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Cherchez-là et vous la trouverez, immanquablement ! Elle se cache toute petite dans le pli d’une feuille colorisée sur la toile posée sur un chevalet. Minuscule, même. A dimension…quasi réelle, en somme ! Presque aussi vrai que nature….Mais quoi donc ?! La griffe de l’artiste ? Son signe de reconnaissance ? Son subtil clin d’œil à Dame Nature ? Voire les trois en même temps ? Non, c’est une coccinelle ! D’un rouge vif éclatant qui est punaisée au beau milieu d’un tableau, il fallait y penser ! Mieux encore que la dernière affiche des partisans des « animalistes » placardée sur les panneaux électoraux ! Le signe distinctif et amusant d’un artiste à (re)découvrir : Philippe LALLEMAND !

 

AUXERRE : C’est un petit jeu. Ou presque. D’un tableau à l’autre. A exercer pour soi-même mais aussi accompagné d’enfants, pourquoi pas, à initier aux vertus divines de la création et de l’imaginaire fécond. Un indice, malin et ingénieux, à découvrir là, dans l’agréable espace galerie de l’un des établissements bancaires qui offre l’heureuse opportunité aux artistes de pouvoir s’exprimer, en exposant leurs travaux. Suffisamment rare pour être mentionné. Qu’ils soient peintres, photographes, sculpteurs ou céramistes. Ici, à la Caisse d’Epargne, à l’agence centrale d’Auxerre, place des Cordeliers.

Sept tableaux sont ainsi présentés dans cet endroit ravissant à l’architecture lourde et pesante par le poids des années (le patrimoine haussmannien dans toute sa splendeur !) jusqu’au 07 juillet. Suffisant pour y trouver l’indice inhabituel sur une toile, bien sûr, mais l’on sait que dans la contemplation de l’art pictural le temps n’existe pas !

 

Dix ans déjà pour la « Huitième Source » : un grand millésime…

 

Ah oui, je l’a vois ! La marque de fabrique de l’auteur de ces œuvres aux inspirations botaniques. La signature adroite de cet amoureux de la nature si perspicace dans le rendu de son travail, mettant en exergue des végétaux aux couleurs chatoyantes, en jouant sur la transparence du support. La coccinelle ! Non pas celle que mit en scénographie filmée l’immense Walt DISNEY dans ses livraisons cinématographiques des années 60 lors de folles aventures automobiles d’un fameux constructeur allemand, mais là, en représentation animalière, tellement naturelle que l’on croirait qu’elle vit, prête à s’envoler si on osait la toucher !

Une coccinelle sur une toile. Et là aussi sur la deuxième œuvre ! Puis, la suivante ! Et ainsi de suite…Un ode à la coccinelle au fond qui nous est proposé là ?

En charge du relationnel et de la communication – le garçon le fait très bien par ailleurs au vu de sa verve explicative– au sein de la structure associative « La Huitième Source », Philippe LALLEMAND a, depuis la création de l’entité survenue en décembre 2014 – dix ans bientôt, cela se célèbre et on prend date ! – assuré la promotion d’une kyrielle d’artistes peintres fréquentant cet organe auxerrois, en phase avec la préparation de leurs œuvres.

 

 

Ne plus être le cordonnier le plus mal chaussé…

 

Surnommé « Philou », ce dernier était nonobstant moins loquace lorsqu’il fallait mettre ses propres réalisations en avant. On connaît l’adage : les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés !

Cette fois-ci, l’artiste à la coccinelle pour signe distinctif aura passé outre et répondu aux sirènes bienveillantes de ses amis artistes et des responsables de la galerie bancaire pour y accrocher non pas sur des cimaises mais sur de beaux chevalets d’atelier ses toiles.

Sept au total, ni plus ni moins, un chiffre haut en symboles qui lui sied comme un gant pour celui qui défend les valeurs artistiques des « Huitièmes sources » !

D’ailleurs, Philippe LALLEMAND l’explique si bien avec un zeste d’humour à peine voilé : « La Huitième Source » - une appellation qui ferait penser un tantinet à un nom de secte ! – est précisément dans son éthique et sa définition « une secte de la liberté d’expression » !

