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Il ne cache pas son inquiétude, Vincent MARTIN. Une préoccupation qui ne cessera de l’habiter durant ce déjeuner avec la presse, histoire de ponctuer une saison particulièrement dense pour la filière des travaux publics de Bourgogne Franche-Comté. Il y a de quoi ! D’ordinaire, la manne financière, générée par la commande publique, représente 70 % du chiffre d’affaires des entreprises du secteur. Or, à l’instant où se rédigent ces lignes, le compte n’y est pas vraiment. A peine, 50 % de dossiers sortis, au grand dam du responsable de la FRTP qui pointe l’attentisme flagrant des élus…

 

DIJON (Côte d’Or) : Jovial dans son approche relationnelle avant que les choses sérieuses ne débutent, le président de la FRTP de Bourgogne Franche-Comté présentait néanmoins la mine des mauvais jours, dès l’entame de ce déjeuner de presse de fin saison qui réunissait dans l’un des salons d’un grand complexe hôtelier de la capitale des ducs de Bourgogne une demi-douzaine de journalistes, tout ouïe et avides d’informations pertinentes, permettant de faire le point sur ce pan de l’activité économique régionale ô combien stratégique

Les travaux publics, l’une des filières majeures dans le paysage entrepreneurial de cette contrée, occupaient donc le devant de la scène. Encore et toujours, souligneront certains des observateurs de la chose médiatique, trois jours seulement après la visite du ministre du Travail Olivier DUSSOPT au GRETA de Besançon dans le Doubs où le représentant du gouvernement eut à échanger longuement avec Frédéric BONNEFOY, vice-président de ladite fédération, sur le retour à l’emploi et l’insertion à mettre en place dare-dare dans les entreprises des travaux publics.

 

Où sont passés les projets infrastructurels de mi-mandat ?

 

Mais, cette fois-ci, c’est sur un tout autre registre que Vincent MARTIN a voulu aiguiller les échanges journalistiques du jour. Le vrai sujet se nommait donc la commande publique. Et ses multiples aléas ! Visiblement, la chose n’est guère aisée en cette année 2023 avec son lot de difficultés multiples à vouloir réellement la concrétiser auprès des élus territoriaux, qu’ils soient représentants d’intercommunalités ou de communes.

Pourtant, le dossier n’est pas à mégoter pour la filière professionnelle qui s’en nourrit à hauteur de 70 % d’habitude. Un sacré bonus pour la réalisation du chiffre d’affaires. Oui mais voilà, comme l’interprétait jadis Bob DYLAN au début de sa prolifique carrière, en 1963, « The times they are a changing ». Les temps changent !

Et, malheureusement, pas en bien si l’on en croit ce qui suit, c’est-à-dire l’énoncé du problème à multiples équations, raconté par un Vincent MARTIN, un brin désabusé par l’envers du décor mais aussi combatif qu’ordinaire.

« Je suis préoccupé par la réactivité de nos élus – en filigrane, les maires et les présidents des EPCI – pour la sortie officielle des dossiers sur les appels d’offres des chantiers, annonce-t-il en guise d’apéritif aux convives du jour, lorsque l’on arrive à mi-mandat – c’est le cas des élus municipaux -, on remet un coup de booster naturel sur les investissements en s’appuyant sur les projets des prédécesseurs, voire en injectant de nouvelles réalisations à venir. Or, aujourd’hui, on s’aperçoit qu’il y a un net décalage avec ce qui se pratique d’ordinaire ; les dossiers ont beaucoup de mal à sortir, malgré les effets d’annonce lâchés en mars/avril. Or depuis de cette période, rien de tout cela n’a été confirmé dans les faits, ni n’a vu le jour… ».

Et ce ne sont pas les semaines à suivre, avec l’imminence de la période estivale – elles sont synonymes de congestion hexagonale et de paralysie de l’économie ! – qui devraient inverser la tendance ! Vincent MARTIN doit-il d’ores et déjà croiser les doigts et brûler un cierge, si lui-même fait une escapade touristique à Lourdes cet été, espérant un regain de la commande publique, favorable aux entreprises dont il défend bec et ongles les intérêts, dès la rentrée ?

