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Menées dans le cadre des opérations « Place nette XXL », lancées par le ministre de l’Intérieur Gérald DARMANIN, visant à renforcer la lutte contre la délinquance et plus particulièrement le trafic de stupéfiants, les actions engagées depuis le 26 mars dans l’Yonne ont bénéficié d’une mobilisation exceptionnelle d’effectifs et de moyens. Elles s’inscrivent dans le cadre du plan « Sécurité de proximité en ruralité » mis en œuvre depuis septembre dernier par le préfet de l’Yonne Pascal JAN. Celui-ci se félicite du premier bilan des opérations conduites par le groupement de gendarmerie départementale de l’Yonne, sous les ordres du colonel Nicolas NANNI.

AUXERRE : L’heure était au bilan samedi matin à la préfecture de l’Yonne, suite aux opérations menées sur le terrain du 26 mars au 09 avril dernier. Une action, rappelle Pascal JAN, « qui s’inscrit dans un mouvement au long cours et n’est pas une opération coup de poing, mais pensée depuis plusieurs mois et qui se traduit par une présence continue et régulière des forces de l’ordre sur le territoire… ».

Si la cible première est bien le trafic de stupéfiants, l’objectif visé induit d’autres actions à destination des violences intra familiales ou de l’insécurité routière, considérées depuis longtemps par le représentant de l’Etat comme prioritaires sur le département. D’autant, souligne le colonel Nicolas NANNI, qu’elles sont souvent liées à des conduites addictives : « des addictions qui tuent et mutilent sur les routes icaunaises et représentent la deuxième cause de mortalité. Elles nourrissent aussi les violences interfamiliales, avec 30 % des faits alimentés par des conduites addictives… ».

 

Des renforts extérieurs particulièrement efficaces…

 

Entamée le 01er octobre dernier avec une trentaine de gendarmes dédiés à une phase de planification visant à analyser l’état des lieux et des besoins, la démarche s’est traduite sur le terrain ces deux dernières semaines, par une mobilisation exceptionnelle. Soit 237 militaires engagés du 26 mars au 09 avril pour des opérations de police judiciaire, renforçant l’action quotidienne des unités territoriales de gendarmerie dans la lutte contre la délinquance,197 militaires et 7 contrôleurs de la DREAL engagés le 10 avril sur l’A6 pour des contrôles routiers, ainsi que 432 gendarmes du groupement départemental mobilisés les 11 et 12 avril pour des opérations de sécurisation.

Ce dernier volet ayant bénéficié du renfort de moyens spécialisés, comme des équipes cynophiles avec des chiens formés à la recherche d’armes et stupéfiants, mais aussi de trois pelotons de l’escadron de gendarmerie mobile « Guépard », basée à Clermont-Ferrand. Des renforts dont la présence s’est avérée particulièrement bénéfique souligne le préfet de l’Yonne, qui pour autant, se félicite de ce que 80 % des effectifs opérationnels soient icaunais : « ce sont des militaires qui connaissent le terrain et d’autant plus précieux qu’ils sauront poursuivre le travail entamé depuis plusieurs jours et la stratégie mise en place au niveau départemental… ». 

 

Habiter, travailler, s’épanouir : le triple objectif de « France Ruralité »

 

Il y a plusieurs années déjà que les trafics liés aux stupéfiants se sont « mis au vert » et envahi les campagnes. Un phénomène que les autorités ont su prendre en compte, par le biais notamment du plan départemental « Sécurité de proximité en ruralité » mis en place à l’automne dernier, mais la tâche est difficile, reconnaît le colonel Nicolas NANNI, compte tenu d’un territoire épars : « l’Yonne est le onzième département en terme de superficie, avec une surface de plus de 7 000 km2. Au national, la gendarmerie est compétente pour 98 % du territoire et 50 % de la population ; dans l’Yonne, on passe à 70 % de la population, d’où une certaine difficulté mais c’est pour cela aussi que nous adoptons nos modes opératoires… ».

Avec pour finalité, insiste Pascal JAN, « de rendre ce territoire attractif et faire que les questions de sécurité ne soient pas prégnantes… », rappelant le triple objectif fixé dans le cadre du plan « France ruralité » : « habiter, travailler, s’épanouir ». Et tout sera mis en œuvre pour y parvenir prévient-il, quitte « à changer de braquet ».

