Depuis le 04 juillet, la filiale du groupe RENAULT favorise l’emploi de cette technologie sur six modèles de sa gamme. Fiable, et proposé en première monte à l’usine, le GPL pourrait très vite devenir une préconisation appréciée des automobilistes français devant le durcissement des règles de malus et les restrictions observées dans les grandes villes…
BOULOGNE BILLANCOURT (92) : Le constructeur a profité de la période estivale pour annoncer la commercialisation d’une nouvelle offre GPL qui vient équiper en première monte chacun des six modèles composant sa gamme de produits. Concrètement, Logan, Sandero, Logan MCV, Duster, Lodgy et Dokker intègrent cette stratégie qui s’explique à plusieurs niveaux.
D’une part, DACIA souhaite faire profiter les consommateurs français de cette disposition commerciale compte tenu d’un marché en pleine mutation. D’autre part, le GPL semble être l’offre la plus adaptée à l’heure actuelle sur l’Hexagone selon les ingénieurs du fabricant.
Cette technologie ne s’appliquera que sur les motorisations essence du constructeur (TCe 90 pour Sandero, Logan et Logan MCV ; SCe 100 pour Lodgy et Dokker et SCe 115 pour Duster).
Elle se traduit par une réduction des coûts grâce au tarif réduit du carburant à l’achat, à la gratuité ou à la réduction de 50 % du coût de la carte grise dans la quasi-totalité des départements français et à l’exonération de la taxe société pendant deux ans sur le TCe 90 GPL.
Le responsable de la société GEOCHANVRE, Frédéric ROURE, confirme un changement de cap au niveau de la distribution de ses produits. En se rapprochant d’une société de prestataires de service ayant conçu une plateforme numérique, certains de ses produits conçus à base de chanvre sont désormais distribués sur du e-commerce.
LEZINNES : L’entrepreneur de LEZINNES avait reçu cet hiver la visite des représentants de la société, MATINOFR (Lionel CHEVALIER et Adrien CAPONY, deux experts en grands travaux et docteurs en matériaux), en vue de préparer les modalités techniques de ce partenariat commercial en ligne.
Localisée à Pont de Vaux (01), l’entreprise MATINOFR se positionne sur la vente en ligne de produits naturels français dont ceux élaborés à partir de chanvre. Opérationnel depuis le mois d’avril, ce site de e-commerce cible les collectivités et les professionnels.
Mais, la clientèle de particuliers est aussi amenée à pouvoir le consulter et à acheter des articles sur cette référence numérique. Une dizaine de produits fabriqués par GEOCHANVRE figurent déjà au catalogue de ce spécialiste du e-commerce.
Au plan stratégique, l’entrepreneur icaunais confirme ainsi sa volonté de diversifier ses canaux de distribution en empruntant la voie moderniste des réseaux multimédias…
Le spécialiste des étiquettes adhésives, BRAIZAT recentre ses activités vers la production de petites séries en jouant à fond la carte de l’investissement. Une presse à imprimer sept couleurs de dernier cri, acquise récemment par la structure dirigée par Marie AUBIN, favorisera le développement de nouveaux marchés.
SENS : La chef d’entreprise de l’Yonne a déboursé 400 000 euros pour se doter de cette machine nécessaire au développement et à la pérennité de son unité de production. Une seconde machine, une découpeuse, a également été achetée dans le même intervalle. En prévision de ces dépenses, la responsable de BRAIZAT Etiquettes prévoit d’intégrer une imprimante jet d’encre ultra performante à son parc machine…
« Ces achats de matériels se justifient, confie Marie AUBIN, c’est la réponse concrète à des demandes précises formulées par nos partenaires et clients… ».
En terme clair, l’apport de cette nouvelle technologie permettra de mieux anticiper les besoins, tout en y intégrant des paramètres supplémentaires comme la connaissance des données variables autour du produit (code barre), la quantité des séries et leurs résolutions, ainsi que les spécificités offertes par ces produits (dorure, transparence, etc.).
Réalisant plus de 30 % de son chiffre d’affaires sur le marché de la cosmétique, la PME de Sens s’adresse aussi au milieu de l’industrie pharmaceutique, celui de l’agro-alimentaire (20 %), voire d’autres activités sectorielles performantes à l’instar de l’électronique, les agences de communication nationales ou les sociétés de loisirs.
Editant plus de 15 millions d’étiquettes à l’année, l’entreprise qui emploie une dizaine de collaborateurs a conclu l’exercice 2016 sur un chiffre d’affaires de 730 000 euros, enregistrant au passage une nouvelle hausse.
