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De très belle facture, le document – une plaquette de 28 pages à la conception finement ciselée – est posé à chaque emplacement qui sera occupé d’ici quelques instants par l’un des invités de cette présentation peu commune. Des invités institutionnels (les élus de l’Yonne, comme ceux de l’Auxerrois) aux représentants des médias locaux. Même le correspondant des « Echos » a effectué le déplacement, c’est dire si la manifestation revêtait de la plus haute importance pour les organisateurs de ce rendez-vous, la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne et l’AJ Auxerre…

 

AUXERRE : Et si on parlait économie à l’AJA ? C’est suffisamment rare pour insister sur l’importance de l’événement qui était proposé dans les salons du stade Abbé-Deschamps (le très ergonomique et fonctionnel « 1905 ») au début de la semaine, en présence de pléthore de représentants de la classe politique et institutionnelle de l’Auxerrois, si ce n’est de l’Yonne. On aura noté au tout premier rang, au plus près des intervenants devant assurer la prise de parole, le sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE qui ne perdit pas une miette des commentaires et analyses entendus. Installés tel des étudiants studieux prêts à recevoir le cours magistral d’un professeur dans une salle universitaire, une trentaine de personnalités du sérail icaunais reçurent durant plus d’une heure une véritable leçon…d’économie !

A la sauce AJA, bien évidemment, qui fut couplée par des démonstrations chiffrées de la part de la CCI 89  en sus des ajouts précieux de son président, Thierry CADEVILLE. Via une étude très détaillée de l’impact économique, social et sociétal du club de football ayant fêté ses cent-vingt-ans, sur son territoire…

 

Le dixième plus gros employeur de l’Auxerrois : l’AJA !

 

Un document faisant office de vadémécum pour tout savoir sur tout, en quelque sorte et qui servit de trame à l’exposé mené en binôme par le président exécutif du club, Baptiste MALHERBE et son homologue de la chambre consulaire, Thierry CADEVILLE. En maître de cérémonie, devant articuler de manière fluide les interventions, le responsable d’études économiques de la CCI de l’Yonne, Fabien DINGS. Une précédente étude se rapportant à l’impact économique sur son territoire du club fétiche des Icaunais avait été présentée il y a plusieurs années de cela. Là, il s’agissait de mettre en exergue une réalité que nul ne peut désormais ignorer, l’AJ Auxerre est bien et bien un acteur phare de l’économie de l’Yonne ! Un rôle qui va comme un gant au dixième employeur de l’Auxerrois avec ses 224 salariés dont 174 en équivalent temps plein.

Si le responsable de la communication du club sportif évoluant en Ligue 1, Thierry HUBAC, prit soin de rappeler en guise de préambule à l’auditoire la genèse méthodique de cette étude menée avec le concours des services de la chambre consulaire départementale, Baptiste MALHERBE, son président exécutif, souligna le caractère particulier de cette AJA, chérie depuis longtemps par des milliers de spectateurs à travers l’Hexagone, « une entreprise à part entière ».

« Je ne sais pas si on se rend bien compte de la chance que nous avons, dans l’Yonne, de posséder un tel patrimoine vivant de l’économie, expliqua le dirigeant de l’AJA, un club qui est né il y a 120 ans ! ».

 

« On ne peut pas valoriser les sourires des enfants… »

 

Cinquante ans que la structure tutoie le haut du panier de l’élite française depuis l’arrivée d’un célèbre monsieur portant un curieux bonnet bleu sur la tête ! Et Baptiste MALHERBE de rajouter, lucide, « sans notre actionnaire d’aujourd’hui – le Chinois James ZHOU -, il n’y aurait plu de sport de haut niveau à Auxerre… ». Un club aux 48 millions d’euros de budget qui a réussi le tour de force de se maintenir pour la seconde année consécutive parmi l’élite, malgré un championnat très resserré autour de 18 formations.

Parlant de valeurs, de fierté, Baptiste MALHERBE eut cette formule bien à propos : « on ne peut pas valoriser le dynamisme sur un territoire, on ne peut valoriser les sourires de nos enfants quand l’équipe gagne des matches ou quand ils accompagnent les joueurs sur la pelouse, tout cela est intangible et ça compte beaucoup… ».

Alors, était-il nécessaire de produire des chiffres, de les communiquer très largement autour de soi afin de bien ancrer les choses dans les neurones et faire taire toutes les critiques infondées de ces personnes qui n’aiment ni le football ni le meilleur ambassadeur de l’Yonne, loin de ses frontières ?

Baptiste MALHERBE est en cela catégorique ! « Le football, c’est le sport le plus populaire, pratiqué par le plus grand nombre et dans des territoires tels que les nôtres, heureusement que tous les quinze jours, il y a ces rencontres qui apportent du rêve et de la joie… ».

 

 

 

Les effets du triple impact économique, social et sociétal

 

Quant aux entreprises locales (plus de 350), elles ne se font pas prier pour rejoindre les rangs des soutiens indéfectibles d’un club qui rayonne aux quatre coins de l’Hexagone, quand ce n’est pas plus loin, à l’échelle internationale.

« Ces chiffres sont la parfaite illustration de ce que l’on représente exactement, souligna le président auxerrois, des chiffres à mettre en corrélation avec les projets d’agrandissement du club… ».