 

 

 

Maintenir la présence des forces de l’ordre sur la voie publique

 

Au final, ponctue le préfet, des résultats « que l’on peut qualifier d’excellents au vu d’un bilan encore provisoire », mais pas question pour autant de s’en contenter : « les équipes ont extrêmement bien travaillé, mais ce n’est qu’une étape, que l’acte 1 de la stratégie mise en place… ».

Même tonalité dans le discours du commandant du Groupement de Gendarmerie départementale qui, se félicitant du travail mené de concert par ses troupes avec celles de la police nationale, adresse ce message aux délinquants actuels ou en devenir : « j’ai une capacité redoutable à mailler notre territoire et à maintenir cette présence sur la voie publique même si, je le rappelle, les renforts ont été extrêmement précieux. Je n’ai aucune crainte, aucune peur de l’après « Place nette ». Nous étions présents et nous serons encore présents… ».

A bon entendeur, salut !  

 

 

En savoir plus :

Faits et chiffres clés au 13 avril 2024

3 opérations judiciaires

1 opération « mobilités »

4 opérations d’ordre public sous forme de sécurisations et contrôles dont une en zone police en soutien de la Direction Départementale de la Police Nationale 89

24 individus interpellés

126 743 € d’avoirs criminels saisis

75 kg de résine de cannabis

1 171 gr de cocaïne

74 kg de cuivre

19 armes saisies

2 598 personnes et 1 992 véhicules contrôlés

11 véhicules saisis

14 véhicules mis en fourrière

6 commerces contrôlés, 12 infractions relevées

17 infractions de 4e et 5e classe et 3 délits liés à l’organisation du travail constatés par la DREAL

 

Dominique BERNERD

 


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Positif. Voire très positif malgré un contexte économique atone et incertain. C’est en substance les premiers enseignements à tirer de la fréquentation touristique dans l’Yonne en 2023. Radieuses et souriantes, les deux dirigeantes de l’agence de développement Yonne Tourisme pouvaient d’entrée de jeu afficher un large sourire au moment de présenter le bilan de la saison écoulée, l’un des temps forts de l’assemblée générale. Sachant que ce secteur d’activité équivaut à 55 % du PIB de notre territoire, de belles perspectives se présentent ainsi en 2024 pour ce segment économique, l’un des plus importants de la Bourgogne septentrionale…

 

SEMENTRON : Une constatation faisant office d’évidence en guise de préambule : l’Yonne ne deviendra jamais un département à pure vocation industrielle. Lucide dans ses analyses, Isabelle FROMENT-MEURICE, présidente de l’agence de développement Yonne Tourisme et conseillère départementale de l’Yonne estime que le territoire le plus septentrional de la Bourgogne Franche-Comté possède, a contrario, bien des atouts dans son jeu, celui de l’attractivité, notamment sur les métiers de service et surtout sur l’un des secteurs de prédilection de l’avocate d’affaires, le tourisme dont elle défend bec et ongles les intérêts à chaque prise de parole en public.

« J’y crois, martèlera-t-elle à plusieurs occasions lors de sa prise de parole, dans le cadre de l’assemblée générale ordinaire de la structure. Un événement accueilli sous un joli soleil printanier dans un cadre champêtre tout aussi rayonnant, « L’Abîme », havre de paix et de tranquillité, à quelques encablures de la commune de Sementron.

 

+ 6,4 % de progression en 2023, l’Yonne a la cote !

 

Il est vrai que le bilan de fréquentation de la saison écoulée, celle de l’année 2023, tente à lui donner raison à bien des égards. Ce qui est fort prometteur pour le début de saison qui s’amorce dès avril dans cette zone géographique.  Avec ses 8,1 millions de nuitées touristiques, réalisées en hébergement marchand et non marchand, le territoire icaunais n’a pas à rougir de son résultat, loin s’en faut !

Par rapport à 2022, la progression de visiteurs est significative : + 6,4 % !

