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C’est presque une minuscule goutte, perdue dans l’immensité de l’océan. Pourtant, sensibiliser les élus d’un territoire – en l’occurrence le nôtre -  et de manière plus exhaustive l’ensemble des citoyens sur les risques de pénurie d’eau à court terme figure parmi les missions régaliennes de l’un des opérateurs intervenant avec cette précieuse substance, source essentielle de la vie, VEOLIA. En dévoilant la perception qu’ont les Bourguignons de ce liquide vital à l’humanité, grâce au CIEAU, bon nombre de surprises ont ainsi été révélées…

 

JOIGNY : Deux tiers des habitants de notre contrée se disent très inquiets dans un proche avenir. Le motif de leur angoisse est simple : le manque d’eau. Ironie du sort sur un territoire qui est grand producteur de vins !

Mais, au-delà de la boutade plaisante, il y a de quoi être alarmiste. D’autant que la récente enquête réalisée par le Centre d’Information Eau de Bourgogne (CIEAU) avec le concours de KANTAR, baromètre référentiel dans le domaine des études de l’eau à destination des médias et des professionnels de la filière, ne berce pas les illusions des observateurs vers un optimisme béat.

Le réchauffement climatique et ses successifs épisodes de canicules et de sécheresses – ces dernières débutent désormais dès le printemps pour se clore au milieu de l’automne – ont de quoi affoler les consciences. Notamment, chez une grande proportion de nos concitoyens hexagonaux qui en constatent journellement les effets. A défaut de faire bouger les chefs d’Etats, eu égard aux conclusions de la récente COP 27 !

 

40 % des Bourguignons doutent de l’existence du réchauffement climatique…

 

Mais, pas tous, visiblement ! Prenons l’une des statistiques intéressantes, offertes sur un plateau d’argent par l’excellente oratrice d’un jour invitée par VEOLIA, la spécialiste des relations externes du CIEAU de Bourgogne, Nathalie DAVOISNE, qui a de quoi surprendre au premier degré.

50 % des Bourguignons ne voient pas de corrélation directe entre ces périodes de sécheresses à répétition et de chaleurs intenses avec le dérèglement climatique qui secoue pourtant avec âpreté et moult sinistres la planète, en s’accélérant depuis une décennie ! Même si 77 % de ces mêmes Bourguignons se disent impactés par leurs effets…

Mieux, mais tout aussi inquiétant sur la perception réelle de nos compatriotes territoriaux en la matière, 40 % de ces Bourguignons ne sont pas convaincus qu’il existe bel et bien un réchauffement climatique de par le monde ! Un aspect climato-sceptique des plus surprenants dans une région à forte tendance agricole, viticole et forestière où les conséquences de ce dérèglement du climat impacte avec dureté les économies des secteurs concernés.

Etrange paradoxe que celui-ci qui aura peut-être poussé VEOLIA – on ne présente plus ce poids lourd qui intervient dans la gestion et la distribution de l’eau – a concocté une réunion informative à destination des élus de l’Yonne il y a peu dans les salons de l’hôtel de ville de Joigny.

Sage initiative qui avait pour thème « de l’eau de qualité en quantité » et qui offrait une judicieuse opportunité, entre autres, à la porte-parole du CIEAU de pouvoir s’exprimer face aux élus. Celles et ceux qui ont pris pleinement conscience de la problématique aquatique qui préoccupe une majorité de Bourguignons en signifiant leur présence.

 

 

L’eau de pluie traitée en lieu et place de l’eau du robinet ?

 

Au pupitre, devant des oreilles très attentives et des regards scrutateurs pour mieux appréhender les graphismes successifs montrant les résultats de cette passionnante enquête, Nathalie DAVOISNE va dérouler ses arguments. Forte de ses vingt ans d’expériences vécues au sein de l’organisme qui prend le pouls de l’eau de la région. Des éléments informatifs de belle facture et pertinents, fruits des projets data qu’elle porte depuis deux ans à la mise en place d’une base de données sur l’eau à partir de renseignements publics.  

