Du changement à la FNAIM de l’Yonne ! Proposée d’ordinaire en novembre afin de tirer les enseignements de l’exercice des douze mois précédents, l’assemblée générale statutaire de la structure fédérant les professionnels de l’immobilier du territoire a pris pour référence une période de quinze mois afin de situer ses retrouvailles avec ses adhérents, au tout début de l’été. Grand bien lui en a pris : les membres de l’entité se sont retrouvés sous un chaud soleil dans un cadre magnifique, l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre pour vivre cet instant de rencontres cordiales.
AUXERRE : Déjà, l’invitation adressée par e-mail avait de quoi surprendre. Surtout au niveau de sa date : le 24 juin. D’habitude, la FNAIM de l’Yonne aime à se retrouver autour de ses adhérents dans une période automnale plus propice à la réunionite, vécue dans une salle de conférence éclairée de toute part. Ensuite, l’endroit choisi cette année augurait d’une volonté de casser les codes en optant pour un lieu de prestige, mettant en exergue son patrimoine architectural. L’Abbaye Saint-Germain servait donc de point d’ancrage de cette manifestation, articulée autour de deux temps forts : les travaux inhérents à ladite assemblée générale de la chambre icaunaise et la soirée des « Pros de l’Immobilier » qui devait en découler dans le cloître.
Un rendez-vous, là aussi, totalement novateur dans sa configuration puisque ouvert à l’ensemble des filières qui interviennent sur ce secteur d’activité que représente l’immobilier.
Inédite dans sa conception, cette soirée d’échanges permit aux différents acteurs de l’immobilier de discuter, de partager des expériences et de prendre rendez-vous au besoin pour en savoir davantage sur les orientations de la filière. Une initiative voulue par la présidente de la chambre départementale, Ghislaine MOREAU, qui devait s’en réjouir lors de notre interview.
« Je souhaitai apporter un peu de nouveauté, confia la présidente, et c’est plutôt bien accepté puisque les professionnels sont venus en nombre ce soir. Notre saison immobilière aura été intéressante pour les membres de la FNAIM 89. Nous avons plein de projets et nous essayons de recruter de nouveaux administrateurs. Quant à notre effectif, il s’élève à une cinquantaine d’adhérents en cette fin de saison… ».
Une soirée des « Pros de l’Immobilier » totalement novatrice !
Bénéficiant d’une saine gestion, la chambre départementale de la FNAIM continue son existence sur un rythme de croisière. Elle se voulait, lors de cette AG 2025, être l’ambassadrice du patrimoine touristique de notre territoire.
« Nous avions pas mal de représentants nationaux et régionaux lors de ces travaux, expliqua Ghislaine MOREAU, et nous voulions leur montrer les monuments qui font notre fierté. A commencer par l’Abbaye Saint-Germain… ».
D’ailleurs, les travaux statutaires se résumèrent à deux heures de séance plénière dans l’une des salles de l’édifice séculaire avant que les participants n’admirent la beauté de la crypte et l’ensemble du site chargé d’histoire. Les adhérents et les invités de la FNAIM se réunirent ensuite dans le cloître toujours gorgé de soleil pour la partie festive, accueillie autour d’un cocktail.
De nombreux notaires assistaient à cette manifestation des plus sympathiques ainsi que les représentants des chambres consulaires (on y vit notamment le président Thierry CADEVILLE de la CCI 89) ou les agences économiques départementales. Chacun pouvait aller à la rencontre des partenaires de la FNAIM, présents sur leurs stands sur le pourtour du cloître et discuter business.
Renforcer les liens avec les autres partenaires de la filière
Côté recrutement, les agences immobilières de la place ne cessent de consolider leurs effectifs d’agents commerciaux. Même si le nombre de personnes exerçant leur savoir-faire en agences semble se restreindre d’année en année. Une tendance qui tente à se généraliser désormais sur le département pour des raisons économiques.
Après les locaux de l’AJ Auxerre, l’an passé, et ceux de la patrimoniale abbaye, la FNAIM 89 posera ses valises dans un autre lieu décalé en 2026 lors des futures retrouvailles annuelles avec ses adhérents et amis.
En attendant, les professionnels de la filière devraient se retrouver à Sens à l’occasion des « Universités de la Formation », une opération qui se déroulera à l’automne avec ses objectifs pédagogiques, avant de se rendre, pour certains d’entre eux, à Paris lors du congrès national.