Tant du côté de la clientèle hexagonale (+ 7,1 %) qu’étrangère (+ 4,5 %). Un bon point donc pour le département. Tout commence effectivement dès le grand week-end pascal, poursuivi par le mois de mai qui en règle générale est propice avec ses nombreux déplacements touristiques,  imputables aux ponts (ou aqueducs selon la configuration calendaire !) et permet aux touristes de se mouvoir aux quatre coins de la France en quête de détente et de loisirs.

Le pic de fréquentation survient à partir de juillet où le volume de nuitées icaunaises est alors en hausse. Mention spéciale également en septembre, un mois bénéficiant souvent d’une arrière-saison de qualité, au niveau de la météo.  

Même la période des vacances d’automne (la Toussaint) et de Noël est favorable en termes de nuitées sur notre territoire. Ce qui est plutôt encourageant.

« C’est logique, explique Isabelle FROMENT-MEURICE, la campagne promotionnelle « l’Automne en Bourgogne » incite fortement à venir découvrir notre territoire à ce moment de l’année. C’est l’une des rares destinations hexagonales à le faire sur cette période… ».

Une démarche marketing astucieuse, sans aucun doute, dont le résultat paie !

 

 

Une carence de reconnaissance de l’appellation « Yonne »

 

Le bémol, car il y en a un, évidemment, se situe au niveau de la durée moyenne de séjour : 1,83 pour cette année 2023. Soit 62,6 % des touristes qui nous rendent visite, certes, mais qui ne s’attardent pas trop longtemps, malheureusement. Ils ne sont que 3,1 % à consacrer plus d’une semaine de présence dans le département bourguignon alors qu’il existe pléthore de possibilités touristiques, culturelles et gastronomiques à découvrir. Sans omettre les hébergements hôteliers et gîtes !

« Non seulement, il est nécessaire d’allonger la durée des séjours, précise la présidente de l’agence Yonne Tourisme, mais en outre, il faut inciter les touristes à revenir ! ».

Chacun de constater que les pépites de ce territoire ne manquent pas. Mais, elles souffrent d’une reconnaissance avérée malgré la stratégie déployée par les professionnels du tourisme.

« Il faut surfer sur cette appellation « Yonne », ajoute Isabelle FROMENT-MEURICE, en profiter, notamment cette saison, avec la concordance des Jeux Olympiques de Paris. En développant la marque « Yonne 2024 », portée par le Conseil départemental et ses 120 partenaires des milieux institutionnels et économiques… ».

Preuve que la dénomination « Yonne » ne résonne pas vraiment dans les oreilles des touristes, sans doute les moins érudits, c’est que beaucoup d’entre eux ne savent même pas où situer Chablis ou Vézelay en France !

 

 

Le retour des Américains se confirme après la COVID…

 

Concernant la provenance de la clientèle hexagonale (5,8 millions de nuitées en 2023), elle vient principalement des régions limitrophes de la Bourgogne. Avec une très nette domination des visiteurs de l’Ile-de-France (44,3 %), du reste de la Bourgogne Franche-Comté hors Yonne (9,7 %) ou d’Auvergne Rhône Alpes (8,5 %). L’analyse du profil socio démographique est révélatrice également  avec 48 % de CSP + (les catégories à potentiel financier) devant les CSP en croissance (32 %).

Reste la clientèle internationale. L’Yonne est un département très prisé des Néerlandais (11,3 % des visiteurs étrangers en 2023, une hausse de + 6,3 % par rapport à 2022), des Allemands (10,6 %), des Britanniques (7,8 %), des Belges (6,9 %) et des…Américains (5,2 %). Sans doute leur appétence à la découverte de la gastronomie locale et à ses excellents crus, chablis oblige !

On notera en sus une stabilité des Suisses, et une légère poussée de la part des Espagnols et des Italiens. Au total, la présence de la clientèle internationale sur notre sol se sera traduite l’année dernière par 2,3 millions de nuitées. Des chiffres qui ne demandent qu’à progresser avec la saison nouvelle !

