L’exercice lui est coutumier. Il le pratique avec le même enthousiasme depuis ses débuts de parlementaire. Prétextant une rencontre conviviale autour d’un buffet bourguignon qui s’adaptera, crise sanitaire oblige, au respect des règles de distanciation physique et des gestes barrières, le député Les Républicains de la première circonscription de l’Yonne effectuera sa rentrée officielle auprès des adhérents et sympathisants le 17 septembre…

AUXERRE : Le carton d’invitation circule déjà sur les réseaux sociaux depuis plusieurs jours malgré le calme très relatif de la période estivale. Occasionnant ainsi une multitude de partages et autres commentaires parmi les aficionados de ce moyen de communication, il est vrai rapide et direct.

Certes, cela n’empêchera nullement les destinataires habituels du traditionnel carton papier de recevoir le leur au fond de la boîte aux lettres. Qu’importe : l’essentiel dans cette opération est de bien communiquer !

Afin que les futurs participants à ce qui devrait être les grandes retrouvailles de la rentrée chez Les Républicains biffent la date de ce rendez-vous convivial sur leurs agendas respectifs.

Un exercice finement rodé pour l’élu de l’Yonne…

L’endroit, tout d’abord, demeure inchangé depuis plusieurs éditions. La salle des fêtes des Joinchères, sise à Venoy, accueillera une nouvelle fois l’évènement. Logique quand on connaît le degré de sympathie qu’entretiennent le député de la première circonscription, force invitante, et le premier vice-président de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois et vice-président du Conseil départemental, Christophe BONNEFOND, édile de la commune.

Le public, quant à lui, sera issu des adhérents et sympathisants des Républicains et par capillarité légitime, de celles et ceux qui se reconnaissent volontiers parmi les idées portées par les élus du centre droit.

La thématique à l’origine de ces retrouvailles fleurant l’amorce de la reprise et de l’automne revenu n’est pas encore connue.

Un balayage des grands sujets de l’actualité…

Gageons cependant que le tribun du Palais Bourbon distillera suffisamment de réflexions personnelles inhérentes à l’abondance de l’actualité pour tenir le temps de parole nécessaire derrière le pupitre placé sur le devant de la scène.

Sans doute, Guillaume LARRIVE profitera-t-il aussi de la circonstance pour balayer les moments cruciaux de la nouvelle saison entre son lot d’incertitudes bien réelles quant à la pertinence de la reprise économique et la maîtrise de la pandémie, sans omettre les futurs enjeux électoraux qui parsèment déjà le calendrier 2020/2021 de ses rendez-vous : les sénatoriales prévues le 27 septembre, puis ensuite, les régionales couplées aux départementales, en mars.

La fine fleur hexagonale des spécialistes de vol relatif effectuera le déplacement en terre icaunaise ce week-end pour en découdre dans le ciel du Florentinois lors de ces championnats nationaux, préparatoires aux Mondiaux de 2021 organisés en Russie. Les équipes de France ont confirmé leur présence. A l’instar du vice-champion du monde Polo GRISONI, multiple champion de France…

SAINT-FLORENTIN : Après avoir retrouvé le chemin des entraînements au tout début de la période estivale, les férus de sensations fortes et de prouesses techniques réalisées à quatre mille mètres d’altitude se donneront rendez-vous trois jours durant du vendredi 21 au dimanche 23 août dans l’Yonne à l’occasion des championnats de France en vol relatif à quatre et à huit.

Prévue initialement à Vichy, la compétition tributaire comme bon nombre d’épreuves de la configuration sanitaire a changé de destination pour des raisons logistiques. Le mérite en revient au club de parachutisme Paris Jump, basé sur l’aérodrome de Saint-Florentin-Chéu, qui a repris le dossier en main profitant d’une situation technique plus favorable. Le club local ayant bénéficié de la bénédiction de la Fédération française de parachutisme.

Ce sont plus d’une centaine de concurrents répartis dans une vingtaine d’équipes qui profiteront de l’infrastructure du Centre Yonne pour relever le défi à la conquête des titres.

A l’origine, la manifestation proposait une double variante en organisant en simultanée les épreuves de la Coupe de France et celles des championnats nationaux. Mais, face à la conjoncture actuelle inhérente à la présence du coronavirus, la Fédération française de parachutisme s’est limitée à ne prendre en compte que les résultats des seuls championnats de France.

Des retombées économiques appréciables pour l’hébergement Florentinois…

Dès le 19 août, le centre école de parachutisme de Saint-Florentin-Chéu accueillera les équipes qui pourront y effectuer les sauts d’entraînements afin de se familiariser avec le terrain.

La venue d’autant de participants fait office de bouffée d’oxygène très appréciable pour les professionnels de l’hébergement et de la restauration du Florentinois. Les hôtels ont vu leurs chambres être prises d’assaut dès l’ouverture des réservations.