Et par les temps qui courent, cela procure un bien immense à l’âme et à l’esprit qu’il soit créatif ou pas, ne changez rien, pourrait-on lui rétorquer !

Passionné de prises de vues (il a travaillé avec le Photo Club Auxerrois), préférant de loin l’argentique au numérique, Philippe LALLEMAND nous livre avec ce travail sa perception picturale de l’art. A partir de matériaux issus de la récupération – c’est dans l’air du temps -, et revisités avec de significatrices touches de couleurs, sa sensibilité s’apprécie à sa juste valeur. Une sensibilité ponctuée de ce petit clin d’œil à la nature, à la vie et à l’humour, avec cette coccinelle, une griffe personnelle qui ne se dépareille pas à l’ensemble de son œuvre. Admirable…et poétique.

 

En savoir plus :

Exposition Philippe LALLEMAND dans le cadre du collectif « La Huitième Source ».

Jusqu’au 07 juillet 2024 à la Caisse d’Epargne, agence centrale de la Place des Cordeliers à Auxerre ;

Entrée libre.

 

Thierry BRET

 

 


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Trois périodes de travail sont proposés par l’artiste auxerroise - elle est diplômée de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris – à l’occasion de cette exposition printanière de belle facture qualitative, installée jusqu’au 02 juin à l’espace MOUV’ART à Auxerre. On y voit une série de linogravures et de gravures sur bois anciennes, réalisées entre 1990 et 2006. Des œuvres qui sont quasi inédites pour les amateurs d’art car elles sont restées très longtemps dans les tiroirs de l’artiste, les ayant très peu exposées. A ne manquer sous aucun prétexte pour mieux comprendre une créatrice pudique…et à l’imaginaire très fécond.

 

AUXERRE : C’est une façon pour elle de renouer des liens et de retrouver des fils conducteurs. Avec la créativité qui ne l’a jamais quittée ? Avec le passé où l’on sent poindre un zeste de nostalgie à l’évocation de ce travail intense qui court sur plusieurs années entre deux décennies ? Avec son public, aussi, pour lui montrer ce que sont des œuvres réalisées à partir de la technique de la linogravure et la gravure sur bois ? Une quarantaine de pièces trônent en bonne place dans cet espace idoine et savamment mis en lumière, pour les pratiquants des arts de la région, qu’ils soient peintres, sculpteurs, photographes, céramistes, etc. L’espace MOUV’ART, tout un symbole et du dynamisme jusqu’à son appellation ! Du mouvement dans les arts, la belle affaire en somme pour s’attirer la sympathie du public.

Interrogée alors qu’elle entame sa première journée de présentation, l’artiste explique la finalité de son travail, fait de récurrence et de diversité quant à l’usage des médiums. Depuis le dessin jusqu’à la broderie (on en aperçoit installées sur les cimaises plusieurs illustrations), de la gravure, aussi, qui lui permet d’autres cheminements créatifs et intellectuels.

« La gravure réinvente l’espace de mon dessin, souligne-t-elle, car je suis quelqu’un qui a toujours beaucoup dessiné. Et cette gravure représente un complément de travail à ces différentes périodes, même si aujourd’hui je ne la pratique plus beaucoup… ».

 

Une source d’inspiration pour l’une de ses œuvres : un tableau de GAUGUIN

 

Au fil de cette intéressante rétrospective, où se détache du regard des choses très colorées et de belles illustrations de la gravure sur bois, le visiteur s’immerge dans ce travail très minutieux voulu par une artiste qui aborde plusieurs thématiques dont la représentation du corps et sa protection. Une vision très intimiste, parfois, entre l’homme et l’animal. Le thème de la maison, rassurant, n’est pas oublié non plus.

Ici, l’on découvre une pièce inspirée d’une œuvre de Paul GAUGUIN, « La Femme et le Renard ». Commentaires de l’intéressée…

« C’est au cours d’une résidence à laquelle j’ai pris part à La Napoule que je me suis concentrée sur ce tableau, explique Florence MERCIER, c’était en 1991… ». Un résultat admirable.

