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A quels saints se vouer lorsque l’on est à la tête d’une entreprise de travaux publics aujourd’hui ? Certes, face à une conjoncture pour le moins délicate (conséquences de la crise sanitaire, orages noirs qui s’accumulent sur la partie orientale de l’Europe), le moral est en berne car les prix, eux, ne cessent d’atteindre des sommets. Une poussée de fièvre inflationniste inéluctable qui grève les budgets. A commencer par ceux des sociétés qui tentent tant bien que mal de relever la tête et de garder le cap imposé par leurs carnets de commandes…

 

FLOGNY-LA-CHAPELLE A date, les professionnels des travaux publics ne rencontrent pas encore de problématiques liées à la pénurie sur les matières premières utilisées sur leurs chantiers. Une nouvelle positive, malgré ce vaste maelström d’informations néfastes qui leur tombe dessus depuis un moment. Une nouvelle à accueillir avec une réelle satisfaction, tout de même. Celle-ci étant synonyme de non-blocage des chantiers. Pour l’instant, devrait-on préciser un brin optimiste et en croisant les doigts.

Pour l’heure, le souci se situe ailleurs pour les entrepreneurs de la filière. Du côté de l’envolée vertigineuse des prix. Cela coince vraiment aux entournures et cela fait mal aux porte-monnaie déjà décharnés des sociétés du secteur qui ne s’attendaient pas à de telles secousses telluriques, mettant à mal leurs budgets et leurs projets de développement. Voire d’investissements.

La surcharge inflationniste observée sur les tarifs énergétiques depuis plusieurs semaines inquiète de plus en plus le sérail de la FRTP, la Fédération régionale des Travaux Publics. L’un de ses représentants départementaux, en la personne de Baptiste MANSANTI, dirigeant de la société éponyme, se soucie de cette progression tarifaire exceptionnelle. Entraînant de facto des répercussions de plus de 30 % sur les factures de gaz et d’électricité à l’année. Un bail…

Un alourdissement des notes à payer qui vient s’ajouter au 30 % de hausses constatées sur le prix des matériaux usuels, à commencer par les granulats, le bitume ou les enrobés.  

« Nous avons atteint des sommets tarifaires que je n’avais jamais observé jusque-là, souligne Baptiste MANSANTI, quelque peu désabusé par une situation devant perdurer si les choses s’enlisaient durablement en Ukraine. Nous suivons l’évolution de ce dossier avec vigilance… ».

 

 

Une demi-douzaine de courriers par jour de la part des fournisseurs…

 

D’autant que tous les produits dérivés des énergies fossiles (bitume, enrobé, gaz, pétrole, carburants) suivent une irrésistible courbe spéculative qui ne devrait pas en rester là selon les experts.

Impactées par ces effets en cascade, les sociétés de travaux publics subissent aussi le contre-coup de leurs fournisseurs. Les courriers rappelant une correction tarifaire sur des commandes pourtant passées de longues dates s’accumulent sur le bureau de Baptiste MANSANTI. Las, et le regard triste, il présente une liasse de documents qui ne cesse de s’étoffer de jour en jour, à son grand désarroi. Et malheureusement, à la lecture rapide de ces missives liminaires, il n’est fait aucune mention de pouvoir négocier quoi que ce soit dans les contrats.

Et quand ce ne sont pas les entreprises partenaires qui se rappellent au bon souvenir de leurs débiteurs, c’est évidemment l’Etat qui revient à la surface, telle une hydre à plusieurs têtes avec une nouvelle surcharge fiscale à appliquer sur le prix des carburants et de l’énergie, soit au 01 mai, plus quatre euros en moyenne perçus en sus par mètre cube sur les carburants spécifiques aux engins.

Bref, en quinze ans d’antériorité entrepreneuriale, le dirigeant de Flogny-la-Chapelle n’avait jamais vu une telle hystérisation de la chose spéculative (mais à qui in fine profite donc le crime ?), une situation ubuesque qui en serait presque risible si le contexte mondial n’était pas aussi névralgique.