Quant aux élus de Chéu (Maurice HARIOT) et de Saint-Florentin (Yves DELOT également à la présidence de la Communauté de communes), ils ont agi en qualité de facilitateurs logistiques pour assurer une qualité optimale à l’organisation de cet évènement national.

Emmenées par Mathieu BERNIER, les équipes de France de vol relatif à quatre et à huit reprendront après cette compétition le chemin de l’entraînement afin de peaufiner leur préparation physique et technique en vue des futurs mondiaux de 2021. Ils se disputeront à Tanay en Russie.

En savoir plus :

Le programme de la compétition :

Jeudi 20 août 2020 :

19h00 : Tirage au sort des équipes et des sauts de compétition.

Vendredi 21 août 2020 :

8h00 : Briefing général,

8h45 : appel des premières équipes,

9h00 : début de compétition,

20h30 : dernier décollage de la journée.

Samedi 22 août 2020 :

8h45 : appel des premières équipes,

9h00: début de la compétition,

20h30 : dernier décollage.

Dimanche 23 août 2020 :

8h45 : appel des premières équipes,

9h00 : début de la compétition,

13h00 : fin de compétition,

14h30 à 15h30 : remise des prix.

Face à l’ogre du SCO Dijon, peu d’équipes purent réellement rivaliser sur le parcours tourmenté des championnats de Bourgogne Franche-Comté disputés ce dimanche après-midi au cœur de la Puisaye. Hormis les coureurs du CC Etupes-le-Doubs et de  Besançon, seuls les pensionnaires du Team Elite Restauration 89 surent tirer leurs épingles du jeu en tentant plusieurs échappées. Rassurant avant les prochaines échéances…

MOULINS-SUR-OUANNE : L’apprentissage ne cesse de se poursuivre avec de réels motifs de satisfaction pour les coureurs du Team Elite Restauration 89. Les licenciés du Vélo-Club de Toucy n’ont certes pas eu l’heureuse opportunité de décrocher la lune lors de ces championnats régionaux sur route organisés presque à la maison. Mais qu’importe ! Ils eurent en effet le mérite de pouvoir se distinguer à maintes reprises durant cette course d’usure très tactique qui aura vu une fois encore la suprématie du SCO Dijon (voir notre article à ce sujet).

Privé de ses ressortissants britanniques qui ne pouvaient s’aligner sur l’épreuve régionale, le directeur sportif Melvin RULLIERE avait pourtant composé une équipe de sept sportifs en soif d’exploits et de prouesses techniques sur le vélo.

Il n’aura pas été déçu puisque tour à tour Nicolas BRISMONTIER, Corentin FARAMA-ROBIN, Axel HABERT ou Alexy TEWES se firent remarquer dans leurs tentatives de s’extraire du peloton pour flairer la bonne échappée. Un quatuor qui ne cessera de porter haut le flambeau de la révolte face à l’hégémonie dijonnaise et de ses vingt-deux représentants.

La méritoire troisième place de Dillon CORKERY en Coupe de France…

La vélocité des Icaunais, nettement plus en verve que leurs coreligionnaires des clubs de Joigny et d’Auxerre (ils ne terminèrent pas la course) nourrissait quelques bons espoirs pour cette entame de saison après seulement trois compétitions.

Deux jours auparavant, sur les routes de l’Indre, l’Irlandais du TER 89, Dillon CORKERY, accédait à la troisième marche du podium lors de cette manche de la Coupe de France. Une place honorifique presque au goût de victoire pour Melvin RULLIERE, ravi de ce premier accessit de l’année.

De bon augure avant le championnat national qui se présentera au calendrier des coureurs dès ce prochain dimanche.

Axel HAUBERT (23^ème à Moulins-sur-Ouanne), Alexy TEWES (28^ème) et Corentin FARAMA-ROBIN (29^ème) s’y rendront avec la ferme volonté de jouer crânement leurs chances tout en continuant cet indéfectible apprentissage qui ne peut qu’assurer leur progression au contact des meilleurs éléments des pelotons d’année en année…

L’univers ambiant baigné de la douce lumière de l’astre diurne évoque un décorum aux consonances typiquement asiatiques. Un Bouddha en majesté trône au-dessus du bureau de l’esthète sous la forme d’un portrait photographique conçu en triptyque. A proximité : une plantureuse statue de geisha rassure le visiteur qui pourrait craindre l’exercice inattendu de l’hypno-massage. C’est l’un des particularismes de ce professionnel du bien-être Eric GAILLARD qui s’est installé à Auxerre en février dernier…

AUXERRE : Fonctionnel depuis le 01^er février, ce nouveau cabinet de massages détente et bien-être, énième établissement de la sorte dans le microcosme local, possède néanmoins sa part de vrais mystères et d’originalité profonde.

