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Ceux qui déclarent que la fin de l’opération Barkhane est un échec du Président Macron et une défaite pour la France, au même titre que ceux qui ont comparé Bamako avec Kaboul se trompent lourdement. Ils font de la politique de bas étage. D’abord, ne confondons pas le départ précipité des Américains de l’Afghanistan qui s’en vont « la queue entre les jambes » sous la protection de leurs ennemis avec le retrait français étalé sur six mois. Si la guerre en Afghanistan marque la défaite américaine, le retrait de la France au Mali n’est en aucun cas une défaite militaire !

 

TRIBUNE : Depuis son indépendance en 1960, le Mali a souvent été confronté à des difficultés : sécheresses et famines récurrentes, dictatures, coups d'état, irrédentisme touareg... et depuis quelques années islamisme djihadiste avec l'arrivée d'Al-Qaïda au Maghreb.

En 2013, les militaires français épaulent l’armée locale à la demande même des autorités maliennes. C’est le début de l’opération Serval. En 2013, c’est l’installation de la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA), composée de 12 600 « Casques Bleus » chargés de stabiliser le Nord. En 2014, les Djihadistes progressent dans le pays. C’est le début d’une nouvelle opération française appelée Barkhane. Toutes ces interventions militaires n’ont rien pu empêcher : ni la progression des djihadistes ni les dérèglements politiques.

La junte militaire malienne a renversé un pouvoir adulé en son temps par le Président François HOLLANDE et surfe aujourd’hui sur un sentiment antifrançais qui se propage peu à peu. L’ancien président socialiste n’est pas très objectif et plutôt incongru quand il déclare qu’au Mali, Emmanuel MACRON aurait dû se retirer plus tôt…

 

 

La suite des opérations : un départ à six mois…

 

Le Mali était au cœur du dispositif antiterroriste français et européen au Sahel. Ce départ du pays va forcer Paris à accélérer cette réorganisation dans d'autres pays de la région, menacés par la contagion djihadiste, notamment dans le golfe de Guinée.

« Nous considérons que la lutte contre le terrorisme est quelque chose d'essentiel pour le Mali, pour le Burkina-Faso, pour le Niger et pour les pays côtiers », a assuré le président ivoirien Alassane OUATTARA.

« Les bases de Gossi, de Ménaka et de Gao vont fermer », a précisé en conférence de presse Emmanuel MACRON. Une fermeture qui prendra de quatre à six mois. D'ici là, « nous maintiendrons nos missions de soutien au profit de la MINUSMA » promet-il. Mise à part un possible renforcement de sa présence au Niger voisin, qui héberge déjà une base aérienne française et 800 militaires, Paris ambitionne de proposer ses services à d'autres pays d'Afrique de l'Ouest (Côte d'Ivoire, Sénégal, Bénin...) pour les aider à contrer la propagation des djihadistes vers le golfe de Guinée. N’oublions pas non plus que c’est à partir de ses anciennes bases du Moyen-Orient, que le terrorisme islamique s’est propagé en Europe ! Encore 2 500 à 3 000 soldats français devraient présents au Sahel, d'ici six mois, après le retrait du Mali, selon l'état-major.

 

 

La France devra sortir la tête haute…

 

Les 58 soldats français morts lors des opérations Servane et Barkhane n’ont pas donné leur vie pour rien. Le Président de la République a raison de récuser un échec français au Mali, ne serait-ce que pour leur mémoire.

De plus, si échec il y a, il n’est en aucun cas militaire. Les échecs dont on peut parler sont économiques et politiques et non spécifiquement français. La communauté internationale n’a rien vu venir : ni l’avènement d’une junte, ni l’intervention sournoise de la Russie dans le conflit. Une dimension supplémentaire vient de s’ajouter à la crise au Sahel. Avec l’arrivée ces derniers jours d’hommes en arme russes au Mali, des militaires selon Bamako, des mercenaires du groupe Wagner selon Paris et ses alliés. Le conflit dans la région, qui se nourrissait de tensions religieuses, communautaires, économiques et environnementales, devient également objet de rivalités internationales. Et les Chinois ? Bien vu l’artiste, ils sont de plus en plus présents au Mali : commerces en tout genre, coopérations économiques de toute nature, immigration chinoise rampante…

Bref, après l’ours de Sibérie, le tigre de l’Asie arrive !