Avant que le cocktail ne fut servi, Olivier PRINCIVALLE, président de la FNAIM Grand-Paris et membre du bureau exécutif de la FNAIM hexagonale, prit la parole quelques instant afin de planter le décor conjoncturel de l’immobilier.
Il évoquera le contexte réglementaire extrêmement contraint (sans omettre les aspects budgétaires qui le sont tout autant !) qui pénalise la filière. Se voulant rassurant, il ajoutera que « la chambre de l’Yonne est un bon exemple de réussite et de ce qu’il faut faire. La FNAIM travaille au quotidien avec ses partenaires pour relever le défi qui est le nôtre, à savoir la satisfaction de notre clientèle… ».
Puis, il jeta un regard critique sur les pouvoirs publics et sur le contexte économique actuel : « on ne peut pas attendre grand-chose actuellement ». Puis, il affirma qu’il y avait un travail à mettre en place entre les professionnels de l’immobilier et les acteurs du monde bancaire pour dynamiser le marché.
« Il nous faut collaborer avec tous les acteurs de la filière, y compris les notaires, afin de pouvoir nous faire entendre des pouvoirs publics. Nous n’avons pas d’autres choix à l’avenir… ».
Etre soudés dans les transactions et faciliter les relations avec le monde bancaire seront in fine des portes de sortie indispensables pour que le secteur puisse envisager le futur avec davantage de sérénité.
Thierry BRET
« Agir chaque jour dans l’intérêt de nos clients et de la société ». Liminaire et simple, le crédo s’affichant sur la page de garde du dossier de presse 2025 du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne pourrait se passer de tout commentaires. Ou presque ! C’est un résumé succinct qui en dit pourtant long sur la volonté du groupe bancaire régional de rester l’un des leaders de la filière sur l’ancrage territorial et son développement. Même si le contexte économique et sociétal fait grise mine (et ce ne sont pas les atermoiements successifs de la classe politique sur le budget qui inversent la tendance), la « Banque Verte » parvient à maintenir le cap en cette année 2025, complexe y compris à l’international, après avoir obtenu 91 millions d’euros de résultat l’an passé. Un bilan positif dont l’entreprise veut faire profiter pleinement tous les acteurs économiques et particuliers évoluant sur son terrain de jeu géographique préférentiel…
DIJON (Côte d’Or) : C’est sa raison d’être. Son leitmotiv privilégié. Son moteur, aussi, qui anime l’existence de près de 1 800 collaborateurs répartis dans 128 agences commerciales. Et côté carburant, pour alimenter cette belle mécanique sans qu’elle n’ait à connaître d’imprévisibles soubresauts, les idées et les projets ne manquent pas ! De l’imaginaire fécond et bien palpable qui constitue le socle organisationnel de ce « projet d’entreprise », seconde édition, qui permet de donner l’opportunité à chacune et à chacun des acteurs du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne de jouer un rôle d’importance dans l’avenir de cette contrée qui est la nôtre (même si la Bourgogne se limite dans le cas présent aux seuls départements de la Côte d’Or et de l’Yonne), celui de « façonneur ».
Il y a un aspect très artisanal dans cette expression que ne cesse de rappeler quasi en boucle durant toute sa présentation Emmanuel VEY, le directeur général de la Banque Verte régionale lors d’une rencontre des plus cordiales avec la presse autour d’un déjeuner. Un choix noble du mot qui n’est pas anodin, en somme. Un façonneur n’est autre qu’une personne qui peut former à n’importe lequel matériau. Mais qui peut aussi modeler les choses à sa convenance. Selon ses propres objectifs et ses véritables orientations. Voilà ainsi toute la subtilité sémantique de ce terme qui a pris en l’espace de quelques années toute son importance au niveau de la stratégie communication d’un groupe entrepreneurial qui ne cesse de poursuivre ses investissements sur ce double territoire qui est le sien, la Bourgogne et la Champagne.
Un ADN mutualiste au service du territoire
Cette chose que les acteurs de l’établissement bancaire aiment justement à façonner à satiété, c’est l’innovation. On la retrouve dans les évènements et les projets forts portés aux quatre coins de ces départements sous influence de la banque (Aube, Côte d’Or, Haute-Saône et Yonne), mais également dans l’investissement et l’entrepreneuriat. Et pas uniquement sur les seuls domaines traditionnels de cette enseigne séculaire, l’agriculture et la viticulture.