 

 

Revoir la hiérarchisation du carnet de commandes…

 

Dès lors, en bon capitaine de corvette qu’il est devenu en reprenant le gouvernail de l’entreprise familiale, Baptiste MANSANTI repousse dès qu’il le peut et que cela se justifie du fait de l’éloignement de certains travaux la dead-line des chantiers, initialement portée sur le carnet de commandes. Le plus souvent après la rentrée automnale ; souhaitant que la conjoncture internationale s’améliore un chouïa. Tout en tentant de conserver ses marges.

Un délicat travail d’équilibriste du quotidien pour le quadragénaire qui s’expose, et il le sait, aux risques d’impayés de la part de clients qui seraient étranglés par ces hausses exponentielles qui font plonger le PIB de l’Hexagone.

Se refusant de céder à la panique, l’entrepreneur prend soin d’analyser dans le calme son carnet de commandes, en priorisant les chantiers à exécuter. Voire en les mutualisant dès que possible.

Sur le marché des collectivités, et de la commande publique par effet de ricochet, la préfecture a alerté les structures institutionnelles à accueillir favorablement les révisions de prix de manière systématique. Et de suspendre toutes pénalités de retard devant contraindre les chantiers à ralentir du fait de ce contexte complexe.

 

 

« Il faudrait aussi accélérer la publication des index permettant les mécanismes de révision des prix, ajoute Baptiste MANSANTI, en les ramenant à 45 jours… ».

Une proposition que ne cesse de marteler la FRTP en cette période d’entre deux tours de la présidentielle.

L’emploi du GNR et sa fiscalité avantageuse pour alimenter les engins de chantiers qui ne peuvent fonctionner à l’électrique sont privilégiés parmi les préconisations envisageables. Même si le prix au litre de ce carburant hors taxes est passé de soixante centimes d’euros avant la crise à 1,90 euros aujourd’hui

Autre aspect sensible de cette équation insoluble à plusieurs inconnues, le recrutement et la non-augmentation des salaires.

« Je recherche de trois à quatre nouveaux collaborateurs qui pourraient renforcer mes équipes en qualité de conducteurs d’engins, de maçons et de conducteurs de machine, argumente le président de la FRTP 89, or, je n’ai pas les moyens de financer leurs postes à l’heure actuelle compte tenu de la conjoncture… ».

Pour l’heure, la société MANSANTI poursuivra ses missions régaliennes, à savoir l’entretien des voiries, les travaux d’assainissement d’eau potable et usagée, et de terrassement en s’appuyant sur sa force vive de vingt-cinq salariés.

« On se serre les coudes, on fait le dos rond et on attend des jours meilleurs, résume le dirigeant un brin pessimiste mais ô combien réaliste sur la situation de la filière, nous sommes en contact direct dans le cadre d’un protocole avec le préfet de l’Yonne (une manière de faire connaissance avec Pascal JAN, nouveau représentant de l’Etat), afin de faire face à toutes les situations… ».

Les travaux publics, à l’instar de bon nombre de secteurs économiques, sont comme du lait à surveiller sur le feu, qui pour l’heure, ne déborde pas encore de la casserole…Pourvu que cela dure.

 

Thierry BRET

 


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Ce ne sont que quelques lignes rédigées à la va-vite sur un large tableau blanc, immaculé de toute autre inscription. Le vert clair du feutre fait ressortir bien distinctement chacun des mots. Dont les deux premiers, où il est question de « challenge » et de « marginaux ». Mais, aussi de « meringues », de « repas » et de « bon cadeau ». Avec un « M » majuscule, s’il vous plaît, pour mieux identifier ces personnes qui squattent les abords du magasin « MONOPRIX ». Un message lapidaire dans sa forme mais tellement curieux et décalé sur le fond qu’il fait désormais le tour des rédactions de l’Hexagone pour en comprendre la vraie signification…

 