Un peu plus loin, un tableau qui rappelle des graffitis. « J’ai toujours été très sensibilisée aux signes graphiques, confirme-t-elle, l’objet m’a également inspiré entre abstraction et figuration dans les années 90. Le corps humain est très présent dans mes travaux… ».

 

 

Une histoire de déclic et de fil…

 

On le constate ensuite sur de petites toiles, intimistes, où ce corps humain est une source de créativité sans fin pour l’artiste. « Ce thème fait ressortir mes émotions comme un journal tenu au jour le jour à l’époque… ».

Une période où parallèlement à ses linogravures, Florence MERCIER effectuait une série de dessins sur des feuilles de livre pour raconter le plus profond de ses pensées.

Aujourd’hui, ayant passé un cap, la diplômée des Beaux-Arts de Paris ressent le besoin de montrer ce travail éclectique et si riche, longtemps caché.

« Oui, il y a eu un déclic en moi, confie-t-elle, une façon de rejoindre les époques qui ont été toujours très différentes. Il me fallait trouver un fil conducteur à tout ça… ».

Un fil très important pour elle par rapport au trait du dessin. « On le retrouve même dans l’une de mes linogravures avec une œuvre qui s’appelle « Le Fil »…. ». Tout simplement.

Trouver des liens en harmonie pour donner du sens aux choses et à sa vie, c’est ce fil d’Ariane qui s’apparente au trait du destin…que souhaite partager avec le public une Florence MERCIER à découvrir ou à redécouvrir sans modération…

 

En savoir plus :

Exposition Florence MERCIER (linogravures et bois)

Espace MOUV’ART

Du 21 mai au 02 juin 2024

2 Rue de l’Yonne

89000 AUXERRE

Entrée libre,

Vernissage le vendredi 24 mai à 18 heures

Ouverture du mardi au dimanche de 14h à 18h.

 

Thierry BRET

 


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Après leur sacre de la veille au soir à l’Abbé-Deschamps et avant la grande fête populaire organisée place de l’Arquebuse en leur honneur, les joueurs de l’AJ Auxerre ont fait un détour par la préfecture samedi matin, répondant à l’invitation de Pascal JAN, qui ne cachait pas son plaisir à recevoir les champions 2024 de Ligue 2. Le plus étonnant étant qu’en dépit du palmarès qu’on lui connaît, c’était la première fois que le club était ainsi invité dans l’ancien palais synodal…

AUXERRE : C’est sous les applaudissements que les joueurs, entourés de leur actionnaire James ZHOU, du président du club, Baptiste MALHERBE, ainsi bien sûr de leur entraîneur, Christophe PELISSIER et d’une partie du staff ont foulé la pelouse des jardins de la préfecture en toute fin de matinée ce samedi. Pour beaucoup, la nuit aura été courte, voire inexistante et en dépit de la grisaille du ciel, les lunettes solaires étaient de circonstance pour masquer les yeux fatigués ! Mais le sourire était toujours là ; celui d’une bande de « gamins » pas peu fiers de remonter ainsi en Ligue 1, un an tout juste après avoir connu la gifle de la relégation !

 

Une illustration parfaite de l’exemplarité

 

Le préfet de l’Yonne n’aspire sans doute pas à occuper un jour la fonction suprême, mais c’est en songeant à tous ces sportifs nationaux reçus par le président de la République en son palais, que Pascal JAN a eu l’idée d’inviter les champions icaunais à la préfecture : « certes, c’est plus modeste qu’à l’Élysée, je le concède… ».

L’ancien étudiant de sport-études qui se souvient dans sa prime jeunesse avoir été approché pour intégrer un « certain » centre de formation cher à Guy ROUX, n’a pas manqué dans son discours, de saluer le parcours d’une équipe à ses yeux exemplaire et participant par ses victoires, au rayonnement de tout un territoire : « à travers vos résultats, que ce soit pour vos supporters et plus globalement, pour les Auxerrois et tous les Icaunais, il y a une identité, l’affirmation d’un destin commun… ».

Associer le public au titre de « champion » n’est pas encore à l’affiche des instances footballistiques nationales et le préfet de l’Yonne le regrette : « vous avez un public exceptionnel, fidèle, répondant toujours en nombre, avec des records d’abonnés et de guichets fermés, un socle extrêmement fort pour continuer vos exploits sportifs. Un public qui croit en vous… ».