 

Jean-Paul ALLOU

 


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L’évènement revêt de la plus haute importance pour l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie. Première organisation professionnelle fédérant les acteurs des cafés, hôtels, restaurants et établissements de nuit de France, la structure a pour mission régalienne la défense et la promotion des indépendants qui peinent aujourd’hui à trouver chaussure à leur pied en matière de recrutement. A l’amorce de la nouvelle saison, il y a urgence ! C’est l’objectif du futur webinaire, proposé le 28 février.

 

AUXERRE : Le premier syndicat patronal du secteur CHRD (Cafés, hôtels, restaurants, discothèques) met les bouchées doubles en cette fin de saison hivernale. Chaque minute compte pour se préparer du mieux possible à l’accueil des consommateurs. Dilemme : il va falloir gérer la sacro-sainte épreuve des recrutements, synonymes de bonne fonctionnalité des établissements et de son corollaire, le chiffre d’affaires.

Une difficulté qui n’a fait qu’empirer après les deux années noires, occasionnées par la crise sanitaire. La filière a perdu près de 140 000 emplois ! Impensable ! Condamnant les chefs d’entreprise à se retrousser les manches, à ne plus dormir la nuit à cause des risques de « burn-out », voire à mettre la clé sous le paillasson. 

Se rapprochant de Pôle Emploi, avec lequel elle a noué un solide partenariat durant cette période complexe, l’antenne départementale de l’UMIH de l’Yonne proposera le 28 février un webinaire. Objectif de cette initiative numérique : expliciter le fonctionnement de la plateforme de recrutement de l’établissement public en charge de l’emploi dans l’Hexagone. Un outil, baptisé « Maintenant », y sera largement présenté.

« Ces initiatives existent et sont probantes, confie Corinne ROGUIER, secrétaire générale de l’UMIH 89, elles ont été mises à disposition du grand public par Pôle Emploi mais ne sont pas encore suffisamment connues. C’est la priorité de cet exercice qui se déroulera durant une heure… ».

 

 

Une rémunération minimum supérieure à 5 % du SMIC…

 

Au-delà de l’aspect technologique de ce support et de son approche opérationnelle, le webinaire détaillera également les aides aux recrutements et à l’embauche.

D’autant que de nombreux postes sont à pourvoir avec la venue de la belle saison. Et que les candidats potentiels ne doivent plus être rebutés par une image obsolète des métiers de la filière.

A ce titre, la nouvelle grille salariale, venant d’être négociée, entrera en vigueur au niveau national au premier avril. Le 16 décembre à l’occasion de la seconde réunion paritaire de négociations sociales sur la grille des salaires, le collège patronal, composé des quatre organisations (GNC, GNI, SNRTC et UMIH), a proposé une rémunération minimum supérieure à 5 % du SMIC dès le premier niveau.

Cette grille se traduit par une augmentation moyenne de 16,33 % par rapport à la grille actuelle.

Une progression qualifiée d’historique pour la branche corporatiste au terme de ces négociations. Ce coup de pouce significatif devrait susciter davantage de vocations dans la filière. Surtout qu’en parallèle, les syndicats dont la CFDT travaille à l’amélioration des conditions de travail des salariés du secteur, considéré souvent comme pénible.

 

Redorer le blason d’une filière, porteuse d’emplois…

 

Les organisations patronales ont fait savoir qu’elles ont bien l’intention de traiter le sujet. Elles ont proposé un calendrier social sur le premier semestre 2022 afin de continuer les discussions portant sur l’attractivité de la branche.

