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Puisaye Forterre

Cette fois, c’est fait ! Les abords du célèbre chantier médiéval de GUEDELON bénéficient d’un accès sécurisé à la suite du réaménagement de la route départementale RD 955. De la pure logique quand on sait que plus de 3 500 bus transitent en saison régulière dans cet endroit, sans omettre les trajets reliant la gare de Paris-Bercy au Centre-Yonne en pleine période estivale. Avec 300 000 visiteurs annuels en moyenne, GUEDELON demeure le fer de lance du tourisme de ce territoire nord-bourguignon. Normal que le Département y consacre une enveloppe d’environ 500 000 euros pour en améliorer les accès…

 

GUEDELON : Il fallait optimiser la sécurisation des accès menant au fameux chantier médiéval, connu et reconnu quasiment dans le monde entier, c’est fait ! Les représentants du Conseil départemental de l’Yonne viennent de procéder à l’inauguration de ce réaménagement ayant nécessité un investissement financier de 506 000 euros TTC en fin de semaine dernière. L’idéal, juste avant la reprise de l’activité touristique sur notre territoire…

Les travaux autour de l’accès menant au fameux château érigé depuis plusieurs décennies et d’inspiration moyenâgeuse s’avéraient indispensables. Le lieu recevant chaque année plus de 300 000 visiteurs, sur la période des sept mois d’ouverture de ce site très prisé, petits et grands, de culture et d’histoire. Un vrai casse-tête chinois, au niveau de la circulation, sur cet axe routier (RD 955) avec les inévitables embouteillages les jours de forte affluence.

Le Conseil départemental de l’Yonne a donc décidé de réaliser des travaux afin de renforcer cette sécurité aux abords du site icaunais. Comment ? En créant une voie pour tourner à droite pour les automobilistes en provenance de Saint-Sauveur-en-Puisaye et l’équivalent, côté gauche, pour ceux arrivant de Saint-Amand-en-Puisaye.

Des aménagements qui vont permettre de fluidifier les accès au site touristique, tant au niveau des entrées que des sorties, et rendront obsolètes le stationnement anarchique qui découlait sur les accotements de l’afflux des visiteurs. Même la création d’un trottoir entre le chemin de randonnée et l’entrée sécurisera le déplacement piétonnier.

 

 

Quatre mois de travaux et un budget de 508 000 euros

 

Il y a quelques jours, le président de l’exécutif départemental Grégory DORTE s’est rendu sur place. Il était accompagné de plusieurs élus dont le vice-président départemental en charge des Travaux, Routes et de l’Immobilier, Christophe BONNEFOND. Accueillis par l’une des fondatrices du site, Maryline MARTIN, les deux élus ont pu ainsi inaugurer ces nouveaux aménagements, ayant nécessité une enveloppe de plus de 500 000 euros.

Quatre mois de travaux auront été nécessaires à la réalisation de ce chantier. Ils ont été confiés après appel d’offres à la société de travaux publics, MERLOT TP, de décembre 2024 à mars 2025. Parmi les différentes étapes marquantes de cette réalisation, citons le déplacement préalable des réseaux souterrains par les concessionnaires (électricité, eau potable, télécommunications et bornes de recharge pour véhicules électriques), puis la réalisation des terrassements et l’élargissement de la chaussée.

La reprise des structures existantes a été effectuée, accompagnée de la mise en place d’un système d’assainissement, de bordures et d’un trottoir reliant le chemin de randonnée à l’entrée du site. La couche de roulement de la chaussée a été refaite, et la signalisation verticale et horizontale a été entièrement renouvelée. Des dispositifs urbains, tels que des potelets et des glissières de sécurité, ont été installés afin d’empêcher le stationnement désorganisé sur les accotements.

 

 

Un enjeu important pour le territoire

 

Comme devait le rappeler le président  DORTE lors de sa prise de parole, ce projet d’aménagement revêt plusieurs enjeux majeurs pour le territoire. Le premier enjeu est la sécurité routière. La forte affluence touristique sur le site engendrait régulièrement des ralentissements, voire des situations favorisant les accidents, notamment en raison des manœuvres de stationnement sur les bas-côtés ou des freinages intempestifs. Les aménagements réalisés permettent désormais de mieux canaliser les flux de véhicules, de réduire les risques d’accidents et d’assurer une circulation plus sereine.

Le second enjeu concerne l’amélioration de la mobilité pour tous les usagers de la RD 955 : automobilistes, riverains, visiteurs, mais aussi les services de transport scolaire. La création de ces voies de tourne-à-gauche et de tourne-à-droite fluidifie les déplacements, tout en facilitant les entrées et sorties du site. Un autre objectif est la préservation et la mise en valeur de l’environnement touristique local.

En supprimant le stationnement anarchique et en réaménageant les abords immédiats du lieu, le Département a contribué à offrir un cadre plus lisible, plus sécurisé et plus esthétique aux nombreux visiteurs. Enfin, cet aménagement participe à renforcer l’attractivité du site de GUEDLON qui est l’un des piliers de l’offre touristique de l’Yonne. Il s’inscrit dans une volonté plus large de soutien aux territoires ruraux et de développement harmonieux de leurs infrastructures.

 

 

 

En savoir plus :

 

Les chiffres clés de ces travaux :

90 jours

Montant de l’opération : 506 289,60 € TTC

Volume de remblais : 2 000 m3

Longueur de glissières : 500 m.

Longueur de bordures : 400 m.

Quantité d’enrobés : 1 200 tonnes.

Soutènement : 51 m.

