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Lors de sa conférence de presse le vendredi 16 avril, le préfet de Bourgogne-Franche-Comté Fabien SUDRY a dressé un premier bilan à l’échelle régionale du plan de relance national. Un dispositif mis en œuvre il y a six mois. Sur l’enveloppe globale de 4 milliards d’euros dédiés à notre territoire, près du tiers a déjà été engagé. Que ce soit auprès des entreprises, des collectivités, des associations ou des particuliers. Une mobilisation tous azimuts et sans précédent décrite dans le détail par les différents intervenants.

 

DIJON (Côte d’Or) : L’objectif est fixé et le ton est donné : « Passer de la riposte à l’attaque !». C’est en ces termes, à la connotation volontairement martiale et engagée, que le préfet de région Fabien SUDRY a rappelé les enjeux et les montants du plan de relance annoncé par Emmanuel MACRON le 03 septembre dernier. Un plan global de 100 milliards d’euros, qui s’articule autour de trois axes : la transition écologique, la compétitivité de l’économie et la cohésion sociale.

Concernant le premier volet et la rénovation thermique des bâtiments publics de l’Etat, 95 millions d’euros ont déjà été engagés en Bourgogne-Franche-Comté, pour 267 bâtiments, dont 55 M€ dédiés aux seuls établissements d’enseignement supérieur.

Le dispositif « MaPrimeRénov » visant à réduire l’empreinte carbone des logements a pour sa part conquis plus de 6 000 particuliers, qui pourront ainsi bénéficier de 29 millions d’euros de subventions gouvernementales.

Dans l’Yonne, 1 040 particuliers ont eu recours au dispositif, aidés à hauteur de 4,4 M€ sur les 12,6 M€ de travaux engagés. La lutte contre le réchauffement climatique passe aussi par la rénovation d’une partie du parc de logements sociaux et 6 M€ de subventions ont déjà ainsi été orientées, pour un total de près de 600 logements répartis sur toute la région. Autant de marchés potentiels pour les artisans, PME et TPE.

 

 

 

 

La transition écologique n’a pas été omise des enveloppes budgétaires…

 

 

La relance aura permis également d’accélérer la structuration de la filière hydrogène, avec deux projets au programme, dont la station de production d’hydrogène qui s’installera à Auxerre afin d’en développer l’usage dans les bus et trains, réduisant d’autant l’impact carbone.

Dans le cadre de la transition agricole, alimentaire et forestière, enjeu majeur pour la région, l’enveloppe territorialisée est de 17 M€, dont 4,9 M€ consacrés à des projets liés aux abattoirs.

 

 

Là encore, le département icaunais est directement concerné, puisque l’on compte parmi les huit lauréats retenus, la SICAREV à Migennes, pour l’amélioration de la prise en compte du bien-être animal sur son site d’abattage.

Les enjeux du volet transition écologique sont multiples et 500 M€ ont ainsi été identifiés sur l’ensemble du territoire régional, avec des premiers résultats concrets, comme l’a rappelé Natacha VIEILLE, sous-préfète à la relance.

 

 

L’aide à l’activité industrielle favorisée tout comme le soutien aux précaires…

 

 

La Bourgogne-Franche-Comté est la première région de France en nombre d’emplois industriels dans l’économie (17 %). Près de 140 projets d’investissements des entreprises ont déjà été soutenus jusqu’ici, visant notamment les secteurs automobiles et aéronautiques, pour près de 95 M€ d’aides publiques.

Un plan de relance industriel, qui passe également par une modernisation des outils de production et une relocalisation de l’emploi. Il est à noter que les appels à projet du plan de relance industriel sont encore ouverts jusqu’au 01er juin prochain.

C’est aujourd’hui l’ensemble du secteur culturel qui souffre des mesures de confinement mises en place pour lutter contre la pandémie. Une enveloppe régionale de 28 M€ lui a été attribuée, afin d’accompagner les secteurs les plus fragilisés depuis un an, qu’il s’agisse de la préservation du patrimoine, du soutien aux filières ou de l’aide apportée au spectacle vivant et à la création.