AUXERRE Serait-ce une blague de potache, certes à l’humour un peu simpliste, douteux et sarcastique, faite à l’approche de Pâques et de la fameuse chasse aux œufs ? Juste avant de partir en week-end et de profiter des vacances ? Une manière épistolaire, plutôt tirée vers le bas de tuer le temps entre deux interventions vécues sur le terrain en chambrant quelque peu les camarades de promotion et leurs cibles potentiellement définies ? Ou mieux encore le moyen d’utiliser le lot de feutres neufs encore vierges de toute écriture qui sert à noter en règle générale des ordres de mission sur le grand tableau mural qui ornemente l’un des bureaux ?

Peut-être. Après tout, dans toute corporation, y compris celle de la police municipale où auraient été relevés ces écrits pour le moins surprenants révélés à la presse locale comme nationale, on peut aussi s’adonner à la sacro-sainte pratique de « joindre l’utile à l’agréable », de remplir ses missions en s’amusant un petit peu tout en se parodiant, voire de se moquer gentiment du contexte dans lequel on évolue au quotidien. Peut-être.

Ou peut-être pas. Alors, ces écrits qui semblaient si anodins en première lecture sur ce tableau apparaîtraient nettement plus malsains et sordides dans les faits, augurant de pratiques discriminatoires odieuses à la limite du cynisme, s’ils étaient avérés.

 

Des avantages en nature pour la police municipale si elle refoule les SDF ?

 

Rappelons ce qui a été jeté sur ce tableau qui accueille dans l’un de ses coins des coupures de presse et un emploi du temps. Les mots suivants, « Challenge Marginaux, si plus de marginaux devant Monoprix au 30 avril, chaque agent recevra un sachet de meringues maison, un repas cohésion offert (cohésion ?), un bon cadeau et enfin un coffret gourmand personnalisé ».

On se croirait revenu à la période de Noël, au moment de la remise des cadeaux d’entreprise qui sont adressés aux meilleurs des fournisseurs et partenaires de l’année. Voire des collaborateurs pour les récompenser de leurs implications commerciales.

Sauf là, dans le cadre qui nous intéresse, il s’agit de la police municipale d’Auxerre où ont été rédigés ces mots sur ce tableau, une filière professionnelle qui n’assure point d’activités commerciales sur le terrain. On est bien d’accord.

Auteur de deux courriers, l’un destiné au procureur de la République, l’autre au préfet de l’Yonne, l’élu de l’opposition Rémi PROU-MELINE, d’obédience divers gauche, a été le premier à révéler ce fait d’actualité qui « porte atteinte à la déontologie de la police municipale d’une façon générale et à celle d’Auxerre, en particulier ».

 

 

Destinataire de deux photos réalisées vraisemblablement dans les locaux de la police municipale de la capitale de l’Yonne, l’élu, indigné par ce qu’il venait de découvrir, n’a pu s’empêcher de garder cela pour lui.

« D’après ces documents, explique-t-il, les policiers municipaux sont incités à accomplir une mission discriminatoire à l’encontre des marginaux qui stationnent devant le magasin Monoprix sous forme d’un objectif à atteindre et donnant lieu à des avantages en nature… ».

Le jeune conseiller d’opposition s’interroge sur le bien-fondé de ces avantages en nature et leur légitimité. « Il semble que cette consigne contrevient à la fois à la loi, réprimant toute discrimination entre les citoyens de par leurs conditions sociales mais aussi au code de déontologie des agents de police municipaux (Code de Sécurité intérieur) ».

 

 

Le parquet d’Auxerre a décidé de mener l’enquête…

 

Autre pavé dans la mare, jeté en pâture par Rémi PROU-MELINE, qui est intervenu sur les antennes de TF1, dimanche dernier, le fait que l’on propose des paniers gourmands pour exercer une pression discriminatoire sur des personnes en difficulté et qui ne peuvent se nourrir correctement. Un peu à la manière de l’arroseur arrosé.

