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Les grandes religions ne vivent financièrement que grâce aux dons de ses fidèles. Catholiques, protestants, musulmans et juifs ont subi l’impact du confinement durant trois mois. Au cours de cette période, les offices religieux furent suspendus et les dons se sont raréfiés. Le manque à gagner enregistré par la seule Eglise catholique est estimé à 50 millions d’euros. Ses grandes célébrations ont été annulées en cascade… 

TRIBUNE: Malgré l’organisation d’un pèlerinage virtuel, cette année, le site religieux des Pyrénées a enregistré une perte d’exploitation de 8 millions d’euros… Tous les diocèses de France et de Navarre ont souffert, celui de l’Yonne particulièrement. La réputation d’anticléricalisme suit depuis longtemps ce département avec pourtant trente-et-une paroisses, une centaine de prêtres et 140 religieux à son actif.

Pour l’anecdote, Me DEFOIS, ancien archevêque de Sens-Auxerre en visite à Escolives-Sainte-Camille, venu bénir une icône, a déclaré en aparté : « jadis quand on souhaitait envoyer un prêtre en pénitence ou le punir, on le nommait dans l’Yonne ! ».

On imagine aisément la scène : non Monseigneur, pitié ! Plutôt nous envoyer en Chine ou chez les coupeurs de têtes que dans l’Yonne !

 

L’éclectisme est de mise parmi les religions

 

Première religion de France, le catholicisme recense 12 000 paroisses pour 40 à 45 000 églises et chapelles, 15 000 prêtres et 40 millions de français qui disent être catholique.

Les protestants, avec 2,8 millions d’adeptes, comptent 4 000 temples et 1 600 pasteurs. Pour terminer avec les Chrétiens, nous recensons 500 000 orthodoxes (Grecs et Russes) pour 19 églises, 17 évêques et 330 prêtres !

La présence des Orthodoxes dans l’Yonne est marquée par une église à Vézelay, deux diocèses et un monastère de femmes à Bussy-en-Othe. N’oublions pas les églises d’Orient venues en France : les églises Coptes, Byzantines, Syriaques, Chaldéennes, Maronites et surtout Arméniennes catholiques et Arméniennes apostoliques (20 000 fidèles).

Une particularité très française est à signaler : en Corse, le village de Cargèse exhibe sur une même place : l’église catholique et l’église grecque-hellène. Les deux rites sont célébrés par le même prêtre, un archimandrite !

 

Les dons sont devenus de la denrée rare durant la crise sanitaire

 

En France, il faut distinguer les biens religieux d’avant 1905 et ceux acquis depuis. A l’initiative d’Aristide Briand, la fameuse loi promulguée cette année-là instaure la séparation des églises et de l’Etat.

L’adoption de la laïcité est l’acte fondateur de la sécularisation de l’Etat français. Avant 1905, tous les bâtiments étaient sa propriété, donc à sa charge. Pour les biens acquis après 1905, tout revient à la charge de l’Eglise.

Les dons servent aujourd’hui à financer le fonctionnement des sites (chauffage, entretien, téléphone…), la nourriture des prêtres et des religieux. Mais, il y a aussi le poste le plus important : les cotisations sociales.

Les cinq millions de Musulmans furent, quant à eux, très sollicités pour des dons en ligne durant la crise. Les fêtes importantes comme l’Aïd et le Ramadan ne furent pas pratiquées comme à l’ordinaire.

Toutefois, l’Arabie Saoudite a maintenu le pèlerinage à la Mecque, l’un des cinq piliers de l’islam. La tradition veut que le Ramadan soit l’occasion de dons particuliers destinés aux plus pauvres et aux plus déshérités.

 

 

Dans certaines régions, comme en PACA, les dons servirent à financer des repas au personnel médical des hôpitaux, voire aux membres de SOS Médecins.

Comme dans toutes les religions, les actions et activités sont surtout menées par des bénévoles. L’annulation de grands rassemblements a fait défaut aux 2 500 mosquées animées par 1 800 imams ce qui concerne les dons. Dans l’Yonne, pour mémoire, on recense 16 mosquées.