 

Rappelons que le site de GUEDELON accueille :

3 590 bus sur la saison (scolaires majoritairement)

20 bus par jour

45 bus les jeudis et vendredis en mai et juin

7 trajets en bus depuis la gare de Bercy à Paris aller/retour de juin à fin août

Des navettes depuis la gare de Joigny

 

Thierry BRET

 

 


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Du jamais vu ou presque pour l’organisation de la communauté d’entrepreneurs des Positives Entreprises ! Foi de Christine JAN – la maîtresse de cérémonie de cet outil promotionnel et relationnel qu’il serait judicieux de créer s’il n’existait déjà ! -, le nombre de visiteurs, désireux de découvrir les nouveaux locaux de l’unité de production de la société FESTINS à Chemilly-sur-Yonne, a littéralement explosé lors de cette séance mensuelle du club, crée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne. Normal : l’enseigne visitée sait mettre en appétit !

 

CHEMILLY-SUR-YONNE : On ne comptabilise plus le nombre d’épisodes depuis la création de cet outil original ! Entre trente et quarante rendez-vous en immersion sur le terrain, celui des acteurs économiques du département, pour les Positives Entreprises de l’Yonne, structure informelle nichée parmi les activités relationnelles d’une Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, jamais à court d’idées côté animations ! On doit la dynamique de ce concept à l’excellente Christine JAN, immuable maîtresse de cérémonie qui depuis le lancement de ce produit novateur pour l’époque – celui d’organiser des visites d’entreprises à raison d’une animation mensuelle autour d’un brunch convivial et courtois – a toujours rencontré le succès.

Mais, là, avec l’étape gourmande concoctée chez FESTINS, il était à peu près évident que les compteurs en termes de fréquentation allaient irrémédiablement s’affoler ! Pas de quoi, en revanche, perturber les hôtes de ces lieux, Evelyne et Didier CHAPUIS, accompagné de leur fils, Matthieu, qui en ont vu d’autres en presque trente ans de carrière au niveau des réceptions, manifestations institutionnelles ou privées en tout genre !

 

Une visite avec les dirigeants du groupe, c’est çà les Positives Entreprises !

 

Le principe est simple, in fine. On arrive sur le lieu de l’entreprise quelques minutes avant midi afin d’y être accueilli. Puis, durant une heure, on découvre en compagnie du dirigeant la maison qui vous reçoit, parfois habillé comme ce fut le cas de charlotte, blouse, masque, et autres revêtements plastifiés pour chaussures avant de se rassembler dans une salle de réception pour y écouter toutes les informations importantes permettant de mieux appréhender l’univers dans lequel on vient de plonger. Des éléments informatifs forcément toujours intéressants pour connaître le secteur d’activité de l’entreprise visitée, son segment, ses marchés, ses procédures, ses productions, sa logistique, etc.

Celui qui a pris le micro pour alimenter nos neurones de contenus intéressants, n’est autre que Matthieu CHAPUIS. Ce n’est plus un secret de polichinelle. Le fils du couple CHAPUIS à l’origine du groupe FESTINS reprend progressivement les rênes de la société. Son frère, Baptiste, vit, quant à lui, une très belle carrière sur un autre domaine d’activité avec le groupe « 123 Immobilier », disposant aujourd’hui sur le territoire nord-bourguignon de quatre vitrines commerciales. La passion pour l’excellence culinaire, Matthieu, l’a bien ancrée au fond de lui. Ses multiples expériences professionnelles vécues à l’international l’attestent avant que l’oiseau ne revienne dans le nid familial !

 

 

Un chiffre d’affaires de 45 millions d’euros et 350 collaborateurs

 

Dorénavant, Matthieu incarne l’avenir de ce groupe fort de ses 350 collaborateurs dont 220 exercent leur métier dans l’Yonne. Apparue en 1992, la société FESTINS a ouvert ses premiers locaux sur l’ancien site…du spécialiste du saumon et de ses produits dérivés, « Le Borvo », à Chemilly. Puis, en 1996, l’entreprise fait déjà des petits, à Lamotte-Beuvron dans le Loir-et-Cher, à quelques encablures d’Orléans avec la création de la marque « FESTINS de Sologne ». Avant que ne fleurissent telles de belles plantes du printemps des boutiques connues et reconnues des amateurs du bien manger à Marsannay-la-Côte en Côte d’Or, en périphérie de Dijon en 2001, puis en 2005 le commerce parisien dans le XIIème arrondissement, rue Daumesnil.

L’année 2013 permet au couple Evelyne et Didier CHAPUIS de créer à Appoigny la structure « Au Plaisir des Mets » où autrefois AMORA MAILLE exerçait ses activités dans un local devenu vacant en termes opérationnels. Là, sont conçus les plateaux repas servis à bord des structures ferroviaires comme EUROSTAR ou LYRIA. Après les rénovations des boutiques de Chemilly et de Paris Daumesnil en 2018, le groupe se lance dans le projet d’agrandissement des locaux originels de l’entité, des travaux qui courent sur 2024 et 2025 et qui nécessitent un investissement de 5 millions d’euros pour FESTINS. L’atelier de production de Lamotte-Beuvron subissant un sort analogue…Au-delà de cette stratégie de rénovation et d’expansion, la société ne déroge pas à son éthique initiale : demeurer une entreprise à taille humaine.

En 1992, le nombre de collaborateurs des FESTINS ne dépassait pas vingt personnes dans les ateliers. La plupart venaient de Paris pour structurer ce nouveau projet d’entreprise. A l’époque, le chiffre d’affaires s’élevait à trois millions d’euros avec un client unique : « FLO Prestige ». Aujourd’hui, après les aléas imputables à l’épisode sanitaire de la COVID, les activités sont reparties de plus belle, avec en 2024 un effectif de 350 collaborateurs et un chiffre d’affaires s’établissant à 45 millions sur le groupe.