Des projets, quelque peu perturbés par des avis politiques contraires émanant de personnalités locales, devant se procurer coûte que coûte cette étude à l’analyse si complète et pertinente qui éclaire sur la réalité économique, les retombées concrètes et les fortes potentialités de développement d’un club décidément pas comme les autres !

Le président de la CCI Thierry CADEVILLE se souvint, quant à lui, d’un séjour vécu sur l’île de Gorée, située face à Dakar au Sénégal, où les habitants du cru lui parlèrent de l’AJ Auxerre ! Instant d’émotion. Un excellent préambule pour le chef d’entreprise icaunais pour amener avec moult explications les aspects prioritaires de cette étude (les chiffres) sous le feu des projecteurs, étude qui aura mobilisé les moyens techniques de la chambre consulaire.

 

 

Que retenir de ces informations statistiques concernant la 237ème ville de l’Hexagone, Auxerre, et de sa communauté d’agglomération de l’Auxerrois forte de ses 67 663 habitants ?  Le secteur géographique le moins peuplé accueillant un club évoluant en Ligue 1, si l’on fait abstraction de Monaco. Un « petit Poucet » donc qui n’a pas peur de rivaliser avec les ogres et les géants !

L’impact du club est considérable en tout point sur le volet économique, social et sociétal, avec 27,6 millions d’euros de retombées générées au cours de la saison 2024/2025. Dont plus de dix millions d’euros en impact économique induit. Au niveau de l’emploi, si l’AJA possède un effectif direct de 174 collaborateurs, il y a au total avec les emplois induits, 367 personnes qui voient leur activité professionnelle liée à l’existence du club. Tout un écosystème social qui ne cesse de se développer de saison en saison, notamment dans la filière de la communication.

L’impact sociétal est non négligeable, également. Si la RSE est devenue le fil d’Ariane du club au cours de ces dernières, il se décline par des actions orientées vers la jeunesse, l’éducation et la citoyenneté, avec à la clé plus d’une cinquantaine d’actions réalisées à chaque saison, soit plus de 5 000 personnes soutenues dans le landerneau, depuis les ateliers contre les harcèlements à la mobilisation de la lutte contre le cancer du sein, en passant par l’aide à la Banque Alimentaire ou la Croix Rouge…

Le quatrième club préféré des Français en termes de notoriété possède donc de sérieux atouts avec son 1,4 million de supporters, tant en France qu’en Europe, voire même plus loin (les Chinois suivent avec intérêt les grandes rencontres du club bourguignon) et ses 12 144 abonnés. Comme l’a dit un jour Baptiste MALHERBE, lors d’une conférence de presse tenue aux côtés de l’édile d’Auxerre Crescent MARAULT, « l’AJA s’apparente à un village gaulois peuplé d’irréductibles auxerrois qui doivent faire face aux grosses cylindrées de l’Hexagone footballistique… ».

Gageons que la recette de cette potion magique qui unie ce club unique du paysage sportif national et son public ne se tarisse pas de sitôt afin de le faire prospérer du mieux possible, via les projets de transformation du stade ! L’avenir nous le dira, par Toutatis !

 

En savoir plus :

 

Les chiffres clés de l’étude à connaître :

69 % des Français qui se passionnent pour le football ont une bonne image de l’AJA

10,5 millions de téléspectateurs ont assisté aux diffusions des rencontres de l’AJA en Chine

6,5 millions de spectateurs suivent régulièrement les matches de l’AJA

Les recettes des deux boutiques de l’AJA engendrent 2,25 millions d’euros de chiffre d’affaires

19,7 millions d’euros de recettes publicitaires et de sponsoring

4,4 millions d’euros de recettes billetterie

Le nombre d’abonnés a été augmenté par 4,6 en quatre ans

Le taux de remplissage de l’Abbé-Deschamps s’élève à 95,1 % (6ème sur 18 clubs de Ligue 1)

25 % du public est féminin au stade

3 millions d’euros hors taxes sont injectés par le club auprès des prestataires (74) implantés dans l’Auxerrois

Le club a reversé cette saison 303 000 euros d’impôts locaux au territoire.

8,3 millions d’euros de retombées économiques indirectes à chaque saison au bénéfice de l’agglomération auxerroise, dont 586 000 euros en transports, restauration, boissons, hôtellerie, etc.

 

Thierry BRET

 


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« Agir chaque jour dans l’intérêt de nos clients et de la société ». Liminaire et simple, le crédo s’affichant sur la page de garde du dossier de presse 2025 du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne pourrait se passer de tout commentaires. Ou presque ! C’est un résumé succinct qui en dit pourtant long sur la volonté du groupe bancaire régional de rester l’un des leaders de la filière sur l’ancrage territorial et son développement. Même si le contexte économique et sociétal fait grise mine (et ce ne sont pas les atermoiements successifs de la classe politique sur le budget qui inversent la tendance), la « Banque Verte » parvient à maintenir le cap en cette année 2025, complexe y compris à l’international, après avoir obtenu 91 millions d’euros de résultat l’an passé. Un bilan positif dont l’entreprise veut faire profiter pleinement tous les acteurs économiques et particuliers évoluant sur son terrain de jeu géographique préférentiel…

 

