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Les  possibilités agricoles offertes par l’Ukraine s’apparentent à de l’exceptionnel de l’avis des spécialistes. D’anciens membres des Jeunes Agriculteurs de la Haute-Marne y ont même tenté une aventure peu singulière mais ô combien probante au beau milieu des années 2000 : le projet « AGRO KMR ». Un concept entrepreneurial qui avait obtenu à l’époque la bénédiction morale et surtout les lignes de crédit nécessaires de la Banque Verte. Cette dernière ayant donné une suite favorable à ce dossier pour le moins insolite. Le 13 septembre, les dirigeants de l’établissement bancaire régional reviendront sur les arcanes de cette aventure vécue dans ce pays de l’ex-empire soviétique lors d’une conférence testimoniale…

DIJON (Côte d’Or) : Le Crédit Agricole Champagne Bourgogne sait encourager les initiatives entrepreneuriales même les moins conventionnelles ! En 2006, en accordant son soutien à l’initiative portée par quatre jeunes agriculteurs de la Haute-Marne, l’établissement bancaire contribua au succès de l’opération « Ukraine » qui allait s’étaler sur plus d’une décennie. Et sur près de huit mille hectares.

Rigoureux, audacieux mais entrepreneurs jusqu’au bout des ongles, Jean-Paul KIHM, Jean-Louis MICHEL et les frères, Alain et Florent RENARD, aidés par les autorités locales, ont su poser de précieux jalons dans ce pays de l’ex-bloc soviétique. Avec à leur suite, une trentaine de collaborateurs motivés.

C’est un voyage d’étude en 2003 conçu par Dijon Céréales qui leur aura permis de découvrir l’Ukraine et son formidable potentiel agricole. Là-bas, ils s’immergent dans un ancien kolkhoz en faillite, en friches depuis plusieurs années (2 600 ha).

Tous les ingrédients sont alors réunis pour faire de cette expérimentation originale en terre inconnue une réussite. Ainsi naquit la société « AGRO KMR », pourvue de son acronyme en forme de clin d’œil aux initiales de ses fondateurs.

Gagnant la confiance des propriétaires terriens locaux, la structure enregistre des résultats positifs depuis son installation. Petit à petit, elle s’agrandit en 2010, puis en 2012, gagnant de la surface.

L’un des représentants de la société « AGRO KMR », Jean-Paul KIHM, apportera son témoignage lors d’une soirée conférence organisée au Domaine de Pont-de-Pany en Côte d’Or. Ce sera une excellente opportunité de tirer les enseignements de cette décade prodigieuse tant au plan personnel que professionnel vécu par ces agriculteurs champenois dans les plaines ukrainiennes…


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Considérant que le CETA, l’accord international qui doit faciliter les échanges commerciaux entre l’Europe et le Canada, est « bancal », le député de l’Yonne, Guillaume LARRIVE, s’est exprimé contre son approbation lors de la séance de vote, ce mardi après-midi à l’Assemblée nationale. Il s’en explique…

PARIS: Il a beaucoup consulté autour de lui avant de prendre, en son âme et conscience, sa décision finale. Le député des Républicains, à la conquête de la présidence nationale du parti dont il défend les couleurs, n’a donc pas validé dans les urnes de l’hémicycle du Palais Bourbon l’accord de libre-échange voulu entre l’Union européenne et le Canada.

Ce fameux CETA dont le président de la République Emmanuel MACRON se fait pourtant le garant. Mais que beaucoup de spécialistes économiques dépeignent comme étant un accord empli de chausse-trappes.

Malgré ce vote négatif, l’élu de l’Yonne reste favorable à la liberté des échanges internationaux. Oui, mais pas à n’importe quelles conditions ! Précisément, le parlementaire icaunais désapprouve les zones d’ombre qui subsistent autour de ce texte qui n’offrirait pas les garanties nécessaires en matière de réciprocité et de transparence.