 

Thierry BRET

 

 


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C’est une nouvelle ligne à ajouter sur la carte de visite. Ou plus exactement parmi les nombreuses attributions exercées par le réseau régional du conseil et de l’expertise comptable. D’ailleurs, si le concept n’existait pas, il aurait fallu l’inventer tôt ou tard ! A l’instar de ce qui se pratique déjà dans d’autres contrées de l’Hexagone. Après les présentations de FERMOSCOPIE – vision globale et analytique très poussée du monde de l’agriculture -, CERFRANCE BFC vient de dévoiler les dessous de son nouvel outil informatif et très éclairant, VITISCOPIE, une somme d’éléments de référence permettant de mieux appréhender la filière de la viticulture en Bourgogne Franche-Comté.

 

VERMENTON : Le concept semble déjà bien rodé. Testé il y a quelques jours à Beaune avec un focus très détaillé sur l’activité viticole de la Côte d’Or, que l’on ne présente plus !, CERFRANCE Bourgogne Franche-Comté a décidé de remettre le couvert, ce mercredi, invitant les professionnels de la viticulture et les spécialistes des chiffres en mode comptabilité à s’interroger davantage sur ce qui préoccupe la corporation. Un secteur d’activités qui aura connu comme tant d’autres les affres de l’après COVID, les soubresauts de la géopolitique internationale, sans omettre la crise inflationniste et la récurrente problématique du recrutement !

C’est sous les voûtes séculaires de la magnifique abbaye de REIGNY, haut lieu patrimonial et historique réhabilité par le couple Béatrice et Louis-Marie MAUVAIS, ayant accueilli jadis des moines cisterciens, que CERFRANCE BFC avait choisi de se poser, en proposant un évènementiel constructif de plus de deux heures, entremêlés de présentations et d’échanges interactifs.

 

Un souvenir à Jacques CHANCEL ?

 

Nom de code de ce concept porté pour la première fois dans l’Yonne sur les fonts baptismaux : VITISCOPIE ! Une appellation issue de la même veine que les fameuses sessions didactiques offrant une orientation globale de l’univers agricole, FERMOSCOPIE que le réseau d’esthètes es comptabilité et expertise décline déjà dans le landerneau régional depuis plusieurs années. Serait-ce d’ailleurs un petit clin d’œil au regretté homme de lettres et de média, Jacques CHANCEL, qui nous régalait antan sur les ondes hertziennes (celles de France Inter) avec sa célèbre émission culturelle, « RADIOSCOPIE » ?

Là ne fut pas la question posée au directeur général de CERFRANCE BFC, Thomas LEMAITRE, qui expliqua les contours de ce rendez-vous bien physique celui-ci dans l’une des salles de réception de la magnifique abbaye.

« Avec cette animation, devait-il souligner, CERFRANCE BFC propose une analyse fine et détaillée du monde de la viticulture. On est reparti sur des données comparatives qui remontent à 2015 pour étayer nos débats. L’objectif étant d’amener une sorte de projection sur les années à venir… ».

 

Inscrire le concept dans le temps avec des analyses fines…

 

Parmi les interrogations incontournables du public : le positionnement actuel de la filière viticole face aux marchés, mais face aussi aux autres vignobles de l’Hexagone, sachant que la viticulture bourguignonne se distingue des autres régions viticoles françaises, avec des cours qui se tiennent, voire en forte progression et des volumes qui se vendent.

« On rentre dans une seconde récolte pleine, ajoute le directeur général de CERFRANCE BFC, mais il y aussi un autre sujet qui sera creusé via notre intervenant Olivier BAS - ancien vice-président du groupe HAVAS, auteur et enseignant à la Sorbonne spécialisé sur les changements qui impactent le monde du travail - sur l’envie, facteur d’attractivité et de fidélisation des jeunes générations… ».

On l’aura compris, l’autre intérêt de cette manifestation aura été de faire un focus précis et de s’appesantir sur les problématiques de recrutement dans la filière. Notamment les ouvriers viticoles qui font défaut dans les domaines. Un véritable paradoxe en fait ! Le secteur de la viticulture a de forts besoins de recrues nouvelles et permanentes.

Un concept VITISCOPIE qui tombe à pic, c’est certain. « Un concept essentiel, insistera Thomas LEMAITRE, l’idée est d’inscrire dans le paysage un focus viticole annuel sur nos deux secteurs majeurs que sont la Côte de Beaune et le secteur de Chablis/Auxerre. Cela va nous permettre d’apporter une expertise plus fine... ».