 

 

 

Des chiffres annuels pour le moins éloquent !

 

Quant à la visite du jour, elle concernait les nouveaux laboratoires de FESTINS sur un espace de 4 000 mètres carrés de surface dont 1 000 mètres carrés de stockage. Un endroit qui comprend également le centre de formation et d’innovation avec le pôle recherche et développement.

« Ici, nous déclinons quatre métiers, précisa Matthieu CHAPUIS, cuisinier, pâtissier, charcutier et traiteur. Nous concevons les produits de nos boutiques et pour l’activité traiteur. On fabrique aussi pour d’autres traiteurs et des restaurateurs ainsi que la « food-tech » - un axe en pleine expansion actuellement pour des professionnels qui assurent des livraisons en entreprise à partir de réfrigérateurs connectés -, des solutions pour de la restauration collective, sans omettre l’export… ».

Sur le site d’Appoigny, FESTINS intervient sur le secteur des repas ferroviaires à 60 %, le reliquat étant destiné à la restauration, grâce à son site de 3 000 mètres carrés avec du stockage, s’appuyant sur ses différents ateliers cuisine, pâtisserie sucrée et salée, ainsi que le lieu de conception de l’excellente mousse au chocolat où s’affairent en permanence quatre personnes à plein temps !

Dans le Loir-et-Cher, l’unité FESTINS fait 2 500 mètres carrés. « C’est un atelier de cuisine, de pâtisserie (notamment la tarte tatin) afin d’achalander la restauration, la food-tech et la grande distribution, souligna l’intervenant.

Active au sein de la Convention pour les Entreprises et le Climat, FESTINS assure le tri de tous ses déchets (carton, fer, verre, bio-déchets, graisses…) qui repartent dans les filières spécifiques. A Lamotte-Beuvron, 2 000 mètres carrés de panneaux photovoltaïques ont été installés, ce qui représente 15 % de la consommation du site. Voire 100 % le week-end lorsqu’il n’y a pas de production. Au niveau de la parité, elle est respectée. Le personnel féminin est aussi important en nombre que le masculin avec des postes d’encadrement et de responsabilités.

Précisons que tous les sites de production sont multi-certifiés par des références labels de haute volée.

Outre les fonds de sauce – ils s’exportent très bien, le chiffre d’affaire à l’international (Europe, Asie) se situe à 1,5 million d’euros -, et les plats cuisinés, FESTINS s’est lancée dans la conception de nouveaux produits, à l’instar des fameux « Cordons Bleus » pour une enseigne parisienne. Ce qui ne nuit nullement à la fabrication de produits de prestige plus traditionnels autour des foies gras et de la truffe ! La plupart des grandes marques parisiennes (LENOTRE à titre exemple) travaillent avec le groupe bourguignon. Le fret aérien intègre également la cible des destinataires des plateaux repas (FEDEX).

Côté chiffres, on retiendra pour mémoire que FESTINS fabrique environ annuellement 3,3 millions de plats cuisinés, 140 tonnes de soupes, 10 tonnes de foie gras, 455 tonnes de fonds de sauce, 62 tonnes de mousse au chocolat (miam !), 33 tonnes de riz au lait. Les excellents résultats d’une société agile qui a toujours su se saisir des opportunités !

 

Thierry BRET

 

 


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L’exercice est toujours suivi avec beaucoup intérêt. Normal que les chefs d’entreprise et autres férus de l’économie s’y intéressent de près : ce rendez-vous régulier proposé par le directeur départemental de la Banque de France de l’Yonne fourmille de renseignements précieux, donnant le pouls et l’état de santé de l’économie régionale et départementale. Avec ses indicateurs, ses statistiques, ses projections, ses analyses…Un nécessaire tableau de bord que les milieux institutionnels ne manquent pas de consulter. Entre bilan et perspectives, Xavier DUALE offre la réelle vision de notre territoire sur ses grands pans d’activité…

 

AUXERRE : Serait-ce un exercice à consonance roborative ? Pour mieux redonner le moral et le punch à des entrepreneurs qui auraient un peu de vague à l’âme avant d’entamer une nouvelle année d’activité ? En tout cas, le moment est suivi avec beaucoup d’attention. Une salle de réunion, sise dans l’enceinte du bâtiment « Aux’R Green Lab », à la fréquentation bien garnie. Des visages connus et reconnus de la vie institutionnelle et économique de notre territoire qui n’hésitent pas à se munir d’un petit carnet afin de prendre des notes. Il est vrai que la parole de Xavier DUALE est plutôt recherchée dans le landerneau ! Lui qui possède ce sens subtil de l’analyse lors de ces présentations régulières des études de conjoncture régionale, élaborées par la maison qui l’emploie, la Banque de France ! Que ce soit à l’Ibis Style ou dans cet antre géré par la Chambre de Commerce et d’Industrie, l’orateur possède la même verve, empreinte de pédagogie, pour mieux distiller de l’information précise avec moult commentaires.