DIJON (Côte d’Or) : C’est sa raison d’être. Son leitmotiv privilégié. Son moteur, aussi, qui anime l’existence de près de 1 800 collaborateurs répartis dans 128 agences commerciales. Et côté carburant, pour alimenter cette belle mécanique sans qu’elle n’ait à connaître d’imprévisibles soubresauts, les idées et les projets ne manquent pas ! De l’imaginaire fécond et bien palpable qui constitue le socle organisationnel de ce « projet d’entreprise », seconde édition, qui permet de donner l’opportunité à chacune et à chacun des acteurs du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne de jouer un rôle d’importance dans l’avenir de cette contrée qui est la nôtre (même si la Bourgogne se limite dans le cas présent aux seuls départements de la Côte d’Or et de l’Yonne), celui de « façonneur ».

Il y a un aspect très artisanal dans cette expression que ne cesse de rappeler quasi en boucle durant toute sa présentation Emmanuel VEY, le directeur général de la Banque Verte régionale lors d’une rencontre des plus cordiales avec la presse autour d’un déjeuner. Un choix noble du mot qui n’est pas anodin, en somme. Un façonneur n’est autre qu’une personne qui peut former à n’importe lequel matériau. Mais qui peut aussi modeler les choses à sa convenance. Selon ses propres objectifs et ses véritables orientations. Voilà ainsi toute la subtilité sémantique de ce terme qui a pris en l’espace de quelques années toute son importance au niveau de la stratégie communication d’un groupe entrepreneurial qui ne cesse de poursuivre ses investissements sur ce double territoire qui est le sien, la Bourgogne et la Champagne.

 

Un ADN mutualiste au service du territoire

 

Cette chose que les acteurs de l’établissement bancaire aiment justement à façonner à satiété, c’est l’innovation. On la retrouve dans les évènements et les projets forts portés aux quatre coins de ces départements sous influence de la banque (Aube, Côte d’Or, Haute-Saône et Yonne), mais également dans l’investissement et l’entrepreneuriat. Et pas uniquement sur les seuls domaines traditionnels de cette enseigne séculaire, l’agriculture et la viticulture.

Ce façonnage à la sauce CA s’applique aussi sur l’implication des collaborateurs mais également des sociétaires – ils sont à date 304 555 personnes ! – à nouer des liens relationnels de proximité avec la clientèle de cette structure commerciale, qui s’élève aujourd’hui à près de 606 400 clients. Qu’ils soient particuliers, professionnels, associatifs ou collectivités.

Le tandem à la barre de ce vaisseau amiral naviguant sur les « mers de Bourgogne et de Champagne » - c’est une image naturellement ! – composé de Jean-Yves REMILLET, président du CA et Emmanuel VEY, son directeur général, n’aura cessé de le marteler durant ce rendez-vous annuel avec les journalistes : « Notre ADN mutualiste est un atout majeur pour générer de l’impact positif sur nos départements grâce à l’engagement de nos sociétaires, de nos administrateurs (960) et nos collaborateurs pour apporter des réponses aux grands enjeux sociétaux, environnementaux et sociaux de notre contrée… ».

 

La rénovation des agences : une priorité !

 

Quant aux chiffres (c’est la moindre des choses de pouvoir les évoquer lorsque l’on s’intéresse de près aux résultats d’un établissement bancaire !), ils sont dans le vert ! L’épargne collectée n’a jamais aussi florissante (21 882 millions d’euros) soit une hausse de 2,7 % par rapport à l’exercice antérieur avec une dominante caractérisée sur les livrets traditionnels (y compris les PEL) et l’assurance-vie. Les prêts (14 192 millions d’euros) permettent de financer très largement les projets des particuliers (48 %), mais également les perspectives de développement du tissu économique (22 %) et les indépendants (8 %), sans omettre évidemment le secteur historique de l’agriculture avec 18 % de dossiers clients réalisés en 2024. Les collectivités pointant à 4 %.

On retiendra dans cette photographie chiffrée de 2024 que le produit net bancaire de l’établissement – l’équivalent de son chiffre d’affaires – s’est élevé à 363 M euros et que le résultat net dépasse 90 millions d’euros, se situant avec exactitude à 91,6 millions d’euros. Les capitaux propres de la banque étant de 2 207 millions d’euros…

Autant de latitudes pour mieux incarner son rôle de soutien majeur aux projets et initiatives de notre territoire. A l’instar de ceux catalogués dans les registres de la transition énergétique et climatique – il y a urgence à la suite de la récente période caniculaire ayant frappé la France ! -, mais aussi technologies avec l’IA et les data, ainsi que les programmes immobiliers et fonciers, notamment dans le cadre de la rénovation des agences du groupe. Précisons, par ailleurs, que la part de marché de la Banque verte sur le secteur de l’habitat est toujours plus importante avec près de 30 % des financements régionaux.

A propos de la rénovation de ses vitrines commerciales, Emmanuel VEY a rappelé la stratégie inhérente à l’entreprise. « Nous avons rénové une centaine d’agences sur les cent-vingt que compte notre territoire de prédilection, la centième agence rénovée cette année fut celle de Sens dans l’Yonne… ».