La crise sanitaire a un fort impact sur les personnes les plus vulnérables de la région, où l’on dénombre « 36 500 personnes sous le seuil de pauvreté », comme l’a souligné Maurice TUBUL, commissaire régional à la lutte contre la pauvreté.

A ce titre, 2,2 M€ ont été mobilisés pour accompagner 27 projets sur la période 2021/2022. Avec pour objectif de faciliter l’insertion sociale et professionnelle en levant les freins à l’emploi, mais aussi, de lutter contre la précarité alimentaire en favorisant l’accès aux biens essentiels.

Parmi les exemples cités, le soutien apporté à la Banque alimentaire à hauteur de 100 K€ pour adapter son parc de camions frigorifiques.

 

En savoir plus :

 https://www.relance-bfc.fr/

 

Dominique BERNERD

 


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COVID oblige, c’est par visioconférence que l’agence Yonne Tourisme a tenu son assemblée générale vendredi 09 avril. L’occasion pour sa présidente Anne JERUSALEM, sa directrice Bénédicte NASTORG-LARROUTURE et toute l’équipe de présenter à une quarantaine d’acteurs du tourisme icaunais le bilan de l’année 2020 et les actions initiées pour 2021. Dans un contexte pandémique lourd et anxiogène, l’Yonne possède de nombreux atouts en adéquation avec les nouvelles attentes de la clientèle touristique. L’instance départementale s’est fixée pour défi de le faire savoir au plus grand nombre…

AUXERRE: Au plan national, l’impact de la COVID-19 sur le tourisme se chiffre en milliards d’euros, le secteur ayant perdu entre 70 et 80 % de son chiffre d’affaires l’an passé en raison de l’épidémie.

Une crise sans précédent qui perdure en ce printemps 2021, avec l’arrêt des voyages dans le monde et l’absence de visiteurs étrangers sur notre territoire. A l’échelle départementale, les conséquences ne sont pas anodines avec notamment, pour les prestataires icaunais visant la clientèle « groupes », un manque à gagner de 350 K€ de retombées financières en 2020.

Si la convalescence s’annonce longue, l’agence Yonne Tourisme veut profiter de l’opportunité et surfer sur le nouveau paradigme des Français privilégiant des vacances de proximité et un besoin d’authenticité, loin du tourisme de masse.

Une mosaïque diversifiée de paysages, de grands espaces verts, des hébergements indépendants offrant plus de garantie sanitaire, des activités de nature ouvertes à tous, des lieux de visite ou évènements de taille modeste accessibles au plus grand monde, circuits courts et achats de proximité…

 

 

Un département qui présente autant d’atouts : une bénédiction !

 

La liste des atouts du département en la matière est longue. Bénédicte NASTORG-LARROUTURE, directrice de Yonne Tourisme, s’en félicite : « L’on s’aperçoit qu’en intention de voyages pour 2021, les gens continuent à plébisciter tout ce qui est nature, authenticité, rencontres avec les habitants. Ils recherchent des séjours offrant sources de découverte et tourisme expérientiel. Un retour à l’essentiel, aux vraies valeurs, de plus en plus recherché par nos visiteurs et pour Yonne Tourisme, un département avec autant d’atouts, c’est vraiment une bénédiction ! ».

Un nouveau défi à relever toutefois pour l’agence et les acteurs de l’économie touristique icaunaise, avec la tendance qui se confirme en 2021, à des réservations « d’extrême dernière minute ». Il n’est plus rare désormais, que des clients se manifestent quelques heures avant d’arriver, ce qui n’est pas sans conséquence sur la gestion des hébergements ou des stocks. Cela réclame une souplesse accrue des professionnels.