Durant une quarantaine de minutes, Xavier DUALE (le « e » se prononce é !) déroule ses slides, demeurant debout face à l’assistance pour apporter la moindre explication justifiant ici le recul d’un secteur d’activité, là expliquant la hausse d’un taux directeur. Du bel ouvrage, au bout du compte, réalisé avec passion et sans temps mort ! L’invité du jour n’est autre que le président du Tribunal de Commerce d’Auxerre, Pascal BAILLY. Un habitué de ce genre d’exercice oratoire qu’il affectionne puisque cela lui permet de mettre en lumière la vénérable institution qu’il représente. Désormais, elle se nomme le TAS : le Tribunal des Activités Economiques, puisque la capitale de l’Yonne a été retenue à l’instar d’une douzaine de villes en France pour obtenir cette nouvelle et élogieuse appellation dont il vante les mérites en termes de réelles compétences. Cocorico, donc !

 

Un regard macro-économique sur l’année 2024

 

En guise de hors d’œuvre, notre maître de cérémonie pose le constat de l’actualité économique en s’intéressant à l’international. Le bilan 2024 est synonyme de croissance positive, notamment avec des locomotives que sont la Chine (plus généralement l’Asie) et les Etats-Unis. Mais, la zone euro ne suit pas la même tangente. Celle-ci subit les insolents résultats des pays émergents et ce depuis 2023. Côté PIB, la planète se situe à 3,2 (la France est à 1,1), pas de quoi être enthousiaste au niveau dynamisme. Les activités de service ne sont guère réjouissantes à l’échelle mondiale.

Evoquant l’inflation et sa courbe descendante, Xavier DUALE se veut plutôt positif : « elle est solide au niveau tendance avec une différence entre la zone euro et la France, cela s’explique par la présence des boucliers tarifaires sur l’énergie. Le pic d’inflation en zone euro était de 10,6 % en 2022 alors que la France se limitait à 7,3 %... ».

Sans perdre sa vigilance, il semblerait que le combat mené par l’Hexagone contre l’inflation soit en passe d’être gagné pour le spécialiste de la Banque de France. Ce sont les services où l’inflation est la plus persistante. La France se situant à date à 1,8 %, dans les curseurs exigés par la Banque européenne.

Glissant ensuite sur la politique monétaire, l’interlocuteur insista sur la dizaine de hausses successives des taux directeurs, puis cinq baisses depuis le mois de juin. Une tendance baissière qui pourrait continuer en 2025 mais cela dépendra aussi de l’évolution du contexte géopolitique international plutôt trouble. Quant à la dissolution, elle aura quelque peu perturbé les marchés et les esprits. Les taux d’intérêt fléchissent actuellement ce qui facilite les prêts pour les entreprises.

La consommation privée et la demande publique demeurent des relais de croissance importants en 2024 pour le PIB, ainsi que le commerce extérieur. Alors que l’Allemagne entame une seconde année de récession…mais le nouveau chancelier promet de redresser la barre.

 

Un enseignement significatif avec la conjoncture régionale

 

Puis, le directeur de la Banque de France 89 fit un rapide focus sur le suivi de la conjoncture régionale. Chaque mois, 8 000 entrepreneurs de l’Hexagone sont interrogés par les services de l’établissement bancaire dont 620 en Bourgogne Franche-Comté et 75 dans l’Yonne.

Première observation : elle est imputable aux inattendues élections législatives de juin 2024 qui a dopé le pic d’incertitude des entrepreneurs de notre contrée. Un vrai choc pour les milieux économiques dont il faudra plusieurs mois de digestion avant de s’en remettre. Et c’est sans compter l’absence de budget durant de nombreuses semaines…

Deuxième observation : le secteur de l’industrie connaîtra une baisse d’activité assez forte en décembre 2024. L’effet reprise se fera en janvier, sans être pour autant euphorique.

Troisième observation : elle concerne les services marchands. Ils se situent dans une zone, certes, positive mais peu dynamique. Hormis les travaux publics alors que le bâtiment est plutôt en mode dégradé. Grosse problématique : les carnets de commande ne se reconstituent pas et l’Yonne n’y échappe pas, avec un point de rupture très net sur ce secteur.

Les crédits immobilisés restent actifs avec une évolution encore positive, l’octroi de nouveaux crédits est supérieur au niveau des remboursements. Tandis que les créations d’entreprises sont très marquées. Dans l’Yonne, en 2024, ce sont plus de 4 100 entreprises créées de toute taille, avec un effet de micro entreprises nouvelles très important. Les défaillances de sociétés dans l’Yonne en 2019 (c’était avant la COVID) correspondaient à la plus haute progression de Bourgogne Franche-Comté. Plus de 300 entreprises en 2024 (305) intègrent cette même catégorie : « c’est du jamais vu, souligne Xavier DUALE. Toutefois, la part de l’emploi est assez préservée, malgré tout, grâce aux EPI (petites entreprises)... ».

 

 

Construction et industrie en berne en 2024

 

Autre moment fort de cette intervention, le rendu de l’enquête régionale, effectuée auprès de 1 258 chefs d’entreprise de Bourgogne Franche-Comté, portant sur l’atterrissage 2024 et les perspectives 2025.

Sur l’industrie, la baisse du chiffre d’affaires est de 1,8 % en 2024. Tandis que la baisse en volume équivaut à 2,5 %. Un indice négatif pour ce secteur avec l’export qui baisse également. « La situation est la suivante, ajoute l’orateur, les volumes sont en baisse sur tous les secteurs, compensés parfois par des effets prix, ce qui fait monter le chiffre d’affaires, ce qui est moins vrai pour l’agro-alimentaire et les autres produits industriels. Dans les trois sous-secteurs principaux, le bois-papier, les produits métalliques et le caoutchouc/plastique, on observe des baisses remarquées en volumes et chiffre d’affaires… ».