Certes, il est vrai que les sans-abris d’Auxerre aiment se retrouver depuis longtemps devant les portes de la surface commerçante de la rue du Temple. Parfois, ils échangent quelques mots avec les chalands qui pénètrent dans le magasin. Mais, le plus souvent, ils font détourner les clients un peu plus loin qui pénètrent dans l’enceinte du commerce par d’autres entrées.

D’autres de ces SDF sont aussi les auteurs de nuisances nocturnes qui perturbent les riverains, notamment dès la période estivale revenue. Ce secteur de la ville n’est par ailleurs pas le seul à connaître ce genre de situations parfois très complexes à gérer pour la police municipale.

Le parc Roscoff, sur la rive droite, est l’antre préféré de personnes s’adonnant à quelques trafics en tout genre, selon les commerçants de la place. Quant aux jeunes mamans, qui fréquentent le petit square face au palais de justice (un comble), elles n’osent parfois plus y emmener leurs bambins l’après-midi dans les bacs à sable de peur d’y retrouver des seringues. Ou d’y faire d’hasardeuses rencontres de personnes sous l’emprise d’alcool.

Depuis la réception du courrier envoyé à son intention par l’élu auxerrois, le parquet a décidé de faire toute la lumière sur cette affaire en menant une enquête approfondie auprès des services de la police municipale.

Si les faits se vérifiaient au fil des investigations à venir, on découvrirait alors quel est le pâtissier-confiseur de la place qui propose ses meringues faites maison à la police municipale auxerroise pour les aider à déloger les marginaux « affamés ». Ironique, non ?

 

Thierry BRET

 

 


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L’affiche est annoncée comme prometteuse. Un plateau de premier choix, comprenant d’anciennes gloires de cet art martial, fleuron de l’olympisme, et de jeunes loups, porteurs d’espoirs dont certains se sont distingués à Tokyo en juillet dernier. L’évènement sera concocté avec le concours du Département qui lance ainsi l’opération « Terre de Jeux ».

 

AUXERRE Premier évènement majeur de la campagne de sensibilisation à l’esprit de l’olympisme qui va se propager sur le territoire de l’Yonne, cette soirée « Influence » mijotée aux petits oignons par le Conseil départemental de l’Yonne et le Comité de l’Yonne du Judo. Elle devrait trouver bon écho auprès des adeptes de cette discipline et des milieux institutionnels, voire économiques du cru.

Son principe est simple. Accueillir lors d’une soirée finement ciselée, le 06 mai prochain, un plateau de choix consacré à cet univers sportif fournisseur de moult médailles aux Jeux Olympiques et aux championnats du monde. Plateau auquel il aura été assorti des représentants des milieux entrepreneuriaux et institutionnels.

Il sera question de transposer les valeurs morales et éducatives du judo en direction de cette sphère économique qui, plus que jamais, mène à son niveau un sacré combat, celui de la compétitivité et de l’employabilité.

 

 

Témoignages, exemples, ressentis personnels, vécus et expériences s’additionneront le temps d’une soirée extraordinaire par la richesse de ses intervenants, dont un champion olympique sacré à Tokyo.

L’évènement sera animé par l’ex-judoka Frédéric LECANU, reconverti aujourd’hui en commentateur télévisé. On notera aussi parmi les personnalités la présence du président de la Fédération Française de Judo, Stéphane NOMIS, ainsi que le secrétaire général du comité départemental, Pascal LUCAS.

C’est Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental qui aura l’honneur d’ouvrir de manière officielle cette grande soirée où le sport sera roi et le judo son meilleur ambassadeur.

