Engagé dans la lutte contre le dérèglement climatique, le Crédit Agricole en Bourgogne Franche-Comté (la fédération rassemble les Caisses régionales de Champagne-Bourgogne, Franche-Comté, Centre-Est et Centre-Loire) a confié à l’institut CSA la réalisation du troisième « Baromètre de la transition énergétique des entreprises » de la région. Novatrice, cette étude repose sur un échantillon représentatif de 502 entreprises, accueillant dix salariés et plus. Elle sera dévoilée lors d’un rendez-vous spécial, se déroulant ce mardi à Dijon.
DIJON (Côte d’Or) : Il y aura des tables rondes. Elles offriront aux intervenants du jour, des spécialistes de la thématique (la transition énergétique), de pouvoir témoigner et échanger entre acteurs engagés du territoire et experts en matière de transitions énergétiques (carbone, RSE…). Des sujets ô combien importants dans la vie économique et institutionnelle de cette France 2025, confrontée à la réalité de la nécessaire décarbonation, indispensable pour enrayer les effets du réchauffement climatique.
Ce mardi, au cours de la matinée, le Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne et ses partenaires donneront rendez-vous à celles et à ceux qui sont interpellés par la transition énergétique et ses effets. Animées par notre confrère médiatique, Patrice BOUILLOT, ces rencontres, accueillies au Consortium Muséum offriront un package informatif complet autour d’une actualité prégnante, qui aura comme point d’orgue la présentation du « Baromètre de la transition énergétique des entreprises », réalisé par l’institut « CSA », avant la remise desdits « Trophées de la Transition 2025 ».
Une matinée riche et intense qui se clôturera par un forum de rencontres entre partenaires et experts de la transition énergétique.
Notons que ces rencontres verront la participation physique de Xavier TERRYN, de « CSA Research » ; ce dernier livrant une analyse fine sur ce baromètre annuel, avant que les experts et des acteurs engagés du territoire régional ne puissent discuter. Signalons également qu’un index de « maturité énergétique » a été conçu avec « R3 », une société de conseil spécialisée en RSE, décarbonisation et performance énergétique originaire de Paris, autour de quatre thématiques structurantes : la connaissance du sujet énergétique, la gestion de l’énergie, les pratiques et stratégies de transition énergétique et l’engagement et responsabilité environnementale. Au total, une quarantaine de critères ont été évalués, permettant d’obtenir un état des lieux complet des pratiques de transition énergétique déjà en place, des freins rencontrés et des leviers à activer au sein des entreprises. Chaque société participante a pu ainsi recevoir son index personnalisé, renforçant la dimension opérationnelle de l’étude.
Thierry BRET
Deux structures associatives étaient à l’honneur à l’heure de l’apéritif il y a quelques jours à Auxerre ! Et de la plus belle des manières, au siège de l’assureur mutualiste départemental GROUPAMA, où les administrateurs ont eu tout le loisir de féliciter pour leurs actions sociétales engagées les responsables desdites entités et de leur remettre des chèques, en mode fac-similé bien sûr. Les représentants de « Ensemble pour Voir 89 » et de l’ASF, acronyme à traduire par Association des Sclérodermiques de France, n’ont pas caché leur satisfaction.
AUXERRE : Il y a des habitudes dont il n’est pas nécessaire de changer l’application ! Des traditions qui s’inscrivent dans la durée et qui ponctuent de leur présence régulière les rendez-vous de structures professionnelles. C’est le cas de la remise de chèques à des associations départementales solidaires et altruistes, à chaque début de nouvelle saison, par le Conseil d’administration de l’antenne icaunaise de GROUPAMA Paris-Val-de-Loire. Un rendez-vous, concocté d’ordinaire à l’heure du repas, histoire de mettre en appétit les membres du CA qui répondent présents à cette manifestation. Elle se veut le reflet de la générosité des sociétaires de l’assureur mutualiste qui n’a qu’un seul objectif, affirmer son ancrage territorial en jouant la carte de la proximité et de l’encouragement.