En soutien à la filière touristique icaunaise, Yonne Tourisme a déployé depuis juin dernier un plan de relance ambitieux d’un montant de 340 K€. Il se traduit par une campagne de communication multiformes et multi-cibles, avec pour finalité de soutenir et amplifier l’attractivité du territoire.

Notamment en direction des départements limitrophes, des grandes villes voisines et de l’Ile-de-France. Selon une enquête menée par VVF Ingénierie, 79 % des vacanciers envisagent de rester en France pour leurs vacances en 2021. C’est tout le département de l’Yonne qui les attend de pied ferme !

 

Dominique BERNERD

 


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La Journée nationale contre le sexisme s’est tenue sur Zoom en cette année 2021. Elle aura vu la participation de nombreuses femmes, représentant toute la richesse des mouvements féminins en France. Quant au thème initial retenu, il évoquait « l’argent et les violences économiques subies par les femmes… ». Un phénomène très peu connu mais ô combien en phase avec l’actualité…

 

TRIBUNE : Depuis un an, la crise sanitaire et économique a aggravé les inégalités femmes/hommes, en France, comme dans le monde entier. Concernant les violences domestiques, toutes les données disponibles montrent une forte augmentation en Europe, en Asie, en Australie et en Amérique.

En France, on constate 30 % d’appels supplémentaires sur les numéros de téléphone dédiés aux violences physiques.

Le chemin est long et difficile. Et si, dans l’Hexagone, des mesures ont été prises sur le plan social, l’accent reste à mettre en œuvre pour les violences économiques que subissent au quotidien les femmes.

Sur le plan de la vie privée, 20 % d’entre elles qui appellent le 3919 parlent de contrôle de l’argent du foyer par le conjoint violent, et 55 % des femmes victimes sont salariées.

L’autonomie financière est déterminante pour l’égalité dans le couple. Les outils économiques actuels, pensés par des hommes pour une société dirigée par des hommes, ne permettent pas d’intégrer l’égalité. Beaucoup de réformes restent donc à faire, pour favoriser l’émancipation économique des femmes, notamment sur le plan des aides sociales, voire du système fiscal…

 

Des disparités dans les aides financières au détriment des femmes…

 

Le « violent économètre » recense les risques économiques aux différents âges de la vie d’une femme. Dès dix ans, c’est un outil de prise de conscience pour les femmes et pour tous les parents.

« Pouvoir décider, par un choix éclairé, afin d’être actrice de son autonomie financière et économique, garantit la liberté » selon Corinne HIRSCH, Vice-Présidente du Laboratoire de l’Egalité, membre du club Femmes Ici et Ailleurs.

Sur le plan professionnel, l’accès aux financements reste difficile pour les femmes. On constate deux fois plus de rejets de demandes de prêts bancaires venant d’entrepreneures au féminin. Les réponses positives le sont pour des montants sensiblement moins importants que les prêts accordés aux hommes.

Quelques chiffres dans le domaine de la création de musiques actuelles : 17 % de femmes auteures, compositeures à la SACEM, 14 % de femmes directrices de labels de musique, 20 % des demandes de financements de projets présentés par des femmes (et dans lesquels on trouve 80 % d’hommes !).

« La solution aujourd’hui, c’est, comme je l’ai fait, de monter son propre label, avec, dans mon cas, 99 % de femmes. Cela permet de rééquilibrer la tendance, sans violences sexistes » témoigne Katel, artiste, productrice et Interprète

Il existe fort heureusement des pistes : des bonus d’aides à la production d’albums présentant une parité femmes/hommes, des programmes de mentorat au féminin. Sachant enfin qu’au niveau de l’éducation et de la formation, 55 % des filles sont dans les conservatoires de musique, pour seulement 5,4 % de femmes instrumentistes !

 

Sur 87 familles de métiers, 13 sont considérées comme mixtes…

 

C’est le cas pour les métiers du secteur de la Tech, où le niveau de sexisme est particulièrement élevé. Cela est décourageant pour beaucoup de jeunes filles d’étudier dans ces filières. En France, il n’y a que 25 % de femmes diplômées alors que ce pourcentage est en diminution ces dernières années, contrairement à l’Europe où la progression est de 23 %.

