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Un large sourire apparaît sur son visage. Il est éclatant. Il est vrai que le garçon commence à s’habituer aux récompenses et autres titres de gloire professionnelle obtenu depuis ses débuts. Son obsession initiale : cuisiner et partager ! Gaëtan QUILLIN, à la tête de sa société éponyme spécialisée dans le traiteur et la gestion des évènementiels côté réception (mariages, anniversaires, séminaires…) aime relever les défis et les challenges. En ajoutant le trophée des « Prix Stars et Métiers 2025 », catégorie de la « performance entrepreneuriale », le jeune chef d’entreprise confirme en accrochant cette nouvelle distinction à son palmarès…

 

HAUTERIVE : 2019, année charnière dans l’existence de ce jeune homme que les Auxerrois et par extension les Icaunais commencent à découvrir dans le sérail de la réception évènementielle. Particulière, en entreprise ou auprès des collectivités, quand les budgets sont encore maintenus !

Gaëtan QUILLIN décide de franchir le cap, après plusieurs années de professionnalisme exercé auprès des plus grands noms de la gastronomie de notre territoire. Il ouvre enfin sa société et prend son envol. « QUILLIN Traiteur Evènementiels ». Si le patronyme n’est guère original à l’oreille, en revanche, il se retient très bien (et très vite) pour identifier l’auteur de ces succulents canapés que l’on peut déguster à loisir lors d’un cocktail cérémonial une fois les discours officiels terminés.

Cinq ans plus tard, l’enseigne créative de réalisations culinaires à la fois insolite et traditionnelle a intégré le Panthéon des références incontournables du secteur réception de ce département qui en compte déjà quelques-unes, à commencer par la structure de Chemilly-sur-Yonne, « FESTINS ».

 

 

Des débuts difficiles en pleine période de crise sanitaire !

 

Installée depuis douze mois dans un nouveau complexe, comprenant de flamboyantes cuisines et des laboratoires ultra modernes à Monéteau, l’entité emploie une quinzaine de collaborateurs en contrat à durée indéterminée et de nombreuses personnes travaillant en temps partiel. La croissance est fulgurante pour Gaëtan QUILLIN, dont l’audace et l’ambition vont de pair.

« J’aime faire vivre un moment culinaire unique à chaque client, précise l’intéressé applaudi par l’auditoire lors de la remise des Prix Stars et Métiers 2025, dans la catégorie « performance entrepreneuriale ». Les choses les plus simples sont les meilleures quand elles sont bien faites. C’est un peu ma devise de chaque jour, aux côtés de mon équipe… ».

Collectionneur de titres (nationaux, régionaux, en individuel, collectif…), Gaëtan QUILLIN est aussi à l’aise sur le devant de la scène, sous les projecteurs et en recevant le plébiscite de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et de la SOCAMA – les triples organisateurs de ces prix annuels récompensant les acteurs de l’artisanat – que derrière les fourneaux. Les nombreux convives de cette mémorable soirée auront l’opportunité après coup de pouvoir se sustenter de produits excellents concoctés par sa maison lors d’agapes amicales.

Micro en main, l’entrepreneur se remémore les souvenirs liés à la création de sa structure, survenue au tout début de la crise sanitaire inhérente à la COVID-19. Une période très complexe à vivre pour le chef d’entreprise qui aura su faire le dos rond face à la crise sanitaire en se diversifiant au niveau de ses offres de services mais en ne travaillant au bout du compte que six mois, la première année, faute de mariages et d’évènementiels !

 

 

 

« Si j’étais seul dans l’entreprise, je ne serai pas là ce soir ! »

 

Les choses se sont nettement améliorées pour cet acteur de la réception. Depuis un an, installé dans ses nouveaux locaux, le développement de l’entreprise a pris son rythme de croisière. En véritable chef d’orchestre, l’entrepreneur a su également se différencier sur un marché à forte potentialité concurrentielle.