Ses items de prédilection, étayés par des chiffres durant sa présentation, se rapporteront à la pollution de l’eau (67 % des personnes interrogées le pensent), de la qualité de l’eau sortie du robinet (88 % des Bourguignons lui font confiance), de la consommation de cette même eau (71 % la boivent au quotidien), de la tarification de cette eau (70 % la trouvent trop chère), voire même sur sa saveur puisque 42 % seulement affirment que l’eau du robinet n’a pas bon goût.

La pollution (88 % des sondés estiment que le traitement des eaux polluées impactent le prix du service) ou les investissements (77 % estiment qu’ils sont indispensables tout comme la dépollution de l’eau) représentent d’autres aspects de l’enquête qui ont été commentées par la conférencière.

Preuve que les mentalités changent et se tournent davantage vers le pragmatisme écologique, 90 % des personnes questionnées souhaitent remplacer l’eau du robinet par l’eau de pluie, après l’avoir traitée il va sans dire.

 

Récompenser les bons usagers grâce à des incitations financières…

 

Nathalie DAVOISNE, dans un souci de ne pas trop plomber l’ambiance après l’énumération de statistiques un tantinet pessimistes, aborda avant ses conclusions les préconisations propres à positiver (enfin !) ce dossier capital de l’eau.

Si 63 % des consommateurs se disent prêts à utiliser désormais des eaux usées mais traitées au préalable, 87 % aimeraient disposer d’une application numérique « alerte au dépassement » de leur consommation afin de mieux en maîtriser les usages. Et les coûts par effet ricochet.

La réduction des fuites est aussi une solution envisagée. Une problématique sérieuse et récurrente que VEOLIA sait gérer dorénavant en multipliant ses moyens de recherche, faisant appel au flair infaillible de nos amis canidés pour y parvenir avec de réelles satisfactions sur le terrain, croquettes comprises pour récompenser l’animal !

Reste l’ultime incitation qui pourrait faire pencher définitivement la balance et faire prendre conscience aux Français une bonne fois pour toute que l’eau est précieuse à plus d’un égard.

L’incitation financière qui est apparue dans l’enquête, véritable photographie à consulter sur le site du Centre d’information de l’eau régional.

81 % des Bourguignons souhaitent en bénéficier et recevoir des subsides monétarisés pour leurs efforts en termes de consommation maîtrisée et citoyenne. A contrario, ils sont aussi 71 % à réclamer des sanctions pénalisantes pour les utilisateurs qui usent et abusent de leur consommation en gaspillant le précieux liquide, essentiel à notre existence…

Quant à VEOLIA, l’initiative du jour s’est soldée par un grand motif de satisfaction en voulant mieux sensibiliser les élus sur ces sujets, les éclairer sur les problématiques et la réglementation, mais aussi leur apporter des exemples d'actions (préventives et curatives) et la façon dont les organismes impliqués sur ces sujets peuvent les accompagner. Limpide comme de l’eau de source…

 

Thierry BRET

  


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Le 15 août 2021, le retour des talibans à Kaboul, deux décennies après l’intervention occidentale ayant provoqué leur chute, s’est mué en une onde de choc mondiale. Tout le monde a en mémoire ces milliers d’Afghans terrorisés, se ruant dans une tentative désespérée vers l’aéroport pour quitter le pays, prenant d’assaut des avions, s’y accrochant parfois au décollage, avant que leur corps ne s’écrase sur la piste… Ambassadeur de France en Afghanistan à l’époque, David MARTINON a clôturé le cycle des « Conversations d’automne » à l’Abbaye Saint-Germain pour faire le récit de ces deux semaines de chaos, devant un public conquis par le sujet et par l’orateur…

 

AUXERRE : C’est en mai 2007 que les Français découvrirent cet énarque de 36 ans, lors de sa nomination par le nouveau chef de l’Etat, Nicolas SARKOZY, au poste de porte-parole de l’Elysée, avant un parachutage raté un an plus tard à Neuilly-sur-Seine avec pour objectif la conquête de la mairie.