Seront abordés lors de ces échanges constructifs les problématiques liées au travail le week-end mais le travail le jour dominical. Des pistes de réflexion autour du treizième mois ne sont pas à exclure de ces entretiens.

« Tout cela va dans le bon sens, a confirmé le président de l’UMIH de l’Yonne, Eric MOUTARD, il est temps de redorer le blason de notre profession et de pouvoir embaucher ! ».

 

 

En savoir plus :

L’UMIH 89 et Pôle Emploi 89 organisent un webinaire ce lundi 28 février à 15 heures,

Le jour J, il faudra cliquer sur le lien ci-après : https://cutt.ly/EPhlO3d

 

Thierry BRET

 

 


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Elle n’est pas si anodine qu’elle n’y paraît cette signature apposée au bas de ce document, en date du 11 février. Surtout lorsqu’elle émane de Sa Sainteté le pape François ! Ce décret est la résultante d’une rencontre fixée le 04 février au Vatican entre deux représentants de la Fraternité Saint-Pierre et le souverain pontife. La même congrégation qui voit avec cet accord la possibilité d’ouvrir un centre de formation des prêtres où ils le désirent. Au sein du domaine de Pontigny, par exemple ?

 

ROME : Voilà un entretien capital qui est passé totalement inaperçu des radars médiatiques. Il s’est déroulé sous les ors du Vatican au début de ce mois de février. Un rendez-vous devant réunir deux des représentants de la Fraternité Saint-Pierre, dont l’abbé Benoît PAUL-JOSEPH, supérieur du district de France de l’institution religieuse. A l’issue de cette rencontre, le pape a décidé de rédiger un décret officiel qui vient d’être rendu public.

Que dit ce texte ? Document juridique indiscutable, cet écrit concède à tous les membres de la Fraternité Saint-Pierre la possibilité de « célébrer la messe et tous les sacrements sacrés dont les ordinations sacerdotales » selon les livres liturgiques en vigueur en l’année 1962. Soit avant la réforme liturgique du concile de Vatican II.

Mais, la précision qui suit est importante. Le décret papal ajoute que « ces célébrations peuvent se pratiquer dans les églises et oratoires propres » de la Fraternité Saint-Pierre. Avec le consentement de l’évêque local pour les autres lieux.

 

 

François suggère également dans son manuscrit, « que ces prêtres puissent éventuellement concélébrer dans le nouveau rite, de temps à autre avec les autres prêtres du diocèse mais non au titre d’une obligation pour être reconnus ».

En terme clair, c’est un blanc-seing accordé par le pape aux représentants de la congrégation religieuse qui avait formulé de multiples requêtes par l’envoi d’un courrier au Vatican le 28 décembre dernier. Dont la possibilité de continuer à ordonner prêtres les nombreux séminaristes qui fréquentent sa structure, soit 185 personnes alors que la Fraternité Saint-Pierre s’appuie déjà sur la présence de 340 hommes d’Eglise, à l’heure actuelle.

 

Une promesse de vente qui a été prolongée jusqu’au 20 janvier 2023…

 

Une fraternité qui désirait ouvrir un centre de formation de prêtres au domaine de Pontigny et qui avait candidaté avec une offre forte de 2,1 millions d’euros lors de la cession du domaine par la Région Bourgogne Franche-Comté en décembre 2020.

Or, il y a un an, l’organisme territorial a signé une promesse de vente à la Fondation SCHNEIDER qui souhaite y installer un complexe culturel et touristique, dont la création d’un hôtel-restaurant.

Or, à ce jour, peu de choses ont évolué au sein de cette ancienne abbaye cistercienne. Le projet de développement voulu par la fondation signataire de cette vente stagne, ne trouvant pas les partenaires financiers et les compétences ad hoc nécessaires à son application. Sachant, en outre, que de nouvelles exigences se sont ajoutées à l’exécution de ce dossier. La promesse de vente a d’ailleurs été prorogée jusqu’au 20 janvier 2023.