« Nous avons su marquer notre différence, explique Gaëtan QUILLIN, nous n’imposons rien à personne quand on nous sollicite ! Nous ne présentons pas de catalogue de prestations, nous ne proposons pas de menus spécifiques. Nous inversons le questionnement de notre clientèle : qu’a-t-elle envie de manger ? Nous nous adaptons selon l’écoute des personnes qui nous accordent leur confiance… ».

Au niveau de son management, le dirigeant prône un humanisme qui fait plaisir à voir. « Si j’étais tout seul, je ne serai pas là ce soir devant vous à recevoir ce prix mais je serai sans doute encore en cuisine à préparer à manger et je n’aurai pas encore attaqué la vaisselle ! ».

Bien épaulé par des collaborateurs présents dans l’aventure depuis le premier jour, le patron de QUILLIN Traiteur s’appuie sur ses précieux bras droits pour garder le cap et fidéliser ses salariés. « L’important, c’est une cohésion d’équipe avec le confort du travail, avec la mise en place de la semaine à quatre jours sauf pour moi ! ».

C’est Benoît MADELENAT, responsable de la vitrine commerciale de la Banque Populaire BFC sur le secteur de Migennes et le président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne, Jean-Pierre RICHARD, qui remettront le trophée à l’heureux récipiendaire. Muni d’une spatule géante à la main, le représentant de l’établissement bancaire plaisanta avec cet ustensile de cuisine des plus curieux offert initialement par Gaëtan QUILLIN comme « secret de sa réussite » ! Une spatule qui reviendra finalement à son propriétaire initial !

Quant à Jean-Pierre RICHARD, il transmettra le trophée et le fac-similé d’un chèque de mille euros au lauréat, la récompense revenant à cet acteur de l’économie dûment distingué. Un lauréat heureux de cette belle opportunité dont le sourire s’affichera longtemps sur le visage…

 

Thierry BRET

 

 


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L’exercice est toujours suivi avec beaucoup intérêt. Normal que les chefs d’entreprise et autres férus de l’économie s’y intéressent de près : ce rendez-vous régulier proposé par le directeur départemental de la Banque de France de l’Yonne fourmille de renseignements précieux, donnant le pouls et l’état de santé de l’économie régionale et départementale. Avec ses indicateurs, ses statistiques, ses projections, ses analyses…Un nécessaire tableau de bord que les milieux institutionnels ne manquent pas de consulter. Entre bilan et perspectives, Xavier DUALE offre la réelle vision de notre territoire sur ses grands pans d’activité…

 

AUXERRE : Serait-ce un exercice à consonance roborative ? Pour mieux redonner le moral et le punch à des entrepreneurs qui auraient un peu de vague à l’âme avant d’entamer une nouvelle année d’activité ? En tout cas, le moment est suivi avec beaucoup d’attention. Une salle de réunion, sise dans l’enceinte du bâtiment « Aux’R Green Lab », à la fréquentation bien garnie. Des visages connus et reconnus de la vie institutionnelle et économique de notre territoire qui n’hésitent pas à se munir d’un petit carnet afin de prendre des notes. Il est vrai que la parole de Xavier DUALE est plutôt recherchée dans le landerneau ! Lui qui possède ce sens subtil de l’analyse lors de ces présentations régulières des études de conjoncture régionale, élaborées par la maison qui l’emploie, la Banque de France ! Que ce soit à l’Ibis Style ou dans cet antre géré par la Chambre de Commerce et d’Industrie, l’orateur possède la même verve, empreinte de pédagogie, pour mieux distiller de l’information précise avec moult commentaires.

Durant une quarantaine de minutes, Xavier DUALE (le « e » se prononce é !) déroule ses slides, demeurant debout face à l’assistance pour apporter la moindre explication justifiant ici le recul d’un secteur d’activité, là expliquant la hausse d’un taux directeur. Du bel ouvrage, au bout du compte, réalisé avec passion et sans temps mort ! L’invité du jour n’est autre que le président du Tribunal de Commerce d’Auxerre, Pascal BAILLY. Un habitué de ce genre d’exercice oratoire qu’il affectionne puisque cela lui permet de mettre en lumière la vénérable institution qu’il représente. Désormais, elle se nomme le TAS : le Tribunal des Activités Economiques, puisque la capitale de l’Yonne a été retenue à l’instar d’une douzaine de villes en France pour obtenir cette nouvelle et élogieuse appellation dont il vante les mérites en termes de réelles compétences. Cocorico, donc !