En sus, il faudra ajouter pour cette année la transformation totale du siège social dijonnais avec un projet baptisé tout simplement « Métamorphose » ! Devant durer plus de trente mois, le chantier débutera dès septembre prochain et nécessitera plus de vingt millions d’euros de travaux.

Autre tendance forte à horizon de ces trois prochaines années : accroître de cent mille clients supplémentaires les portefeuilles déjà bien garnis des collaborateurs ! Un défi que l’encadrement de la banque est prêt à relever.

Se définissant tour à tour comme la banque du conseil, de la famille et du territoire, le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne raisonne autour de l’attractivité et du développement de notre région. Une preuve supplémentaire afin de corroborer ces dires : la banque vient de créer une filiale d’investissement dédiée au nom de « CACB’INVEST ». A date, 160 millions d’euros ont déjà été injectés sur des projets orientés vers la transition environnementale ou l’agri-voltaïque. On notera aussi dans les premières réalisations des projets de méthanisation. C’est simple : pour Emmanuel VEY, cette filiale doit porter les investissements du Crédit Agricole à 250 millions d’euros dans les prochaines années. N’est-ce pas là la meilleure manière et la plus concrète d’accentuer la démarche de façonneur irrésistible de l’établissement ?

 

Thierry BRET

 


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« L’humain est au cœur de notre action ! ». Debout face à l’assistance, micro en main et sourire aux lèvres, la directrice de l’entreprise solidaire d’utilité sociale « RENOUER 89 », Isabelle JOAQUINA, a clarifié dès les premières minutes de son intervention, au cours de l’assemblée générale annuelle, le positionnement stratégique de l’entité icaunaise. Une petite phrase pleine de bon sens, correspondant bel et bien à la réalité de cette entité qui aura aidé en 2024 568 personnes en quête d’un emploi pérenne en réalisant plus de 100 000 heures de travail…

 

AUXERRE : Etymologiquement, ce spécialiste de l’insertion professionnelle qu’est « RENOUER 89 » porte bien son appellation. Faire un nœud. Certes, oui mais lequel ? Avec le monde de l’emploi ? En se réinsérant parmi la société ? En rétablissant une relation après que celle-ci fut interrompue ? Dans le cas présent, les trois, mon capitaine !

C’est bien pour ça que la directrice de la structure, agréée par l’Etat et soutenue par pléthore de partenaires des milieux économiques et institutionnels, place l’humain au cœur des actions menées par ses équipes. Elle a le sens de la formule, Isabelle JOAQUINA. Elle intervient aux côté de sa présidente, Claire BUCHET-DUCHET, qui est un peu dans son jardin en accueillant cette édition 2025 de l’assemblée générale dans la très belle salle capitulaire de la MJC Auxerre dont elle est la directrice !

Des équipes de « RENOUER 89 », dirigées de main de maître et en véritable efficience quant aux résultats obtenus d’année en année par Isabelle JOAQUINA, à la tête de cet organisme dont on ne vante pas assez les mérites au quotidien.

 

Des données chiffrées des plus correctes dans leurs analyses

 

Six agences en sont aujourd’hui les meilleurs vecteurs représentatifs sur le territoire. Sur la carte de l’Yonne, elles se situent à Auxerre intra-muros, l’une agissant dans l’Auxerrois, le Chablisien, la Puisaye, la Forterre, le Tonnerrois. Deux chantiers d’insertion, l’un positionné sur le maraîchage bio à Cheny (les légumes y sont commercialisés sur place et ont du succès !) ; l’autre à Pontigny qui offre des activités inhérentes à l’entretien des espaces verts, complètent le dispositif.

Neuf personnes composent le conseil d’administration de la structure qui s’appuie sur moult réseaux institutionnels avec lesquels « RENOUER 89 » exerce ses activités tout au long de l’année, notamment l’Union Nationale des Associations Intermédiaires, le Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté et TONIC qui intervient pour fédérer les chantiers d’insertion de l’Yonne, sans oublier « Chantier Ecole » qui agit au niveau national et régional.

Aujourd’hui, les particuliers à l’instar des professionnels et des collectivités requièrent les services de la structure. Celle-ci bénéficiant d’un bon vivier de personnes éloignées de l’emploi et prêtes à accomplir ces missions leur permettant de retrouver le chemin menant au travail. En 2024, « RENOUER 89 » enregistrait un peu moins de 570 personnes parmi ses effectifs.

Les chiffres clés de l’année écoulée furent commentés longuement par le tandem à la manœuvre pour cette réunion de bilan. En voici les principaux à retenir : dix-neuf permanents, neuf administrateurs, 2,24 millions d’euros de salaires versés, quant aux charges et taxes reversées à l’Etat, elles représentent 435 000 euros, une somme plutôt conséquente de l’avis d’Isabelle JOAQUINA.

Le nombre d’heures travaillées culmine avec le chiffre 100 000 ! « C’est une très bonne nouvelle, souligne la directrice, car nous avons beaucoup cravaché pour remonter les heures de travail, sources de financements supplémentaires… ».

Quant au taux d’insertion après cet accompagnement de plusieurs mois au sein de la structure, il a considérablement progressé sur la partie association intermédiaire et ses 453 salariés tandis que les chantiers d’insertion ont accueilli 48 demandeurs d’emploi. Le profil des salariés intermédiaires sont le plus souvent des femmes. La plupart sont des allocataires des minima sociaux et du RSA. Une part estimée importante par la directrice de la structure.