Dans les premières années de l’exercice de la fonction, beaucoup de femmes diplômées quittent les entreprises du secteur pour se réorienter.

C’est une prise de conscience qui se pose que cette non-mixité dans ces entreprises. Comme l’exemple des logiciels de reconnaissance faciale, fiables à 99 % pour reconnaître les hommes contre 35 % de taux d’erreurs pour reconnaître les femmes … Cela demande à être suivi d’actions concrètes.

Là aussi, il existe des pistes : le classement des formations scientifiques et techniques selon la proportion de femmes diplômées. 15 % seulement des directeurs d’écoles d’ingénieurs sont des femmes, un score à améliorer notamment avec la loi Sauvadet et la loi Copé-Zimmerman. L’émergence de réseaux de femmes se fait jour dans les entreprises et pour les TPE/PME dans les territoires.

Les médias et la culture ne sont pas en reste avec les disparités. Un exemple flagrant concerne la « disparition » des femmes de 50 ans et plus à l’écran… alors que 52 % de la population féminine majeure est cinquantenaire, voire plus !

Dans les fictions, en 2016 sur l’ensemble des films, seuls 6 % des rôles concernent des actrices de 50 ans et plus. Les rôles de pouvoir sont incarnés par des hommes de 50 ans et plus, à l’âge où les femmes sont, elles aussi, à l’âge de leur puissance et de leur maturité.

 

L’argent public doit être un moyen de promouvoir l’égalité...

 

Venons-en à la sphère publique, et à la distribution de l’argent public, d’une façon générale. Encore plus particulièrement en cette période de crise économique, et sur le concept de l’EGACONDITIONNALITE.

Il repose sur l’idée fondamentale que l’argent public n’est pas neutre, et qu’il doit être un moyen de promouvoir l’égalité.

Il s’agit de conditionner l’attribution de financements publics, ou d’autorisations administratives, au respect d’un certain nombre de principes égalitaires, soit en termes de parité, soit en termes d’égalité.

Brigitte GRESY, présidente du Haut Conseil à l’Egalité entre les Femmes et les Hommes, rappelle que « le HCE recommande d’appliquer ce principe depuis 2014, et qu’en raison de la crise sanitaire, des montants considérables d’argent public ont été alloués, sans avoir étudié l’impact différencié sur les hommes et les femmes de ces sommes allouées ».

Les périodes de crise ont souvent aussi permis de faire de grands progrès dans certains domaines.

Et si, c’était l’occasion aujourd’hui, d’agir concrètement, pour réduire les violences économiques faites aux femmes !

D’intégrer l’EGACONDITIONNALITE dans l’attribution des financements publics, y compris dans ceux attribuées par les instances locales, départementales, régionales ?

« Ne demandez pas aux femmes de s’adapter au monde … demandez au monde de s’adapter aux femmes » citait Gloria STEINEM. Alors, messieurs, à méditer !

 

Claire DOUTREMEPUICH

 


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Le représentant de l'Etat à Sens Rachid KACI était sur le pont dès le début de la matinée ce mardi 06 avril. Il prenait part à une séance de travail sur les fondements du dispositif destiné aux demandeurs d’emploi de moins de trente ans. « 1 jeune 1 solution » favorise l’accès de cette frange de la population à l’emploi et à la formation.

 

SENS: Priorité à l’insertion des jeunes dans la vie active malgré un contexte qui est en indélicatesse avec l’emploi. L’Etat ne cesse de le marteler à grand renfort de communication depuis plusieurs semaines. Il a déployé un certain nombre de dispositifs depuis le début de la crise sanitaire en ce sens.

Le plan « 1 jeune 1 solution » est précisément l’un de ces atouts stratégiques qui favorise la mobilisation en faveur des contrats aidés.