Ce façonnage à la sauce CA s’applique aussi sur l’implication des collaborateurs mais également des sociétaires – ils sont à date 304 555 personnes ! – à nouer des liens relationnels de proximité avec la clientèle de cette structure commerciale, qui s’élève aujourd’hui à près de 606 400 clients. Qu’ils soient particuliers, professionnels, associatifs ou collectivités.
Le tandem à la barre de ce vaisseau amiral naviguant sur les « mers de Bourgogne et de Champagne » - c’est une image naturellement ! – composé de Jean-Yves REMILLET, président du CA et Emmanuel VEY, son directeur général, n’aura cessé de le marteler durant ce rendez-vous annuel avec les journalistes : « Notre ADN mutualiste est un atout majeur pour générer de l’impact positif sur nos départements grâce à l’engagement de nos sociétaires, de nos administrateurs (960) et nos collaborateurs pour apporter des réponses aux grands enjeux sociétaux, environnementaux et sociaux de notre contrée… ».
La rénovation des agences : une priorité !
Quant aux chiffres (c’est la moindre des choses de pouvoir les évoquer lorsque l’on s’intéresse de près aux résultats d’un établissement bancaire !), ils sont dans le vert ! L’épargne collectée n’a jamais aussi florissante (21 882 millions d’euros) soit une hausse de 2,7 % par rapport à l’exercice antérieur avec une dominante caractérisée sur les livrets traditionnels (y compris les PEL) et l’assurance-vie. Les prêts (14 192 millions d’euros) permettent de financer très largement les projets des particuliers (48 %), mais également les perspectives de développement du tissu économique (22 %) et les indépendants (8 %), sans omettre évidemment le secteur historique de l’agriculture avec 18 % de dossiers clients réalisés en 2024. Les collectivités pointant à 4 %.
On retiendra dans cette photographie chiffrée de 2024 que le produit net bancaire de l’établissement – l’équivalent de son chiffre d’affaires – s’est élevé à 363 M euros et que le résultat net dépasse 90 millions d’euros, se situant avec exactitude à 91,6 millions d’euros. Les capitaux propres de la banque étant de 2 207 millions d’euros…
Autant de latitudes pour mieux incarner son rôle de soutien majeur aux projets et initiatives de notre territoire. A l’instar de ceux catalogués dans les registres de la transition énergétique et climatique – il y a urgence à la suite de la récente période caniculaire ayant frappé la France ! -, mais aussi technologies avec l’IA et les data, ainsi que les programmes immobiliers et fonciers, notamment dans le cadre de la rénovation des agences du groupe. Précisons, par ailleurs, que la part de marché de la Banque verte sur le secteur de l’habitat est toujours plus importante avec près de 30 % des financements régionaux.
A propos de la rénovation de ses vitrines commerciales, Emmanuel VEY a rappelé la stratégie inhérente à l’entreprise. « Nous avons rénové une centaine d’agences sur les cent-vingt que compte notre territoire de prédilection, la centième agence rénovée cette année fut celle de Sens dans l’Yonne… ».
En sus, il faudra ajouter pour cette année la transformation totale du siège social dijonnais avec un projet baptisé tout simplement « Métamorphose » ! Devant durer plus de trente mois, le chantier débutera dès septembre prochain et nécessitera plus de vingt millions d’euros de travaux.
Autre tendance forte à horizon de ces trois prochaines années : accroître de cent mille clients supplémentaires les portefeuilles déjà bien garnis des collaborateurs ! Un défi que l’encadrement de la banque est prêt à relever.
Se définissant tour à tour comme la banque du conseil, de la famille et du territoire, le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne raisonne autour de l’attractivité et du développement de notre région. Une preuve supplémentaire afin de corroborer ces dires : la banque vient de créer une filiale d’investissement dédiée au nom de « CACB’INVEST ». A date, 160 millions d’euros ont déjà été injectés sur des projets orientés vers la transition environnementale ou l’agri-voltaïque. On notera aussi dans les premières réalisations des projets de méthanisation. C’est simple : pour Emmanuel VEY, cette filiale doit porter les investissements du Crédit Agricole à 250 millions d’euros dans les prochaines années. N’est-ce pas là la meilleure manière et la plus concrète d’accentuer la démarche de façonneur irrésistible de l’établissement ?