Un véritable coup d’arrêt. Pour les effectifs, ils chutent également sans surprise. Sauf l’agro-alimentaire et les équipements. Mais, le matériel de transport enregistre une diminution assez conséquente. Les autres secteurs restant en quasi équilibre.

Pour les secteurs marchands, le chiffre d’affaires est en baisse de 1,1 %. Mais, l’effet incertitude a contribué à marquer un coup de frein sur ce secteur. Le transport et l’entreposage subissant le contrecoup de cette mauvaise conjoncture…

Les métiers de la sécurité et service au bâtiment observent de sérieuses diminutions des effectifs. « Ce n’est pas très réjouissant, constate Xavier DUALE, quant au tourisme et loisirs, on perd – 5,7 % en chiffre d’affaires et – 8 % en volume, pour une baisse des effectifs de – 3 % après une année 2023 dynamique… ».

La construction est sur un niveau de baisse avec un quasi équilibre au niveau des prix. Les TP sont à l’équilibre à 2024 mais les autres secteurs, dont le gros œuvre, accusent une nette chute de leur activité…

Les investissements connaissent également un repli, notamment sur les secteurs industriels et services marchands. « On note néanmoins des volontés d’investissements sur les activités construction, tourisme et loisir, ajoute Xavier DUALE. La rentabilité des entreprises est stable à hauteur de 70 % sur l’industrie alors que 84 % des chefs d’entreprise estimaient qu’elle le serait en début d’année 2024. Sur les services marchands, on se situe à 68 % au lieu des 84 % espérés en début d’année… ».

 

Une Bourgogne Franche-Comté à la traîne au niveau de l’Hexagone

 

Les effets sans doute tangibles de la dissolution ? Toutefois, l’inquiétude est persistante pour la rentabilité des entreprises évoluant dans les domaines de la construction et du tourisme. Quant aux délais de paiement, ils sont en hausse là aussi pour le secteur de la construction.

« C’est un vrai point de vigilance, confirme le directeur de la Banque de France de l’Yonne toujours aussi pédagogue, mais au niveau global par rapport à l’Hexagone, on s’aperçoit que la Bourgogne Franche-Comté est la seule région à avoir les trois secteurs en négatif en termes de chiffre d’affaires : l’industrie à – 1,8 %, les services marchands (1,1 %) et la construction qui se situe à – 0,2 %... ».

Loin de l’Occitanie, à titre d’exemple. Sans doute, avec l’exposition accrue de l’industrie automobile orientée à la baisse au niveau de ses activités, la Bourgogne Franche-Comté pâtit de cet état de fait.

Alors, faut-il être pessimiste pour l’année qui nous concerne ? Réponse sur deux points de notre intervenant du jour : « une chose est certaine, l’inflation va être maîtrisée ; quant au risque de récession, il n’est pas identifiable en France à l’heure actuelle… ».

Toutefois, il faudra attendre la prochaine note de conjoncture en mars pour affiner, voire corriger cela.

Xavier DUALE n’a pas occulté le sujet concernant l’évolution des salaires. « Il y a un gain du pouvoir d’achat du salaire moyen plus que du recrutement dans cette période de croissance molle, avec un taux d’épargne qui reste au-dessus de la période avant COVID de 3,5 points… ».

 

Attention aux secousses venues de l’autre côté de l’Atlantique

 

Question en phase avec cet item ? Comment mobiliser cette épargne pour stimuler la croissance ?

« Plusieurs réflexions existent aujourd’hui, affirme Xavier DUALE, mais il n’y a pas encore de réelles solutions pour irriguer la croissance… ».

Côtés perspectives 2025, le chiffre d’affaires de l’industrie se situerait à plus de 1,5 % et une stabilité de la rentabilité. « Ce n’est pas ultra dégradé, commente l’orateur, mais ce n’est pas dynamique non plus ! On reste dans le manque de visibilité et d’incertitude. Les services marchands seraient quant à eux à plus de 1,9 % de chiffre d’affaires, avec des effectifs quasi maintenus. Le tourisme devrait être stable. La baisse serait envisageable pour la construction, et la chute des effectifs dans le gros œuvre, mais les rentabilités resteraient préservées… ».

Présentant un slide de la carte de France, on s’apercevra en y regardant de plus près que la Bourgogne Franche-Comté ne brillera pas par son extrême dynamisme en 2025. Aucune envolée notoire à attendre cette année, donc, alors que la dette publique française se situera à 117 % du PIB ! Une dette détenue par 50 % de pays étrangers. Le taux de chômage reste maîtrisé, en revanche.

Mais, attention, tous ces éléments n’ont pas encore intégré la hausse des droits de douane de 25 % et la furieuse envie de faire plier l’Union européenne du nouveau président Donald TRUMP, investi fin janvier. Gare aux sérieuses turbulences qui viendront de l’Atlantique et s’abattront sur le Vieux continent !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Les crises économiques, politiques et financières que traversent la France, posent avec acuité le problème de la protection de l’épargne et du patrimoine. L’instabilité politique que nous subissons génère l’angoisse de l’avenir et le manque de lisibilité stratégique possible. Rendement et fiscalité des placements sont soumis aux aléas des marchés internationaux, aux positionnements de la France sur lesdits marchés et au budget qui fait toujours l’objet d’arbitrages incertains, voire de motions de censure.