Un vote digital qui change la donne
Mission parfaitement assumée et réussie à en voir les sourires des deux bénéficiaires de ces oboles annuelles, les responsables de l’association auxerroise, « Ensemble pour Voir » avec son porte-parole, Alexis MUNOZ, et ceux de l’ASF, l’Association des Sclérodermiques de France, dont sa déléguée départementale en l’absence de la présidente nationale Nathalie GWOZDECKI qui n’hésite pas d’ordinaire à se déplacer depuis la Lorraine pour prêcher la bonne parole autour de cet organisme qui fait toute la lumière sur cette pathologie rare que représente la sclérodermie.
Il incombait donc à Olivier THIBAULT, président de la fédération de l’Yonne de GROUPAMA Paris-Val-de-Loire de procéder à la remise de ces chèques de taille XXL aux heureux récipiendaires. Un président qui prit soin de rappeler la finalité de ces dons.
« Pour la petite histoire, nous donnions jusque-là un euro récolté par sociétaire présent aux assemblées générales des caisses locales à une œuvre soutenue par nos soins, expliqua Olivier THIBAULT, cette année, grâce au vote digital de nos adhérents, on a pu augmenter les compteurs – d’ordinaire les dons oscillaient entre 1 200 et 1 400 euros -, ce qui nous permet d’offrir davantage aux associations encouragées… ».
Deux associations qui agissent au quotidien
Au final, les chèques remis aux deux associations de l’Yonne sont un peu plus conséquents. « Ensemble pour Voir » repartira avec la jolie somme de 2 000 euros, pour l’ASF, il s’agira de 1 982 euros, ce qui n’est pas négligeable, non plus !
Invité à la tribune, Alexis MUNOZ apporta des compléments d’information sur l’utilisation de ces fonds destinés à « Ensemble pour Voir ». Cela permettra à la structure qui lutte au quotidien contre l’isolement social et pour l’inclusion des personnes atteintes d’un handicap visuel de financer un projet d’audiodescription des rencontres de football, accueillies à l’Abbé Deschamps, siège de l’AJ Auxerre.
« Cela va aider les personnes déficientes visuelles de suivre de manière optimisée avec le concours de voix les matchs de football. Pourvu d’un casque, les bénéficiaires de ce système audio peuvent entendre les commentaires précis sur le positionnement des joueurs sur le terrain durant la partie. Histoire de mieux visualiser les situations de jeu… ».
Face à un système technologique plutôt onéreux, « Ensemble pour Voir 89 » a pu pour l’heure se doter de douze boîtiers et casques appropriés.
« On aimerait dépasser la barre des quinze systèmes, ajouta en guise de conclusion Alexis MUNOZ, avant de remercier les généreux donateurs sous les applaudissements.
Puis, ce fut au tour de la porte-parole de l’ASF de s’exprimer sur les effets négatifs de la sclérodermie, une maladie rare qui concerne aujourd’hui 8 000 personnes en France.
« C’est une pathologie qui se déclare à la suite d’une déficience immunitaire, précisa la jeune femme, il n’existe pas de traitement spécifique aujourd’hui, la recherche fait appel aux dons et à la générosité de manière à pouvoir avancer sur les thérapies. Nous sommes ravis de l’initiative de ce jour et nous vous remercions sincèrement… ».
S’en suivi, après les séances photographiques d’usage, un cocktail convivial où chacun des administrateurs, ainsi que l’ancien président de la fédération des caisses locales, Pascal MAUPOIS, aux côtés du directeur d’établissement de l’Yonne, Ludovic DAME, put poser toutes les questions aux représentants de ces deux structures, récompensées pour leurs actions sur le terrain.