Tenant à s’expliquer sur son choix lors du scrutin, Guillaume LARRIVE affirme qu’il aurait aimé pouvoir approuver cet accord entre ces deux partenaires.

« L’histoire économique de notre planète démontre que la liberté des échanges commerciaux est source d’amélioration du bien commun… ».

Un sérieux point noir qui fait de l’ombre…

Le député de la famille gaulliste n’a pourtant pas été au bout de son raisonnement positiviste. La raison en est simple : il a décelé, comme d’autres parlementaires, une zone nébuleuse en ce qui concerne la garantie sanitaire des produits carnés importés en France.

« Aujourd’hui, précise-t-il, le gouvernement français est dans l’incapacité de rassurer les consommateurs de l’Hexagone sur la dangerosité de ces viandes de bœuf. Sachant que ce cheptel a été nourri au préalable à base de farines animales… ».

Là n’est d’ailleurs pas le seul et unique problème observé par le chef de file de la droite bourguignonne. Le risque économique s’avère bien réel, celui-ci, au grand dam de notre agriculture.

Cette dernière serait directement impactée par une trop large importation de ces viandes d’Amérique du Nord sur notre sol dès demain.

« Je ne peux accepter que l’on déstabilise nos éleveurs français de viande bovine, commente-t-il, surtout si de surcroît on importe ces produits carnés de la filière canadienne élevés dans des conditions inacceptables… ».

Devant ce constat amer d’un bilan coûts/avantages qui tournerait in fine en défaveur de la France et de sa filière élevage, Guillaume LARRIVE a assumé ses responsabilités en rejetant tout de go le CETA, sans autres atermoiements.

Même si la première année d’application de ce contrat a amélioré le solde du commerce extérieur, en permettant aux sociétés françaises exportatrices de vendre leurs vins ou leurs fromages vers la « Belle province » découverte par Jacques CARTIER en 1534…


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Quel film remarquable, ce « Petit paysan », qui a été diffusé dernièrement sur Arte ! Ce long-métrage d’un réalisme frappant est profondément dramatique. Il présente le courage et le désarroi d’un jeune éleveur français qui doit faire face à l’adversité. La dernière image de ce professionnel dont les vaches étaient frappées d’une maladie était bouleversante. L’agriculteur n’avait d’autre choix que d’abattre son cheptel. C’était un triste soir où marchant seul sur un chemin le menant à sa ferme, nous ne pouvions que partager à ses côtés son drame et son émotion….

TRIBUNE : Le procès des dirigeants impavides de France Telecom est significatif des dérives de l’économie contemporaine : « le malheur aux vaincus de Brennus » devient le « malheur aux humbles », à celles et ceux qui travaillent, qui ne sortent pas d’une grande école mais qui depuis des siècles font la France.

Face à la vague de suicides provoqués par une stratégie mercantile et inhumaine, le président de France Telecom avait eu cette phrase d’un cynisme et d’un mépris absolus : « Le suicide devient une mode dans cette entreprise ! ».

Mais parle-t-on des suicides qui frappent le monde agricole ? Ils sont bien plus nombreux que chez l’opérateur en téléphonie. Car, ils sont répartis sur 550 000 km², où ils passent totalement inaperçus.

Ecrasés par le rouleau compresseur de l’économie dite moderne, de la productivité à outrance, de la mondialisation impitoyable, les agriculteurs subissent les maux communs à ceux qui se battent pour survivre, y compris le poids de la solitude.

Gloire aux valeureux paysans nourriciers de la France

Depuis quinze siècles, les paysans de France ont nourri le peuple. Ils ont payé l'impôt, ils ont fourni les soldats qui ont défendu notre territoire pied à pied, de Bouvines à Verdun, puis ils sont devenus ouvriers, acteurs de la révolution industrielle dans des conditions de vie si bien décrites par Victor HUGO et Emile ZOLA. Enfin, après 1945, lors des Trente glorieuses, ils ont créé « l’or vert » de notre territoire. Une véritable industrie de pointe, de la terre nourricière à l’industrie agroalimentaire, sans oublier notre gastronomie de renommée mondiale.