 

Un regard macro-économique sur l’année 2024

 

En guise de hors d’œuvre, notre maître de cérémonie pose le constat de l’actualité économique en s’intéressant à l’international. Le bilan 2024 est synonyme de croissance positive, notamment avec des locomotives que sont la Chine (plus généralement l’Asie) et les Etats-Unis. Mais, la zone euro ne suit pas la même tangente. Celle-ci subit les insolents résultats des pays émergents et ce depuis 2023. Côté PIB, la planète se situe à 3,2 (la France est à 1,1), pas de quoi être enthousiaste au niveau dynamisme. Les activités de service ne sont guère réjouissantes à l’échelle mondiale.

Evoquant l’inflation et sa courbe descendante, Xavier DUALE se veut plutôt positif : « elle est solide au niveau tendance avec une différence entre la zone euro et la France, cela s’explique par la présence des boucliers tarifaires sur l’énergie. Le pic d’inflation en zone euro était de 10,6 % en 2022 alors que la France se limitait à 7,3 %... ».

Sans perdre sa vigilance, il semblerait que le combat mené par l’Hexagone contre l’inflation soit en passe d’être gagné pour le spécialiste de la Banque de France. Ce sont les services où l’inflation est la plus persistante. La France se situant à date à 1,8 %, dans les curseurs exigés par la Banque européenne.

Glissant ensuite sur la politique monétaire, l’interlocuteur insista sur la dizaine de hausses successives des taux directeurs, puis cinq baisses depuis le mois de juin. Une tendance baissière qui pourrait continuer en 2025 mais cela dépendra aussi de l’évolution du contexte géopolitique international plutôt trouble. Quant à la dissolution, elle aura quelque peu perturbé les marchés et les esprits. Les taux d’intérêt fléchissent actuellement ce qui facilite les prêts pour les entreprises.

La consommation privée et la demande publique demeurent des relais de croissance importants en 2024 pour le PIB, ainsi que le commerce extérieur. Alors que l’Allemagne entame une seconde année de récession…mais le nouveau chancelier promet de redresser la barre.

 

Un enseignement significatif avec la conjoncture régionale

 

Puis, le directeur de la Banque de France 89 fit un rapide focus sur le suivi de la conjoncture régionale. Chaque mois, 8 000 entrepreneurs de l’Hexagone sont interrogés par les services de l’établissement bancaire dont 620 en Bourgogne Franche-Comté et 75 dans l’Yonne.

Première observation : elle est imputable aux inattendues élections législatives de juin 2024 qui a dopé le pic d’incertitude des entrepreneurs de notre contrée. Un vrai choc pour les milieux économiques dont il faudra plusieurs mois de digestion avant de s’en remettre. Et c’est sans compter l’absence de budget durant de nombreuses semaines…

Deuxième observation : le secteur de l’industrie connaîtra une baisse d’activité assez forte en décembre 2024. L’effet reprise se fera en janvier, sans être pour autant euphorique.

Troisième observation : elle concerne les services marchands. Ils se situent dans une zone, certes, positive mais peu dynamique. Hormis les travaux publics alors que le bâtiment est plutôt en mode dégradé. Grosse problématique : les carnets de commande ne se reconstituent pas et l’Yonne n’y échappe pas, avec un point de rupture très net sur ce secteur.