Thierry BRET
Après le succès observé lors des deux premières éditions, le Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne et son corollaire économique, le « Village by CA Champagne-Bourgogne », proposent en cette période de reprise des activités la troisième édition des « Talents de l’Innovation ». Unique de par sa conception, ce concours vertueux et original vise à soutenir et à valoriser l’innovation sur le territoire, sous toutes ses formes. Un axe de réflexion qui sied très bien aux dirigeants de la Banque Verte…
DIJON (Côte d’Or) : La troisième édition des « Talents de l’Innovation » est lancée ! Pour mémoire, les inscriptions à ce challenge un peu particulier seront closes au 30 septembre. D’ailleurs, depuis le lancement de l’épreuve, les candidats à l’inscription affluent en nombre, en provenance des quatre départements couverts par la Caisse régionale du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne, preuve du dynamisme de ce territoire, à savoir la Côte d’Or, l’Yonne, l’Aube et la Haute-Marne.
Jusqu’au terme de ce mois de septembre, chacune et chacun des spécialistes de l’innovation régionale (entrepreneurs, représentants du monde associatif, start-upers) peuvent se faire connaître afin de pouvoir venir présenter le fruit de leur travail et de leurs réflexions, devant un jury composé de professionnels.
Lors de cette troisième édition des « Talents de l’Innovation », dix lauréats seront récompensés. On notera comme à l’accoutumée la remise de trophées propres aux diverses variantes de la catégorie innovation mais aussi à la transition, à l’instar de ceux mettant en exergue les agriculteurs/viticulteurs (projets liés à l’amélioration des sols, des process ou de la production, l’intégration de pratiques, produits ou outils innovants qui transforment le quotidien). On ajoute à cela les démarches inspirantes alliant tradition, technologie et audace.
Autres catégories retenues : les artisans/commerçants avec l’adaptation aux évolutions du marché grâce à des produits ou services innovants qui répondent aux nouveaux besoins des clients ; les entreprises avec un focus mis sur les solutions répondant à des problématiques émergentes ; les milieux associatifs via les actions novatrices face aux enjeux sociétaux ; le monde des start-ups (cela reste une catégorie spécifique) et leurs diversités dans la technologie, l’impact, l’alimentation, la santé ou les services aux entreprises. Autant de talents qui veulent changer les règles du jeu et créer les solutions de demain.
Des récompenses « coup de cœur » en sus !
Hormis les huit récompenses attribuées par le jury, des trophées « Coup de Cœur » seront également remis cette saison. Ils seront décernés par les administrateurs des caisses locales de l’établissement bancaire. On notera aussi la remise d’un prix permettant à une start-up de se mettre en évidence.
Les lauréats de ce cru 2025 bénéficieront de plusieurs coups de pouce de la part du Crédit Agricole régional. D’une part, une mise en avant sur les réseaux sociaux mais aussi la valorisation des primés dans les colonnes de la presse régionale, économique et agricole. Enfin, une vidéo sera offerte à chacun des lauréats.
Quant à l’innovation, elle n’a pas de limites : elle peut émerger dans tous les secteurs et répondre aux grands enjeux économiques, sociaux, sanitaires ou environnementaux. C’est dans cet esprit que ces « Talents 2025 » mettent en valeur une grande diversité de domaines d’activité à travers différentes catégories : agriculture, viticulture, artisanat, commerce, entrepreneuriat, milieu associatif et start-ups.
Chaque projet sélectionné témoigne de la richesse et de la transversalité de l’innovation sur notre territoire. Une dynamique portée par la proximité. Grâce à son maillage territorial dense, le Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne bénéficie d’un lien privilégié avec les acteurs locaux. Son réseau d’agences, ses administrateurs engagés et ses partenaires œuvrent main dans la main pour détecter, valoriser et faire rayonner les projets les plus inspirants du territoire. On devrait s’en apercevoir le 25 novembre prochain lors de la soirée spéciale qui sera consacrée à la remise de ces différents trophées.
En savoir plus :
Troisième édition des « Talents de l’Innovation »
Jusqu’au 30 septembre : dépôt des candidatures
25 novembre 2025 : remise des trophées lors de la soirée « Trophées de l’Innovation Récompenses concrètes ».