S’il n’existait pas, il aurait fallu le créer, avons-nous dit !

 

Thierry BRET

 


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Décembre, il accueillait le président national de la CPME, François ASSELIN, en visite sur les terres de l’Yonne. Janvier, à l’identique d’un discours de politique générale prononcé par le premier des ministres, il se présente à la tribune de la Fédération française du Bâtiment de l’Yonne afin d’y souhaiter ses vœux. Baptiste CLERIN, porte-flambeau actuel de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME) de notre territoire ne chôme pas ! Sa livraison orale, en mode macro-économique plutôt pertinente, aura permis de mieux cerner les attentes du monde entrepreneurial pour 2024.

 

AUXERRE: Il les désire fraternels. D’union. De partage d’expériences. Mais, aussi de combats. « Il faut savoir faire front face à tout ce qui ne va pas ! ».  D’analyse, aussi, afin de bien soupeser tous les enjeux qui se présentent au monde de l’entreprise. Pas n’importe lesquelles, bien sûr ! Ces petites et moyennes structures, ces TPE et PME, voire indépendants, qui souffrent des quatre fers devant un contexte géopolitique et économique qui ne sait plus où donner de la tête ! Bienvenue en 2024 ! Où il est nécessaire de poursuivre « le combat » ! Il a vraiment l’âme d’un syndicaliste pur jus, Baptiste CLERIN ! Oui, mais pas de n’importe quel syndicat. Celui qui prend fait et cause pour le porteur de projets, l’entrepreneur, l’investisseur, l’acteur et décideur économique, bref, le patron !

« En 2024, il nous faut étendre notre réseau. Peser davantage sur les donneurs d’ordre public ainsi que sur les représentants de l’Etat. Mais, aussi, avoir notre mot à dire en nous informant sur les avancées technologiques et les problématiques des ressources humaines afin de continuer le développement de nos entreprises… ».

Seul à la tribune, se référant à ses notes, tout de noir vêtu et portant une chemise blanche où il a fait abstraction de la cravate, Baptiste CLERIN parle. Un exercice oratoire qu’il apprécie. On le sent plus à l’aise que son prédécesseur à la tribune, Cyril CHARETIE, nouveau président comme lui, de la puissante FFB départementale, la Fédération Française du Bâtiment de l’Yonne. C’est devenu une tradition depuis plusieurs années : entre la FFB et la CPME, le courant circule à merveille. Sans faire d’étincelles ! Si ce n’est celle de la camaraderie et de la convergence d’intérêts.

 

Sans syndicat, pas de défense ni de porte-voix…

 

Le combat. C’est un terme qu’il aime employer, le successeur d’Olivier TRICON. Logique, il est chef d’entreprise à part entière. Il sait que dans le quotidien des entrepreneurs, à la tête de ces TPE et PME, la « guerre » (surtout commerciale pour décrocher ventes et contrats) est totale. D’autre part, la défense des intérêts de ses adhérents – environ plus de deux cents au sein de la fédération de l’Yonne – demeure primordiale. L’entrepreneur est une proie pour bien des prédateurs qui leur veulent du mal.

« La CPME, dois-je le rappeler, concède Baptiste CLERIN, reste le premier syndicat patronal de l’Yonne, de la région BFC et de la France. Quant à notre réseau de mandataires – ils sont partout aux postes clés les représentants dudit syndicat !-, il est au cœur même des lieux de débats et de décisions devant relayer les besoins et les demandes des membres… ».   

Le tribun a replacé l’église au centre du village ! Sans ergoter, et avec moult précisions. Baptiste CLERIN remet le couvert, insistant sur la nécessité de rejoindre le réseau.

« Sans syndicat, pas de défense ni de porte-voix, souligne l’orateur, il nous faut continuer à agir en faveur des salariés et la défense de leurs entreprises, de leurs collaborateurs, de l’économie locale et de manière globale de nos territoires… ».

 

 

Des mots qui font mouche parmi l’assistance qui opine de la tête. Puis, vint le temps des bilans. Ceux issus de 2023, une année qui n’aura pas été comme les autres pour le président de la vénérable institution.