Les crédits immobilisés restent actifs avec une évolution encore positive, l’octroi de nouveaux crédits est supérieur au niveau des remboursements. Tandis que les créations d’entreprises sont très marquées. Dans l’Yonne, en 2024, ce sont plus de 4 100 entreprises créées de toute taille, avec un effet de micro entreprises nouvelles très important. Les défaillances de sociétés dans l’Yonne en 2019 (c’était avant la COVID) correspondaient à la plus haute progression de Bourgogne Franche-Comté. Plus de 300 entreprises en 2024 (305) intègrent cette même catégorie : « c’est du jamais vu, souligne Xavier DUALE. Toutefois, la part de l’emploi est assez préservée, malgré tout, grâce aux EPI (petites entreprises)... ».

 

 

Construction et industrie en berne en 2024

 

Autre moment fort de cette intervention, le rendu de l’enquête régionale, effectuée auprès de 1 258 chefs d’entreprise de Bourgogne Franche-Comté, portant sur l’atterrissage 2024 et les perspectives 2025.

Sur l’industrie, la baisse du chiffre d’affaires est de 1,8 % en 2024. Tandis que la baisse en volume équivaut à 2,5 %. Un indice négatif pour ce secteur avec l’export qui baisse également. « La situation est la suivante, ajoute l’orateur, les volumes sont en baisse sur tous les secteurs, compensés parfois par des effets prix, ce qui fait monter le chiffre d’affaires, ce qui est moins vrai pour l’agro-alimentaire et les autres produits industriels. Dans les trois sous-secteurs principaux, le bois-papier, les produits métalliques et le caoutchouc/plastique, on observe des baisses remarquées en volumes et chiffre d’affaires… ».

Un véritable coup d’arrêt. Pour les effectifs, ils chutent également sans surprise. Sauf l’agro-alimentaire et les équipements. Mais, le matériel de transport enregistre une diminution assez conséquente. Les autres secteurs restant en quasi équilibre.

Pour les secteurs marchands, le chiffre d’affaires est en baisse de 1,1 %. Mais, l’effet incertitude a contribué à marquer un coup de frein sur ce secteur. Le transport et l’entreposage subissant le contrecoup de cette mauvaise conjoncture…

Les métiers de la sécurité et service au bâtiment observent de sérieuses diminutions des effectifs. « Ce n’est pas très réjouissant, constate Xavier DUALE, quant au tourisme et loisirs, on perd – 5,7 % en chiffre d’affaires et – 8 % en volume, pour une baisse des effectifs de – 3 % après une année 2023 dynamique… ».

La construction est sur un niveau de baisse avec un quasi équilibre au niveau des prix. Les TP sont à l’équilibre à 2024 mais les autres secteurs, dont le gros œuvre, accusent une nette chute de leur activité…

Les investissements connaissent également un repli, notamment sur les secteurs industriels et services marchands. « On note néanmoins des volontés d’investissements sur les activités construction, tourisme et loisir, ajoute Xavier DUALE. La rentabilité des entreprises est stable à hauteur de 70 % sur l’industrie alors que 84 % des chefs d’entreprise estimaient qu’elle le serait en début d’année 2024. Sur les services marchands, on se situe à 68 % au lieu des 84 % espérés en début d’année… ».

 

Une Bourgogne Franche-Comté à la traîne au niveau de l’Hexagone

 

Les effets sans doute tangibles de la dissolution ? Toutefois, l’inquiétude est persistante pour la rentabilité des entreprises évoluant dans les domaines de la construction et du tourisme. Quant aux délais de paiement, ils sont en hausse là aussi pour le secteur de la construction.

« C’est un vrai point de vigilance, confirme le directeur de la Banque de France de l’Yonne toujours aussi pédagogue, mais au niveau global par rapport à l’Hexagone, on s’aperçoit que la Bourgogne Franche-Comté est la seule région à avoir les trois secteurs en négatif en termes de chiffre d’affaires : l’industrie à – 1,8 %, les services marchands (1,1 %) et la construction qui se situe à – 0,2 %... ».

Loin de l’Occitanie, à titre d’exemple. Sans doute, avec l’exposition accrue de l’industrie automobile orientée à la baisse au niveau de ses activités, la Bourgogne Franche-Comté pâtit de cet état de fait.