Un échec qui fit retourner David MARTINON au Quai d’Orsay, pour un poste de consul à Los Angeles, avant sa nomination en 2018 comme ambassadeur de France en Afghanistan. Si la fonction est l’une des mieux rémunérées de la République (l’on évoque le chiffre de 30 000 euros par mois), c’est aussi l’une des plus dangereuses, dans un pays gangréné par la corruption, la guerre et les attentats terroristes visant notamment les diplomates étrangers. Avec toutefois à l’époque, des espoirs de développement économique et une relative émancipation des femmes : « au début, j’ai vraiment cru que l’on pouvait continuer à bâtir la démocratie, aider à la construction d’un Etat de droit et à la création d’une société un peu plus développée techniquement… ».  

 

Des cartes politiques rebattues avec l’élection de Donald TRUMP…

 

L’élection de Donald TRUMP a rebattu les cartes, le nouveau locataire de la Maison Blanche ayant promis lors de sa campagne de mettre un terme aux « guerres sans fin de l’Amérique ». A peine l’accord pour un retrait des troupes américaines signé, David MARTINON avertissait ses autorités supérieures sur la nécessité d’envisager la fermeture de notre ambassade à Kaboul : « dès ce moment, je savais que c’était foutu et qu’après le départ du dernier soldat étranger, la victoire des talibans serait totale. J’ai eu quinze mois pour préparer tout ça, avec l’idée de quitter proprement Kaboul… ».

Notamment en évacuant vers la France, pour ceux qui le souhaitaient, les employés afghans de l’ambassade. Plus de 600 personnes purent ainsi en deux mois, quitter le pays. Un scénario peu suivi par les autres pays européens, qui mirent beaucoup plus de temps à envisager la politique du pire. Pas plus d’ailleurs, précise l’ancien ambassadeur, que nos ressortissants présents dans le pays : « l’avion prévu les ramener en France le 17 juillet, n’était rempli qu’à moitié. Les Français de l’étranger sont comme ça, avec un rapport à l’autorité souvent empreint de désinvolture. Liberté, liberté chérie… ».

Arrive le 15 août et ces jours paroxystiques qui suivirent : « nous étions très préparés, mais ce n’est pas parce que vous l’êtes que vous êtes prêts ! Une crise est toujours marquée par l’imprévu… ».

 

 

Une exfiltration en hélicoptère à la « Top gun » !

 

L’heure pour David MARTINON, après 33 mois de présence en Afghanistan, de se muer en chef de guerre avec pour objectif de ramener sain et sauf « à la maison », tout le personnel de l’ambassade est devenue une évidence. Au fil des minutes, les évènements s’accélèrent et se bousculent en permanence. Sans réelle résistance de la part de soldats afghans désabusés, les talibans sont aux portes de Kaboul. L’ancien « Sarko-boy » a le pressentiment qu’il faut faire vite, une façon de raisonner qu’il tient explique-t-il de ses années d’apprentissage auprès de son ancien mentor : « il a toujours eu une sorte de sens du timing et dans ces moments-là, c’est fondamental. Moi je sentais que les choses allaient s’accélérer et j’ai donc donné instruction à l’équipe de se préparer à partir très vite le lendemain pour aller dans la zone verte sécurisée… ».

A peine le temps de brûler les derniers dossiers et détruire à la masse ce qu’il reste de matériels électroniques et les rotations vers l’aéroport s’enchaînent, dans un chaos indescriptible. Le moment aussi de prendre des décisions ayant valeur de vie ou de mort, comme d’autoriser l’ouverture du portail de l’ambassade pour éviter que la foule qui s’y pressait ne se fasse écraser par les véhicules des talibans. Surnommé par certains « l’ambassadeur courage », David MARTINON a dû aussi essuyer à postériori quelques critiques, notamment pour s’être mis en scène sur les réseaux sociaux, se filmant dans l’hélicoptère qui l’exfiltrait de Kaboul, façon Tom CRUISE dans « Top gun ». Il n’empêche qu’il a « fait le job » et à Saint-Germain, c’est tout ce que les personnes présentes souhaitaient retenir de lui.
La nuit est tombée. Le froid de décembre pique les joues, il est temps de rentrer. L’hiver va bientôt s’inscrire au calendrier, ne reste qu’à rêver au printemps prochain. A Kaboul, l’hiver sera long, si long, trop long, sans espoir de jours meilleurs…