Destinée à former les étudiants de niveau Bac + 3, cette licence en acoustique et vibrations devrait être opérationnelle dès la rentrée. Proposée sous la forme d’un contrat de professionnalisation, et en privilégiant l’alternance, ce cursus technique d’enseignement supérieur devrait permettre aux titulaires du diplôme, quasi unique en France (il n’en existe que trois autres variantes), de pouvoir opérer soit dans la filière bâtiment, soit dans les métiers de l’industrie.
AUXERRE : Aujourd’hui, ce projet a le mérite de fédérer différents partenaires institutionnels et économiques sensibilisés par le développement de l’enseignement supérieur de l’Yonne : l’ISAT, le lycée Joseph FOURIER, le CFA Bâtiment, le Pôle Formation Nièvre Yonne, la Fédération départementale du Bâtiment, l’Université Dijon Auxerre, etc.
L’objectif de ce concept sera dès son ouverture l’accueil d’une vingtaine d’étudiants afin de développer cette filière novatrice arborant l’estampille de la structure défiSON et de l’un de ses partenaires majeurs, la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne.
Les étudiants de ce nouveau cursus devraient alimenter les industries locales ainsi que les entreprises positionnées dans le domaine du bâtiment, via leurs bureaux d’études acoustiques. Quant à leurs futurs employeurs, ils seront issus de secteurs techniques pouvant englober la maintenance, la conception mécanique, l’innovation, le bâtiment.
Les entreprises intègrent déjà ces problématiques
Nombreuses dans le sérail icaunais, des entreprises, petites et grandes, pourront faire appel à ces futurs techniciens afin de résoudre une problématique acoustique ou vibratoire propre à l’organe de production ou liée au produit fini. L’année dernière, le groupe MOUVEX, spécialiste mondial des pompes industrielles à Auxerre, devait prendre l’initiative de restreindre le volume de décibels émis par une pompe à farine, réduisant ainsi cette gêne chronique pour les utilisateurs de plusieurs décibels. Quant à la société WE SOLD à APPOIGNY, elle souhaite intégrer la formation de ses collaborateurs à la pose de plafonds isolants acoustiques dans le cadre d’opérations d’aménagement d’intérieur de bâtiment. Les collectivités ne sont pas en reste puisque différents projets de réhabilitation acoustique de salles des fêtes départementales devraient être déclenchés au cours de ces prochaines semaines.
Enfin, la maîtrise et la gestion des nuisances sonores occupent désormais les esprits de bon nombre d’entrepreneurs. Ils se doivent de prendre en compte les risques encourus par les salariés en termes de bruits et de pénibilité sur le lieu de travail mais aussi de protéger l’environnement et les riverains de certaines nuisances.
Des postes à pourvoir pour les futurs diplômés
Concrètement, ces futurs diplômés devraient donc jouer un rôle d’interface essentiel entre le bureau d’études et l’ingénieur à l’avenir. De nouvelles notions devraient aussi apparaître dans les us et coutumes des professionnels du bâtiment à base de psycho-acoustique, de sono conception et de sonorisation des lieux. Ce seront les principales orientations pédagogiques abordées par la nouvelle licence à Auxerre, ville inspirée par les filières sonores et vibratoires.
On les appelle les VAE, un acronyme pour le terme « vélo à assistance électrique ». L’an passé, plus de 100 000 de ces appareils ont été commercialisés dans le pays selon les statistiques émises par le Club des Villes et des Territoires. Et cette année, ce chiffre devrait exploser à la suite de la publication au Journal Officiel d’un texte confirmant le coup de pouce apporté par l’Etat aux nouveaux acquéreurs de ces cycles qui s’inscrivent dans la transition énergétique.
PARIS : Mais, comme un bonheur ne vient jamais seul, ces aides financières (elles s’élèvent à 200 euros) concerneront également les trottinettes électriques, les gyropodes et les hoverboards. Bref, après les véhicules électriques et les deux-roues motorisés, l’Etat passe sur le grand braquet en faveur de la petite reine.
Sur simple présentation de la facture, les consommateurs pourront obtenir avant le 31 janvier 2018 ce remboursement de 200 euros, sachant que le coût de ces cycles peut s’élever à plusieurs milliers d’euros.
Les bénéficiaires en seront les personnes physiques, les personnes morales (entreprises) et les administrations de l’Etat. Cette mesure soutenue par le ministère de l’Environnement était réclamée depuis longtemps par la Fédération des usagers des transports (FNAUT), la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB) et le réseau Action Climat.
Une quarantaine de villes et agglomérations françaises proposent déjà des subventions pour l’achat d’un vélo à assistance électrique dont la capitale avec 33 % du financement de l’achat…