Alors, faut-il être pessimiste pour l’année qui nous concerne ? Réponse sur deux points de notre intervenant du jour : « une chose est certaine, l’inflation va être maîtrisée ; quant au risque de récession, il n’est pas identifiable en France à l’heure actuelle… ».

Toutefois, il faudra attendre la prochaine note de conjoncture en mars pour affiner, voire corriger cela.

Xavier DUALE n’a pas occulté le sujet concernant l’évolution des salaires. « Il y a un gain du pouvoir d’achat du salaire moyen plus que du recrutement dans cette période de croissance molle, avec un taux d’épargne qui reste au-dessus de la période avant COVID de 3,5 points… ».

 

Attention aux secousses venues de l’autre côté de l’Atlantique

 

Question en phase avec cet item ? Comment mobiliser cette épargne pour stimuler la croissance ?

« Plusieurs réflexions existent aujourd’hui, affirme Xavier DUALE, mais il n’y a pas encore de réelles solutions pour irriguer la croissance… ».

Côtés perspectives 2025, le chiffre d’affaires de l’industrie se situerait à plus de 1,5 % et une stabilité de la rentabilité. « Ce n’est pas ultra dégradé, commente l’orateur, mais ce n’est pas dynamique non plus ! On reste dans le manque de visibilité et d’incertitude. Les services marchands seraient quant à eux à plus de 1,9 % de chiffre d’affaires, avec des effectifs quasi maintenus. Le tourisme devrait être stable. La baisse serait envisageable pour la construction, et la chute des effectifs dans le gros œuvre, mais les rentabilités resteraient préservées… ».

Présentant un slide de la carte de France, on s’apercevra en y regardant de plus près que la Bourgogne Franche-Comté ne brillera pas par son extrême dynamisme en 2025. Aucune envolée notoire à attendre cette année, donc, alors que la dette publique française se situera à 117 % du PIB ! Une dette détenue par 50 % de pays étrangers. Le taux de chômage reste maîtrisé, en revanche.

Mais, attention, tous ces éléments n’ont pas encore intégré la hausse des droits de douane de 25 % et la furieuse envie de faire plier l’Union européenne du nouveau président Donald TRUMP, investi fin janvier. Gare aux sérieuses turbulences qui viendront de l’Atlantique et s’abattront sur le Vieux continent !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Les professionnels de la filière touristique de l’Yonne se frottent les mains. Surtout après la bonne tenue, il y a quelques jours à Toucy, de la seconde édition d’un job dating consacré aux métiers de ce secteur d’activité. Décliné à quelques semaines de l’ouverture de la saison 2025. Une opération coordonnée entre l’Office de Tourisme de Puisaye-Forterre et le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne, qui a lancé il y a dix-huit mois en arrière, sa filière spécifique aux activités touristiques si importantes dans notre contrée…

 

TOUCY : Ce n’est pas vraiment une surprise. D’autres caisses régionales l’ayant déjà expérimenté par le passé. Mais, en ce qui concerne l’entité Champagne Bourgogne (la zone géographique de prédilection du Crédit Agricole qui nous est rattachée), la grande première fut lancée il y a bientôt deux années de cela, avec l’ouverture de cette filière tourisme prometteuse, dont l’une des responsables n’est autre que Floriane MEUNIER. Basée à Troyes, l’un des deux sièges administratifs de la Banque verte sur notre secteur, la jeune femme n’aurait manqué pour rien au monde la deuxième édition du job dating spécial métiers du tourisme, accueilli il y a peu, à la Halle aux Grains de la capitale de la Puisaye.

En 2024, l’édition initiale avait déjà atteint ses objectifs ; cette année, tous les records d’affluence et de propositions en matière d’offre d’emploi se situaient au-dessus des espérances du tandem d’organisateurs, à savoir l’Office du Tourisme de Puisaye-Forterre et le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne.