Thierry BRET
La visite n’était pas commune. Ce n’est pas tous les jours, en effet, que la directrice générale de la FBF (Fédération Bancaire Française) effectue le déplacement depuis la capitale de l’Hexagone jusqu’en Bourgogne Franche-Comté. C’était le cas, il y a quelques jours à Dijon. Répondant par l’affirmative à l’invitation du président du Comité régional des banques de ladite fédération, François de LAPORTALIERE – il est également aux manettes de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et du Pays de l’Ain -, Maya ATIG a pu s’entretenir avec des représentants de la sphère économique, réaffirmant au passage le rôle crucial des établissements bancaires envers le développement économique et social des territoires…
DIJON (Côte d’Or) : Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas au titre de directeur général de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté et du Pays de l’Ain que François de LAPORTALIERE s’exprimera devant les journalistes (peu nombreux en revanche) présents à cette conférence de presse à l’accent un peu exceptionnel à laquelle ils étaient invités. L’étiquette était quelque peu différente pour le responsable de la banque mutualiste de la double contrée, car depuis plusieurs mois, ce dernier a succédé à Emmanuel VEY, le dirigeant du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne, à la tête du Comité régional de la Fédération Bancaire Française, la fameuse FBF.
Apparue en 2001, l’entité représente aujourd’hui les 320 établissements hexagonaux et étrangers qui exercent leur activité sur le sol tricolore. Présente sur l’ensemble du territoire, via cent-un comités dont certains agissent même à l’échelon départemental, la structure qui dispose d’un bureau à Bruxelles, intervient sur toutes les questions réglementaires bancaires et financières à diverses strates, tant européennes qu’internationales. Naturellement, toutes les thématiques se rapportant à la place de la banque dans l’économie et la société interpellent l’organisme.
Œcuménique et apolitique, comme le précisera avec le sourire le président du Comité de Bourgogne Franche-Comté, c’est avec enthousiasme qu’il présentera au petit auditoire réuni autour de lui l’invitée exceptionnelle du jour, Maya ATIG que les puristes des choses économiques peuvent entendre la voix régulièrement sur les plateaux radiophoniques ou de télévision où la dame se prête volontiers au concours de l’expertise économique lorsque l’actualité le nécessite, analyses à l’appui.
Un modèle bancaire français solide et protecteur des consommateurs
En marge de sa rencontre avec les acteurs économiques et des milieux bancaires de la région dans la capitale des ducs de Bourgogne, la directrice de la FBF aura fait montre de pédagogie lors de sa conférence avec les journalistes, rappelant ainsi les singularités du modèle bancaire hexagonal.
« La priorité de nos établissements de proximité est de financer l’économie régionale et accompagner les clients de toute sorte (particuliers, collectivités, professionnels) pour optimiser leurs projets, devait-elle souligner en guise de préambule.
Aujourd’hui, la physionomie des interventions bancaires se configure ainsi : plus de 90 milliards d’euros d’encours de prêts (une source émanant de la Banque de France à fin mars 2025) servent à assurer le développement et le financement de l’économie régionale. Sachant que ce montant de prêts est en croissance annuelle de 0,1 %. Une sacrée enveloppe qui permet à la fois la réalisation de moult projets d’investissement et de création d’entreprises de toutes typologies au niveau strictement économique mais également de porter les ménages dans leur désir d’immobilier. En effet, l’achat d’une résidence principale demeure toujours l’une des priorités principales des ménages français, cela représente 45,5 milliards d’euros de crédit habitat alloué aux particuliers. Le marché immobilier reste très porteur et a toujours le vent en poupe : le cadre de ces crédits est favorable avec des taux fixes qui sont les moins élevés de la zone euro, ce qui sécurise les emprunteurs.
Les atouts offerts par les établissements bancaires sont nombreux. C’est ce que devaient confirmer en chœur les deux intervenants face aux journalistes.
« Les banques sont fortes, solides, très protectrices des consommateurs, rien à voir avec certains pays européens. Nous possédons un système possédant des valeurs, argumentera François de LAPORTALIERE, il est toujours à l’écoute de sa clientèle et sait pratiquer la résilience… ».