 

 

L’attentisme, le sacro-saint mal français, est devenu le maître mot des élus…

 

Toutefois, le président de la FRTP est formel : « les collectivités locales au sens large et les EPCI ont de l’argent ; elles disposent de lignes d’investissement importantes ! ».

Et d’ajouter tout de go que de leur côté, les départements ont su maintenir des niveaux d’investissement convenables sur leurs territoires, à sa grande satisfaction, « Le vrai sujet, ce sont les communes et les intercommunalités qui disposent de cet argent… ». Sans réellement le dépenser ?

Une fois posée l’équation, reste à en connaître les causes. Pour Vincent MARTIN, c’est simple, « la COVID a permis à ces localités de ne pas dépenser et de thésauriser, explique-t-il, des investissements sont prévus, des lignes budgétaires le sont tout autant et pourtant rien ne bouge quant à la réalisation des dossiers ! ».

Faut-il y voir une autre raison ? C’est à cet instant que le prolixe responsable patronal abat carte sur table un sérieux joker pouvant servir de socle à tout ce contexte kafkaïen : l’attentisme ! Le mal français, par excellence…

« Tous les élus se sont focalisés sur le bouclier énergétique, ajoute-t-il, suite à la crise de l’hiver dernier imputable aux évènements en Ukraine. Il est vrai que le budget énergie des communes a été revu à la hausse en sachant que l’Etat a fait ce qu’il fallait auprès des maires et des intercommunalités, en les soutenant financièrement… ».

 

 

Cet attentisme, a donc gagné le terrain des collectivités au fil des mois. Au désarroi du responsable de la FRTP Bourgogne Franche-Comté, un peu dépité. Les témoignages de l’ensemble des entrepreneurs confrontés à la commande publique sont on ne peut plus clairs depuis plusieurs mois : aucune opération permettant la mise en chantier d’une infrastructure ne sort des cartons sous prétexte que les élus sont en position d’attente. Attendre, certes, mais après quoi ?!

Une situation incompréhensible, pourtant, car tout semble être réuni pour mener à bien à court terme ces investissements dont les communes et EPCI ont grandement besoin.

Comme le renchérit Vincent MARTIN : « l’argent est là, les projets, aussi. Je ne suis pas encore trop inquiet de la situation à ce jour. Mais, si cela devait perdurer à l’automne, il faudrait tirer la sonnette d’alarme pour toute notre filière, mise en péril... ».

 

 

« Il y a de la politique mais pas trop de volonté… »…

 

Rénovation de voiries, construction de pistes cyclables, traitement de l’eau et de ses usages, embellissement des cœurs de ville, transition énergétique…les pistes en matière de travaux sont loin d’être taries. Certaines pouvant bénéficier du Fonds vert, voulu par l’Etat, et dont la dotation est gérée directement par le préfet de Région Franck ROBINE, qui en fait le relais vers les préfets des départements.

Moyennant quoi, il y a aujourd’hui de l’argent – 72 millions d’euros destinés au Fonds vert sur le seul territoire régional – qui ne demande qu’à être affecté aux projets infrastructurels portés par les communes et les intercommunalités.

A cela s’ajoutent les enveloppes programmatiques issues de la DSIL, de la DETR, de fonds européens, etc. Autant d’aides mobilisables, en veux-tu en voilà, pour la réalisation de projets indispensables à l’amélioration et à la qualité de vie des administrés de Bourgogne Franche-Comté !

Et Vincent MARTIN de rajouter laconique : « dans cette affaire, c’est le milieu rural qui pâtit de cet attentisme latent… ».

Idem pour les entreprises du secteur. Car, comme le souligna l’auguste président, entre le plat de résistance et le dessert, « quand une commune investit cinq millions d’euros à la réalisation de travaux bénéfiques à ses habitants, c’est vingt-cinq millions d’euros envisageables en termes de retombées économiques pour les acteurs de la filière… ».