Un tel succès est légitime, pour Floriane MEUNIER : « on s’aperçoit qu’il y a de plus en plus de demandes sur les acteurs touristiques notamment pour l’accompagnement à l’installation mais pas que, l’idée de notre présence est d’être utile à notre territoire… ».

 

Générer du flux pour accompagner les professionnels

 

D’où l’idée, côté genèse de l’évènement, de se rapprocher en 2024 de l’un des partenaires historiques de l’établissement bancaire (l’Office de Tourisme) pour monter de toute pièce cette animation évènementielle qui aura battu son record de fréquentation de l’année dernière.

Une édition renouvelée quasiment à l’identique de celle de 2024 – la Halle aux Grains a succédé à la Pyramide aux Loups – avec davantage de recruteurs et d’offres d’emploi.

Parmi celles-ci, citons des postes de serveur, de pâtissier, de cuisinier, de barman, d’agent d’entretien, de commis de cuisine, de surveillant de baignade, de chef de rang, de plongeur, etc. Sans omettre les contrats d’alternance ou d’apprentissage mais aussi les recherches de stages.

 

 

« Notre idée était de générer du flux pour aider les professionnels qui développent de l’attractivité sur le territoire, précise la jeune femme, et cela a bien marché puisque plus d’une centaine de visiteurs était comptabilisés en début d’après-midi… ».

Une filière opportune pour le Crédit Agricole, au même titre que ces deux autres outils inhérents à la jeunesse et à la santé.

« Tout cela partait réellement d’un besoin, explique Floriane MEUNIER, on a réalisé un audit sur le territoire, et selon les manques que l’on avait observé sur les territoires, le Crédit Agricole a donc décidé de créer des filières d’expertise pour être le liant sur les territoires, tout en accompagnant les projets sur le volet financier et bancaire… ».

 

L’Yonne a été pionnière pour tester un évènementiel sur le tourisme

 

Un partenariat avec l’Office de tourisme qui s’avère être réussi pour la jeune femme qui se projette déjà dans l’avenir de ce rendez-vous, peut-être en le dupliquant par deux fois dans la saison.

« On est ouvert à le développer davantage afin de répondre aux préoccupations de recrutement des professionnels du tourisme de l’Yonne mais aussi sur les trois autres départements de la caisse régionale, avec l’Aube, la Haute-Marne et la Côte d’Or… ».

Dans l’Yonne, la collaboration avec l’Office de Tourisme est considérée comme fructueuse à plus d’un titre par la chargée de la filière tourisme du Crédit Agricole. Notre département ayant eu la primeur de pouvoir tester la pertinence de ce modèle évènementiel, bien avant les autres.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Précédemment, la fonction était tenue par Laurent HARO. L’un des dirigeants du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne en sa qualité de directeur général adjoint. Désormais, le poste revient pour un mandat de deux ans, au numéro un de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, François de LAPORTALIERE, arrivé dans notre contrée en 2023. Une passation de pouvoir en douceur et dans la continuité pour la Fédération bancaire française (FBF) de Bourgogne Franche-Comté, organe fédérateur des établissements bancaires agissant sur les huit départements de notre territoire…

 

DIJON (Côte d’Or) : Le Comité régional de la Fédération bancaire française s’est doté d’une nouvelle gouvernance ces jours-ci avec la nomination de François de LAPORTALIERE, l’actuel dirigeant de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté. Un haut responsable du secteur bancaire, diplômé d’un DESS Finance obtenu à l’Université de Toulouse Capitole et âgé à date de 54 ans. Succédant à Laurent HARO, il est à la tête de cet organisme, la Fédération Bancaire Française régionale, une structure qui représente les intérêts des banques hexagonales et étrangères installées sur le sol français.