David MARTINON se veut lucide : « pour faire simple, il n’y a pas de bonnes nouvelles arrivées de Kaboul ces quinze derniers mois. Les talibans modérés, ça n’existe pas ! »

 

Dominique BERNERD

 

 


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Ils se sont bien prêtés au jeu. Par petits groupes – des cellules de quatre à cinq élèves plutôt attentifs, celles et ceux des classes de seconde, première et terminale de l’option STMG accueillies au lycée JANOT de Sens -, les jeunes gens sont devenus le temps d’une matinée des apprentis « entrepreneurs ». L’occasion leur en a été donnée par l’Education nationale, en partenariat avec l’Ordre des Experts Comptables et la Compagnie des Commissaires aux Comptes de la région…

 

SENS : Ce n’est pas dans la peau de John MALKOVITCH (titre du fameux opus cinématographique éponyme à succès) auquel les lycéens des classes option management et gestion du complexe scolaire JANOT/CURIE ont dû se référer pour aborder ce neuvième « Business Challenge », concocté par l’académie de Dijon. Mais, bel et bien dans la posture de chefs d’entreprise, travaillant de manière collégiale – façon directoire – pour s’immerger dans le milieu des affaires, des investissements et de la rentabilité promis à tout entrepreneur digne de ce nom !

A l’initiative de l’Education nationale, soutenue par l’Ordre régional des Experts Comptables de Bourgogne Franche-Comté et la Compagnie des Commissaires aux comptes de la même contrée, cette édition a pu se dérouler lors de sa première phase de jeu dans le plus important complexe scolaire implanté dans l’Yonne. A l’instar d’autres établissements répartis dans les huit départements de la région. Au total, plus de 1 650 élèves étaient préalablement inscrits pour prendre part à ces joutes, opposant ces équipes de lycéens entre elle afin de devenir la meilleure des entreprises en version virtuelle.

 

 

Découvrir toutes les ficelles pour devenir entrepreneur…

 

Rappelons les objectifs de ce jeu à pure vocation pédagogique : ils nous sont rappelés par la responsable du pôle communication de la Chambre professionnelle des experts comptables et des commissaires aux comptes de l’Yonne, Sophie PANIER.

« Ce challenge prend appui sur un jeu d’entreprise qui permet de découvrir et d’utiliser concrètement des savoirs liés à l’entreprise de façon ludique et interactive. Ce jeu fonctionne avec un logiciel modélisant une situation fictive dans laquelle des entreprises pilotées par des élèves s’affrontent dans un contexte concurrentiel. Chaque entreprise doit réaliser des choix managériaux les plus judicieux pour conduire son entreprise vers le succès concurrentiel et le succès de rentabilité… ».

Ambre COSSUTTA, du cabinet ETC Sens, intervenait lors de ce challenge pour aider les jeunes gens à gérer leur entreprise virtuelle tout en leur donnant des informations utiles sur l’ordre des experts comptables.

Entre théorie et pratique, les lycéens obtinrent ces renseignements sur la gestion, sur les masses salariales, les notions de chiffre d’affaires ainsi que la concurrence. Une mise en pratique presque réaliste de la vie entrepreneuriale. Beaucoup de questions furent posées pour mettre en place les bonnes stratégies dans la cohérence en matière de profitabilité.

Les lauréats de cette phase qualificative départementale auront l’opportunité de passer un cap supérieur en affrontant d’ici peu les meilleures équipes régionales lors d’un nouveau round sans doute très créatif et stimulant !

Ce que devait confirmer Cécile NOIROT, professeur d’économie et de gestion au lycée JANOT qui avait engagé une classe de première à ce challenge spécifique.