On comprend aisément la déception du porte-étendard de la Fédération des Travaux Publics vis-à-vis de la situation actuelle qui évoque sans langue de bois le « manque de courage et l’absence de volonté » des élus locaux sur ce dossier. Certains étant trop inféodés aux présidences des intercommunalités, n’ayant plus voix au chapitre pour les prises de décision…

Parfois, les élus disent oui. Mais, ce sont les services – un véritable état dans l’état – qui bloquent les initiatives au préalable validés. « Il y a un vrai étouffement des décisions, se plaint Vincent MARTIN, et pourtant, nous ne cessons de le marteler auprès des élus lors de nos rencontres. En Bourgogne Franche-Comté, il y a de la politique, certes, mais pas trop de volonté… ».

Bing ! Une dernière salve décochée à l’encontre de cet appareil administratif trop rigoriste et formaliste existant dans les collectivités qui ne permet plus à la France d’avancer ! Ni aux entreprises, en l’occurrence celles des Travaux Publics, d’accomplir leurs devoirs et de réaliser ce qu’elles ont le mieux à faire pour assurer la modernisation et l’attractivité du pays…

 

Thierry BRET

 

 


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Ce fut l'une des belles surprises du Michelin 2023, avec aussi la magnifique troisième étoile du couple COUILLON à Noirmoutier, que cette seconde étoile bourguignonne, obtenue par le chef Cédric BURTIN dans son restaurant « L’Amaryllis », situé à Saint-Rémy, commune voisine de Chalon-sur-Saône. Il entre ainsi dans le cercle très fermé des cent meilleures tables pneumatiques ! Avec en sus, un cadre délicieux : le moulin de Martorey, à l'apaisante nature…

 

SAINT-REMY (Saône-et-Loire) : Il est 9h20 en ce jour de semaine, lorsque la rame « TER » s'immobilise à l'heure - !!! -  en gare de Chalon-sur-Saône. Ce déplacement était prévu en juin dernier, mais ce jour-là, un malheureux troupeau de vaches égarées sur les voies, du côté de Lézinnes, contraria notre voyage vers cette Bourgogne dite du « soleil ».

Petit périple pédestre, entre grands ensembles des années 60 et zones pavillonnaires. Le quartier de Saint-Jean-des-Vignes comprend encore quelques commerces « comme avant » : boucherie, boulangerie, épicerie. Je me revois petit garçon ! A côté, ça sent bon au bistrot « Les Capucines ». Ce midi-là, une impériale tarte à l'abricot trônait sur une table. Ah ! Ce  menu affiché avec ses grenouilles en persillade, il faisait diablement envie ! 

Quant au « Café de la gare », c'est une valeur sûre, à l'accueil toujours plaisant. Voilà longtemps que Michel n'y était pas passé, la patronne est contente ! Et à ma gauche, une rasade de montagny, forcément copieuse. L'un des clients, un brin cabotin, fait rire son auditoire : ne se souvenant plus où il a stationné son véhicule la veille au soir, il fait le tour depuis....des postes de police et autres fourrières !

 

 

 

Cédric BURTIN : un natif de Saône-et-Loire, aujourd’hui doublement étoilé…

 

Comme souvent, les récits de table ont une certaine âme. Au milieu des années 80, le couple GILLOT, Jean-Pierre le cuisinier, et Pierrette la sommelière, ont un coup de cœur pour cette apaisante bâtisse, un moulin du XIXe, surplombant un cours d'eau. L'étoile Michelin arrive assez vite (1986). On s'y régalait alors de ragoût d'escargots aux pleurotes, de sandre rôti aux fines herbes, mais aussi de rognon de veau aux échalotes confites. Une étoile qui brilla sans discontinuer durant un quart de siècle,  avant que cette jolie table champêtre ne soit reprise en 2010 par le cuisinier trentenaire Cédric BURTIN.
Comme tant d'autres talents culinaires de France, Cédric est né en Saône-et-Loire. Un apprentissage à Charolles, auprès du truculent chef Daniel DOUCET, puis s'en suivront de belles et grandes maisons de la gastronomie française.  Citons Pierre ORSI à Lyon, la « Pyramide » à Vienne, sans oublier chez Monsieur Paul, le « Général de Gaulle » de la gastronomie hexagonale !