 

En savoir plus 

 

Soirée « Influence » spéciale judo

Vendredi 06 mai 2022

A partir de 19h00

Salle des fêtes de la Jonchère

VENOY

 

Thierry BRET

 

 


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L’une de ses principales qualités serait sa tempérance à être consensuelle. De la pure logique, en somme, pour notre interlocutrice puisqu’elle revendique avec fierté son appartenance zodiacale au signe de la balance. A 44 ans, la seule et unique femme « MSL » (Manager de Service Local) exerçant ses activités professionnelles pour le compte du groupe VEOLIA, au nord de la Bourgogne, n’en possède pas moins une solide expérience dans son domaine de prédilection, l’assainissement et le traitement de l’eau. Immersion aux côtés de cette battante qui aime valoriser l’esprit d’équipe…

 

AUXERRE : Qu’elle soit assise derrière son bureau à traiter les dossiers administratifs ou sur le terrain revêtue de sa plus belle parure de visiteuse de chantiers, Cécile THOUVIOT est une passionnée ! A la tête d’une micro cellule de six personnes (toutes masculines), cette Beaunoise d’origine officie en qualité de Manager de Service Local (MSL) pour le compte de VEOLIA Eau, l’une des filiales de l’opérateur mondialement connu.

Pourtant, Cécile ne se prédestinait pas à exercer un jour son savoir-faire au sein de cette branche corporatiste, plutôt aux antipodes des carrières coutumières de la gent féminine. Elle franchit ce cap en 1999. D’abord en intégrant, la Générale des Eaux qui se muera en VIVENDI par la suite. Avant de se retrouver de facto après les multiples mutations de l’entité, au fil des ans, parmi l’effectif imposant de VEOLIA.

 

La voie aquatique semble toute tracée…

 

Initialement, dans le choix de son cursus pédagogique, la jeune femme voue un enthousiasme à la branche « chimie ». Son baccalauréat en poche, Cécile hésite cependant à se lancer sur un secteur professionnel, ne lui offrant que peu de perspectives. D’où la poursuite de ses études et l’accessit d’un diplôme supplémentaire : un BTS des métiers de l’eau. Nous sommes en 1998. Sa voie, un zeste aquatique, semble toute tracée !

« Je souhaitai bifurquer de cet enfermement un peu trop « chimique » de mon cursus, souligne-t-elle, avec humour, l’univers de l’assainissement et du traitement des eaux m’apparaissait comme plus naturel à aborder. Ses stages en alternance durant sa période de BTS l’entraîneront de facto vers la Compagnie Générale des Eaux de Beaune, avant d’assurer le remplacement durant un trimestre d’une personne en congé maternité. La belle affaire pour Cécile THOUVIOT qui devient alors laborantine.

« J’ai découvert ce poste sur la station d’épuration locale pour l’agence de Côte d’Or, explique-t-elle, avant d’évoluer en qualité de responsable de réseau au sein de l’unité opérationnelle… ».

 

Une nouvelle opportunité de carrière à Auxerre…

 

L’opportunité de prendre le large, un peu mais pas trop !, l’amène à postuler lors de la signature du contrat de délégation de service public (DSP) de son groupe avec la ville d’Auxerre. Une année 2015 capitale dans la réorganisation de sa vie professionnelle (et personnelle) puisqu’avec son mari, Cécile décide alors de quitter les vignobles beaunois pour mieux emménager dans la capitale de l’Yonne, plus septentrionale.

C’est là, dans la cité chère à Paul BERT, que cette férue de livres de science-fiction endosse la vêture de sa nouvelle mission : manager de service local, ce fameux acronyme de MSL Une fonction hybride à plusieurs têtes !

« Dans les faits, précise l’encadrante, cela se traduit par beaucoup de choses. Avec des interventions savamment maîtrisées sur tous les sujets d’assainissement et de travaux concernant la ressource eau sur des zones géographiques clairement identifiées qui sont l’Auxerrois, l’Aillantais, le Jovinien. Les attributions sont différentes selon les secteurs, entre gestion des contrats de DSP : Auxerre et Aillant avec leurs réseaux assainissement, Joigny avec le suivi de la station d’épuration… ».