Grâce à la conjonction d’une nature généreuse et du travail constant et méticuleux de nos paysans, notre pays était un paradis en Europe. Si bien que nos voisins allemands ont forgé ce dicton : « Heureux comme Dieu en France ».
Mais la France est en train de perdre la bataille de l’agriculture : « l’agriculture française se meurt ». « Elle n’est point encore morte », comme « Madame » selon Bossuet. Mais, elle en prend le chemin : revenu dérisoire de la majorité des agriculteurs, prix de vente inférieurs aux prix de revient, exploitants et salariés agricoles dans la précarité. Bref, un sombre tableau de la réalité.

Mais comme ils ne se battaient pas encore assez contre des difficultés qui les submergent, une commissaire européenne qui ne sait probablement pas distinguer un cheval d’un âne, a décidé d’imposer aux paysans français une concurrence déloyale. Comment ne pas voir que les paysans français assujettis à de multiples charges, à d’innombrables règlements, à des contrôles sans fin, tandis que leurs homologues d’Amérique latine,  ne sont point enserrés dans un tel carcan et ont des salaires et des charges sociales dérisoires voire même inexistantes, sauf, bien sûr, la minorité de riches exploitants !
Malgré la somme de règlements sanitaires qui règnent en France, nous avons déjà eu et continuerons d’avoir toutes sortes de scandales alimentaires. Que va-t-il se passer avec des importations massives de pays où toutes ces règles sont quasi inexistantes ? Même si elles existent un peu sur le papier, nous savons tous qu’elles ne sont pas appliquées car il y règne une corruption généralisée.
En Amérique latine, environ 50 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. On ne sait combien ne mangent pas à leur faim. Probablement un très grand nombre ne goûte que très rarement à la viande. On pourrait penser que l’objectif premier des dirigeants d’Amérique latine serait de nourrir leur population convenablement avant d’exporter leurs produits agricoles en Europe.
Quelle idée candide !  Non, les millions de tonnes de viande bovine ne sont pas faites pour nourrir la population d’Amérique latine mais pour venir inonder les marchés européens et pousser à la faillite et au désespoir les éleveurs français. Les vaches blanches du Charolais sont connues dans le monde entier mais les éleveurs du Charolais et, bien sûr, de toutes les régions de France sont en proie à de grandes difficultés.

Sauver la planète en exportant des produits agricoles à l’autre bout du monde

Ajoutons encore : on ne parle plus que de sauver la planète, de réduire les émissions de carbone, de limiter les transports polluants. Et que fait-on ? On va transporter des millions de tonnes de viande et de produits agricoles sur des milliers de kilomètres à l’autre bout de la planète !

La Commission Européenne interdit la fusion de la branche transport de Siemens et d’Alstom mais un ayatollah de la concurrence veut mordicus aggraver la situation des paysans européens et en particulier celle des paysans français qui est sous ses fourches caudines.

Savez-vous combien gagne un Commissaire européen, quels sont ses avantages innombrables, quel est le montant de sa retraite et à quel âge il la prend ? Renseignez-vous ! Et comparez leur somptueux traitement et tous leurs avantages avec le revenu d’un paysan français, le montant de sa retraite et la protection dont il bénéficie ou, plutôt, dont il ne bénéficie pas !

Car, ce dernier ne subsiste que dans la précarité la plus totale face à l’adversité. Et après cela, étonnez-vous que le Rassemblement national et ceux qu’on appelle les populistes voient leurs flots d’électeurs grossir à chaque élection…
« Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! » disait Madame Rolland. « Libre concurrence, que de crimes on commet en ton nom ! »…

Emmanuel RACINE

 

 


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Je parle au nom des « sans-dents » dont je fais partie. Ceux qui ne peuvent chaque jour, comme le préconise la publicité, «manger cinq fruits et cinq légumes»…Sauf au risque de remplir nos assiettes de saloperies qui ont traversé et pollué la planète… Et engraissé au passage des financiers confortablement installés devant leurs ordinateurs qui achètent à vil prix des denrées poussées ou élevées dans d’atroces conditions. Songez qu’un produit de tradition française comme la moutarde de Dijon, n’est d’ailleurs plus de Dijon !