En 2005, avec Corinne son épouse,  ils transforment une pizzeria en restaurant, à Sennecey-le-Grand, au nord de Tournus. En mars 2008, le Michelin dirigé alors par l'excellent Jean-François MESPLEDE, l'étoile, tandis que son épouse accouche de leur deuxième enfant. Curieusement, ce sera à la même date que quinze ans plus tard, le Michelin doubla la mise !

Je connus sa cuisine en 2008, me souvenant de la parfaite cuisson d'un délicieux pigeonneau, un mets de roi. Et c'est donc en 2010, qu'eut lieu ce déménagement, marqueur d'une vie professionnelle. A l'époque, la cuisine de Cédric, c'était crabe royal de Norvège  en millefeuille d'avocat et mangue, sushi aux herbes et tomates confites, faux-filet de Charolais en deux cuissons : rôti au beurre demi-sel, confit à la fleur de sel, pour terminer par une trilogie autour  du chocolat !

 

 

 

Ce n’est pas tous les jours que l’on s’attable chez un deux étoiles Michelin !

 


En ce jour estival, le moulin de Martorey est baigné par un soleil lumineux. Une table sous un apaisant tilleul nous est dédiée. A côté, trois potes de longue date égrènent la Bourgogne par carte des vins interposée. La mise de table est plutôt élégante et nappée (ce qui devient rare !). Au préalable, j'allais féliciter Cédric pour cette belle distinction. Sa cuisine est rutilante. Ce fut un vrai travail de remise en cause culinaire m'expliqua-t-il, au cours de ces années passées. Le tout avec discrétion et efficacité mêlées semble-t-il...
Mais assez parlé,  attablons-nous ! Le menu « Mon univers » est à l'unisson du chef, voyageons ensemble ! Avec l'apéritif, un mini tartare bien assaisonné avec un brin de croustillance. Belle surprise gustative aussi que le jambon persillé revisité : le goût est là, puissant et sincère, de ce mets bourguignon emblématique. Puis, un cromesquis d'escargots arrive sur une délicate planche en buis. Les contenants aussi, sont variés et choisis !

Mention spéciale pour le sublime biscuit de brochet, là aussi accompagné d'une sauce délicate - l'art saucier du chef est souligné dans le Michelin 2023 - avec souvent une discrète et délicate nuance d'acidité. C'est la fête à table ! Diantre ! Ce n'est pas tous les jours que l'on s'attable dans une maison doublement étoilée au Michelin. En Bourgogne, elles ne sont que quatre ! Arrive ensuite une féra délicatement fumée, un plat aussi délicat qu'onctueux ! De très jolies assiettes qui concourent au plaisir des yeux, avant celui imparable du palais.

 

 

 

 

Tout ici n’est que délice au palais…



Le sommelier et son original insigne en forme de limonadier au revers du veston arrive alors. Comme ses collègues de salle, il a fort à faire, car hélas, la brigade est incomplète. Malgré trois jours de repos consécutifs (dont le dimanche) et cette récente distinction qui eût attiré plus d'un professionnel antan, notre courageux chef en est un peu dépité : pas une réponse à ses multiples annonces. Ce sera le seul bémol  de cet excellent déjeuner, qu'un service, un peu trop tendu pour une maison de ce niveau... Arrive ensuite un ormeau à la texture si caractéristique, c'est vraiment délicieux !

L'Yonne, mesdames, messieurs, est présente ce midi-là, au travers de la truite de la pisciculture, sise à Crisenon ! Un sublime accompagnement de courgettes (sublimer un produit simple, c'est tout un art !) complète ce plat « made un Yonne » !