Dix-sept équipes étaient engagées sur la ligne de départ de cette étape icaunaise, sorte de grande étude de cas au service de l’entreprise. Pouvant susciter, peut-être des vocations…

 

Thierry BRET

 

 

 


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L’exercice n’est pas ordinaire. D’ailleurs, l’orateur le reconnaît volontiers : « je ne suis pas un hyper communiquant ! ». Un, voire deux rendez-vous au maximum à l’année, histoire de faire le point sur les dossiers en cours. Evitant les effets d’annonce parce qu’il privilégie les prises de parole quand il y a des choses concrètes à dire, le président-maire de l’Auxerrois Crescent MARAULT s’est donc fendu d’une très longue présentation orale du projet « Transformons l’Auxerrois ». Un acte 2, où l’élu, prolixe dans ses propos, a rappelé avec moult détails les priorités en matière d’investissements pour 2023…

 

AUXERRE : « Je ne suis pas souvent en relation avec vous – ndlr : les représentants de la presse – mais lorsque je réponds à vos sollicitations dans une conférence spécifique comme celle d’aujourd’hui, c’est pour vous donner de l’information et non faire de la communication… ».

D’entrée de jeu, il remet les pendules à l’heure, Crescent MARAULT ! En guise de préambule, face aux représentants des médias départementaux – on notera même la présence de la correspondante de l’AFP en Bourgogne septentrionale, c’est dire l’importance médiatique de l’évènement du jour ! -, le patron de la majorité de l’agglomération de l’Auxerrois assène l’auditoire de quelques vérités inhabituelles tenues dans la bouche d’un élu.

« Je ne me considère ni comme un politique, encore moins comme un communiquant… ».

Et de rajouter tout de go : « j’essaie simplement de porter des projets dans l’intérêt de la collectivité… En politique, faire de la mousse en communiquant pour faire du bruit donne l’impression de travailler beaucoup, et tout le temps que l’on passe à communiquer, on ne prend pas le temps pour travailler. Moi, c’est tout l’inverse ! Je préfère me réserver quelques petites séquences de ce style comme celles-ci pour expliquer le travail que l’on fait avec les équipes… ».

 

Un programme de plus de 31 millions d’euros d’investissements…

 

Un long préambule qui aura permis d’expliciter en le clarifiant le pourquoi de cette conférence de presse très matinale, accueillie dans les salons de l’hôtel Ribière.   

Il est vrai qu’en investissant plus de 31 millions d’euros sur la seule année 2023, les deux collectivités que sont l’Agglomération de l’Auxerrois et la Ville d’Auxerre ont décidé de montrer leurs ambitions pour améliorer la qualité de vie des habitants.

Des montants budgétaires qualifiés « d’historiques » par Crescent MARAULT, puisque la ville prendra à son compte la coquette somme de 22,1 millions d’euros. Le reliquat, soit 9,4 millions, incombant à l’Auxerrois.

Ce programme d’investissements entériné lors du vote du budget de l’Agglomération et de la Ville, ce jeudi 15 décembre – un vote proposé à une date plutôt inhabituelle en cette période de fin d’année mais exigé par le président-maire sur un plan stratégique quitte à déroger quelque peu avec les vieilles habitudes administratives -, va donc accentuer le véritable début de la transformation du territoire menée par le nouvel exécutif des deux organes institutionnels concernés.

Bien maîtrisées, les dépenses de fonctionnement, via l’application du Plan de sobriété énergétique, s’inscrivent parmi les priorités de la gouvernance actuelle de l’Auxerrois. Objectif avoué par Crescent MARAULT : « il faut dégager un maximum d’autofinancement afin de financer l’investissement… devait-il marteler durant son monologue.

Si l’an passé, ce poste se résumait à un peu plus d’un million d’euros, il n’en est pas de même cette année avec plus de 31 millions d’euros injectés auprès des collectivités de l’Auxerrois concernées par ce copieux programme d’investissements.

Du jamais vu jusqu’alors sur ce bassin de l’Yonne ! Une ambition qui avait été évoquée lors de la présentation initiale du Projet de Territoires en 2021. Un projet qui court sur la décennie jusqu’en 2031 et qui priorise le volet ô combien stratégique du développement économique.

 

 

Un acte II de la transformation de l’Auxerrois, synonyme de vitesse supérieure…

 

« L’enjeu économique, c’est ce qui fait qu’un territoire est dynamique ou pas, souligne pédagogue un Crescent MARAULT, favorable à l’installation de nouvelles entreprises, synonymes de fiscalité renforcée pour l’Auxerrois, et surtout d’emplois supplémentaires avec de nouveaux habitants qui nourrissent l’artisanat et le commerce de proximité.