40 % des bénéficiaires du programme d’accompagnement de RENOUER 89 sont des chômeurs de longue durée. Signalons que 12 % sont des personnes atteintes d’un handicap. Les personnes de moins de 26 ans non qualifiées représentent 15 %. Les seniors se situant à 19 %.

 

 

S’intéresser à l’ensemble des freins à l’emploi dont la mobilité

 

Isabelle JOAQUINA s’attela ensuite à évoquer le bilan des activités agence par agence en y détaillant la structuration de chacune d’entre elles. Ce qui lui permet d’aborder la sacro-sainte problématique de la mobilité, frein à l’emploi, notamment sur les agences de la Puisaye et de la Forterre, voisine.

« On essaie de trouver des missions aux plus proches des lieux d’habitation des salariés, explique-t-elle, mais l’absence de moyens de locomotion est un fléau pour prétendre retrouver un emploi durable… ».

Quant aux secteurs d’intervention, ils offrent de l’éclectisme avec les métiers de la propreté à hauteur de 23 % des activités globales, les services à la personne se situent à 26 %, mais l’on trouve également la logistique, le BTP, l’hôtellerie-restauration, la viticulture, l’environnement, etc.

Les chantiers d’insertion offrent une vision intéressante de cet accompagnement. A Cheny, vingt-huit salariés travaillent dans les serres et les potagers où poussent de jolis légumes bio, appréciés des consommateurs. A Pontigny, ce sont une vingtaine de personnes qui emmagasinent de l’expérience dans le domaine de l’entretien des espaces verts. A ce propos, des recrutements sont en cours pour combler le nombre de postes restant cette saison. Contrairement aux effectifs de l’association intermédiaire, les chantiers d’insertion de RENOUER 89 attirent davantage les hommes que les représentantes de la gent féminine. La plupart (67 %) bénéficient des minima sociaux et sont éloignés de l’emploi depuis des lustres. On notera la présence de 19 % de personnes en situation de handicap et 20 % de jeunes âgés de moins de 26 ans.

La clientèle des chantiers d’insertion est issue en grande partie de la sphère des particuliers à 41 %, sachant que les entreprises et les associations représentent à elles deux 43 %. Seules les collectivités à faire progresser sont un peu à la traîne, de l’avis d’Isabelle JOAQUINA, se situant à 16 %. Les entreprises publiques fermant la marche avec 9 %. On notera deux gros partenariats avec YOPLAIT et la SNCF.

L’une des spécificités de RENOUER 89 est également d’intervenir sur l’ensemble des freins à l’emploi avec un formateur dédié. Le travail du savoir-être et la citoyenneté est primordial. Tous les aspects sanitaires sont aussi abordés.

« On a pris les choses à bras le corps sur ces différents sujets, insiste Isabelle JOAQUINA, sinon ce n’est pas possible d’avancer… ».

Le but final de tous ces engagements n’est autre évidemment que la sortie définitive sur l’emploi, selon les critères imposés par l’Etat et les financeurs de la structure. L’objectif en 2024 se situait à 70 % pour l’association intermédiaire. Il a dépassé ce seuil en atteignant 77,4 % avec des emplois durables correspondant à la création de CDI ou de projets entrepreneuriaux. Voire l’intégration dans la fonction publique. Enfin, pour les chantiers d’insertion, l’objectif à atteindre était de 63 %. Le résultat définitif est là aussi intéressant avec 70 % de retour vers la vie active pérenne, procurant des emplois durables…

 

Thierry BRET

 


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Médecine de ville sinistrée, urgences débordées, lits fermés faute de soignants, codification kafkaïenne, temps d’attente mortifères et professionnels de santé à bout de souffle… : le constat dressé par l’urgentiste Sabrina ALI BENALI, lors d’une réunion publique organisée à Auxerre par LFI Yonne, est sans appel. Le système craque de toute part et notre département n’est pas épargné. Dans un cri d’alerte à la fois lucide et révolté, la praticienne de terrain a évoqué les mesures d’urgence à mettre en place pour enrayer sa déliquescence…

 

AUXERRE : Dans l’Yonne, comme l’a rappelé en préambule Adrien PROVENCE, la situation sanitaire est devenue critique. A l’hôpital notamment, les alertes sociales se multiplient et le personnel épuisé doit faire face à un afflux de patients sans précédent. En parallèle, le territoire se vide de ses médecins. En 2023, l’Agence Régionale de Santé (ARS) dénombrait à peine 180 généralistes dans l’Yonne, soit 5,5 médecins pour 10 000 habitants, bien en deçà de la moyenne nationale qui, à population égale, est de neuf médecins : « dans l’Yonne, en gros depuis 2012, c’est une centaine de médecins spécialistes qui ont disparu. Et nous sommes un territoire vieillissant avec 70 % de médecins ayant aujourd’hui plus de 55 ans, mais nous n’attirons personne… ».

 

Plus de 80 000 lits supprimés en vingt-cinq ans !