 

 

Mention spéciale pour la délicate tarte à l'artichaut qui s'ensuivit : du grand art, à l'unisson de ces belles deux étoiles 2023 ! Ce plat est magnifique de goût, mais aussi de simplicité et confère une émotion certaine. Un Puligny-Montrachet premier cru accompagna l'essentiel de ce succulent repas. Un parfait pigeonneau sonna le glas de ce blanc nectar. Signalons, un joli choix de fromages dont un peu usité « Comté » de 36 mois. Un impeccable dessert à base de miel, puis un autre aux fruits rouges conclurent ce merveilleux déjeuner. 
Une cuisine d'exception qui vaut le détour. La définition des deux étoiles Michelin trouve ici une belle destination, autant qu'une très belle ambassade. Bravo au chef Cédric et surtout, gardez le moral !

 

En savoir plus :

 

Les - : Mesdames et messieurs les élus du coin, question : à quand un bus partant depuis la gare SNCF de Chalon-sur-Saône et s'arrêtant pas trop loin de ce magnifique restaurant, emblématique de votre territoire ?!

Les + : le cadre est sublime. Les sauces sont superbes : j'approuve le Michelin !

 

 

Contact :

Restaurant « L’Amaryllis »

Moulin  de Martorey,

Chemin de Martorez

71100 SAINT-REMY

Tel : 03.85.48.12.98.

Proche accès de l'A6. Vingt minutes en en taxi depuis  la gare TGV du Creusot.

Premier menu-déjeuner à 80 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Décidément, les étés se suivent et se ressemblent dès que l’on parle de poubelles dans la capitale de l’Yonne ! Plusieurs d’entre elles ont obstrué cette semaine les trottoirs, déjà pas très larges du centre-ville, remémorant des souvenirs malodorants à certains des habitants inquiets. Mais, dans le cas présent, pas de panique ! L’embouteillage de ces conteneurs n’avait pas pour origine un nouveau conflit social de longue durée mais la participation des agents municipaux à un séminaire organisé par la collectivité sur une seule journée. Ouf, on l’a échappé belle…   

 

Lundi 

Le style paraîtra sans doute peu académique aux pisse-vinaigres mais les « Crazy Dunkers », une bande de copains originaires de la Loire, sont passés maîtres dans le basket acrobatique, enchaînant saltos et autres vrilles en se jouant des règles de la pesanteur… Michael JORDAN peut aller se rhabiller, ou alors s’acheter un trampoline !

 

 

Mardi

Les super yachts de luxe ont toujours la cote auprès des plus fortunés de la planète. Pas facile pour autant la vie de milliardaire, même quand on s’appelle Bernard ARNAULT et que l’on pèse la bagatelle de 229 milliards de dollars. Propriétaire du « Symphony », une coque de noix de 101 mètres de long, avec piscine à fond de verre, cinéma en plein air, sauna et jacuzzi, le plus riche des Français s’est vu interdire l’accès au port de Naples, pour cause de bateau trop long ! Dépassant de 26 mètres la limite autorisée par le nouveau règlement de la capitainerie maritime en vigueur. Refoulé comme un vulgaire migrant à Lampedusa… Misère, quand tu nous tiens !

 

 

Mercredi

 

Il avait pratiquement disparu des lisières des champs, considéré comme nuisible et condamné à mort à ce titre par l’agriculture intensive à grand renfort d’herbicides, ou pour reprendre le vocabulaire feutré en usage dans le monde agricole, de « produits phytosanitaires ». Mais le coquelicot semble faire son retour, à en juger par les taches « rouge baiser » qui se multiplient le long des routes. Le signe d’un renoncement à la maîtrise totale des mauvaises herbes et à une diminution des intrants chimiques ou une forme de résistance développée par ce pavot sauvage au fil des années… ? Pour mémoire, rappelons que depuis le Grenelle de l’environnement 2008, l’on en est déjà à la quatrième mouture du plan Ecophyto et que l’objectif de réduire de moitié l’usage d’herbicides et autres pesticides a été repoussé à l’horizon 2030 ! « Comme un p’tit coquelicot mon âme, comme un p’tit coquelicot »…  