Un volet sur lequel l’élu insistera lourdement, se référant aux filières actuelles, façon tendance, que sont la transition écologique avec en pointe l’hydrogène dans le domaine de l’énergie ou la mobilité douce.

Parlant du réchauffement climatique et de ses conséquences analysées sous le prisme de la géopolitique, Crescent MARAULT estime que les scenarii actuels sont pour le moins improbables. Citant à titre d’exemple les répercussions sanitaires, l’inflation, la crise des matières premières et énergétiques ou le conflit en Ukraine, autant d’items aux caractéristiques anxiogènes et incertaines.

« Avoir une vision globale, un peu plus élargie, permet de mieux comprendre la gouvernance stratégique d’entreprise actuelle que nous appliquons à notre collectivité, argumente le président-maire de l’Auxerrois, quand on se situe dans une gouvernance très politique, on ne se concentre que sur le territoire, à contrario, quand on est sur une gouvernance plutôt stratégique, on regarde naturellement le territoire en y ajoutant les éléments extérieurs, l’environnement législatif, des univers toujours difficiles à maîtriser mais tellement importants quand on prend le temps de les étudier… ».

 

 

Avoir une vision sur le long terme vis-à-vis de son programme d’investissements constitue l’ADN même de la politique déclinée par l’élu de l’Yonne.

« C’est grosso modo trois ans de boulot en amont pour arriver à construire un projet fiable et efficient, confie-t-il, entre le moment où on va prendre la décision politique, ensuite, l’administration va commencer à construire le projet, puis viendra le temps du plan de financement, avant in fine de budgéter le projet pour mieux le lancer. On est quasiment à mi-mandat et on commence seulement à réaliser les projets pour le territoire en les hiérarchisant selon leurs degrés de priorités… ».

Des explications didactiques et détaillées fournies aux journalistes sur les méandres de cette stratégie de gouvernance qui pouvaient correspondre à la réponse du berger à la bergère dans la bouche de Crescent MARAULT. Afin de renvoyer d’une pichenette les critiques acerbes à ce propos…   

« Beaucoup nous m’ont reproché de faire de la communication, voire de ne rien faire du tout, s’amuse goguenard l’élu, soit de ne pas avoir de projets, soit d’en avoir de trop ou trop d’ambitions mais tout ce qui a été fait était mûrement réfléchi et stratégique. Et surtout, c’était cohérent. Avec ce programme « Transformons l’Auxerrois, acte II », validé collectivement par les vingt-neuf maires de l’Agglomération et la majorité municipale, nous passons désormais à la vitesse supérieure… ».

 

Un arbitrage judicieux entre le politique et l’administratif en amont…

 

Sachant que tous les services des deux collectivités ont pesé le pour et le contre, inscrivant l’investissement de projets devant se concrétiser à leurs programmes. Un gros travail a été réalisé en amont pour que ces lignes d’investissements ne soient ni factices ni esthétiques mais qu’elles correspondent réellement à des projets planifiés avec leur réalité opérationnelle. Et, en privilégiant les projets suffisamment aboutis pour qu’ils apparaissent dans le programme de 2023. Un judicieux arbitrage entre le politique et l’administratif pour que les priorités soient clairement identifiées et figurent dans ce vaste chantier.

Comme devait le préciser le président-maire lors de sa conclusion sur ce chapitre relatif à la pertinence de sa stratégie globale, ce programme d’investissements se déclinera en 2023 autour des quatre axes majeurs composant le Projet de Territoires. A savoir l’attractivité, la mobilité, l’innovation et l’expérimentation, et surtout la fierté d’être Auxerrois. Un acte II qui, comme dans toutes les bonnes pièces théâtrales qui se respectent en appellera nécessairement d’autres…

 

En savoir plus :

La capacité d’investissement sur l’Auxerrois est de 31,5 millions d’euros en 2023 dont 22,1 millions d’euros investis par la Ville d’Auxerre, 9,4 millions investis par la communauté de l’Auxerrois.