Apparue en 2001, la FBF est la vitrine des 326 établissements bancaires français et internationaux qui exercent leur activité dans l’Hexagone. L’entité possède aujourd’hui cent un comités régionaux et départementaux. Elle intervient sur toutes les questions réglementaires bancaires et financières tant au niveau hexagonal qu’au niveau européen – la FBF dispose même d’un bureau à Bruxelles -, et à l’échelle internationale. La place de la banque dans l’économie et la société y est largement abordée…

Coté régional, le milieu bancaire est bien représenté avec ses 1 600 caisses et agences réparties sur les huit départements qui composent la Bourgogne Franche-Comté. Un secteur d’activité qui génère plus de 90 milliards d’euros d’encours de financement. Les banques se mobilisent pour accompagner et soutenir leurs clientèles de particuliers, de professionnels, mais aussi de collectivités, entreprises et autres associations, à la réalisation de leurs projets. Elles revendiquent pour la plupart leur ancrage territorial à grand renfort de manifestations ciblées et agissent au quotidien sur les volets de la transition environnementale, technologique et sociétale.

Quant à François de LAPORTALIERE, ses premiers mots après sa nomination ont été adressés à l’ensemble de ses consœurs et confrères du Comité régional des banques : « je les remercie pour leur confiance et salue le travail effectué par mes prédécesseurs ».

 

 

En savoir plus :

Créée il y a près de 140 ans, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain (BPBFC) fait partie du Groupe BPCE, 2e groupe bancaire en France. Banque coopérative composée de 1 800 collaborateurs, présente sur 9 départements avec près de 200 agences et centres d’affaire, également à distance, elle accompagne près de 700 000 clients (particuliers, professionnels, entreprises, associations, ESSI) dont 158 000 sociétaires, dans une relation durable et de proximité.

La BPBFC soutient les initiatives locales en veillant à intégrer les enjeux sociétaux à son rôle d’acteur économique régional de premier plan, pour créer de la valeur ici et pour longtemps : 341 actions de proximité ont été soutenues en 2023 pour un montant total de 14 millions d’euros.

 

Thierry BRET

 


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La diapositive en plan fixe sur le grand écran mural est évocatrice de la Bourgogne Franche-Comté. Touche de dévoration du bel espace qui attend encore l’arrivée sur l’estrade des deux intervenants d’un soir, Jérôme BALLET et Eric FOUGERE, pour la prononciation de leurs vœux au nom de l’établissement bancaire, elle possède plusieurs symboles dessinés, caractérisant notre contrée. On y voit les toits si typiques de Beaune, la statue de l’ours que l’on doit au sculpteur François POMPON, une référence à la photographie évoquant l’invention de Nicéphore NIEPCE ou le ski de fond que l’on pratique dans le Doubs ou le Jura. Pas de doute sur le sens profond de cette cérémonie : les dirigeants de la Caisse d’Epargne vont bien démontrer leur ancrage territorial d’ici quelques instants…

 

DIJON (Côte d’Or) : C’est un rite. Une tradition. Un moment de pur partage où chacune et chacun des acteurs clés de la vie institutionnelle, économique et politique peut se retrouver en un endroit précis afin de pouvoir discuter. Echanger. Ecouter  l’autre, aussi. Bref, la première rencontre de l’an neuf, sans à avoir passé sous un bouquet de gui, pour se souhaiter le meilleur des choses et le bonheur qui va avec, les douze mois durant.

Même si l’évènement perd d’année en année de sa superbe (et son véritable sens premier, celui de privilégier le lien social et la relation publique) au profit de son annulation pure et simple, surtout chez certaines collectivités pour cause d’économie et raison de restriction budgétaire. Un tort de supprimer cette séquence de l’agenda, peut-être ? Sans doute !

Car la sempiternelle cérémonie de vœux n’est pas aussi insipide et soporifique qu’il y paraît sur le papier. On y apprend nonobstant une multitude d’informations tant sur le bilan de l’année écoulée que sur les perspectives à venir de la structure accueillante. Sur ses choix et stratégies, ses orientations et ses désirs. Tout en mettant en exergue ce que l’IA ne fera jamais : placer l’humain au centre des projecteurs !

Alors, les vœux de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, puisque ce sont d’eux dont il s’agissait ce lundi 13 janvier en début de soirée malgré le froid polaire se répandant sur la Côte d’Or et sa capitale, étaient-ils si traditionnels que cela, selon l’expression même du Président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de l’établissement, Eric FOUGERE ?