 

 

 

Jeudi 

A la quasi-unanimité, les journalistes du « Journal du Dimanche » ont voté hier la prolongation de la grève entamée il y a tout juste une semaine, après la nomination à la tête du journal, de Geoffroy LEJEUNE, transfuge de l’hebdomadaire d’extrême droite « Valeurs Actuelles ». Une arrivée qui fait débat et fait peser selon la rédaction, de lourdes menaces sur l’indépendance éditoriale du « JDD ». Même la ministre de la culture, Rima ABDUL MALAK s’en est émue, assurant les grévistes de son soutien. Sans que l’on sache si elle partageait la même émotion en octobre 2019, quand son « patron », déjà président, donnait une interview exclusive à l’hebdomadaire brun foncé…

 

Vendredi 

Depuis plusieurs jours, il y a comme de l’embouteillage sur les trottoirs auxerrois, où les poubelles jaunes semblent fleurir comme tournesols dans un champ sous le pinceau de Vincent Van GOGH. Participant et c’est bien leur droit, avec leurs autres collègues au séminaire organisé mercredi à Auxerrexpo par la Communauté d’agglomération et la ville d’Auxerre, les agents chargés de leur collecte, n’ont pu l’effectuer, contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps. Il a ensuite été demandé aux habitants de laisser leurs poubelles sorties en prévision d’un hypothétique ramassage ultérieur sans qu’une date soit fixée pour autant. Pour ensuite se raviser une nouvelle fois, appelant à les rentrer la nuit pour les ressortir au petit matin, au risque sinon de retrouver un tas de cendres le matin ! A ce jour, les « fleurs » jaunes n’ont toujours pas été cueillies…

 

Samedi 

Il a 29 ans, jeune chef d’entreprise père de famille et habite Villeurbanne. Dans la nuit du 28 au 29 juin dernier, alors qu’un incendie se déclarait dans son immeuble, causé semble-t-il par des tirs de mortiers lancés par de jeunes émeutiers, il n’a pas hésité à se lancer au secours d’une habitante au péril de sa vie. La personne est saine et sauve, lui est depuis plongé dans un coma artificiel à l’hôpital Herriot de Lyon, après avoir été intoxiqué par les fumées et son pronostic vital est engagé. Peu d’échos dans les médias, n’évoquant que « quatre blessés légers », en guise de commentaires… Il se prénomme « Farès », qui dans la langue arabe, signifie « chevalier, valeureux comme un lion »…

 

 

Dimanche

Son regard bleu acier et sa haute stature témoignent d’aïeux venus du fond des âges, croisement des « pictes » à la réputation guerrière, des celtes d’Irlande et de quelques vikings en mal de terre inconnue… John a une « gueule » de cinéma et ce n’est pas le hasard qui l’a conduit à apparaître dans plusieurs films à connotation historique. « Scottish » jusqu’au bout du tartan, il est venu de ses Highlands jusqu’à Cravant pour participer à la commémoration des 600 ans de la bataille qui vit plusieurs milliers de ses compatriotes périr sous les murailles d’alors de la cité. Comme échappé d’une faille temporelle et toujours prêt à bouter l’ennemi « anglois », mais cette fois-ci, plus pacifiquement, en espérant de son vivant voir un jour l’Ecosse acquérir son indépendance. Après le Brexit, à quand l’« Exit » ?

 

Dominique BERNERD

 


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Exit « Le Sémaphore », bienvenue au 17 de l’avenue Aristide Briand. L’association, porteuse du projet de régie de territoire sur le Tonnerrois emménagera le premier septembre prochain dans un nouvel espace, plus propice à assurer son développement et sa visibilité. Un plus pour la structure qui prône les valeurs de la solidarité, de la citoyenneté et du partage…

 

TONNERRE ; Au sortir de la période estivale, il sera impératif de quitter les locaux du « Sémaphore » d’ici le 31 août pour les salariés de l’association afin de pouvoir prendre possession de la nouvelle infrastructure sise au 17 de l’avenue Aristide Briand ; celle qui accueillera désormais les bureaux de « Pierres, Pôle et Compagnie ». La plus citoyenne des associations locales, positionnées sur les notions de solidarité et de partage a décidé de se donner de nouveaux horizons structurels.