Thierry BRET
En l’an 2000, une seule représentante de la gent féminine était membre du Conseil d’administration de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain. Un fait notoire qu’avait souligné le 24 avril dernier lors de l’assemblée générale de l’établissement bancaire accueillie à Auxerre, son président du CA d’alors, le Sénonais Michel GRASS. Depuis le 27 mai de cette année, elles sont désormais majoritaires au sein de cette structure décisionnelle avec à leur tête une professionnelle de l’expertise-comptable, la Mâconnaise Marie SAVIN…
DIJON (Côte d’Or) : Sous un tonnerre d’applaudissements, la native de Saône-et-Loire, administratrice depuis plus de douze ans et présidente du Comité des Risques au sein du Conseil d’administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain, avait rejoint le sourire aux lèvres et d’un pas décidé, le 24 avril au soir, son prédécesseur Michel GRASS sur la scène d’AUXERREXPO. Ce dernier venait de brosser succinctement le portrait de celle qui allait lui succéder d’ici quelques semaines, c’est-à-dire le 27 mai 2025 à la présidence de l’organisme décisionnel de la banque.
Aux côtés du Sénonais qui avait tenu la fonction durant une quinzaine d’années, Marie SAVIN avait pris la parole afin de se présenter devant les sociétaires, nombreux, à participer à cet exercice incontournable de la vie d’un établissement bancaire coopératif, son assemblée générale annuelle.
Un peu éblouie par les projecteurs – son champ de vision ne devait pas excéder les premières rangées de spectateurs présents dans la salle -, la future présidente du Conseil d’administration évoqua son parcours au sein de la Banque Populaire régionale et de la Fondation. Puis, elle s’attarda sur un métier qui possède des points communs avec ceux du monde bancaire, soit l’expertise comptable. Elle fait partie des vingt associés du cabinet pluridisciplinaire AUDITIS (130 collaborateurs qui sont répartis sur huit sites dans la contrée).
« J’aime accompagner les chefs d’entreprises au quotidien afin de leur trouver des solutions leur permettant de mieux gérer leurs soucis, avait-elle alors rappelée.
Intégrer le Conseil d’administration d’un établissement tel que la Banque Populaire était important à ses yeux. « Je suis ravie d’être la première femme présidente d’un Conseil d’administration bancaire en Bourgogne Franche-Comté, devait-elle ajouter au pupitre.
« Je suis cliente et sociétaire de cet établissement… »
Puis, rendant hommage à son prédécesseur, Marie SAVIN affirma que « la présidence de Michel GRASS avait été une source d’inspiration ». Avant de conclure par la formule suivante : « je ferai de mon mieux pour vous représenter tous car je suis sociétaire et cliente de cette banque… ».
Quand on interroge Marie SAVIN sur sa vision du modèle coopératif de la BPBFC, elle répond : « Les clients sociétaires de nos neuf départements sont utilisateurs des services de la banque dont ils sont propriétaires. C’est très engageant comme modèle. J’aimerais le faire savoir davantage ».
Puis, elle poursuit : « C’est important que les banques coopératives aient des conseils d’administration qui reflètent la diversité de leurs clients et de leurs territoires. Le nôtre en est un parfait exemple, grâce à l’effort qu’a fait Michel GRASS pour féminiser ce conseil notamment. Le Conseil d’administration m’a donné sa confiance et j’en suis très honorée. J’ai toujours été très investie dans les structures auxquelles je participe, que ce soit dans mon entreprise ou dans les associations dont je fais partie. J’ai besoin d’être active et de me sentir utile… ».
Autre commentaire : celui de François DE LAPORTALIERE, directeur général de l’établissement bancaire. « Je suis très heureux de la nomination de Marie SAVIN par le Conseil d’administration de la banque compte tenu de ses compétences et de son engagement. Je suis certain qu’elle saura continuer à promouvoir notre modèle coopératif et à le faire rayonner sur notre territoire, en faveur de nos sociétaires… ».