TRIBUNE : Parmi les conseillers financiers possibles, nous avons naturellement notre banquier. Il détient une gamme importante de placements et diversifiée (entre 200 et 300 produits). Les études qualitatives ont démontré que les conseillers bancaires ne connaissent pas dans le détail tous les produits de leur établissement avec parfois certaines lacunes en matière de compétences juridiques, fiscales et en droit des successions. Les notaires jouent un rôle très important pour les aspects juridiques patrimoniaux et pour les successions. Mais, la gamme de produits est très limitée et est à mettre en concurrence. Les consultants financiers sont le plus souvent des spécialistes en placements à l’étranger. Attention toutefois aux officines nébuleuses qui n’apportent pas de garantie. N’oublions pas les avocats d’affaires, mais ils sont plus spécialisés sur les rachats d’entreprises, les stratégies d’investissement pour celles qui cherchent de l’optimisation fiscale ou la rentabilité maximale pour les actionnaires.

 

Quels objectifs stratégiques pour l’épargne ?

 

Avant tout, le conseiller doit inventorier le patrimoine, les biens immobiliers, les placements (assurance-vie, bourse, livrets et autres comptes à terme et disponibles). Lister les crédits en cours est capital : ceux qui affectent le patrimoine, les prêts à la consommation…Les charges à venir concernant l’entretien des biens immobiliers sont à ajouter. Ensuite, compte tenu des ressources de celui qui attend des conseils financiers, soit il souhaite des compléments de revenus (c’est le cas des retraités), soit il préfère des plus-values à plus ou moins long terme. Si mes revenus me suffisent, il est contreproductif de souscrire à des placements qui rapportent des intérêts et donc des impôts supplémentaires. « Monsieur le banquier je veux un placement qui ne rapporte rien ! ». A ces deux objectifs primordiaux, il faut ajouter le critère de transmission du patrimoine. Pour le conseil juridique, le notaire est le mieux placé pour prodiguer des solutions concernant les héritages.

 

Une constante : la rentabilité d’un placement est proportionnelle au risque

 

Même moins rémunérateurs, le livret A (2,4 %), le livret jeune (2,4 %), le LLDS (Développement durable : 2,4 %), le LEP (3,5 %), les CAT (Comptes à terme, 2,58 %), restent incontournables !

Le décrochage de l’épargne bancaire remet les produits à long terme à l’honneur. Si les fonds de garanties en euros sont à déconseiller, l’assurance-vie est incontournable. Si le risque ne fait pas peur, il convient d’investir une part en unité de compte. Pour les placements en assurance-vie et en PER, il convient de privilégier les multisupports et être vigilant sur les frais de gestion, et les frais sur les dépôts. Pour 2023, les rendements annoncés vont de 2 % à 7 %. Ces placements entrent dans le cadre de la diversification. Soulignons l’intérêt d’aller vers les fonds obligataires en euros créés en 2023. La baisse des taux directeurs et la baisse de l’inflation agiront positivement sur les obligations à long terme, mais attention au risque. Les PER comme les placements d’assurance-vie doivent être diversifiés : actions, obligations, ETF.  Les ETF (Exchange Traded Fund) sont des instruments financiers qui répliquent la performance d’un indice, comme le CAC 40.

Le premier investissement, pour les plus jeunes concerne l’achat de sa résidence principale. En période d’incertitude, le marché immobilier est touché de plein fouet. Mais les taux de crédit sont acceptables : de 2,9 % pour le plus bas et 3,33 % pour le taux médian (prêts sur 15 ans).

En ce qui concerne l’investissement immobilier, il faut rester prudent. Le risque va de moyen à peu élevé et la rentabilité de 3 % à 5 % avant charges et impôts. Mais on est à la fois sur un rendement et une plus-value potentielle à long terme. L’expérience montre que les investissements immobiliers orientés vers des studios, des logements d’étudiants et des places de parking sont moins risqués. En revanche, il faut éviter les bureaux. A proscrire : le règlement comptant et de financer avec une part de fonds propres et une part de crédit.

Depuis la crise immobilière, il faut s’éloigner momentanément de la « pierre papier » comme les SCPI (Société civile de placement immobilier), proposées par les sociétés financières, les banques, les notaires…Investir dans l’immobilier en créant des sociétés civiles est à étudier. Il est possible de faciliter une succession par ce biais, mais il faut envisager cette stratégie avec le notaire. On peut démembrer les parts de société civile en parts d’usufruit, en parts de nue-propriété et en parts de fiducie ou quasi-usufruit afin de faciliter la gestion. Autres précisions : comptablement, toutes les charges ne sont pas admissibles fiscalement. En cas de contrôle fiscal, il est hélas fréquent que le gestionnaire soit accusé d’abus de biens sociaux ou de fraude, en toute bonne foi… De plus, les dirigeants d’entreprises qui développent une société civile augmentent le risque de contrôle fiscal.

 

D’autres placements utiles à la diversification

 

S’il faut éviter la gestion directe sur le marché des actions et des obligations, compte tenu de la situation d’instabilité économique et financière de la France ; cependant, les fonds qui présentent en portefeuille un mix actions-obligations sont à privilégier.

L’or poursuit sa progression et pour des montants plus faibles, on peut s’orienter vers les « livrets or » : 7,8 % de rendement brut mais prudence en ce qui concerne le crédit des sociétés qui le propose. Pour les cryptomonnaies, avec 130 % de performance en 2024 et 100 % de perte potentielle, à chacun de juger ! Laisser les groupements fonciers forestiers et groupements fonciers agricoles au monde rural, sauf sur un conseil avisé du notaire qui connaitrait bien le secteur.

Placer son argent aujourd’hui, c’est préférer la gestion collective à la gestion individuelle. Attendre la stabilité politique et garder des disponibilités même peu rémunérées. Dans de modestes proportions, investir sur l’or est possible tout en fuyant toute forme de placement à risques.