TRIBUNE : Vous avez vu ce qu’on nous prépare avec les accords de libre-échange, le CETA et le MERCOSUR ? Nous ne pouvons pas empêcher l’existence de ces accords néfastes pour tous (sauf pour les nantis qui, eux, ont les moyens de se nourrir avec des produits de qualité et onéreux). Nous ne pouvons rien faire pour empêcher ces accords d’exister… mais nous devons entrer en résistance contre les produits eux-mêmes.

C’est possible en plusieurs étapes. Au préalable, posons-nous certaines questions et essayons d’y répondre avec justesse : pourquoi des produits alimentaires qui ont traversé la planète et subissent donc, en toute logique, des frais que ne connaissent pas les producteurs locaux sont-ils moins chers ?

Réponse (sauf erreur de ma part !) : parce que, au départ de leur lieu d’origine, déjà ils sont moins chers à la production car de médiocre qualité… Voire dangereux pour l’organisme, et récoltés par des travailleurs sous-payés. S’ils sont de médiocre qualité, alors cessons d’en acheter. Il suffit, en grande surface, de repérer l’origine du produit. Boycottons ceux qui polluent et ruinent nos producteurs.

Deuxième étape : faisons nos achats chez des petits détaillants. Le produit sera en apparence un peu plus cher… mais il suffit d’en acheter la quantité nécessaire pour rétablir la balance. Ce n’est guère difficile : sur un kilo de fruits ou légumes achetés en grande surface, il est bien rare qu’on n’en jette pas 20 % à la poubelle trois jours plus tard car entre-temps, que ce soit conservés au frigo ou à l’air libre, ils se sont flétris, ont moisi ou pourri.

Privilégier le marché de proximité

Troisième étape : allons au marché ! C’est là qu’une action citoyenne et de groupe s’impose, avec la bonne volonté des mairies.
Vous avez sans doute remarqué qu’au marché il y a un problème : les produits sont aussi chers qu’ailleurs… ce qui n’est pas logique puisque la location d’un petit étal est modique, et les coûts de déplacement infimes. Pourquoi, alors, les produits sur le marché municipal sont-ils aussi chers qu’ailleurs ?

Aujourd’hui, un marché est, hélas, devenu un lieu aussi mercantile que la grande distribution. On ne peut que le regretter… sinon le blâmer ! Le petit producteur local est logé à la même enseigne que celui qui fait venir ses produits de Rungis, d’Israël ou d’Amérique du Sud. On a même vu récemment des fraises soi-disant « de France » – c’est ce qui était indiqué – et qui en réalité étaient importées en douce d’Espagne. L’escroc s’est fait chopper, mais quand même !

Et reposons la même question : pourquoi les produits sur le marché municipal sont-ils aussi chers qu’ailleurs ? C’est l’ignoble loi du marché ! Si un petit producteur local vend ses produits moins chers que le voisin, il ne sera pas en odeur de sainteté. Pourtant, si concurrence, il y a, elle n’est pas déloyale. Et par ricochet – c’est consternant – les petites gens qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez (comme moi !) trouvent que ce n’est pas normal que nos « voisins » producteurs et éleveurs ne fassent pas un effort pour nos porte-monnaie. Du coup, on ne leur achète rien, à eux non plus, sur le marché !
Alors, pour leur défense et la nôtre, organisons-nous !