Les 500 synagogues rassemblent près de 500 000 juifs. La fermeture des synagogues durant le confinement n’a presque pas eu d’impact sur les dons. Durant les offices, les pratiquants ne font pas de dons en espèces sonnantes et trébuchantes. Ils ne peuvent toucher l’argent durant les offices : ils effectuent des promesses de dons.

 

Il reste la prière pour améliorer les fins de mois…

 

Le patrimoine de l’Eglise catholique appartient dans sa majorité à l’Etat. Il est à sa charge quant aux travaux de réparations. Cette situation contraint parfois les communes à céder des églises à des personnes privées.

Notons au passage que Notre-Dame-de-Paris appartient à l’Etat. C’est à lui seul d’assurer le paiement des travaux de restauration après le grave incendie de 2019 !

La rémunération des prêtres est d’environ 950 euros par mois : c’est une charge importante financée par les dons. Si depuis 1905, les représentants des églises vivent du bon cœur de leurs ouailles ainsi que des apports de leur hiérarchie, les prêtres des confessions catholiques, protestantes et juives en Alsace et en Moselle sont plus à l’abri du besoin : ils restent toujours salariés de l’Etat.

La cause en est le maintien du Concordat de 1801. Prêtres, rabbins et pasteurs touchent 1 200 euros nets par mois et 2 200 euros en fin de carrière. On parle  de rémunérer les imams car les musulmans sont de plus en plus nombreux.

La religion musulmane n’était pas reconnue en 1801. Les cultes restent très inquiets car les perspectives économiques risquent d’appauvrir les pratiquants et de diminuer fortement les dons !

Pour les fidèles des trois religions monothéistes, les miracles sont racontés dans les textes sacrés : alors, il restera toujours la prière pour améliorer les fins de mois difficiles…

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Afin de favoriser la pratique de la course à pied et de la randonnée tout en incitant à la (re)découverte du territoire, la Communauté d’Agglomération du Grand-Sénonais organise le Défi « GPS Drawing » jusqu’au 07 septembre…

SENS : Le « GPS Drawing » ou « dessin GPS » fait fureur depuis quelques années. Certaines réalisations passées ont fait sensation : l’arbre de Noël taille XXL dessiné par les pilotes d’Airbus dans le ciel allemand lors d’un vol d’essai en décembre 2017 ou bien le mot « Love », formé à vélo par Ugo PELLINI  et Nicolas KLEIN à travers onze pays d’Europe pendant l’été 2019.

Le SIG (Système d'information géographique) de la CAGS (Communauté d’Agglomération du Grand-Sénonais) a souhaité décliner ce jeu à l’échelle locale.

 

Une découverte du territoire par le jeu

 

Un animal, un objet, un bâtiment, un mot, les amateurs de course et de cartographie doivent tracer un parcours de promenade, de course ou de randonnée à l’aide un GPS ou un autre support cartographique sur une surface de 375 km². Une aire de jeu conséquente qui permet aux habitants de découvrir ou redécouvrir les richesses patrimoniales, historiques et environnementales du territoire.

Pour Olivia MARIKIAN, directrice stratégie et coopérations territoriales de la CAGS, ce concours est clairement l’occasion « d’amener les gens à aborder la cartographie par un angle un petit peu ludique ».

Les participants du Défi 2020 « GPS Drawing » ont jusqu’au 7 septembre pour déposer leurs réalisations effectuées via le GPS ou application SIRAP de la CAGS qui présente une mine d’informations pour le grand public. Les moins familiarisés aux outils numériques pourront utiliser une carte papier et envoyer leur projet par courrier.

 

 

Une animation pour tous qui tombe à pic

 

Que ce soit pour le jeu ou la performance, cette pratique très tendance répondait aussi à une demande des adeptes d’activités sportives comme la course à pied ou la randonnée. Même les plus jeunes âgés de moins de 16 ans peuvent faire preuve de curiosité et de créativité.

La catégorie « Patrimoine » a été créée en partenariat avec le Pôle Culture afin que les gens tentent d’intégrer des sites patrimoniaux, historiques ou bien des points de vue remarquables peu connus des habitants.

