêt le discours prononcé par le président de la vénérable organisation, Pascal BAILLY.

 

On ne change pas une équipe qui gagne au sein du tribunal !

 

Une fois le micro allumé, ce dernier évacue la classique phase des remerciements. Chaleureux, bien sûr. Ils sont adressés à celles et à ceux qui garnissent les sièges de ce temple de la justice. « Votre présence, nous y sommes sensibles. Nous recevons cela comme un encouragement dans les missions qui nous incombent… ».

L’orateur fera de même pour la présentation de ses vœux. La santé, évidemment en tête de gondole. Mais aussi, le bonheur. Sans oublier la réussite dans tous les projets personnels et professionnels. Puis, Pascal BAILLY, le verbe sûr, déroule l’ordre du jour. En trois temps : le bilan de l’année écoulée, les réquisitions du procureur de la République, Hugues de PHILY, avant de clore l’intervention sur les perspectives 2024. Un petit clin amical adressé à l’endroit d’André MARTINI, incontournable greffier et voilà le président du Tribunal de Commerce auxerrois de citer les patronymes de celles et ceux qui ont été renouvelés pour un second mandat : Myriam MADELIN et Cyrille BRASSEUR.

« J’en profite également pour féliciter ceux qui ont été reconduits dans leurs fonctions pour un troisième mandat, Karl ECKERLEIN, Frédéric VAUTRIN et Philippe WATTECAMPS… ».

Visiblement, au sein de cette entité juridique, on ne change pas une équipe qui a fait ses preuves et qui gagne !

Puis, toujours avec le même esprit solennel, l’orateur procéda au bilan de l’année judiciaire 2023. Un bilan qui traduisait l’activité des 129 audiences qui se sont tenues au sein du tribunal de commerce auxerrois, situé à quelques rues de là, réparties en deux chambres bien distinctes.

« Pour mémoire, je vous les rappelle, précisa Pascal BAILLY d’une voix docte, la première, dite « la chambre  du contentieux », est de juger les litiges relevant de la compétence d’attribution du tribunal de commerce et la seconde chambre, celle « de procédures collectives » dont le rôle est d’accompagner les entreprises en difficulté ou défaillantes… ».

 

 

Trois fois sur quatre nos jugements sont confirmés par la Cour d’appel de Paris

 

Entra ensuite en piste, le juge placé à la gauche du président de séance. Michel SAINT-ANTONIN, qui fit le compte-rendu de la chambre du contentieux en sa qualité de président de ladite chambre.

« Le ministère de la Justice publie un taux d’appel moyen en France pour les tribunaux de commerce de 27 %, en constante augmentation, année après année. En effet, il n’était que de 14 % en 2020 (pour comparaison ce taux d’appel est de 62 % pour les tribunaux judiciaires). Sur cent jugements rendus par notre tribunal, 97,5 % aboutissent à une décision qui sera appliquée avant ou après appel. L’impression générale est que l’on va vers une complexification des litiges, avec parfois des procédures qui dépassent le cadre légal strictement français puisque faites selon le droit européen transfrontalier ou des droits d’autres nations selon la volonté des parties… ».

Au cours de l’année 2023, l’activité de la chambre de contentieux s’est déroulée au cours de 18 audiences et a vu 101 nouvelles affaires enrôlées. Le nombre d’affaires en cours à ce jour est de 26.

Quant au temps entre l’assignation et le délibéré, il est toujours inférieur à deux ans : il est en moyenne inférieur à 13 mois.

Le délai moyen de rendu d’une décision après audience de plaidoirie est de trente jours (il va de 15 jours à 60 jours suivant la complexité de la rédaction du jugement).

Du côté de la Cour d’appel de Paris, il y a eu en 2023 sur les 16 arrêts de cette instance juridique : un arrêt qui a rendu une décision qui ordonne une médiation (une première pour le tribunal auxerrois) ; quatre réforment en totalité du jugement prononcé, trois arrêts confirmant les jugements et reprenant l’organisation de la motivation mais en modifiant le quantum des condamnations, soit en les aggravant pour deux dossiers, soit en les diminuant pour un. Enfin, huit arrêts ont confirmé toutes les décisions.

Ce qui permettra à Michel SAINT-ANTONIN d’ajouter : « A quelques réserves méthodologiques près, nos décisions sont l’objet d’un appel dans 10 % des cas et trois fois sur quatre nos jugements se trouvent finalement confirmés… ».

 

 

Le travail de prévention autour des procédures amiables porte ses fruits

 

Le président BAILLY reprit la main afin de présenter le bilan des procédures collectives. « Elles restent un indicateur important du tissu économique local et nous avons tenu vingt audiences, souligna l’orateur, au cours desquelles, ont été ouverts une centaine de nouveaux dossiers… ».

A l’énoncé de ces indications, on retiendra parmi ces dossiers six sauvegardes, 28 ouvertures de redressements judiciaires, un rétablissement professionnel et 64 liquidations judiciaires dont 45 ont été opérées sous la forme simplifiée, dont la clôture définitive peut être prononcée en quelques mois. Des chiffres qui reflètent assez bien l’activité de l’ensemble des tribunaux de commerce au niveau national, dixit Pascal BAILLY.

Quant aux procédures amiables, signalons que six ordonnances de mandats ad hoc et 16 ordonnances de conciliations ont été rendues en 2023.

Commentaires de Pascal BAILLY : « Ces chiffres sont en nette progression ! Ce qui en l’espèce montre que le travail de prévention pour faire connaître les procédures amiables, réalisées par le tribunal, mais aussi les experts-comptables, porte ses fruits. En tout, ce sont 415 jugements qui ont été ainsi prononcés par la chambre des procédures collectives en 2023… ».

Puis, le sujet éminemment capital des défaillances d’entreprises fut abordé. Force est de constater que trois ans après la pandémie, la France se rapproche du niveau de défaillances auxquelles elle était accoutumée avant le COVID. Du moins, pas tout à fait pour le président qui déroule son allocution.

« Si on fait une comparaison entre 2022 et 2023, certes, le nombre d'ouvertures de procédures collectives a augmenté de 32,8 % pour se rapprocher au niveau national des 55 000 défaillances. Toutefois, ajoute-t-il, ce chiffre reste cependant encore inférieur à la tendance observée entre 2010 et 2019, où en moyenne ce sont 59 300 défauts qui étaient enregistrés chaque année dans l'Hexagone. Avec un pic enregistré en 2015 frôlant les 64 000 défaillances ! ».

Moyennant quoi, on en serait encore assez loin, d’un point de vue arithmétique, malgré l’avalanche de mauvaises nouvelles conjoncturelles qui semblent plomber la vie économique. Dans la partie deux de notre article, nous examinerons attentivement les perspectives 2024 envisagées par le Tribunal de Commerce auxerrois…

 

Fin de la première partie

 

Thierry BRET

 


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