Hausse des prix, des matières premières et des matériaux, inflation galopante et généralisée, boom sur les taux d’intérêt, multipliés pour certains par quatre entre l’espace de deux ans : Baptiste CLERIN joue les Cassandre ! Voudrait-il plomber l’atmosphère ? Que nenni ! Il n’explique dans sa longue tirade que la réalité d’une situation économique complexe et perturbée par de multiples critères.

« Heureusement, précise-t-il avec une pirouette, certains secteurs continuent de progresser malgré le ralentissement de la consommation et de l’investissement. Toutefois, prévient-il, nous devons modifier nos rapports à nos collaborateurs, dans nos méthodes de recrutement et plus généralement dans la gestion de nos collaboratrices et collaborateurs… ».

 

 

Le recrutement, talon d’Achille du monde entrepreneurial

 

Baptiste CLERIN n’est pas tendre avec ce qu’il observe dans le cadre de l’emploi. « Il est inconcevable qu’avec un taux de chômage situé aux alentours de 7 % que des pans entiers de notre économie ne trouvent pas de nouveaux salariés. Qu’un candidat puisse choisir son salaire et impose ses conditions de travail, voire de rémunération, ou un plan de carrière, est profondément malsain ! ».

Il balance, monsieur le président de la CPME, avec des vérités à l’appui ! Et cela ne fait que débuter. « Un salarié ne voit pas l’activité de son employeur n’est pas linéaire et que les nouvelles contraintes en matière de sécurité ou d’environnement peuvent plomber la rentabilité de l’entreprise. Voire l’emploi ».    

Quant au discours relatif à la faiblesse des rémunérations, cela lui fait dresser les poils sur les avant-bras, au chef de file de la CPME !

« Cela m’est insupportable, dit-il, que de dire que nous ne payons pas correctement nos salariés, que les conditions de travail soient encore trop pénibles ou que nous ne tenions pas assez compte des situations personnelles de nos collaborateurs. Nous avons répondu favorablement à tous ces points en aménagement les plannings de travail et en augmentant les salaires… ».

Valorisant le rôle des TPE et des PME (94,5 % des entreprises opérationnelles dans l’Hexagone), le responsable de la CPME a évoqué l’engagement de son syndicat en faveur de la revitalisation du territoire et des sites industriels menacés. « Non seulement, nous intervenons pour aider au reclassement des salariés de ces entreprises locales, mais en outre, nous sommes là pour aiguiller les décideurs politiques et les représentants de l’Etat dans les investissements à réaliser afin de soutenir les bassins économiques touchés… ».

En substance, dans le cas présent en 2023, celui de l’Avallonnais (SKF), de Saint-Florentin avec SICLI, de MARELLI à Saint-Julien-du-Sault et de BENTELER, à Migennes.

Parlant de 2024 – année où le taux de croissance du PIB ne devrait pas excéder 1 % -, Baptiste CLERIN demande à ce que la CPME resserre les boulons et surtout les liens avec les différents acteurs du financement dont les acteurs des milieux bancaires et BPI, en particulier.

Inquiet par les défaillances d’entreprises – fin 2023, on aura noté plus de 400 défaillances d’entreprises par mois en France et il est prévu que ce chiffre devrait être supérieur cette année -, le patron départemental de la CPME se veut très vigilant à ce propos.

« Le président du tribunal de commerce d’Auxerre et mandataire CPME, Pascal BAILLY, répond présent en aidant celles et ceux qui en ont besoin pour rebondir ou clôturer leur activités dans des conditions acceptables ».

Si le secteur industriel et les services arrivent encore à maintenir la tête hors de l’eau, Baptiste CLERIN, via ses analyses détaillées, pense que la désinflation et la hausse des salaires devraient soutenir davantage la consommation et le revenu réel. En croisant les doigts pour que l’inflation revienne en dessous de 2 %...

Dernière statistique édifiante qui ne manquera d’étonner notre interlocuteur : pour la première fois, le taux de productivité national est négatif alors qu’il restait en moyenne situé entre 1982 et 2022 aux alentours de 1,7 %. 2023 aura même vu l’instauration de la production horaire négative avec – 1,3 % !