Primo, grâce au parcours si atypique et caractéristique de son personnage principal qui lui a prêté vie. Secundo, via le panel éclectique de son offre de services qui confère à l’ensemble ce petit supplément d’âme qui frise avec l’insolite, voire le surprenant.

Admirateur du journaliste américain Mark TWAIN, l’hôte de cet havre de tranquillité visant à la plénitude absolue cite volontiers la référence littéraire d’Outre-Atlantique dans ses propos : « Dans vingt ans, vous serez plus déçus par les choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites : alors, sortez des sentiers battus et mettez les voiles en explorant, rêvant et découvrant… ».

Une incitation ouverte à l’onirisme qui peut se prolonger dans les moments de pure détente que peut accorder Eric GAILLARD à sa clientèle. Ici, dans cet espace aux coloris sable rappelant les tonalités Zen, cet ancien maître d’hôtel et aide-soignant fait des merveilles avec ses mains pour vous remettre sur pied en apportant détente et relaxation occasionnant un bien-être physique et moral salvateur.

La quête d’un meilleur sommeil et d’une circulation sanguine plus fluide…

Handicapé par la période de confinement qui lui aura valu bien malgré lui un repos forcé de plusieurs semaines, le professionnel des arts de vivre de l’Yonne a rouvert boutique le 18 mai dernier. Un mal pour un bien en définitive car le stress aidant, nombreuses furent les demandes de rendez-vous qui en résultèrent.

Même si la période estivale imprime aujourd’hui un léger et naturel ralentissement dans sa phase de progression, le garçon conserve la foi en son art et la fibre passionnelle dans ce métier qu’il aura mis si longtemps à découvrir.

« Dans ma carrière, j’ai toujours eu besoin d’être au contact et au service des autres, concède-t-il, les métiers de l’hôtellerie m’ont plu et j’y ai acquis une solide expérience relationnelle. Mon dernier emploi dans la filière de la santé m’a tout naturellement conduit vers une formation d’assistant de vie aux familles, l’équivalent du métier d’auxiliaire de vie… ».

Accumulant des stages et des immersions dans le milieu spécifique des EHPAD, Eric GAILLARD s’est tourné progressivement vers l’apprentissage des modelages et les techniques de massages à dispenser auprès des résidents.

La recherche d’un sommeil plus réparateur à prodiguer, l’optimisation de la circulation sanguine et lymphatique à assurer ne possèderont bientôt plus de secrets pour cet être curieux de nature en soif d’apprendre.

« J’ai eu souvent l’opportunité de recevoir des massages, précise-t-il, c’est tout naturellement que j’ai souhaité, à mon tour, en faire profiter autrui. La pratique de différentes typologies de massages a pu orienter mes choix professionnels… ».

La pratique de la relaxation se déploie auprès des entreprises…

Si la gent féminine fréquente avec assiduité son cabinet, il n’est pas rare d’y croiser aussi des hommes et des adolescents, accompagnés obligatoirement d’un adulte, venir se détendre. Le spectre de prestations est éclectique.

Le futur diplômé d’une formation en shiatsu (son cycle pédagogique débutera dès septembre pour s’achever trois années plus tard par le précieux sésame opérationnel…) décline des massages relaxants aux huiles essentielles, aux pierres chaudes, à la bougie, en phases sectorielles selon les membres à travailler (dos, jambes, mains, visage, crânien) et en posture dos assis.  

Le shiatsu du dos, méthode issue de la pratique chinoise, utilise la pression du toucher et les étirements sur l’ensemble du corps afin de rétablir la circulation des énergies.

Mais, incontestablement, le nec plus ultra de ce copieux menu du lâcher-prise recommandable envers les plus nerveux demeure l’hypno-massage. Le bénéficiaire profite des bienfaits d’un massage emprunté au shiatsu couplé à l’hypnose de relaxation. Bref : du cousu main pour vivre un instant de pur bonheur qui ne peut appartenir qu’à vous !

Au cabinet, en entreprise (la pratique de la relaxation est en voie d’expansion dans la sphère économique) mais aussi à domicile, Eric GAILLARD se pare de tous les atouts stratégiques existants pour exercer ce besoin quasi viscéral de transmettre le bien-être par simple touché. Une expérience à vivre sans modération.

En savoir plus :

Plusieurs formules sont proposées par Eric GAILLARD, notamment un programme articulé autour de quatre modules différents (détente, découverte, énergétique et détente/énergie).  

Les barèmes tarifaires oscillent entre 30 et 60 euros selon la durée des prestations.