Saluant au passage une exemplarité de comportement tout au long de la saison, que le responsable de la sécurité publique dans le département ne pouvait qu’apprécier à sa juste valeur.

 

 

 

Concilier le sport de haut niveau, l’environnement et les enjeux stratégiques

 

Même tonalité dans les propos du premier vice-président du Conseil départemental Grégory DORTE, représentant Patrick GENDRAUD soufrant : « ce club est unique et sur un bassin de vie de 40 000 habitants, vous êtes vraiment l’étendard de tout un département… ».

Au point de souhaiter accoler un jour au stade le nom de « l’Yonne », en remplacement de celui qu’on lui connaît ! Pas certain que l’abbé là-haut sur son nuage soit d’accord ! Le destin du maire d’Auxerre est-il lié à celui de l’AJA… ? Nul doute que la remontée du club en Ligue 1 ne pourra que jouer en faveur des projets portés par Crescent MARAULT et son équipe pour l’avenir d’Auxerre : « il nous faut être déterminés, l’enjeu étant d’essayer de concilier à la fois le sport de haut niveau, l’environnement, les enjeux stratégiques d’un territoire et je pense qu’aujourd’hui les planètes sont alignées… ».

Avec toutefois cette interrogation que ne manqueront pas de souligner ses opposants : « j’espère que l’on sera aussi efficaces que vous l’avez été pour remonter en Ligue 1… ».

 

 

Une entorse à la vie stricte des sportifs, gougères et crémant en mains !

 

Invité à prendre la parole, le président de l’AJA, Baptiste MALHERBE, évoquant une saison « historique et mémorable », s’est attaché lui aussi à saluer les joueurs et pas seulement pour leurs succès sur le terrain : « je tiens à souligner leur attitude et les valeurs qu’ils ont incarné. C’est un vrai plaisir de les accompagner car au-delà d’être de grands sportifs, ce sont vraiment de belles personnes… ».

Le mot de la fin revenait à Christophe PELISSIER, qui se projette déjà dans l’avenir et rêve d’autres ambitions pour son équipe : « revenir ici l’an prochain avec un autre titre… ». Celui de champion de l’élite ? Chiche !

Mais pour l’heure, place aux photos et aux dédicaces. Une séance à laquelle la « bande à JUBAL » s’est prêtée sans retenue et avec le sourire, pour le plus grand bonheur des invités présents, avant de s’accorder quelques accrocs au régime sportif, gougères et verre de crémant en mains, à l’image de Gauthier HEIN, grand artisan de la remontée du club en division supérieure. Mais ce n’est pas tous les jours que l’on peut à la fois fêter la remontée, le titre de champion de Ligue 2 et celui de « meilleur joueur de L2 » aux Trophées UNFP… Chapeau bas et ballon haut !

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Demeurera-t-elle longtemps sans réponse ? Son destinataire, « pape » de la protection du patrimoine et grand défenseur des vieilles pierres en France, intercédera-t-il en faveur de ce projet, nécessitant réfection et budget via mécènes et partenaires, en l’inscrivant au « Loto du Patrimoine » 2024 ? En tout cas, le jeune responsable de l’Association Sénonaise pour la Sauvegarde et la Conservation du Patrimoine Sacré (ASSCPS) Mkrtitch MARTIROSSYAN ne s’en laisse pas compter au niveau des initiatives : la lettre ouverte à Stéphane BERN a été expédiée il y a peu à son auguste récepteur. Il y va de la pérennité de la chapelle Saint-Jean-Baptiste, sise dans l’ancien Hôtel-Dieu de Sens, plus qu’un simple édifice religieux décrépi et vétuste, condamné à l’oubli et à l’abandon…

 