Mardi matin, le représentant de l’Etat sur le Sénonais Rachid KACI devait en rappeler les vertus cardinales qui selon les dernières statistiques rencontrent un réel succès en France.

Soit plus d’un million d’embauches observés depuis son lancement à l’été 2020 et 500 000 contrats d’apprentissage qui ont été validés en l’espace de quelques mois. Des chiffres pertinents auxquels il faut ajouter 600 000 entrées dans un parcours d’accompagnement pour celles et ceux qui connaissent les pires des difficultés à pouvoir s’insérer.

Face à une dizaine de jeunes gens, âgés de 19 à 29 ans, d’un employeur et de son salarié en reconversion professionnelle qui apporta son ressenti, Rachid KACI s’est voulu très pédagogue et attentif aux réactions inhérentes à cet exercice testimonial concocté avec l’aide de Pôle Emploi.

 

Thierry BRET

 


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Le béton prêt à l’emploi est-il en passe d’être condamné à très court terme au profit du bois d’importation ? Au-delà de la crise sanitaire actuelle et de son impact négatif sur tout un pan de l’activité économique, les professionnels de cette filière des travaux publics s’inquiètent des sombres perspectives qui se présentent devant eux en 2021…

 

DIJON (Côte d’Or) : 2020 ne fut pas réellement une année porteuse d’optimisme. Mais que dire du nouvel exercice en cours ? Les inquiétudes persistent du côté de la filière béton. Une chose s’avère exacte : la corporation souffre et semble résignée.

L’an passé, l’UNICEM (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction) faisait état d’une perte de 10 % sur l’activité du béton prêt à l’emploi et d’une chute de 8 % pour les granulats.

Même avec les aides financières fournies par l’Etat dans le cadre du plan de relance, les entreprises ne devraient pas retrouver leurs niveaux de 2019 d’ici le mois de décembre.

Pourtant, la fédération régionale n’a pas encore enregistré de dépôts de bilan. Cela a été confirmé il y a peu par son président Christophe BAUDUIN.  Le secteur emploie près de trois mille cinq cents salariés. Une niche dans le monde si éclectique des travaux publics.

Cependant, les effets de la crise économique imputables à la COVID sont encore très vivaces dans les esprits.

Malgré un léger rebond survenu au troisième trimestre, 2020 aura sonné le glas de bon nombre d’espérances. La plupart des gros chantiers ont été stoppés net au plus fort de la crise avec la longue période de confinement qui s’en suivit et l’application des mesures de sécurité sanitaire très strictes.

 

 

RE 2020 et REP : mêmes orientations défavorables à la filière…

 

Tout n’est pas noir néanmoins. Il existe quelques perspectives heureuses en Bourgogne Franche-Comté avec de nouveaux chantiers à venir visant à améliorer l’état des routes nationales et de certaines voies ferroviaires. Des travaux qui intègrent les subsides du plan de relance territorial.

L’UNICEM prévoit au plan conjoncturel un sensible mieux en 2021. Il se traduirait par une infime progression de 0,5 % pour le béton prêt à l’emploi et de 4 % pour les granulats. On reste toutefois très loin des réalisations obtenues en 2019.

L’autre grand sujet de préoccupation qui perturbe Christophe BAUDUIN concerne la RE 2020 (Réglementation environnementale) et la REP pour le bâtiment (responsabilité élargie du producteur).

 

 

La RE 2020 à sa lecture approfondie ne joue pas en faveur du béton. Elle encourage les constructions à partir du bois. Quant à la REP, le consommateur risque de pâtir en bout de course des surcoûts liés au recyclage alors que les conditions sont de plus en plus drastiques pour la filière des matériaux de construction.

Enfin, l’envolée des prix de certains matériaux ne devraient pas favoriser les marchés.

D’où une source d’inquiétude supplémentaire pour le représentant de l’UNICEM Bourgogne Franche-Comté qui espère le retour de jours meilleurs...

 

Thierry BRET

 


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