 

Que d’émotions en 2024 grâce aux Jeux Olympiques !

 

Que nenni ! Devant un parterre de personnalités départementales (Côte d’Or), le président du COS résuma en deux mots l’état d’esprit de l’établissement bancaire, autrefois identifié, à un fameux animal de la forêt : l’écureuil. « Quelle année pour nous ! ». Tant en émotions, qu’au niveau de sa richesse en termes d’intérêt.

Pour l’émotivité, forcément en sa qualité de partenaire premium de l’évènement, Eric FOUGERE ne pouvait occulter de sa prise de parole l’épisode olympique que la France a vécu à l’été 2024. Une tranche de vie exceptionnelle qui aura marqué l’Hexagone aux quatre coins de ses provinces, y compris en Bourgogne avec le passage de la flamme. Dans l’Yonne mais aussi en Côte d’Or.

« Les athlètes soutenus par le groupe BPCE représentent 30 % des médailles, s’enthousiasme Eric FOUGERE, quant à la flamme olympique, ce furent des moments très intenses et conviviaux à vivre dans notre région. Nous avons vécu une parenthèse enchantée… ».

Séquence émotion, comme le disait si bien Nicolas HULOT, à chaque lancement de sa célèbre émission, « Ushuaia » !

 

 

Une remontée des taux qui complexifie la tâche

 

Au niveau purement professionnel, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté aura connu une année où l’environnement financier était fort complexe, avec la remontée des taux d’intérêt. Toutefois, son ancrage territorial s’est davantage renforcé, lui permettant d’optimiser son développement.

A titre personnel, le président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de l’établissement régional aura eu le plaisir de vivre un temps fort de son existence : sa nomination en qualité de président du Conseil de la BPCE au mois de mai.

« Dorénavant, plaisante-t-il, je porte la bonne parole à travers la France ! ». Une entité fédératrice qui regroupe les quinze Caisse d’Epargne régionales et les quatorze Banque Populaire qui agissent dans le pays. Soit un PNB (Produit net bancaire) équivalent à 23 milliards d’euros pour cent mille collaborateurs !

« C’est une des trente banques mondiales, complète l’orateur. Cela pose le groupe. Il a lancé sous la responsabilité de son président de Directoire Nicolas NAMIAS en juin dernier un plan stratégique qui s’appelle « Vision 2030 ». Ce qui nous permet de posséder un « temps devant nous ». Et l’un de ses aspects, c’est le cercle de développement stratégique à horizon 2030. C’est la combinaison de trois cercles : l’activité nationale, l’activité européenne et l’activité internationale. Avec la volonté, au niveau hexagonal, d’être le banquier d’un Français sur quatre et une croissance interne forte… ».

 

 

Des vœux prononcés en un peu plus de sept minutes !

 

Parallèlement, la croissance externe stratégique sur le continent européen a été engagée, avec une présence dans vingt-six pays. Au niveau planétaire, le groupe BPCE souhaite devenir le leader sur des niches de marché dans la gestion d’actifs.

Une volonté de développement dont profite nécessairement la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté.

« Nous sommes dans un alignement entre la stratégie du groupe et celle de notre établissement régional, constate l’intervenant au micro.

Un dynamisme que l’on retrouvera dans les futurs projets du groupe, d’ores et déjà qualifiés d’ambitieux par un Eric FOUGERE qui prit soin de ne pas trop allonger son propos.

« 2025 sera une année où on ne cessera pas de vous accompagner, conclut l’orateur qui promis juré avait précisé au président du Directoire, Jérôme BALLET, de faire court. Son discours de vœux n’aura duré in fine que 7 minutes et 35 secondes : Eric FOUGERE a donc gagné son pari !

Dans un prochain article, nous découvrirons les perspectives 2025 de l’établissement, expliquées par Jérôme BALLET, le président du Directoire.

 

Thierry BRET

 


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