Un pacte d’honnêteté, de fidélité et d’entraide liant producteurs, consommateurs et élus locaux

Regroupés en association de consommateurs (et il en existe plus d’une), demandons à nos municipalités d’organiser un marché strictement local. Il faudra, évidemment, contrôler, que des aigrefins ne viennent pas tirer un profit honteux d’une action citoyenne organisée pour le bien de tous. Réclamons à nos municipalités d’offrir des stands à prix réduit pour nos producteurs locaux qui, en contrepartie, proposeront aux consommateurs des produits sains et à prix raisonnable (comme je l’écris depuis près de vingt ans, « un kilo de tomates à 3 euros ça semble donné… Un kilo de tomates à vingt francs, ça frise l’escroquerie ». Or, trois euros c’est vingt francs !).

Dernier point : certains d’entre nous possèdent un jardin potager, ou des poules… Il est bien rare qu’à un moment ou à un autre nous n’ayons pas trop de certains fruits, certains légumes ou d’œufs. Pensons à en parler à nos proches voisins et échangeons nos produits superflus. Même si nous n’avons pas le label AB – sur lequel il y aurait beaucoup à dire – les produits de nos jardins seront toujours meilleurs que ceux venus de Patagonie !

Daniel LESUEUR


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Organisée par la Chambre régionale d’agriculture et CERFRANCE Bourgogne Franche-Comté, avec le soutien de la Région et de l’Etat, cette conférence ouverte aux exégètes de la filière agricole s’est déroulée en présence de Bernard SCHMELTZ, préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté et de Marie-Guite DUFAY, présidente de la Région. Une excellente opportunité pour échanger sur les pistes concrètes à mettre en place dans cette lutte inégale que l’humain livre aux modifications climatiques…

DIJON (Côte d’Or) : Comment les professionnels du monde agricole peuvent-ils faire face à la récurrente problématique du moment : à savoir les évolutions inhérentes au changement climatique ?

Près de deux cents décideurs de la filière étaient conviés dans l’hémicycle de l’Hôtel de la Région pour en débattre. Et surtout découvrir les résultats peu satisfaisants obtenus par la filière après une année 2018 qui restera particulièrement complexe. Tant pour sa sécheresse persistante que pour les effets dévastateurs observés dans notre région du fait d’un épisode de canicule très spectaculaire.

Un printemps très pluvieux suivi d’une sécheresse estivale et automnale avec des températures élevées : le tableau météorologique de l’année dernière n’a pas prêté à l’optimisme. Les agriculteurs ont été en première ligne, côté dégâts !

Toutefois, sur les plateaux, certaines récoltes ont été satisfaisantes. A l’identique des fourrages de printemps. A contrario, les rendements se sont révélés médiocres dans les plaines et pour les prairies après juillet.

Pire : les éleveurs ont dû acheter des aliments pour compléter les rations à fournir à leurs animaux. Des cours élevés ont limité la dégradation des résultats pour les grandes cultures (le résultat courant 2018, estimé par actif familial, s’élève à 22 000 euros) et le lait de plaine (résultat courant : 18 000 euros).

L’élevage allaitant, les coûts alimentaires élevés et les cours bas se sont cumulés. Engendrant la baisse des revenus qui perdure (résultat courant : 9 000 euros). Heureusement, les AOP régionales viticoles et fromagères du massif jurassien affichent toujours une belle santé, avec des résultats courants respectivement de 60 000 euros et 27 000 euros.

Dans ce contexte, particulièrement âpre pour la profession agricole, plusieurs pistes de réflexion ont été envisagées : évolution des itinéraires techniques, écoconception des bâtiments, sélection variétale, lutte contre de nouveaux ravageurs, développement de l’autonomie alimentaire et réorganisation des filières.

A noter : l’intervention de Nathalie BREDA. La co-directrice du programme INRA, « adaptation de l’agriculture et de la forêt au changement climatique » a ouvert le champ des possibles. En présentant des scénarii de changements, leurs conséquences et les perspectives d’adaptation à long terme.

 


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