Extrait d’un cours de finances à l’université, par un professeur qui reste anonyme : « Pour les obligations, il existe une date d’émission et une date de jouissance. Si on jouit avant l’émission, cela crée un impact positif sur le TRAAB, si la jouissance est postérieure, c’est négatif. Si on jouit en même temps qu’on émet, c’est neutre pour le rendement... »

Comprenne qui pourra, mais ce discours est authentique, technique et vrai, et on devine pourquoi le professeur garde l’anonymat !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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Le court métrage se veut résolument dynamique. Une excellente entrée en matière, juste avant la prise de parole de la responsable du groupe EDF en Bourgogne Franche-Comté pour mieux appréhender ce que pèse aujourd’hui l’entreprise sur notre territoire régional, images et chiffres en surimpression à l’appui. « Pour le plaisir, on va même le visionner une seconde fois ! ». L’enthousiasme de Carmen MUNOZ-DORMOY est contagieux parmi l’assistance ! C’est sûr en 2025, EDF sera de tous les rendez-vous en faveur de la décarbonation et du soutien sans faille à l’attractivité économique du territoire !

 

DIJON (Côte d’Or) : Faudra-t-il compter sur le groupe EDF et l’ensemble de ses filiales pour dynamiser l’attractivité territoriale, tant au niveau économique qu’au niveau de la préservation de l’environnement et la création de l’emploi en cette année 2025 ? La réponse est oui ! L’inventaire à la Prévert, présenté par une Carmen MUNOZ-DORMOY très volontariste et engagée dans ses propos, il y a quelques jours encore lors d’une rencontre réunissant partenaires et milieux institutionnels/économiques en Côte d’Or, l’a totalement démontré. Oui : EDF et ses filiales joueront un rôle essentiel cette année encore dans la prospérité et la croissance de la vie économique de la Bourgogne Franche-Comté. Une implication de l’entreprise énergétique qui se place sur le long terme, il va de soi, comme l’a réaffirmé la directrice de l’Action régionale de la structure.

Alors, ce petit film, une courte vidéo de quelques minutes à peine, aura suffi pour poser les jalons de ce que représente à date EDF dans notre contrée. Une vision panoramique des chantiers et des projets de 2024. Ceux qui se prolongeront tout au long du nouvel exercice. Le long terme est aussi le marqueur idéal de l’ancrage territorial que souhaite mettre en exergue la dirigeante aux origines hispaniques du groupe. Son sympathique petit accent venant mettre du baume au cœur et un peu de ce soleil salvateur parmi l’assistance !

 

Les énergies fossiles doivent rester dans le sol !

 

Alors au moment où la planète célèbrera (ou pas pour les non-signataires et les pays qui ont choisi d’en sortir à l’instar des Etats-Unis) le dixième anniversaire des accords de Paris, visant à accélérer la décarbonation du monde, EDF entend poursuivre le combat. A sa façon ! Les récents évènements de Los Angeles (les incendies) et de Valence à l’automne dernier (les inondations) montrent bien le caractère d’urgence à agir. Sus aux énergies fossiles dont il est impératif de se débarrasser ? Carmen MUNOZ -DORMOY est catégorique sur le sujet : « il faut arrêter de les exploiter ! ».

Baisser la consommation de ces énergies fossiles est devenue une priorité. « Pour décarboner un système, il faut produire en décarbonant mais il est nécessaire aussi de consommer en mode décarbonation, a répété pédagogue la dirigeante de la structure, sinon, on s’éloigne de tous les objectifs… ».

Les énergies fossiles ont-elles encore un réel avenir dans l’esprit de la patronne régionale d’EDF ? « Oui, renchérit-elle, en restant dans le sol ! ».

Face à ce sombre tableau qui a pris depuis l’arrivée au pouvoir de Donald TRUMP une autre tournure du fait que les impératifs économiques des Américains sont désormais de forer davantage de pétrole et de gaz de schiste un peu partout sur la planète, il existe une bonne nouvelle néanmoins venant de l’Hexagone. Carmen MUNOZ-DORMOY l’a clamé haut et fort : la France possède de l’énergie décarbonée en abondante quantité. En 2024, l’électricité décarbonée a été exportée massivement par notre pays, un équivalent de 89 TWh, de quoi réjouir quelques voisins de la France ayant profité de la manne.

« Il est indispensable d’augmenter la part de l’électrification dans les usages et la consommation finale tous secteurs confondus en France au détriment des énergies fossiles, martela l’intervenante.

 

 

 

EDF déclare sa flamme à l’olympisme !

 

 

Quant aux Jeux Olympiques de Paris, Carmen MUNOZ-DORMOY y fera naturellement allusion. « J’ai été très impressionnée par leur réalisation, y compris les Jeux paralympiques auxquels j’ai pu assister. Une occasion pour EDF de décarboner le maximum de choses durant ces Jeux, dont la flamme ! ».

Du culot, dira-t-elle non sans humour avec cette fameuse flamme électrique que les Parisiens ont tellement apprécié durant deux mois qu’ils en redemandent encore dès l’été prochain avec l’autorisation du CIO ! Un vrai sentiment de fierté pour les salariés du groupe. « Ces Jeux auront été les plus décarbonés de l’histoire ». Le groupe n’aura pas lésiné sur les moyens, installant au passage des ombrières photovoltaïques éphémères, des bornes de recharge, la conception bio-climatique des bâtiments afin de ne pas trop consommer.