Possédant à l’heure actuelle deux pièces faisant office de bureaux au sein du symbole de l’activité économique du bassin tonnerrois, les responsables de « Pierres Pôle et Compagnie » ont opté pour ce déménagement de fin d’été qui favorisera l’agrandissement de leur dispositif.

 

Des travaux assurés par les salariés durant le mois d’août…

 

La structure y occupera une aile située au rez-de-chaussée d’un bâtiment qualifié de très fonctionnel par Stéphanie MATHIEU, directrice de l’antenne de Tonnerre.  Celle-ci en

a dévoilé les premières esquisses à la presse.

Toutefois, avant de prendre possession des lieux, des travaux de réfection s’y dérouleront durant le mois d’août ; un chantier qui sera assuré par les salariés de la structure.

Seules les équipes techniques inhérentes aux espaces verts – l’un des deux axes essentiels d’intervention de « Pierres Pole et Compagnie » avec le travail dans les vignes - resteront hébergées dans d’autres locaux, mis à disposition par la Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne et la Ville de Tonnerre.

Un changement d’air dont devrait profiter la structure en évolution depuis son ouverture en janvier dernier…

 

Thierry BRET

 


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Un temps à ne pas mettre un préfet dehors. Ni un journaliste, d’ailleurs ! De sombres nuages barraient l’horizon, au-dessus de la Puisaye et de la Nièvre lointaines, vu depuis Auxerre. Il n’en fallait pas davantage pour comprendre que tôt ou tard un violent orage allait s’abattre sur…Mézilles, théâtre de la visite préfectorale du jour, consacrée à un contrôle du respect des restrictions des usages de l’eau sur le territoire de l’Yonne. Un comble alors que de grosses gouttes devaient copieusement arrosées les participants !

 

MEZILLES : Le soleil auxerrois a laissé la place à de lourds nuages noirs du côté de la Puisaye ! Pas sûr que les conditions météo, jusque-là favorables, ne se gâtent point d’ici la fin de l’après-midi. Invité surprise de la visite du représentant de l’Etat en terre de Puisaye, l’orage, menaçant, ne devrait pas tarder à se manifester.

Prévu initialement à 17h45, près du petit cimetière de la commune dirigée par Michel CARRE, le rendez-vous proposé par les services de la préfecture en pleine campagne s’en trouve quelque peu perturbé.

Près du point de ralliement, on ne voit alors que parapluies et coiffes pour tenter de se protéger des gouttes drues qui tombent en forte averse. Une atmosphère vivifiante qui ne semble pas affectée, outre mesure, le préfet de l’Yonne Pascal JAN, qui tout sourire, est en grande discussion avec les représentants de l’OFB, l’Office Français de la Biodiversité et ceux de la Direction départementale des Territoires (DDT) en mission de contrôle.

 

 

Un arrêté préfectoral en application depuis le 03 juillet…

 

Prévoyant, Monsieur le Préfet ? Pour sûr ! La petite pochette dépassant de sa veste grise, assortie à l’unisson avec sa chemise bleu outremer, confère une parfaite note d’élégance dans le « dress-code » du haut-fonctionnaire. Toutefois, celui-ci a pris soin de chausser des bottes qui lui permettront de s’aventurer sans crainte dans les prés alentours encore imperméables à l’eau de pluie. Des bottes qui ne quittent jamais le coffre de son véhicule.

« Dès le premier jour de ma prise de fonction (avril 2022), je me suis rendu auprès des viticulteurs de Chablis qui avaient subi les affres du gel, confie-t-il, il a fallu que je m’équipe pour aller au plus près du terrain… ».