Le défi « GPS Drawing » aurait dû être mis en place beaucoup plus tôt. Mais la CAGS a été obligée de le retarder en raison de l’épidémie de Covid-19. « Finalement, on a vu que c’était une activité qui se prêtait bien au contexte » précise Olivia MARIKIAN. Beaucoup d’évènements ont été supprimés à cause du confinement et des mesures sanitaires.

Les participants devront évidemment respecter les consignes sanitaires en vigueur. Mais ce concours a l’avantage de pouvoir être pratiqué en nombre restreint et dans des espaces étendus, limitant ainsi le risque de contamination.

 

 

Les conditions de remise des prix seront déterminées « en fonction du contexte ».

La liste des membres du jury n’est pas encore arrêtée. Mais on sait d’ores et déjà qu’il sera composé d’élus et de personnalités du territoire impliquées dans divers domaines (géographie, promotion du territoire, tourisme, etc.). Ils jugeront les dessins notamment sur l’originalité, la qualité technique et sportive de l’itinéraire.

La remise des prix aura lieu les 19 et 20 septembre 2020 même si le lieu n’est pas encore connu.

La CAGS envisage de l’associer à une autre manifestation comme les Journées Européennes du Patrimoine ou la Fête des Associations.

« Avec les incertitudes qui pèsent sur l’organisation de certains évènements de la rentrée, on est restés un peu mesurés » confie Olivia MARIKIAN.

Le défi sera sans doute reconduit l’année prochaine en fonction du taux de participation.

Floriane BOIVIN

 

 


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Le commandant du Groupement de la gendarmerie nationale dans l’Yonne quittera ses fonctions le 01er août prochain. Comme il se l’était fixé trois années plus tôt en acceptant cette nomination en terre de Bourgogne. Le lieu de sa nouvelle affectation n’est guère une surprise. Le colonel Rénald BOISMOREAU désirait servir les intérêts de son pays à l’étranger : l’ambassade de France à Tunis l’accueillera en septembre où il agira en qualité de conseil attaché à la sécurité intérieure…

AUXERRE : Il y a quelques jours, le colonel Rénald BOISMOREAU effectuait un court déplacement dans l’un des pays du Maghreb qui entretient d’excellentes relations fraternelles avec la France : la Tunisie.

Ce ne fut pas un séjour propice à la découverte touristique de la capitale de ce joli pays qui compte l’un des musées les plus éclectiques de la planète (le Bardo). Non, le patron du Groupement de la Gendarmerie nationale de l’Yonne s’y rendait afin de peaufiner les ultimes préparatifs annonciateurs de sa prochaine venue. De manière définitive.

Car, c’est bien à Tunis, plus précisément Place de l’Indépendance où est implantée la représentation nationale française, que travaillera dès le 01er septembre celui qui dirigea les gendarmes de l’Yonne depuis trois ans.

Nommé attaché à la sécurité intérieure, il conseillera l’ambassadeur Olivier POIVRE d’ARVOR, écrivain et diplomate en poste depuis 2016, frère de Patrick, homme de média que l’on ne présente plus.

Depuis un an déjà, le colonel Rénald BOISMOREAU était attentif aux moindres opportunités professionnelles qui pouvaient se présenter à lui afin de lui permettre d’exercer tôt ou tard sur le théâtre des opérations internationales.

Le renforcement de la coopération entre les deux pays, mais aussi la lutte contre l’immigration clandestine et la poussée du terreau terroriste intègreront ses futures missions sur place.

 

 

Une dizaine de collaborateurs au lieu d’un effectif de 587 hommes

 

A la tête d’une équipe restreinte d’une dizaine d’éléments (cela le changera de manière significative lui qui dirigeait les 587 hommes du groupement départemental), le colonel Rénald BOISMOREAU constituera un binôme permanent avec l’ambassadeur de France lors de ces futures missions.

Ce petit séjour de reconnaissance de la semaine dernière n’aura été qu’un premier contact avec son nouveau pays d’adoption. Avant son installation définitive à la mi-août.