Un fort ancrage territorial au service de son développement
Tout cela ne date pas d’hier comme le fera remarquer le président du Comité régional BFC. Dans les années 50, c’était le temps du début de la mécanisation des opérations bancaires. Puis, au fil du temps, l’informatisation fera le reste en gagnant davantage d’ampleur, avant l’ère de l’automatisation (GAB).
« Aujourd’hui, renchérit François de LAPORTALIERE, les banques initient des services innovants pour accompagner les transitions, notamment énergétiques et numériques de leurs clients… ».
Une banque, à l’instar de celles qui sont implantées sur notre territoire, qui est attachée au modèle bancaire français, unique pour son sens du relationnel, et universelle. Un modèle qui peut-être mutualiste avec un fort ancrage sur le territoire.
Une présence importante, aussi.
Ne serait-ce qu’au niveau de la Bourgogne Franche-Comté, les banques représentent une force économique indéniable avec ses dix mille collaborateurs, ses 1 600 agences commerciales, ses distributeurs.
« L’accès aux espèces est aisée, insiste le président du Comité régional de la FBF, près de 99 % de la population est à moins de quinze minutes d’un distributeur automatiques de billets et de points privatifs… ».
Quant au volet sécuritaire, il est très efficace. La lutte contre les fraudes s’est intensifiée et les dispositifs de sécurité ont été renforcés pour authentifier la clientèle qui ne doit plus tomber dans le piège des arnaques numériques.
La transition énergétique, nouvelle mobilisation pour la planète
Sur le volet de l’emploi, les banques intervenant sur notre région sont considérées comme des employeurs responsables.
« Chaque année, il y a de nouveaux recrutements et la possibilité d’y faire carrière, ajoute François de LAPORTALIERE, nos établissements encouragent la promotion des femmes dans les postes à responsabilités, en luttant aussi contre les inégalités et en favorisant l’insertion des jeunes via l’opportunité de l’alternance… ».
Seize mille jeunes gens dont un quart est issu des quartiers dits sensibles rejoignent à l’échelle hexagonale l’un des postes proposés par la filière. Sans omettre les personnes en recherche d’emploi ou en reconversion qui découvrent ainsi l’éclectisme des métiers de ce corporatisme, attractif au niveau employabilité.
Autre enjeu majeur que les banques membres de la Fédération prennent à cœur : la lutte contre le changement climatique.
« En Bourgogne Franche-Comté, les établissements soutiennent des objectifs ambitieux de transition environnementale, explique le président régional, bon nombre de sociétés et d’entreprises s’y engagent. Au niveau national, les banques financent de plus en plus les projets de cette transition énergétique de leurs clients, particuliers, entreprises et collectivités avec un montant de crédits verts et durables qui augmentent de 27 % en un an… ».
Concrètement, plus de 470 milliards d’euros ont été ainsi consentis en 2024 pour lutter contre les effets du réchauffement climatique. Et Maya ATIG de préciser : « pour un euro de financement de la production d’énergies fossiles, 2,6 euros financent les énergies renouvelables et douze euros des crédits verts et durables… ».
Un message volontariste que ne manquera pas de marteler la directrice générale de la Fédération Bancaire Française lors de sa rencontre avec les représentants de la communauté bancaire régionale une fois la conférence de presse terminée…
Thierry BRET
Ils se disaient surexcités à l’avance ! Notamment sur les réseaux sociaux qui annonçaient depuis plusieurs jours déjà la date fatidique de l’ouverture de cette nouvelle agence. Une vitrine commerciale, sise en plein cœur de Toucy, plutôt ergonomique et favorisant l’accueil de la clientèle. Une implantation éminemment stratégique pour le trio de dirigeants (des agents généraux) à la tête de la structure, dont le vaisseau amiral est situé non loin de la Place des Cordeliers à Auxerre…
TOUCY : C’est au 9 de la rue du Marché dans l’une des principales communes de Puisaye que les trois agents généraux du groupe « ABEILLE Assurances » recevront aux côtés de leurs trois collaborateurs la clientèle de ce territoire occidental de l’Yonne, dorénavant. Souhaitée depuis longtemps, l’ouverture de la nouvelle agence de Toucy est donc officielle depuis peu, à la grande satisfaction de celles et de ceux de ces clients fidèles à cet acteur incontournable du milieu assurantiel hexagonal.