 

 

Objectif 2023 : les renouvellements des DSP…

 

Une appréhension du métier qui s’exerce en mode PME pour la jeune femme. Celle-ci  travaille aux côtés de cinq collaborateurs qui effectuent des tâches spécifiques mais dans la polyvalence. Sage précaution pour pallier les absences imputables aux congés ou aux formations.

L’ambition, aujourd’hui, est d’en faire davantage et d’optimiser les dossiers existants, lors des renouvellements des contrats de délégation de service public.

« C’est simple, souligne Cécile THOUVIOT, notre service peut soit tripler de volume du fait de ces renouvellements de contrat soit se réduire comme peau de chagrin ! ».

Confiante, la jeune femme sait que ces contrats devraient permettre de pérenniser l’équipe. Voire peut-être de l’étoffer davantage. L’enjeu est donc de taille d’ici l’été, terme de la période préparatoire. D’autant qu’en 2023, le manager de service local de l’Auxerrois devra bien préparer son affaire avant le renouvellement de la DSP à Auxerre.

« L’eau et l’assainissement seront à renouveler avec les contrats sur les 29 communes que compte l’agglomération. C’est une étape stratégique très importante, synonyme de pérennité du service ».

Des contrats le plus souvent reconduits pour une période de dix à quinze ans. Ils seront préparés lors de la période estivale. Avant d’être présentés dès l’automne pour un verdict définitif rendu cet hiver. D’ici là, et très motivée, Cécile THOUVIOT a de beaux objectifs devant elle. Le quotidien d’une femme très investie par sa mission…

 

 

 

En savoir plus :

Chez VEOLIA, l’égalité entre hommes et femmes fait partie intégrante de la raison d’être du groupe. C’est un pilier de la performance plurielle afin d’agir pour l’égalité professionnelle femmes/hommes et la féminisation des métiers. La mixité est un thème d’action prioritaire au sein de l’entreprise et fait l’objet d’une politique spécifique avec plusieurs enjeux :

- l’équité de traitement, d’opportunité et de promotion,

- la crédibilité vis-à-vis de l’ensemble des collaboratrices du groupe,

- la performance avec la mobilisation de chacun des talents,

- le respect autour de la responsabilité et une solidarité inconditionnelle qui fixe le cadre des relations entre collaborateurs.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Une fine poussière rougeâtre recouvre la moindre partie métallique du trommel. Souvenir poussiéreux du sable chaud de Mauritanie, celui du Sahara si envoûtant et incitatif au voyage. L’engin, un immense cric de grande capacité avec un tambour circulaire permettant de séparer les matériaux par taille, est déjà soumis à l’examen minutieux des équipes de Georges FERRARY. L’appareil facilite le concassage de pierres afin d’obtenir des granulats. Comme ceux qui furent utilisés sur un chantier aquatique près de Nouakchott…

 

APPOIGNY : Mine de rien, le rapatriement de cette imposante machine n’a pas dû être une mince affaire pour la société YCARE. Le spécialiste en exploitation minière et traitement des déchets de la filière BTP a réalisé une sacrée prouesse logistique en ramenant sur le sol hexagonal ce trommel. Utilisé pendant dix-huit mois pour les travaux de soubassement sous-marin d’une digue de plus d’un kilomètre de long pour le compte du client final BP, le spectaculaire engin intervenait en Mauritanie. D’où la présence de ce sable couleur ocre fortement prononcée sur les flancs métalliques de la « bête » !

Deux de ces machines, appartenant à EIFFAGE, travaillaient à la mise en œuvre de ces soubassements en milieu maritime. L’un de ces spécimens, racheté par YCARE, se présente devant nos yeux. Durant tout le laps de temps passé au Maghreb, le trommel a produit 1 250 000 tonnes d’enrochement ayant constitué à l’issue la base de cette fameuse digue.

 

 

 

 

Un toilettage de la machine avant qu’elle ne reparte dans de nouvelles aventures…

 

Saisissant l’opportunité du rachat de cet appareil très particulier, YCARE a donc organisé après coup son retour alors que l’engin était situé dans une carrière à près de quatre cents kilomètres de la capitale mauritanienne.