Tout comme la banque est engagée dans la réussite des projets de ses clients, en tant que nouvelle présidente du Conseil d’administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain, Marie SAVIN entend apporter son engagement dans la réussite de ce modèle de banque coopérative, ancrée dans ses territoires.
Thierry BRET
C’est une soirée conçue pour la bonne cause. L’un de ces rendez-vous altruistes ponctuant la saison qu’il est bon de ne pas ignorer. On le doit au partenariat constructif entre GROUPAMA, par le truchement de sa fondation nationale, et l’ASF, l’Association des Sclérodermiques de France. Un apéro-concert dans la pure ligne caritative. Il sera organisé ce samedi 24 mai à partir de 19h30 à la salle des fêtes des Joinchères à Venoy. En vedette : le groupe icaunais, « SUZY CAT’S » et la superbe voix chaude de sa chanteuse Cindy DEMARTIN…
VENOY : La formation se classe dans la catégorie résolument pop-rock. Peut-être un peu plus rock que pop, d’ailleurs ! Voire hard-rock selon les humeurs de l’instant ! Il suffit de consulter le site Facebook du groupe de l’Yonne pour y découvrir la chanteuse Cindy DEMARTIN et sa crinière blonde caractéristique y interpréter avec volupté et rage une version du fameux titre référence des Australiens d’AC/DC, « Highway to Hell », pour s’en apercevoir !
Bref, l’ambiance devrait être chaude et explosive, samedi soir, aux alentours de 19h30, pour la soirée caritative concoctée par la fondation GROUPAMA et l’ASF, l’Association des Sclérodermiques de France à Venoy ! Un apéro-concert où les glaçons ne devraient pas rester longtemps en l’état dans les verres servis en guise d’apéritif !
Le groupe de l’Yonne a donc validé sa présence pour cet excellent moment, avec ses reprises de grands standards, au profit d’une action solidaire. A destination d’une structure associative qui œuvre pour sensibiliser autour d’elle sur cette pathologie peu connue du grand public : la sclérodermie. Structure soutenue par la Fondation GROUPAMA depuis plusieurs années.
« C’est une maladie auto-immune pour laquelle il n’y a pas de traitement, précise Nathalie GWOZDECKI, représentante de l’entité pour la région Grand-Est. On estime le nombre de malades en France à plus de 15 000 personnes. Elle affecte plus particulièrement les femmes : quatre femmes pour un homme. Elle touche la peau qui se fibrose (celle-ci devient dure avec un aspect cartonné) et tous les organes internes. Elle est très invalidante et peut parfois être mortelle… ».
L’intégralité des fonds récoltés lors de cette manifestation sera versée à l’ASF afin qu’elle puisse réaliser des actions pour les malades sclérodermiques et aider à la recherche médicale.
En savoir plus :
Apéro-concert au profit de l’ASF
Samedi 24 mai 2025 à partir de 19h30
Salle des fêtes des Joinchères à Venoy
Avec le groupe pop-rock de l’Yonne « SUZY CAT’S ».
L’entrée est à 10 € pour les adultes et 4 € pour les enfants de – 12 ans.
Thierry BRET
Le rendez-vous est habituel. Il nous revient tel un métronome en période de printemps. Régulier et précis. C’est-à-dire annuel et détaillé dans la somme de chiffres et de perspectives qui y est annoncée. Une boussole intéressante pour les observateurs afin de mieux tâter le pouls d’un établissement bancaire qui demeure le partenaire idoine de l’économie locale, mais aussi de l’ensemble des clientèles, particulières et collectives. Une vision positive pour la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, confortant ainsi son crédo : « être utile aux autres »…bien au-delà de 2030 !
DIJON (Côte d’Or) : On connaît le slogan publicitaire usité depuis des lustres lors des campagnes audiovisuelles ou à la télé. « Vous être utile ». Trois mots qui en disent long sur les intentions de la structure entrepreneuriale qui les prononce. Sauf que là, manifestement lors de la présentation des résultats financiers de l’exercice écoulé, la formule coutumière a quelque peu différé, même si en bout de course l’objectif reste le même ! « Etre utile aux autres ! ». C’est par ces termes caractéristiques qui résument à eux seuls le positionnement stratégique de l’établissement bancaire que le président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, Eric FOUGERE, a ouvert la conférence de presse, devant accueillir une huitaine de médias régionaux, en les murs du nouveau siège social dijonnais, sis dans le quartier d’affaires de Valmy, il y a quelques jours.