 

Les jeunes praticiens se montrant peu enclins à s’installer dans des secteurs où les écoles ferment, les transports déclinent et où la désertification gagne du terrain.  La défaillance de l’Etat est également pointée du doigt, comme l’illustre la mobilisation sans précédent autour de la fermeture annoncée de l’EHPAD de Coulanges-sur-Yonne. Les causes sont systémiques. Depuis plusieurs décennies, les gouvernements successifs ont réduit l’offre de soins, supprimant dans le même temps le nombre de lits dans les hôpitaux. L’animateur du groupe des Insoumis auxerrois a fait les comptes : « depuis Emmanuel MACRON, ce sont 21 000 lits supprimés, mais il y en a eu aussi 15 000 sous François HOLLANDE et 37 000 sous Nicolas SARKOZY. Au total, plus de 80 000 lits depuis l’année 2000… ».

Le numerus clausus instauré en 1971 a tari le vivier médical et les récentes réformes ne suffisent pas à inverser la tendance, rappelle Sabrina ALI BENALI, qui se refuse à toute forme de naïveté en la matière : « certains lobbies de médecins ultra-libéraux ont largement contribué à la mise en place de ce système, pensant ramasser la mise du fait d’une moindre concurrence. Ce sont les mêmes aujourd’hui qui lèvent les boucliers contre la loi de régulation, n’hésitant pas pour cela à propager des « fake news » sur le sujet… ».

La médecine de ville est à bout, les généralistes croulent sous les consultations rémunérées à l’acte, qu’ils passent quelques minutes ou trois quarts d’heure avec un patient : « on a de plus en plus de patients vieillissants, plutôt un bon signe par rapport à l’espérance de vie, mais du coup, ils sont souvent poly-pathologiques… ».

La France est un pays très « médico-centré » mais la médecine a changé : « on n’est plus dans « La Petite maison dans la prairie » avec le docteur BAKER qui part avec sa petite malle faire les visites de jour comme de nuit ! ».

 

Revoir tout le système éducatif et préventif de la santé

 

Des solutions existent pour désengorger les cabinets, comme de renforcer le rôle des infirmiers libéraux au travers de la formation d’Infirmier de Pratique Avancée (IPA) : « il faut vraiment qu'on sorte du système « tout médecin » et qu'on redonne une vraie place de soignants aux paramédicaux ».

Renforcer le système, c’est aussi revoir tout l’éventail préventif, que ce soit la médecine du travail ou dans les établissements scolaires, « des secteurs massacrés par les politiques à l’œuvre depuis quarante ans ! Combien finissent chez le médecin traitant ou aux urgences car jamais dépistés sur leur lieu de travail ? ». Quid de l’éducation à la santé quasiment inexistante elle aussi ? « Il faut apprendre aux parents ce qu’il faut faire quand leur gamin a une température de 38 degrés de fièvre ou savoir quoi mettre en place en cas de plaie, autant d’exemples de situations arrivant aujourd’hui aux urgences… ». Autre impératif : intégrer la médecine générale dès l’internat de sorte de mieux former les futurs carabins à la médecine de ville et ne plus penser la santé en îlots mais en privilégiant une vision globale, sociale et territoriale : « très souvent, les étudiants hospitaliers ne mettent pas une seule fois le pied dans un cabinet de médecine générale durant leurs études. Comment au final choisir quelque chose dont ils n’ont strictement aucune connaissance ! ».

 

 

 

L’ambulatoire et ses « patients boomerang »  qui y retournent faute de soins !

 

Trois minutes ! C’est le temps imparti pour réguler un appel au SAMU. Trois minutes pour comprendre, poser un diagnostic, orienter. Mais comment faire lorsque la barrière de la langue, la surdité ou la peur entravent la compréhension ?

« Comme toute bonne « insoumise », je faisais exploser les compteurs ! (Rires) Mais quand vous avez quelqu’un qui a compris ce qu’on allait faire et dans quel délai, pourquoi il devait ou non voir un médecin, et bien derrière, il ne va pas venir engorger un service d’urgence ou une maison médicale de garde… ».

Se profile en filigrane un mal profond, avec un système de santé piloté par des logiques comptables. Tout est affaire désormais de codage, de tarification à l’acte, de DMS (Durée Moyenne de Séjour). Un financement à l’acte qui déshumanise le soin : l’hôpital ne reçoit plus un malade, il traite un code. Et pour optimiser encore plus les recettes, certains établissements embauchent… des codeurs plutôt que des médecins ! KAFKA n’aurait pas fait mieux. Chaque soir, des patients s’entassent aux urgences faute de lits disponibles. Le flux tendu est devenu la norme, avec la disparition des lits « tampons », un personnel moindre et une attente faisant grimper la morbidité : « nous ne sommes pas cardiologues ou gériatres », rappelle l’urgentiste, soulignant les risques quand les patients séjournent dans le service sans prise en charge spécialisée. Le virage de l’ambulatoire ? « Un peu le « MacDrive » de la médecine ! ». Louable pour de jeunes patients bien entourés, mais virant à la catastrophe pour des personnes âgées isolées : « on les appelle les « patients boomerang » ! Ils rentrent le matin, sortent le soir et une ambulance les ramène aux urgences, parce qu’ils sont tombés, surinfectés, ou n’ont pas réussi à faire passer un infirmier à domicile… ».