De quoi alimenter les arguments de Baptiste CLERIN qui entend bien poursuivre le combat en faveur des chefs d’entreprises.

 

Thierry BRET

 

 


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Il a eu le privilège d’ouvrir le bal de la traditionnelle cérémonie des vœux, une séance couplée entre la CPME et la FFB 89, le nouveau président de la Fédération départementale du Bâtiment de l’Yonne, Cyril CHARETIE. Installé dans le fauteuil de responsable du syndicat des professionnels de ce secteur d’activité depuis son élection en octobre dernier, le patron du groupe Icaunaise des Travaux Publics a mis l’accent sur les perspectives et la préservation des entreprises et de ses emplois dans un contexte peu enclin à l’optimisme…

 

AUXERRE : C’était son premier grand oral, à l’occasion de la traditionnelle séance des vœux, une cérémonie que la FFB 89 se plaît désormais à coupler avec celle mettant en scène les dirigeants de la CPME, la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne. Preuve s’il ne fallait le démontrer une fois de plus qu’entre les deux structures à fort potentiel d’attractivité sur notre territoire, le courant circule bien et pas de manière alternative !

Précédant d’une longueur à la tribune son homologue Baptiste CLERIN, président de la CPME 89 (voir à ce titre l’article qui lui sera consacré ultérieurement dans nos colonnes), Cyril CHARETIE, beaucoup moins connu médiatiquement que le second interlocuteur, prit soin de se munir de sa feuille de route physique, posée sur le pupitre de la scène de l’amphithéâtre refait à neuf de la Maison du Bâtiment, pour égrener les messages forts de son allocution.

Un exercice oratoire, certes, pas toujours évident à gérer devant une salle qui n’était pas, curieusement, au comble de sa fréquentation, mais que l’orateur eût tôt fait de captiver. Levant de temps à autre les yeux vers les premiers rangs des spectateurs où étaient assis son prédécesseur, Didier MICHEL, Christophe BONNEFOND, l’un des vice-présidents du Département et de l’Agglo de l’Auxerrois, le délégué général de la FFB 89 Christian DUCHET ou bon nombre de membres de la CPME, attentifs au discours.

 

Un pâle rayon de soleil dans une litanie de mauvaises nouvelles…

 

En guise de préambule, Cyril CHARETIE mit l’accent sur la dégradation économique inexorable de la profession, observée au fil de ces derniers mois. Le secteur du bâtiment est en profonde souffrance, fragilisée par une conjoncture qui est loin de lui être favorable. A l’instar de nombreux pans de l’économie hexagonale, par ailleurs. Une crise qui ne cesse de croître de manière silencieuse et sournoise au grand dam des responsables de la filière, malgré les alertes successives mais vaines lancées aux représentants du gouvernement

« J’en veux pour preuve la situation du logement neuf, explique le président de la FFB 89 un brin amer, la chute des mise en chantier s’élève à 20 % au terme de 2023. Quant aux demandes de permis de construire, elles s’effondrent de près de 30 % ! Au cours des neuf premiers mois de 2023, on ne compte que 287 000 logements commencés, rappelant le niveau proche des plus bas historiques enregistrés en 1992 et 1993… ».

Quant aux ventes, elles plongent de façon vertigineuse à moins de 39 %. La promotion immobilière n’est guère mieux lotie avec une chute de – 30 % pour l’ensemble et de – 40 % pour les ventes au détail.

Derrière cette litanie de mauvaises nouvelles à plomber le moral d’un clown, il y aura tout de même un léger rayon de soleil dans ce panorama tristounet, évoqué par Cyril CHARETIE : elle vient du segment de l’amélioration entretien, constatée au troisième trimestre 2023 avec un regain d’activité de 3 % en volume sur un an et à la rénovation énergétique qui se stabilise à 4 %. Rien à voir, en revanche, avec les doubles chiffres, précédemment évoqués qui traduisent la chute drastique des marchés ! Alors, au bout du compte, comment faire preuve d’optimisme à l’égard de ces chiffres et de cette situation qui semble irréversible ?