Son successeur, le colonel Christophe PLOURIN, en poste actuellement au Haut-commissariat de l’Energie Atomique à Paris, prendra ses fonctions le 01er août dans la capitale de l’Yonne. Il est âgé de 42 ans.

Dans un prochain article, nous reviendrons sur le bilan de ces trois années de présence du colonel Rénald BOISMOREAU sur notre territoire.

Il était aussi le dernier maillon d’un trio de personnalités sympathiques qui aura travaillé en parfaite symbiose pendant trois ans : l’ancien directeur de la sûreté Thomas BOUDAULT, établi depuis en qualité de commissaire divisionnaire en Essonne et de Julia CAPEL-DUNN, ancienne directrice de cabinet du préfet de l’Yonne, aujourd’hui secrétaire générale de la préfecture de l’Ardèche à Privas.

 

 


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Réélu président de la Communauté de communes de l’Aillantais, siégeant au Conseil départemental de l’Yonne sur le canton de Charny, Mahfoud AOMAR possède une autre casquette intéressante qui en fait une figure de proue dans le sérail politique de l’Yonne. Il préside l’Association des maires de France sur notre territoire depuis août 2015. Un organe institutionnel qui accueillait l’an passé le président du Sénat Gérard LARCHER lors de son assemblée générale. Interview…

CHARNY-OREE-DE-PUISAYE : Quel est l’objectif principal de cette association ?

Créée en 1921, l’Association des maires de France a pour vocation de former et d’informer les élus d’un département sur les principes fonctionnels de leur poste. L’AMF 89 a rejoint un groupe de 102 associations départementales qui sont rassemblées sous le vocable d’Association des maires de France. La structure nationale est aujourd’hui présidée par François BAROIN, édile de Troyes.

 

Votre élection date du mois d’août 2015. A quoi correspond-elle ?

 

Elle est très liée aux élections municipales. D’ailleurs, il est prévu au mois d’octobre prochain un renouvellement de mandat. La reconduction ou pas du bureau s’effectue après chaque élection municipale…

 

Combien d'adhérents fréquente l'association ?

 

À ce jour, nous sommes 397 élus sur les 423 maires de l’Yonne. Quand j'ai pris la présidence en 2015, nous étions 150 adhérents. Plusieurs membres du bureau se sont ralliés à moi pour informer les maires de l'utilité d'adhérer à cette association et de son bien-fondé.

 

 

Comment fonctionne l'association ?

 

Le bureau est constitué d’un président, de quatre vice-présidents (ils représentent les secteurs cardinaux de l’Yonne), d’un trésorier et son adjoint ainsi que le représentant des présidents des communautés de communes. Quant au conseil d’administration, il se compose de douze élus.

Nous organisons beaucoup des formations. Cette année était prévue une formation pour les nouveaux élus et les secrétaires de mairie. Nous avons dû la reporter à la suite des événements actuels.

Il est pour nous important d'inclure les secrétaires de mairies à ces séances pédagogiques : ce sont d’indispensables maillons au bon fonctionnement des communes. Ils sont également le premier relais d’information.

 

 

Votre but est de pouvoir à toutes les interrogations que peuvent se poser les élus…

 

Oui, notamment sur les questions dont les sujet sont le budget et les pouvoirs de police. Mais, les élus locaux peuvent nous poser de cinq à sept questions par jour sur diverses problématiques.

Pendant le confinement, nous avons été submergés d'appels téléphoniques. Nous facilitons les exercices en apportant une assistance juridique, technique, financière, administrative au travers de conseils juridiques.

Il faut savoir que le métier de maire a beaucoup évolué depuis trente ans, demandant une responsabilité plus importante et requérant une vigilance régulière.

Cela nécessite, entre autres, le respect des textes à suivre avec un certain formalisme.

 

 

Naturellement, la structure de l’Yonne participe aux rendez-vous nationaux, je suppose ?

 

C’est exact : nous nous rendons chaque année au congrès des maires de France. Il nous permet d'échanger avec d'autres collègues.

 

La représentativité des membres de l’AMF 89 s’effectue également par délégation…

 

Oui, les adhérents élisent parmi eux des maires qui vont les représenter au sein des commissions départementales, régionales et nationales. Selon leur connaissance et l’intérêt, ils interviennent dans diverses commissions organisées par ces institutions.