La nouvelle en provenance du Vatican peut-elle changer la donne sur ce dossier aux méandres et rebondissements certains en légitimant la position de la Fraternité Saint-Pierre qui a toujours des vues sur le domaine ? Nul ne le sait encore. A Pontigny, la patience est une arme que les héritiers des moines cisterciens peuvent utiliser à bon escient afin que les choses se décantent.

 

Thierry BRET

 

(à partir des sources du Figaro)

 

 


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« Chers amis de France Inter, et allez..., ce matin encore ce 20 février 2022, c'est le tour d’une députée LREM qui parle de son expérience de jeune parlementaire. Quelle « audace », cette interview d'une jeune députée LREM ! Bien entendu, j’aurais pu en rester là, être en colère ou pas, et ne rien vous dire... parce que certains d'entre vous (pas tous j’espère) allez prendre la remarque d’un quidam quelconque (comme moi qui signe ce papier) en vous disant : encore un criticailleur de journalistes, un criticailleur des rues et/ou des ronds-points (pour rester poli). 

 

BILLET : Que se passe-t-il... à/sur France Inter ?  Pourquoi si peu d'indépendance ? Où est le pluralisme qui respecte les auditeurs ?  Elle est où l'égalité du temps de parole en ce temps d’élection ?

Cousues de fil blanc, ces interviews, sur un ton feutré, comme celle de ce matin, 20 février 2022 : elles sont insupportables ! D’autant qu’elles n’apportent rien de rien, sinon de faire un peu de pub (copinage peut-être ?) à une avocate qui va retrouver (peut-être) la vie civile et son cabinet d’avocate, si j’ai bien entendu car, avec mon amie-amour,  je buvais mon café tout en regardant le ciel nuageux.

Les bras ne m'en tombent pas (cette expression est redevenue trop à la mode), bien au contraire, mes bras montent au ciel et je me dis en écoutant cette interview si pauvre, si petite !

Ô mon dieu, qu’est devenu France Inter ?

Encore un journaliste (en l’occurrence une) qui ne respecte pas ce si beau métier.  À « l'Huma », journal d’opinion, on peut comprendre qu'on privilégie des interviews de communistes mais sur France Inter ? Radio de tous (?) les Français, qu’ils soient noirs, blancs, jaunes, rouges...de toutes confessions...

 

Des médias qui n’ont pas les mains libres et sont inféodés aux politiques…

 

Bref, vous ne devez pas sortir souvent des studios et vos masques vous couvrent les oreilles, semble-t-il, sinon vous entendriez bon nombre d’auditeurs qui s’indignent de ces grosses ficelles et de ce genre d'interviews...

Bref, vous avez beau dire et répéter, presque chaque matin, « France Inter est la radio la plus écoutée de France », beaucoup d’auditeurs ne sont pas dupes et moins polis que moi.

Chers amis de France Inter, ce n'est pas une colère, c’est un constat !

Et loin de moi de critiquer tous les journalistes (de France Inter ou d’ailleurs...) mais vous devriez vous battre pour plus de pluralisme car même si vous vous en défendez, vous n’êtes pas libres et certains ne sont que les porte-paroles de l’AFP (ou d’agences équivalentes) et trop souvent les porte-paroles de LREM et du chef de l’Élysée. 

Ai-je eu raison de passer du temps pour vous dire cela ?

Malheureusement, je sais que comme vous le faites lors des émissions de 8h20 où vous claironnez « appelez-nous » même deux minutes avant l’interview alors que depuis 30 à 40 minutes, les auditeurs retenus pour l’antenne ont été choisis et que vous n’en passerez qu’un ou deux après avoir dit et répété aussi «ce matin il y a de très nombreux appels, appelez-nous vite, joignez le standard au 01 45 24 70 00 ». Là aussi la ficelle est grosse !