SENS : Pour l’heure, il n’y a pas eu encore de réponse officielle. Mais, le destinataire, le plus célèbre ambassadeur de la cause patrimoniale et culturelle de France, prépare peut-être ses arguments pour plaider en faveur de cet épineux dossier. Auprès de la Fondation du Patrimoine ? Via la célèbre opération du « Loto du Patrimoine », celle-ci se déroulant en septembre prochain ou via le ministère de la Culture et pourquoi pas l’Elysée, où Stéphane BERN possède bien évidemment ses entrées au « Château » ? Toujours est-il que l’animateur vedette de la série du «Village préféré des Français » et de sa multitude de déclinaisons dérivées, défenseur de la cause patrimoniale, est nécessairement informé de la réalité de la situation qui se déroule à Sens. Haut-lieu de l’art gothique mais aussi de la chrétienté en France…

Le présentateur de « Secrets d’Histoire » a été interpellé il y a quelques jours par les jeunes membres de l’ASSCPS, structure associative de Sens. ASSCPS : l’acronyme d’une nouvelle société sportive ? Que nenni ! L’Association Sénonaise pour la Sauvegarde et la Conservation du Patrimoine Sacré (eh, oui, cela ne s’invente pas !), créée telle une apparition miraculeuse de la Vierge en mars de cette année a pour vocation de préserver les lieux emblématiques de la ville de Sens, dont la fameuse chapelle Saint-Jean-Baptiste, aujourd’hui menacée par l’usure du temps – une bien cruelle érosion qui abime ce très bel édifice, accueillie dans l’ancien Hôtel-Dieu, voué lui aussi à date à l’abandon – et surtout le manque de moyens financiers pour en assurer la nécessaire réhabilitation.

« Faute de financement, précise son responsable, Mkrtitch MARTIROSSYAN – le jeune homme âgé de 19 ans est originaire d’Arménie – cette merveille architecturale risque de disparaître à jamais, privant ainsi les générations futures d’un héritage précieux… ».

 

Préserver l’identité de toute une communauté

 

A la tête de la structure associative – cette dernière possède son siège social au sein de l’Eglise catholique de Dijon -, le jeune homme d’une rare courtoisie et très respectueux des principes civiques et du savoir-faire a rassemblé autour de lui une poignée de jeunes gens, la plupart des étudiants, passionnés comme lui de défense patrimoniale et d’histoire.

« Voyez cette chapelle, ajoute-t-il en posant près de la barrière qui en occulte l’accès, elle est bien plus qu'un simple monument historique. Témoin de plusieurs siècles d'histoire, elle incarne l'âme et l'identité de notre communauté. Il nous faut la sauver de sa disparition imminente… ».

Son credo est basique : « nous sommes des citoyens ». Mais, sa volonté n’a pas de limite. « Il faut mobiliser tous les acteurs institutionnels et politiques interpellés par ce dossier, confie-t-il, sachant qu’une dizaine de bâtiments issus de ce patrimoine sacré sont négligés à Sens ».

Depuis sa récente fondation, l’ASSCPS s'engage à travailler en étroite collaboration avec les différents acteurs concernés, notamment l'hôpital de Sens, la DRAC, la Fondation du Patrimoine, l'Église et la Ville de Sens, pour trouver des solutions durables à cette crise patrimoniale. Une campagne de médiatisation et de mécénat est également prévue, avec le soutien de personnalités telles que Stéphane BERN, afin de mobiliser les fonds nécessaires à la restauration de la chapelle.

 

 

Un avis de mobilisation est lancé pour sauver les édifices sacrés

 

Mais, attention, la chapelle Saint-Jean-Baptiste n’est pas unique en son genre. Parallèlement, l'association poursuivra ses efforts pour assurer la préservation de l'ensemble du patrimoine religieux de Sens, notamment l'église Saint-Pierre-le-Rond, Saint-Savinien le Jeune ou encore Saint-Antoine. Des actions de sensibilisation et des visites publiques seront organisées pour impliquer la population locale dans cette cause vitale.

« La rédaction de rapports est en cours, assure M. MARTIROSSYAN, ils seront adressés à l’édile de Sens, Paul-Antoine de CARVILLE et au président du Grand-Sénonais, Marc BOTIN, parfaitement enclins à soutenir nos actions… ».

Le jeune étudiant à la faculté de droit à l’Université de Dijon, de confession orthodoxe, ne veut pas que les racines chrétiennes soient désacralisées dans l’oubli de ces édifices laissés à l’abandon.