Petite explication de texte teintée de pédagogie
Un Eric FOUGERE qui n’aura pas manqué de s’attarder en guise de préambule sur l’entité dont il est également le président du COS hexagonal, le groupe BPCE, structure regroupant outre la Caisse d’Epargne, la Banque Populaire, le Crédit Coopératif et NATEXIS. Soit un effectif de 100 000 personnes pour 24 milliards d’euros de PNB, produit net bancaire. Une paille, en somme ! Une introduction à la présentation des résultats de la CE régionale se justifiant à plus d’un titre. Non seulement, l’orateur en profita pour exprimer la volonté de renforcer la nature coopérative des différents acteurs de la BPCE sur tous les territoires, mais aussi de travailler à le faire pour le temps long. Un groupe devenu européen sur la filiale du crédit-bail après le rachat d’une structure (BPCE ES). Un autre projet dans la gestion d’actifs avec GENERALI est en cours de négociations avec un portefeuille à gérer de 1 900 milliards d’actifs, ce qui en ferait à l’issue le second gestionnaire d’actifs en Europe !
Puis, Eric FOUGERE aborda en trois points les tenants et aboutissants du contexte économique du moment, impactant le monde de la finance. Se voulant rassurant, l’orateur rappela que les taux étaient plutôt favorables à date aux établissements financiers exerçant en France. Des taux servant de référents pour l’attribution des crédits immobiliers et des taux de refinancement sur le court terme plus faibles. Conséquence : les activités financières bancaires dans l’Hexagone sont rentables. Puis, Eric FOUGERE évoqua les problèmes d’adéquation entre la ressource et le financement, avec une ressource qui coûte plus cher que ce qui a été prêté. Usant de pédagogie, le président du COS insista sur les origines des financements bancaires – « ce n’est que l’argent des dépôts des clients que l’on a prêté pour financer une opération » -, un particularisme franco-français qui prête quasiment à taux fixe et non pas à taux variable comme la plupart des pays européens sur le marché de l’immobilier. D’où une profitabilité moindre des banques françaises observée en bout de course.
Vers une permanence de stratégies au service du territoire
« Notre rôle est simple, poursuivit Eric FOUGERE, nous sommes là pour financer le territoire ! Et ce n’est pas un poncif ! ». Affirmer ainsi la force du rôle sociétal de la Caisse d’Epargne, au service de ses clientèles et de son territoire, permettra à l’interlocuteur de s’attarder sur la question. La base déontologique même de l’établissement bancaire qui veut marquer cette stratégie comme au fer rouge sur la peau. « Il ne faut jamais oublier que notre activité ne vient que du territoire, martela le président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de la caisse régionale, ainsi que notre rentabilité. C’est notre postulat de départ ! ».
Puis, vint le temps de parler des « nouvelles proximités », un facteur que nul ne peut ignorer de nos jours. « Personnellement, je reste convaincu que dans la relation clientèle cette proximité est incarnée par l’agence commerciale, assure Eric FOUGERE, mais, il est vrai au regard des analyses statistiques qu’il y a moins de passage dans les agences. Mais, de là à dire qu’il faut supprimer des agences, je ne le pense pas ! Ces « nouvelles proximités » (comprenez par-là tous les auxiliaires imputables aux nouvelles technologies) doivent être regardées sur du temps long et sont complémentaires de la vitrine commerciale… ».
Rien ne remplacerait la nature de la relation humaine pour le président du COS ? « Oui, en quelque sorte, puisque lorsque vous souscrivez à une offre de prêt immobilier, il est important d’obtenir des explications précises fournies par un conseiller spécialisé… ».
Ne parlons pas des conseils prodigués aux seniors ou aux chefs d’entreprise sur des opérations spécifiques ! Le rôle des agences demeure primordial dans la perception stratégique que se fait le binôme décisionnel de Jérôme BALLET, président du directoire de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Eric FOUGERE prophétise : « attention de ne pas connaître un jour les problématiques liées aux déserts médicaux en France – ce serait les déserts financiers faute de banques – et optimisons le réseau des agences en leur assurant une rénovation… ».