Par souci de non anonymat, je signe de mon nom Gérard Gaillard, auditeur régulier de France Inter.

 

Gérard GAILLARD

 


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C’est une fin de non-recevoir de la part du groupe départemental EELV 89 au projet de construction d’un centre de méthanisation dans l’Avallonnais. Initié par la société Avallon Bio Energie, sur la localité d’Etaule, le dossier n’a pas reçu les faveurs des défenseurs de l’écologie qui se refusent de cautionner ce qu’ils pensent être une implantation à fort impact négatif sur l’environnement.

 

AVALLON : La position des élus d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) sur le projet d’installation d’une grosse unité de méthanisation dans une commune périphérique d’Avallon est on ne peut plus claire. A la lecture de leur communiqué de presse qui a été adressé aux rédactions le 16 février.

C’est un refus net et catégorique à l’installation de ce centre, porté par la SAS Avallon Bio Energie. Suivant les décisions émises par différentes associations de protection de la nature (ADENY, le Collectif Vézelay Autrement), ainsi que des réactions de citoyens, EELV livre un nouveau combat pour faire capoter l’aboutissement de ce projet qui a déjà obtenu le permis de construire et l’enregistrement ICPE (installations classées protection de l’environnement) de la part des services de la préfecture de l’Yonne. D’ailleurs, les travaux de ce centre contesté ont déjà commencé.

Cela n’a empêché les associations de protection de l’environnement, citées préalablement, de déposer un recours contentieux contre l’attribution du permis de construire. Elles s’apprêtent à faire de même contre l’ICPE.

En juillet, EELV qui suit l’évolution des différents projets d’ouverture des centres de méthanisation dans l’Yonne avait pris part à l’enquête publique concernant celui-ci ainsi qu’à une table ronde, dans le cadre du festival Résistance à Clamecy.

 

Un projet qui ne présente aucune des conditions souhaitées par les Verts…

 

Le projet d’Etaule est précisément considéré comme un contre-modèle, du fait de son échelle industrielle.

« La méthanisation peut être vertueuse sous les conditions suivantes, rappelle le communiqué signé par Florence LOURY, Andy WALKDEN et Mathieu BITOUN, il doit être en complémentarité à une activité agricole ou alimentaire, être basé dans un rayon de dix à trente kilomètres environ du lieu d’origine du déchet organique, que l’énergie produite soit utilisée sur place ou dans un réseau local de chaleur, enfin que la garantie soit faite que le digestat épandu soit 100 % organique et exempt de métaux lourds et d’autres polluants ».

Or, le projet de l’Avallonnais ne réunirait aucune de ces conditions selon les trois représentants d’Europe Ecologie Les Verts.

« Les intrants seront acheminés sur des distances allant jusqu’à deux cents kilomètres, souligne le document, cette activité n’est pas complémentaire à une activité agricole (elle est uniquement industrielle). Quant au digestat, il est issu de l’unité de méthanisation située à Domery-sur-Cure qui appartient à la même société. En outre, il contient des morceaux de plastique qui se fragmentent et polluent les terres agricoles et l’eau ».

 

La présidente de la Région tranche dans le vif des subventions…

 

Bref, pas de quoi satisfaire les huit élus écologistes à la Région Bourgogne Franche-Comté qui se refusent de cautionner le projet.

Ils ont par ailleurs voté « contre » l’attribution de la subvention sollicitée par la SAS lors de la commission permanente du 19 novembre dernier. Ce qui a eu pour conséquence directe de faire monter au créneau la vice-présidente en charge de la Transition écologique, Stéphanie MODDE (EELV).

Cette dernière réclame une réforme du règlement d’intervention de l’organisme régional se rapportant aux subventions à la méthanisation. L’élue sera entendue par Marie-Guite DUFAY, présidente de la Région, qui a donné son feu vert pour réformer la politique de soutien au développement de cette pratique.

 

Thierry BRET

 

 


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