Transitant par le port de Belgique d’Anvers, le trommel arrivera à sa destination définitive début mars, sur le site de la nouvelle zone d’activités d’Aux-R-Parc, par le truchement d’un convoi exceptionnel.

Première du genre à être rapatriée sur le sol français, la machine n’a pas pour vocation de rester indéfiniment dans la périphérie auxerroise. En effet, un client national de la SAS YCARE devrait la réemployer dans les mois qui viennent, une fois qu’aura été procédée sa remise en état.

Pour se faire, YCARE n’a pas hésité à débourser pour le rachat de cette machine, avant sa remise en condition, et avant déduction de ses coûts de main d’œuvre et de pièces, une enveloppe de 445 000 euros. Sachant que neuf, ce trommel aurait nécessité la bagatelle d’1,150 million d’euros.

 

 

Une structure familiale qui a le vent en poupe…

 

Désormais, et durant plusieurs semaines, le trommel qui a dû supporter les températures caniculaires de la Mauritanie (50 ° !) et la poussière saharienne va vivre un sérieux lifting pour le rendre acceptable ! Et surtout opérationnelle dans le but de nouvelles missions titanesques.

Une rénovation que maîtrise parfaitement le groupe industriel de l’Yonne. Dix collaborateurs exercent leur savoir-faire au sein de l’entité qui pèse presque dix millions d’euros de chiffre d’affaires.

Parmi l’une de ses vitrines commerciales qui est la plus visible, YCARE assure la location, celle avec option d’achat et la vente de machines neuves, grâce à une activité de négoce, destinées aux milieux des carrières.

Il y a quinze mois, YCARE avait vendu par ailleurs deux machines plus petites que l’imposant trommel à la filiale de BOUYGUES, le groupe COLAS qui les exploite aujourd’hui sur l’île de Madagascar.

Profitant d’une excellente dynamique et de superbes locaux à peine érigés du sol (1 600 mètres carrés) de la nouvelle zone d’activités Aux-R-Parc, YCARE, groupe familial par excellence avec Georges, le patriarche et ses fils, Nicolas, à la manœuvre pour la technique et le commerce et Marc, responsable du développement et du bureau d’études, a le vent en poupe en cette année 2022.

 

 

De nouvelles activités à prévoir pour optimiser le chiffre d’affaires du groupe…

 

Des forces vives devraient être recrutées dans les semaines à venir dont des conseillers commerciaux et un responsable d’atelier. Sachant que l’objectif du groupe est de doubler ses effectifs d’ici un, voire deux ans.

Un atelier de chaudronnerie mécanique devrait être reçu dans le nouveau bâtiment, projet de développement qui aura permis de mettre l’Agence Economique Régionale (AER), pilotée localement par Angélique FAVIER, sur le projet.

En outre, et pour être tout à fait complet sur ce point, YCARE souhaite étendre son périmètre professionnel vers une activité de transport exceptionnel afin d’offrir un service plus performant à sa clientèle.

Notamment dans le cas de rapatriement d’engins de fort tonnage sur site afin d’en assurer la maintenance et le remplacement, une activité qui est désormais rendue possible du fait de la nouvelle infrastructure fonctionnelle, en bordure de l’ancienne nationale 6. Ce qui suppose, aussi, de trouver des chauffeurs afin de pouvoir honorer cette activité complémentaire à la prometteuse destinée.

Gageons qu’en se dotant de ce trommel de belle capacité, de fabrication irlandaise (MDS International, une filiale du géant américain TEREX), YCARE veuille conforter son envol dans la cour des grands de ce milieu très hermétique des carrières.

En tout cas, côté visibilité, c’est réussi : les automobilistes empruntant la route entre Appoigny et Auxerre doivent s’interroger quant à la nature fonctionnelle exacte de cette étrange machine qui nous arrive d’Afrique !

 

Thierry BRET

 

 

 


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