« Sens mérite mieux que cela, souligne-t-il, ne serait-ce qu’eu égard à l’un des plus anciens édifices religieux de France… ». Pas faux !

Mais, alors, quels travaux réalisés in situ et avec quels moyens ?

Le président de l’ASSCPS possède évidemment des éléments de réponse.

« Dans un premier temps, une étude confiée à Frédéric DIDIER sera financée à 100 % par l’Etat. Les travaux d’urgence, estimés à ce jour à 1 267 949,32 € TTC seront découpés en deux tranches dont la première serait de 600 000 € TTC. Le financement devrait être entre autre assuré par le « Loto du patrimoine », une souscription à la Fondation du Patrimoine dont le porteur de projet serait un service de la mairie de Sens ou l’hôpital de Sens, sur les fonds propres de l’établissement sanitaire, propriétaire de l’ancien Hôtel-Dieu. L’ASSCPS va appuyer cette démarche… ».

Dès cet été, l’association lancera une vaste opération de mécénat. Tous les acteurs économiques de la place seront contactés : Région, Département, EPCI, Ville, ainsi que les entreprises et les fondations. Le financement participatif ne sera pas oublié pour faire appel à la générosité des internautes. Souhaitons qu’elle soit à la hauteur des espérances des jeunes adhérents de l’ASSCPS ! Sinon, il ne leur restera plus que les prières pour arriver à leurs fins…

 

 

En savoir plus :

 

La chapelle Saint-Jean-Baptiste de l’hôpital de Sens faisait partie de l’ancienne abbaye Saint-Jean fondée vers 500 par Saint Héracle, archevêque de Sens. Son chevet, le sanctuaire polygonal et le déambulatoire datent du XIIIème siècle.

Le reste de l’édifice a été reconstruit au XVIème et XVIIème. Les parties du XIème siècle représentent un chef d’œuvre de l’architecture gothique.

L’édifice a été classé parmi les monuments historiques dès 1862. Les couvertures de cet édifice sont aujourd’hui dans un état alarmant. Les charpentes et les voûtes sont menacées en raison des infiltrations d’eau depuis les toitures.

Les voûtes hautes reconstruites au XVIème siècle présentent un défaut de stabilité : cela se traduit par des fissures multiples et des chutes de matériaux.

Les travaux d’urgence sont estimés à date à 1,267 million d’euros TTC et seront découpés en deux tranches dont la première s’élèverait à 600 000 euros TTC.

 

Thierry BRET

 


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Mathématiquement, c’est fait ou presque à quasi 100 % ! Sans doute, les joueurs de l’AJ Auxerre auront à cœur lorsqu’ils pénètreront dans l’enceinte du stade d’Amiens, vendredi soir, de poursuivre sur leur lancée triomphale. Avec un différentiel de 33 buts d’avance en cas d’égalité avec l’hypothétique deuxième, soit l’AS Saint-Etienne, soit le SCO Angers, le club bourguignon retrouvera la Ligue 1 la saison prochaine…

 

AUXERRE : Christophe PELISSIER peut savourer en arborant un large sourire dans les vestiaires : le sacre de champion de Ligue 2 est dans la poche après une incroyable saison où le club de Bourgogne Franche-Comté ne s’est jamais éloigné de la cinquième place au classement général durant toute la saison.

A deux journées de la fin et avant d’affronter le dixième Amiens, à l’extérieur, et Concarneau à domicile qui devrait retourner en National, pointant à la 19ème position, l’AJA peut être fière de cette saison en tout point exemplaire et excitante.

Avec 70 points au compteur, vingt victoires tout pile, 68 buts marqués, seulement six défaites – des accidents de parcours ! – et la seconde ligne de défense du championnat, le club offre des statistiques qui flirtent avec le meilleur dans les annales.

 

 

Le coach a su parfaire au fil des rencontres le rendement offensif et la vista dans les lignes « arrière », faisant de ce cru 2023/2024 un excellent millésime.

On se frotte déjà les mains en pensant à l’après. Et aux nouvelles ambitions du président Baptiste MALHERBE et de l’actionnaire James ZHOU lorsque leur équipe foulera le stade de l’Abbé Deschamps en août prochain un cran au-dessus…

 

Thierry BRET

 

 

 


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