Pour rompre ce cercle vicieux, des solutions existent affirme l’ancienne candidate NFP aux dernières législatives en Seine-Saint-Denis, à commencer par une revalorisation salariale immédiate de 400 euros net pour tous, l’ouverture de lits, la fin de la tarification à l’acte et une embauche massive…

C’est aujourd’hui toute une vision de la santé qui est à reconstruire, passant par une décentralisation des soins, la fin d’un modèle « hospitalo-centré », l’arrêt de la logique mortifère des flux et surtout, rompre avec cette logique néo-libérale sacrifiant la santé sur l’autel de la rentabilité. Refaire de l’hôpital un lieu où l’on soigne des humains, pas des lignes de codes !

  

Dominique BERNERD

 

 


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Le rendez-vous est habituel. Il nous revient tel un métronome en période de printemps. Régulier et précis. C’est-à-dire annuel et détaillé dans la somme de chiffres et de perspectives qui y est annoncée. Une boussole intéressante pour les observateurs afin de mieux tâter le pouls d’un établissement bancaire qui demeure le partenaire idoine de l’économie locale, mais aussi de l’ensemble des clientèles, particulières et collectives. Une vision positive pour la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, confortant ainsi son crédo : « être utile aux autres »…bien au-delà de 2030 !

 

DIJON (Côte d’Or) : On connaît le slogan publicitaire usité depuis des lustres lors des campagnes audiovisuelles ou à la télé. « Vous être utile ». Trois mots qui en disent long sur les intentions de la structure entrepreneuriale qui les prononce. Sauf que là, manifestement lors de la présentation des résultats financiers de l’exercice écoulé, la formule coutumière a quelque peu différé, même si en bout de course l’objectif reste le même ! « Etre utile aux autres ! ». C’est par ces termes caractéristiques qui résument à eux seuls le positionnement stratégique de l’établissement bancaire que le président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, Eric FOUGERE, a ouvert la conférence de presse, devant accueillir une huitaine de médias régionaux, en les murs du nouveau siège social dijonnais, sis dans le quartier d’affaires de Valmy, il y a quelques jours.

 

Petite explication de texte teintée de pédagogie

 

Un Eric FOUGERE qui n’aura pas manqué de s’attarder en guise de préambule sur l’entité dont il est également le président du COS hexagonal, le groupe BPCE, structure regroupant outre la Caisse d’Epargne, la Banque Populaire, le Crédit Coopératif et NATEXIS. Soit un effectif de 100 000 personnes pour 24 milliards d’euros de PNB, produit net bancaire. Une paille, en somme ! Une introduction à la présentation des résultats de la CE régionale se justifiant à plus d’un titre. Non seulement, l’orateur en profita pour exprimer la volonté de renforcer la nature coopérative des différents acteurs de la BPCE sur tous les territoires, mais aussi de travailler à le faire pour le temps long. Un groupe devenu européen sur la filiale du crédit-bail après le rachat d’une structure (BPCE ES). Un autre projet dans la gestion d’actifs avec GENERALI est en cours de négociations avec un portefeuille à gérer de 1 900 milliards d’actifs, ce qui en ferait à l’issue le second gestionnaire d’actifs en Europe !

Puis, Eric FOUGERE aborda en trois points les tenants et aboutissants du contexte économique du moment, impactant le monde de la finance. Se voulant rassurant, l’orateur rappela que les taux étaient plutôt favorables à date aux établissements financiers exerçant en France. Des taux servant de référents pour l’attribution des crédits immobiliers et des taux de refinancement sur le court terme plus faibles. Conséquence : les activités financières bancaires dans l’Hexagone sont rentables. Puis, Eric FOUGERE évoqua les problèmes d’adéquation entre la ressource et le financement, avec une ressource qui coûte plus cher que ce qui a été prêté. Usant de pédagogie, le président du COS insista sur les origines des financements bancaires  – « ce n’est que l’argent des dépôts des clients que l’on a prêté pour financer une opération » -, un particularisme franco-français qui prête quasiment à taux fixe et non pas à taux variable comme la plupart des pays européens sur le marché de l’immobilier. D’où une profitabilité moindre des banques françaises observée en bout de course.

 

 

 

Vers une permanence de stratégies au service du territoire

 

« Notre rôle est simple, poursuivit Eric FOUGERE, nous sommes là pour financer le territoire ! Et ce n’est pas un poncif ! ». Affirmer ainsi la force du rôle sociétal de la Caisse d’Epargne, au service de ses clientèles et de son territoire, permettra  à l’interlocuteur de s’attarder sur la question. La base déontologique même de l’établissement bancaire qui veut marquer cette stratégie comme au fer rouge sur la peau. « Il ne faut jamais oublier que notre activité ne vient que du territoire, martela le président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de la caisse régionale, ainsi que notre rentabilité. C’est notre postulat de départ ! ».

Puis, vint le temps de parler des « nouvelles proximités », un facteur que nul ne peut ignorer de nos jours. « Personnellement, je reste convaincu que dans la relation clientèle cette proximité est incarnée par l’agence commerciale, assure Eric FOUGERE, mais, il est vrai au regard des analyses statistiques qu’il y a moins de passage dans les agences. Mais, de là à dire qu’il faut supprimer des agences, je ne le pense pas ! Ces « nouvelles proximités » (comprenez par-là tous les auxiliaires imputables aux nouvelles technologies) doivent être regardées sur du temps long et sont complémentaires de la vitrine commerciale… ».