Un contact : www.ericmassages89.com

Rivaliser un jour avec l’effectif talentueux du club de la capitale des Ducs de Bourgogne est-il sérieusement envisageable sur les routes de notre territoire pour leurs challengers régionaux ? C’est l’une des questions qui demeure en suspens après la nouvelle démonstration de force produite par le team du manager, Quentin BERNIER, à l’issue des championnats de Bourgogne élite ce dimanche…

MOULINS-SUR-OUANNE : Mais qui osera mettre un terme à l’écrasante hégémonie du Sprinter Club Olympique de Dijon (SCO Dijon) lors de l’une des épreuves les plus disputées de la saison chaque année, c’est-à-dire les championnats régionaux élite cycliste sur route ?

Vainqueur de la précédente édition comme d’autres auparavant, le club de Côte d’Or semble avoir la main mise et ce, pour longtemps encore, sur cette compétition qui permet aux gloires ascendantes de la « petite reine » de décrocher au terme de l’épreuve un titre auréolé d’un joli maillot aux couleurs de la Région.

Dimanche, profitant de conditions de course idéales côté météo, la logique a une nouvelle fois été respectée sur la ligne d’arrivée en Puisaye. Où un coureur de l’équipe la plus représentative en nombre de participants (vingt-deux !) a franchi en superbe lauréat le cordon salvateur, synonyme de victoire.

Les spécialistes avaient lâché un peu plus tôt dans l’après-midi le patronyme de Julien SOUTON comme potentiel gagnant. Il n’en fut rien in fine. Même si celui qui faisait office d’épouvantail et de grandissime favori parmi le peloton intégrait l’une des échappées significatives de cette course tactique au troisième tour d’une boucle de 6,6 km dessinée autour de Moulins-sur-Ouanne à parcourir vingt fois. Un long raid vécu en compagnie de son coéquipier Olivier LEROY et de Maxime RICHARD, pensionnaire du CC Etupes-Le-Doubs qui s’acheva à une trentaine de kilomètres de l’emballage final.

Un circuit de 130 kilomètres plutôt casse-pattes !

S’il n’y avait pas de difficultés notoires à relever sur ce trajet concocté à la hâte par les organisateurs providentiels de la manifestation (le Vélo Club de Toucy) reprenant à leur compte le dossier après la crise du COVID-19, les quatre-vingt-sept participants devaient s’acquitter néanmoins d’un terrible faux-plat très raide à avaler durant plus de deux heures.

Avant de plonger à près de 60 km/h dans une descente virevoltante et piégeuse où il fallait être aussi agile qu’un équilibriste sur un fil pour ne pas chuter lourdement de sa monture.

Si un autre Dijonnais, le défenseur de la tunique régionale 2019 Nicolas DEBEAUMARCHE, se fit très discret durant ce parcours de cent trente kilomètres plutôt casse-patte, ce fut pourtant son partenaire Mathieu RIGOLLOT qui surgit telle une fusée placée en orbite en s’extrayant avec punch d’un mini-groupe de quatre coureurs sur la belle ligne d’arrivée pour s’adjuger un titre auquel il ne croyait pas lui-même !

Le calice jusqu’à la lie pour les adversaires du SCO Dijon…

Qu’importe le coureur en vérité, l’essentiel pour le directeur sportif du SCO Dijon Quentin BERNIER était de conserver le titre une année supplémentaire. Les deux représentants du CC Etupes-le-Doubs, Gwen LECLAINCHE, et Théo THOMAS, s’adjugèrent les places d’honneur sur le podium un peu désabusés de pareilles mésaventures.

Quant au malheureux coureur licencié à l’Amicale Cycliste de Besançon, Valentin HUMBERT, il échouera d’un boyau en terminant à la quatrième place. La plus mauvaise position, dit-on.

La messe était dite pour l’épreuve de la première catégorie. Le calice fut bue jusqu’à la lie pour les compétiteurs des treize autres formations à l’assaut de la suprématie gargantuesque dijonnaise.

Révélé quelques minutes après le franchissement de la ligne d’arrivée des coureurs, le classement de la seconde catégorie ne fit que conforter le succès sans partage du SCO Dijon avec la victoire de Luca CAMPIONI, certes douzième au final de l’épreuve mais premier de sa catégorie. Le Dijonnais Baptiste RICHARD et le Tournusien Théo JUSSELIN prirent les accessits avec les honneurs.

Tous furent félicités sur le podium par les autorités officielles dont le président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre et élu régional, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, trop heureux d’accueillir ces championnats dans son fief municipal. On notera aussi la présence de Gilles DEMERSSEMAN, conseiller régional et de Pascal BOURGEOIS, représentant le Département.

Jamais titré, Mathieu RIGOLLOT aura l’opportunité d’étrenner son beau maillot régional en disputant les championnats de France ce week-end…