Un moment de satisfaction pour Alice MONGIN – on la connaissait jadis évoluant professionnellement sous d’autres couleurs et d’autres cieux de la prévoyance ! -, le toujours très calme et posé Paul VIGNET et Alexandre RAUXET, à l’éternel sourire juvénile surtout lorsqu’il s’adonne à l’une de ses disciplines sportives préférées, les essais automobile sur circuit, à bord de son petit bolide sorti tout droit des usines du Lion !
« S’implanter en Puisaye est un choix que nous avions au début de notre activité commune, lorsque nous avons repris l’agence d’Auxerre, souligne Alexandre RAUXET, c’était en janvier 2023 à la suite du départ à la retraite de Jean-Jacques MONGIN (le papa de la souriante Alice !), cela se justifiait pleinement car nous avions beaucoup de clients agriculteurs localisés sur la Puisaye. Ce qui est un peu distant de la capitale de l’Yonne pour les prises de rendez-vous… ».
Grand bien leur en a pris ! Aujourd’hui, le trio d’entrepreneurs a décidé d’inverser la tendance. C’est eux et leurs collaborateurs qui ont décidé de se rapprocher de cette zone de chalandise plutôt bien fournie sur le territoire de Puisaye, un prétexte idoine pour justifier cette implantation.
Un budget de 130 000 euros pour les travaux
Très vite, le trio d’agents généraux a eu l’opportunité de trouver ce nouveau local auprès d’une des habitantes de Toucy : le tour était joué après les transformations et améliorations d’usage pour recevoir de la clientèle dans les règles de l’art.
Opérationnel depuis plusieurs semaines, ce bureau offre l’opportunité à l’équipe « ABEILLE » de se poser et de pouvoir ainsi mieux conseiller sa clientèle, fidèle ou nouvelle. La priorité au niveau du développement sera donnée à la clientèle agricole et professionnelle – le nerf de la guerre du groupe avec 60 % de parts de marché -, une façon de rentabiliser très vite le retour sur investissement après les 130 000 euros de travaux consentis pour offrir une vitrine commerciale, digne de cette appellation, sur place.
Naturellement, la maison mère reste implantée à Auxerre, dans l’optique stratégique des trois associés. Cette succursale de Toucy donnera la possibilité aux agents généraux de pratiquer des rotations dans leur emploi du temps afin d’assurer leur présence physique, avec une amplitude d’ouverture comprise entre le mardi et le vendredi, les après-midi étant réservés uniquement à des contacts pris sur rendez-vous.
La création d’un emploi local via le principe de l’alternance
Côté emploi, une jeune fille, issue de l’alternance aux métiers de l’assurance en lien avec la Chambre de Commerce et d’Industrie, sera formée au cours des douze prochains mois. L’objectif avoué étant qu’aux termes de ce cursus, ce soit elle qui tienne en permanence la succursale de Puisaye.
Une belle opportunité d’implantation pour ces trois jeunes entrepreneurs icaunais qui ont (et ils le confirment) de réelles ambitions pour assurer leur développement à l’avenir.
« Nous sommes toujours à l’écoute des opportunités, confie Alexandre RAUXET, si le besoin se présente d’ouvrir une nouvelle structure à Saint-Fargeau ou à Mézilles, nous ferons le nécessaire pour être proches de nos clients ! ».
Douze minutes après l’officialisation de cette vitrine newlook, les premiers clients arrivaient déjà en nombre sur ce lieu de rendez-vous, de quoi permettre à l’abeille de « butiner » sans compter !
Thierry BRET