L’évolution de l’investissement de la Ville d’Auxerre passe de 15,7 millions d’euros en 2022 à 22,1 millions d’euros en 2023.

Les 29 communes sont engagées pour le territoire avec 870 000 euros correspondant à une autorisation de programme pour un soutien de 30 000 euros par commune de la communauté.

L’enveloppe annuelle inscrite pour soutenir les communes qui s’engagent dans un projet communautaire est de plus de 100 000 euros.

La présentation des 16 projets phare du programme 2023 sera proposée lors d’un prochain article à paraître dans nos colonnes…

 

Thierry BRET

 

 


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Pas si simple de manipuler les simulateurs qui sont accueillis depuis le mois d’octobre par l’EPL des Terres de l’Yonne ! A l’occasion de la réception officielle de ces précieux appareils, conçus par la pépite hexagonale ACREOS, plusieurs personnalités s’y sont essayées avec plus ou moins de bonheur sous le regard attentif du fabricant et des responsables de l’établissement pédagogique à vocation agricole. Et à ce jeu-là, Nicolas SORET et Gilles DEMERSSEMAN, élus de la Région, se sont très bien débrouillés !

 

VENOY: La fiche se révèle aux yeux de tous sur le double grand écran. La vitesse d’exécution de l’exercice accompli par le tracteur-enjambeur dans sa version virtuelle est correcte. Pas de dégâts observés au niveau des plants de vigne fictifs qui ne sont pas arrachés pour autant par une malencontreuse et inexpérimentée manœuvre du pilote.

La conduite de l’engin de simulation s’affiche au vert. La note, enfin, traduit la parfaite dextérité de l’apprenant, soit un 16 sur 20 du plus bel effet. D’ailleurs, c’est simple ! Satisfait de son résultat, le vice-président de la Région en charge des Finances, de l’Economie et de l’Emploi, Nicolas SORET, sortira de sa poche son portable afin d’immortaliser le bon résultat obtenu en le photographiant !

Commentaire à chaud de l’intéressé : « j’ai déjà conduit des tracteurs ! ». Bref, on aura constaté que le président de la Communauté de communes du Jovinien n’a pas perdu la main, visiblement, au volant de cet ersatz de « jeu vidéo » qui n’en est pas un.

 

 

L’ultra modernisme au service de la pédagogie…

 

Huit de ces simulateurs de dernier cri occupent la toute petite salle dédiée à les recevoir dans le complexe des Terres de l’Yonne. Un investissement de plus de 673 000 euros obtenus avec la Région et la manne utile des Fonds européens de développement régional (FEDER)  – une première en France – qui rappelle que cette présence n’est pas ludique mais bel et bien pédagogique. Contrairement à ce que l’on aurait pensé en voyant les élus tester ces machines.

Autre élu régional à se retrouver au volant du même tracteur-enjambeur numérique : Gilles DEMERSSEMAN. Son approche rapide de l’engin démontre indéniablement des capacités à le dompter en réalisant des manœuvres lui permettant de progresser dans un rang de vigne sans l’abîmer.

Un peu plus loin, Christophe BONNEFOND, vice-président du Conseil départemental, se passionne par ce qu’il voit. Des jeunes gens qui proposent une démonstration aboutie de cette technologie utile à l’apprentissage des métiers de la filière agricole et viticole. La secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne, Pauline GIRARDOT, observe attentive et avec intérêt les gestes pleins de maîtrise de ces apprenants, relève de la corporation, en compagnie du DASEN (directeur des services départementaux de l’Education Nationale), Vincent AUBER.

Bluffant et incroyable ! Economique et vertueux, aussi, car ces systèmes d’apprentissage au maniement des engins agricoles en toute sécurité ne nécessitent nullement le besoin de rejeter du Co2 et de polluer l’environnement !

Une initiative stratégique étonnante qui mérite d’attribuer la note de vingt sur vingt à l’EPL des Terres de l’Yonne et à ses acteurs qui ont opté pour la voie de l’ultra modernisme au service de la pédagogie ! Mention très bien !

 

Thierry BRET

 

 

 


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