Rien ne remplacerait la nature de la relation humaine pour le président du COS ? « Oui, en quelque sorte, puisque lorsque vous souscrivez à une offre de prêt immobilier, il est important d’obtenir des explications précises fournies par un conseiller spécialisé… ».

Ne parlons pas des conseils prodigués aux seniors ou aux chefs d’entreprise sur des opérations spécifiques ! Le rôle des agences demeure primordial dans la perception stratégique que se fait le binôme décisionnel de Jérôme BALLET, président du directoire de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Eric FOUGERE prophétise : « attention de ne pas connaître un jour les problématiques liées aux déserts médicaux en France – ce serait les déserts financiers faute de banques – et optimisons le réseau des agences en leur assurant une rénovation… ».

Soit un investissement annuel de cinq millions d’euros chaque année au sein de la Caisse d’Epargne BFC. Une réhabilitation des agences qui intégrerait de ce fait une offre permanente de stratégies à décliner au sein de l’établissement afin d’éviter toute stratégie conjoncturelle réalisée dans l’immédiateté et au coup par coup. L’art de l’anticipation sur du long terme, en somme !

 

Un plan stratégique déclinable sur les deux années à venir

 

Ensuite, Jérôme BALLET prit le relais. Le président du directoire de l’établissement régional ne souhaita pas rendre trop fastidieuse sa présentation en l’inondant de trop de chiffres. Il en changea la présentation coutumière : « Sachez que nous partons sur un nouveau plan stratégique qui se nomme « Destination 2027 ». Il repose sur trois axes majeurs : être un partenaire historiquement responsable, être celui du développement local et de l’habitat durable de la région… ».

S’appuyant ensuite sur des exemples concrets pour illustrer les trois axes retenus dans ce plan, Jérôme BALLET s’attarda d’une part sur un premier chiffre : 50 000 euros, une enveloppe destinée aux appels à projets biodiversité que souhaitent encourager la CEBFC.

« Nous avons pris un fil conducteur autour du chiffre cinq pour accentuer nos exemples, fit remarquer un brin amusé le président du directoire.

Cette thématique de la biodiversité est soutenue par les quinze caisses régionales de « l’Ami Financier », un vieux slogan qui caractérisait jadis les actions de cette banque, membre du groupe BPCE. Une autre somme, 60 000 euros, concernera tous les projets associatifs soutenus depuis plusieurs années par les Sociétés locales d’Epargne de la région se rapportant au développement durable, le handicap et les seniors.

 

Des investissements dans la transition énergétique et l’habitat durable

 

Membre de la CEC (Convention des Entreprises pour le Climat), la Caisse d’Epargne BFC a pour projet ambitieux de résorber de 10 % son empreinte carbone d’ici la fin 2027. Une empreinte qui avait déjà été diminuée de 22 % depuis 2019 ! Dans le viseur de la direction : les déplacements des collaborateurs. « Nous souhaitons privilégier les mobilités douces en cycle, transport en commun et véhicules électriques, précisa Jérôme BALLET.

Rappelons que le groupe emploie aujourd’hui 1 625 collaborateurs et respecte la parité au niveau de son encadrement selon la règle du 50/50 qui ne serait pas pour déplaire à Jean-Pierre FOUCAULT ! A peine 40 % d’hommes responsables, désormais, au sein du Conseil d’Orientation et de Surveillance, ne manquera pas d’ajouter avec humour Eric FOUGERE !

Partenaire du développement local – la Caisse d’Epargne a signé moult conventions emblématiques avec des structures comme la CPME, le MEDEF, le Réseau Entreprendre, etc.-, la banque ambitionne d’être référencée comme une clé de voûte au centre des transitions et des préoccupations des dirigeants économiques, et des élus. A ce titre, une enveloppe de 50 millions d’euros sera dédiée aux financements des projets de rénovation énergétique imputables aux collectivités locales.

Quant à l’habitat durable, il mobilise à hauteur de 5 milliards d’euros (cela représente le total des crédits en vérité) la Caisse d’Epargne de notre contrée. Des crédits qui soutiennent les projets immobiliers des particuliers, sans omettre leurs travaux, mais aussi la promotion immobilière via l’accompagnement de programmes spécifiques lancés par des bailleurs sociaux comme HABELLIS en Côte d’Or ou encore sur le volet du logement social.

Signalons que les parts de marché du crédit immobilier ont augmenté de manière continue pour l’établissement (un point obtenu chaque année) depuis 2021 ! Grâce au PEAC (Plan Epargne Avenir Climat), la CEBFC dote les jeunes gens âgés de moins de 21 ans d’une solution pratique pour les aider à financer leurs projets immobilier en investissant dans la transition écologique.

Côté diagnostic et audit énergétiques, le partenariat établi avec COZYNERGY permet aux particuliers de bénéficier d’un panel complet de solutions en matière de rénovation énergétique de leur logement ou la pose de panneaux photovoltaïques pour réduire la facture électricité.

Il n’y a pas à dire mais plus que jamais le credo « Vous être utile » prend ici tout son sens, à l’énoncé de ce plan stratégique Destination 2027 !

 

Thierry BRET

 


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