 

Les effets positifs du programme « Ma Prim’Renov »…

 

C’est là que le président de la FFB 89 sort de son chapeau les avantages liés au fameux programme d’aides immobilières de l’Etat, « Ma Prim’Renov ».

« Une partie de la  profession a vu ses attentes satisfaites avec cette prime, souligne Cyril CHARETIE, son enveloppe est passée de 2,4 milliards d’euros à 4 milliards d’euros. Grâce à ces aides, il aura été possible d’assurer la rénovation thermique de nos logements, tout en confortant leur accessibilité… ».

 

 

Mais, le président eut aussi une pensée pour les métiers dits oubliés de la corporation.

« Je pense notamment aux entreprises de gros œuvre, de charpente, de couverture, de terrassement, des entreprises de second œuvre (menuiserie, électricité, plaquiste, peintre, etc.), il eut été fondamental de ne pas négliger l’accession à la propriété pour tous, selon nos régions, nos revenus, nos situations et repenser ce fameux PTZ. Car, malgré les effets d’annonce du gouvernement se rapportant à la refonte de ces PTZ (Prêts  à Taux Zéro) qui allaient selon lui satisfaire près de six millions de foyers supplémentaires, ils ne seraient guère plus de 15 000 foyers à en bénéficier à l’heure actuelle… ».

La douche froide, en quelque sorte, pour l’intervenant de la Fédération française du Bâtiment de l’Yonne !

 

Le « plein emploi » de Gabriel ATTAL à la sauce de FUNES ?

 

Pourtant, il y a encore quelques semaines, bon nombre de chefs d’entreprise du secteur se satisfaisaient  de la bonne tenue des carnets de commandes et de la rentabilité observés sur l’année 2023. A l’unanimité, ces entrepreneurs reconnaissaient les difficultés à pouvoir recruter des salariés. Voire de pérenniser les emplois existants au sein des différentes structures. Pour d’autres, la tâche la plus ardue n’était pas de remplir les carnets de commandes mais de pouvoir les exécuter !

Puis, évoquant les informations nationales transmises par le président de la FFB Olivier SALLERON, Cyril CHARETIE se fit encore plus pessimiste quant au proche avenir, en particulier à échéance de 2024 et de 2025.

« La chute des appels d’offres auprès des collectivités ne va rien arranger, devait-il affirmer, le contexte actuel et la crise qui est devant nous risquent de rebattre sérieusement les cartes. Cela devrait générer de la casse avec la disparition de 150 000 emplois directs parmi nos entreprises, 300 000 emplois si l’on prend la totalité de nos filières et assimilées… ».

Un tacle verbal, adressé par procuration au nouveau chef du gouvernement, Gabriel ATTAL qui vise un objectif difficilement atteignable du « plein emploi » à horizon 2027 !

Une formule sémantique qui n’est pas sans rappeler celle prononcée à maintes  occasions par un Louis de FUNES au sommet de sa forme et de ses pitreries, incarnant un chef d’entreprise industriel colérique et mâtiné d’un rôle d’élu municipal dans le film « La Zizanie «  de Claude ZIDI, datant de 1978 : il ne cessait de répéter en boucle lors de sa campagne électorale face à son épouse, interprétée par l’excellente Annie GIRADOT, son credo préféré autour du « plein emploi, du plein emploi et du plein emploi » !

Visiblement, Cyril CHARETIE n’accorde guère de crédit aux gesticulations gouvernementales du moment – « il aurait fallu anticiper cette situation, bien avant ! » -, pointant de l’index l’inertie à la française et les lourdeurs éhontées de l’administration.

« J’en appelle à notre niveau local à nos pouvoirs publics icaunais, nos élus et nos décideurs : vous avez sur notre territoire un panel très large d’entreprises, de professionnels, de savoir-faire et de compétences. Ne les oubliez pas et avançons ensemble en construisant ensemble ! ».

Puis, prophétique, il ajoutera la formule suivante : «  un  territoire sans perspective et sans emploi se traduit par une fuite de nos professionnels. Je vous demande d’avoir de l’ambition pour eux… ».

Clair comme de l’eau de roche au niveau du message ! Question désormais, sera-t-il suffisamment entendu par la sphère institutionnelle et politique locale ?

 

Thierry BRET

 

 


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