Soit un investissement annuel de cinq millions d’euros chaque année au sein de la Caisse d’Epargne BFC. Une réhabilitation des agences qui intégrerait de ce fait une offre permanente de stratégies à décliner au sein de l’établissement afin d’éviter toute stratégie conjoncturelle réalisée dans l’immédiateté et au coup par coup. L’art de l’anticipation sur du long terme, en somme !
Un plan stratégique déclinable sur les deux années à venir
Ensuite, Jérôme BALLET prit le relais. Le président du directoire de l’établissement régional ne souhaita pas rendre trop fastidieuse sa présentation en l’inondant de trop de chiffres. Il en changea la présentation coutumière : « Sachez que nous partons sur un nouveau plan stratégique qui se nomme « Destination 2027 ». Il repose sur trois axes majeurs : être un partenaire historiquement responsable, être celui du développement local et de l’habitat durable de la région… ».
S’appuyant ensuite sur des exemples concrets pour illustrer les trois axes retenus dans ce plan, Jérôme BALLET s’attarda d’une part sur un premier chiffre : 50 000 euros, une enveloppe destinée aux appels à projets biodiversité que souhaitent encourager la CEBFC.
« Nous avons pris un fil conducteur autour du chiffre cinq pour accentuer nos exemples, fit remarquer un brin amusé le président du directoire.
Cette thématique de la biodiversité est soutenue par les quinze caisses régionales de « l’Ami Financier », un vieux slogan qui caractérisait jadis les actions de cette banque, membre du groupe BPCE. Une autre somme, 60 000 euros, concernera tous les projets associatifs soutenus depuis plusieurs années par les Sociétés locales d’Epargne de la région se rapportant au développement durable, le handicap et les seniors.
Des investissements dans la transition énergétique et l’habitat durable
Membre de la CEC (Convention des Entreprises pour le Climat), la Caisse d’Epargne BFC a pour projet ambitieux de résorber de 10 % son empreinte carbone d’ici la fin 2027. Une empreinte qui avait déjà été diminuée de 22 % depuis 2019 ! Dans le viseur de la direction : les déplacements des collaborateurs. « Nous souhaitons privilégier les mobilités douces en cycle, transport en commun et véhicules électriques, précisa Jérôme BALLET.
Rappelons que le groupe emploie aujourd’hui 1 625 collaborateurs et respecte la parité au niveau de son encadrement selon la règle du 50/50 qui ne serait pas pour déplaire à Jean-Pierre FOUCAULT ! A peine 40 % d’hommes responsables, désormais, au sein du Conseil d’Orientation et de Surveillance, ne manquera pas d’ajouter avec humour Eric FOUGERE !
Partenaire du développement local – la Caisse d’Epargne a signé moult conventions emblématiques avec des structures comme la CPME, le MEDEF, le Réseau Entreprendre, etc.-, la banque ambitionne d’être référencée comme une clé de voûte au centre des transitions et des préoccupations des dirigeants économiques, et des élus. A ce titre, une enveloppe de 50 millions d’euros sera dédiée aux financements des projets de rénovation énergétique imputables aux collectivités locales.
Quant à l’habitat durable, il mobilise à hauteur de 5 milliards d’euros (cela représente le total des crédits en vérité) la Caisse d’Epargne de notre contrée. Des crédits qui soutiennent les projets immobiliers des particuliers, sans omettre leurs travaux, mais aussi la promotion immobilière via l’accompagnement de programmes spécifiques lancés par des bailleurs sociaux comme HABELLIS en Côte d’Or ou encore sur le volet du logement social.
Signalons que les parts de marché du crédit immobilier ont augmenté de manière continue pour l’établissement (un point obtenu chaque année) depuis 2021 ! Grâce au PEAC (Plan Epargne Avenir Climat), la CEBFC dote les jeunes gens âgés de moins de 21 ans d’une solution pratique pour les aider à financer leurs projets immobilier en investissant dans la transition écologique.
Côté diagnostic et audit énergétiques, le partenariat établi avec COZYNERGY permet aux particuliers de bénéficier d’un panel complet de solutions en matière de rénovation énergétique de leur logement ou la pose de panneaux photovoltaïques pour réduire la facture électricité.
Il n’y a pas à dire mais plus que jamais le credo « Vous être utile » prend ici tout son sens, à l’énoncé de ce plan stratégique Destination 2027 !
Thierry BRET