 

Propos recueillis par Maryline GANDON

 


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Afin de prévenir les risques de contagion liés à la pandémie de la COVID-19, la loi d’urgence du 23 mars 2020 a instauré en France un état d’urgence sanitaire à compter du 24 mars 2020. L’échéance (reportée par la loi du 11 mai) était fixée jusqu’au 10 juillet 2020. Mais, des choses perdurent après cette date…

TRIBUNE : L’état d’urgence s’est manifesté tout d’abord par le confinement, terminé le 11 mai 2020. Il fut suivi de trois phases de « dé-confinement » dont la dernière s’est arrêtée le 10 juillet 2020 (sauf certains départements d’Outre-mer).

L’état d’urgence sanitaire a permis au gouvernement et aux préfets de prendre des mesures spécifiques destinées à lutter contre la propagation du virus. A titre d’exemple : la limitation des déplacements.

Cela aura aussi permis d’assouplir bon nombre obligations rendues difficiles d’application en raison du confinement de la population. De nombreuses ordonnances ont ainsi été rendues.

Certains dispositifs mis en place pendant l’état d’urgence perdureront après le 10 juillet. Des aménagements ont été apportés. Ils peuvent rendre les modalités d’application relativement touffues.

 

Le prolongement des mesures au-delà du 10 juillet…

 

Les experts-comptables sont les interlocuteurs privilégiés des entreprises pour la bonne application de ces règles. Parmi celles-ci : le report de certaines mesures d’activité partielle jusqu’au 31 décembre 2020, voire jusqu’en juin 2022 pour le nouveau dispositif d’activité partielle de longue durée ; l’aménagement des mesures permettant de faire face à un surcroit d’activité et conditions de prêt de main d’œuvre aménagées, le suivi des salariés vulnérables, le versement de primes de pouvoir d’achat avec possibilité de mise en place de contrats d’intéressement dans les petites entreprises, l’aménagement du fonctionnement de certaines institutions (CSE…), le report autorisé pour la tenue des assemblées générales et le cas échéant adaptation des règles de réunion des conseils d’administration…

Cette liste n’est pas exhaustive. Chacune des dispositions est soumise à des conditions particulières définies, selon le cas, par les ordonnances ou les décrets de mise en place.

 

Des incidences sur la trésorerie prévisionnelle

 

Les mesures de décalage accordées par certains créanciers pour le règlement des dettes ont fourni de l’oxygène aux entreprises au cours des derniers mois. Pour autant, il ne s’agit que de décalages dont il convient de bien appréhender les échéances : étalement du paiement des cotisations sociales, report de certaines échéances fiscales, décalage de paiement ou franchise des loyers commerciaux, report des échéances d’emprunt consenties par les organismes financiers, obtention de prêts garantis par l’Etat.

Leur échéance normale est de douze mois à compter de leur obtention, sauf négociation et transformation en prêts moyen terme.

Ces mesures transitoires, ainsi que l’incertitude pesant sur le niveau d’activité des entreprises, peuvent être difficiles à appréhender. Elles peuvent générer des goulots d’étranglement sur le plan de la trésorerie disponible au cours des prochains mois.

Sans oublier les activités soumises à un arrêté d’activité gouvernemental et dont la reprise n’est encore qu’embryonnaire (exemple : les activités évènementielles).

Outre les conseils apportés dans l’application des dispositifs temporaires, les experts comptables sont aux côtés des entrepreneurs pour les aider à anticiper ou simplement mesurer ces effets. 

Les attentes pour un retour à une situation plus « normale » du monde économique sont énormes. La situation économique réelle reste encore fragile, voire truffée d’embuches qui s’ajoutent à celles, plus classiques, auxquelles sont exposées les entreprises au quotidien.

Donnons le maximum de chances aux acteurs économiques, gages d’emploi et de PIB !

 

Jean-Pierre MOUTURAT

Un article réalisé en partenariat avec la Chambre départementale des experts comptables de l’Yonne.

 


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