Une anticipation très avisée que la secrétaire générale de la préfecture, Pauline GIRARDOT, devait appliquer pour les mêmes circonstances !

Mais, cette fois-ci, ce n’est pas des dégâts provoqués par le gel dont allait parler le préfet de l’Yonne. Plutôt de sécheresse – une blague après l’arrosage en règle des participants de ce point presse ! – et du respect des restrictions de l’eau sur le territoire. Un arrêté préfectoral, datant du 28 juin, est entré en vigueur à compter du 03 juillet.

« La situation de sécheresse continue à se dégrader, explique le résident de l’hôtel de la préfecture, il a fallu renforcer les mesures de restriction d’usage de l’eau sur certains secteurs du département… ».

 

 

Contrôle des installations pour prévenir les actes de malveillance…

 

En outre, plusieurs bassins voient leur alerte sécheresse renforcée en complément des restrictions prises le 13 juin dernier. C’est le cas de l’Armançon amont, du Serein, du Cousin, du Tholon, de l’Yonne moyenne et de la Cure.

Des mesures restrictives qui induisent nécessairement un certain nombre de vérifications, assurées par les services de l’OFB, l’Office Français de la Biodiversité et de la Direction Départementale des Territoires (DDT).

Comme le rappela Pascal JAN à l’issue de cette inspection quelque peu humide.

« L’objectif était de contrôler cet ouvrage hydro et puis d’en vérifier les vannes. D’évoquer aussi les conséquences d’un non-respect des normes, ce qui n’est pas le cas ici, devait-il préciser, mais aussi d’observer s’il n’y a pas d’actes malveillants sur ces ouvrages – une énorme pierre en obstruait précisément le débit de l’eau – qui pourraient engendrés des conséquences sur la biodiversité, les poissons, etc. ».

 

 

Au-delà de la vérification minutieuse de ces différentes structures qui facilitent la bonne régulation des cours d’eau – ce qui a été réalisé à Mézilles est en tout point remarquable pour bien alimenter le bief -, c’est également une manière de placer sous le feu des projecteurs les fonctionnaires de l’Office Français de la Biodiversité, méconnus du grand public alors que leurs actions sont essentielles sur le terrain.

Le préfet de l’Yonne dont le credo sur ce sujet n’est autre que la sobriété souhaitait également sensibiliser par cette action et par le relais qu’en feront les médias qui étaient représentés ce jour sur l’importance de l’eau. « Elle ne sert pas simplement à nous abreuver, ajoute-il, mais il faut respecter sa quantité et son implication au niveau de la biodiversité… ».

 

 

 

S’approprier les comportements autour de la sobriété…

 

Quant aux nappes phréatiques, de l’aveu même de Pascal JAN, elles se situent encore à des niveaux inférieurs malgré les orages fréquents de cette fin de printemps/début de l’été. « C’est plutôt préoccupant, lâche-t-il soucieux. Ce n’est pas parce qu’il pleut, même abondamment, que la sécheresse prend fin. Ce contexte délicat, nous le vivons depuis le mois de mars. J’en veux pour preuve le premier arrêté préfectoral qui date du 10 mars 2023 ! Cela doit conduire chacun d’entre nous à avoir des comportements, sans instruction particulière, à optimiser des gestes de sobriété… ».

Et Pascal JAN de citer qu’un lavage de dents ne s’effectue pas en laissant le robinet qui coule, que les douches de courte durée (plus toniques !) sont à privilégier au détriment de la relaxation procurée par un bain, quant à l’arrosage des plantes, légumes et fruits, il n’est pas interdit mais il est recommandé de le pratiquer à certaines heures de la journée, en particulier tôt le matin ou en soirée. La population doit s’approprier les comportements responsables car malheureusement, ces situations risquent de perdurer très longtemps compte tenu de la courbe progressive du réchauffement climatique. Un message très clair et aussi limpide que l’eau pure de la rivière qui coule à Mézilles…

 

Thierry BRET

 

 


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