Du point de vue régional, l’année écoulée est considérée comme un tournant majeur dans les propos de l’oratrice. « On a énormément grossi parce que nous avons pu intégrer « ARABELLE Solutions » – la structure produit des turbines et des alternateurs -, soit 1 500 salariés supplémentaires qui ont rejoint le groupe à Belfort en sécurisant la « supply chain » du nucléaire… ».

Carmen MUNOZ-DORMOY aborda ensuite le volet Framatome. Cette dernière entité a livré trois générateurs de vapeur dans le cadre du programme de rénovation nucléaire, tout en exportant de nombreuses pièces à l’international. Il y a eu aussi, dans le même temps, la signature de la fabrication et la mise en service de six chaudières nucléaires, une concrétisation élaborée pour le programme « EPR 2 ». Ce qui fit dire à l’intervenante que « les usines tournaient bien ».

Quant aux ENR (énergies renouvelables), de nombreux projets ont été gagnés au cours de l’année 2024. Quatre centrales photovoltaïques ont été mises en exploitation, entraînant de facto différentes inaugurations à venir en 2025. Notamment celle de l’Aéroparc, implanté dans le Territoire de Belfort à Fontaine ou à Montchanin en Saône-et-Loire. Une deuxième centrale à hydrogène a été inaugurée là aussi du côté de Belfort, un territoire décidément très en vogue dans l’actualité de l’énergéticien ! Quant à la centrale auxerroise, Carmen MUNOZ-DORMOY a confirmé que l’installation de l’Yonne assurait une production importante. 

 

« Elle produit plus que nécessaire pour alimenter la mobilité lourde, devait-elle ajouter, elle signe même des contrats avec des industriels à partir de l’hydrogène décarboné pour Framatome… ».

Enfin, pour clore ce chapitre, les travaux de la STEP sur le lac de Vouglans dans le Jura ont débuté. Une STEP n’est autre que l’acronyme de la Station de transfert d’énergie par pompage, favorisant de gros stockages. Avec une efficience très performante. C’est la sixième STEP qui sera ainsi érigée en France.

Un accord de partenariat a été signé au niveau régional avec la BNP Paribas, pour accompagner la clientèle de particuliers de l’établissement bancaire avec la filiale EASY, à partir de solutions de rénovation avec les financements associés pour décarboner dans les usages de leur habitation. Le secteur de l’habitat n’a pas été oublié par EDF dans sa stratégie de décarbonation à tout va !

Sur le volet de la mobilité, le groupe poursuit ses prises d’initiative sur le déploiement des bornes tant pour les entreprises que les particuliers : HYNAMICS travaille sur des projets en lien direct avec la SNCF et ALSTOM pour envisager des solutions pouvant alimenter en hydrogène les rames de train. Quant aux réseaux de chaleur, plusieurs projets se sont déployés sur les agglomérations de Dijon et de Nevers en 2024 avec la filiale DALKIA. Ainsi qu’en Saône-et-Loire, dans l’une des sous-préfectures, à Autun. Les filières industrielles de la métallurgie et de la sidérurgie sont impactées par ce volontarisme stratégique avec comme fil d’Ariane la décarbonation. Suivant les pas de Framatome puisqu’un projet de géothermie a vu le jour en 2024 au Creusot. Un mix entre électricité et énergie fossile. MICHELIN est également sur le même registre.

 

Travailler avec le plus grand nombre !

 

Revendiquant l’identité territoriale de « bourguignon franc-comtois » de son groupe, Carmen MUNOZ-DORMOY insista sur la fierté de cette appartenance géographique : « on mange territoire, on dort territoire, on agit pour le territoire ! ». Soutenant de facto les efforts entrepris par la région, avec la Fondation EDF et ses fructueux appels à projet. Soit 150 000 euros distribués en 2024 au tissu associatif de la contrée !

En matière de présence physique, les professionnels à l’estampille EDF sont visibles sur de nombreux salons. On les aura vus beaucoup aux E-Days 2024 mais aussi sur les salons des maires, aux quatre coins de la région. « J’ai même été frustrée de ne pas pouvoir assister à la globalité de la tournée des vœux, s’amuse la patronne de l’action régionale ! Si j’avais pu me téléporter, j’aurai été partout ! ».

Premier financeur du Fonds solidarité pour les logements, EDF a fourni des subsides appréciables pour soutenir les départements dans l’aide dispensée aux familles très précaires, notamment sur le volet énergétique. A noter qu’en 2024, EDF BFC est entré au capital de « l’Usine Partners » basé à Chalon-sur-Saône pour mieux accompagner les projets du territoire. Bon nombre de commissions d’acteurs clé de notre région (CESER, MEDEF, Réseau Entreprendre Bourgogne…) accueillent des représentants du groupe EDF dans ses rangs au cours de leurs travaux. Au nom de la transition énergétique et du partage de ses valeurs. Sans omettre le rapprochement avec les entreprises du secteur industriel. « Nous sommes aux côtés de toutes les entreprises qui désirent décarboner et améliorer ainsi leur consommation énergétique… ».

De prochaines annonces sont attendues très prochainement sur le dossier de l’agrivoltaïsme. De nouveaux locaux seront également inaugurés au fil de ces prochaines semaines : à Chalon-sur-Saône avec la filiale DALKIA, mais aussi le nouveau siège social de la grande maison (EDF !) dans le quartier d’affaires de Valmy au nord de Dijon. La première pierre sera posée symboliquement au printemps pour une livraison prévue en 2026 ?

Pour bien marquer le désir de renouveau de cet acteur majeur de l’énergie en matière d’énergies propres ?! On ne peut que l’espérer !

 

Thierry BRET

 

 

 


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