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Nom de code : CDPPT. Explications de texte, après avoir traduit l’acronyme : Commission départementale de Présence Postale Territoriale. Un outil, fort précieux, voire très pertinent, composé d’une dizaine d’élus, communaux, départementaux et régionaux. Avec en sus, un représentant de l’Etat, issu de la préfecture. Et, en toute logique, du porte-voix de La Poste. L’organe se réunissait à Coulanges-sur-Yonne, mercredi matin, avec la ferme intention de conforter son engagement initial : à savoir le maintien des services à la population…

 

COULANGES-SUR-YONNE : A peine le temps d’ôter son pardessus au coloris automnal que voilà le président de la CDPPT contraint de subir les premières questions d’une interview médiatique, afin de procéder à un état des lieux de la fameuse commission se réunissant ce jour. Celle qui possède un acronyme un peu bizarre, CDPPT, rappelant presque le sigle de l’ancienne PTT, un lointain cousin germain de la grande famille postale !

Pendant que l’élu régional et président de ladite commission de l’Yonne, Gilles DEMERSSEMAN reprend son souffle – il accuse un bon quart d’heure de retard sur l’horaire initial de ce rendez-vous journalistique, préfigurant la tenue des travaux ! -, Marcel CHEVILLON, maire de Coulanges-sur-Yonne et membre de l’organe institutionnel composé d’élus, et défendant le maintien des services postaux dans les territoires, régale ses invités.

D’une belle croustillance et d’une agréable couleur, les croissants concoctés par la boulangerie locale narguent de leur présence les participants depuis la corbeille, posée au centre de la table. Mais qui osera prendre le premier d’entre eux et le déguster avec appétit ?!

 

Une année pleine de restructurations et de sécurisations

 

De son côté, le Conseiller régional-président de la CDPPT livre ses premières impressions sur 2023 qui s’écoule, des propos enregistrés sur smartphone.

« L’actualité est plutôt positive à notre niveau, explique-t-il, on a accompagné pas de mal de projets de restructurations et de sécurisations de sites… ».

Un accompagnement à la rénovation d’agences postales communales, la réouverture de La Poste du quartier des Champs-Plaisants à Sens – la précédente mouture avait été sérieusement endommagée par les flammes suite à un sinistre -, la modernisation du bureau d’Aillant-sur-Tholon, d’autres encore comme la création d’un point d’accueil postal à Perceneige, dans le nord-est du département…sont autant de réalisations concrètes qui ont fait de l’exercice écoulé une belle année.

« C’est un peu notre rythme de vie habituel, concède en souriant un Gilles DEMERSSEMAN, toujours à l’aise dans l’exercice oratoire. Il ne manqua pas d’évoquer également la présence postale dans le cadre du programme des maisons France Services, forcément, une réussite pour amener au plus près de nos concitoyens vivant dans les zones les plus reculées, les indispensables dispositifs dont ont besoin administrativement les Icaunais.

 

Des engagements de l’Etat plus faibles que ce qui avait été annoncé…

 

Le président de la CDPPT aborda ensuite le démarrage du nouveau contrat de présence postale, valable jusqu’en décembre 2025. Un dispositif qui était au centre des intérêts lors de la réunion des présidents des commissions en octobre 2022.

Co-construit avec l’Etat, l’AMF, les CDPPT et le Groupe La Poste, ce contrat, véritable feuille de route de la présence postale dans les territoires, comprend de nouveaux points stratégiques comme le financement du fonds de péréquation, les douze heures minimum pour les nouvelles APC (agences postales communales), la future bonification de ces mêmes agences qui fonctionnent bien, les actions à apporter pour améliorer celles qui ont peu de fréquentation, etc.

La concrétisation est donc devenue réalité, avec « certes quelques grincements dents, affirmera Gilles DEMERSSEMAN, mais cela est opérationnel !

En revanche, plus critique dans ses propos, le président de la CDPPT de l’Yonne estime que « les engagements pris par l’Etat ne sont pas à la hauteur de ce qui avait été annoncé à l’automne 2022 ».

 

 

En terme clair, les aides étatiques sont à la baisse même si le montant global reste intéressant mais cela appelle les CDPPT à la plus grande vigilance dans la réalisation de leurs opérations.

« Il est clair, souligne l’élu de Puisaye-Forterre, que le coût de fonctionnement des points d’accueil postaux dans les maisons France Services impactent nos budgets… ». Réduisant de facto la somme mise à disposition à d’autres projets spécifiques…

Des éléments cruciaux pour la pérennité de la CDPPT dont le représentant de l’Etat a eu connaissance lors de la rencontre des présidents des CDPPT de France à Paris, le mois dernier…

« L’équation est simple, renchérit Gilles DEMERSSEMAN, il faut pourtant réaliser des choses avec moins de moyens financiers ! Donc, nous devons nous poser les questions de la priorisation et l’aide à apporter au développement des territoires. C’est notre rôle d’y réfléchir… ».

 

 

Apporter le nécessaire supplément d’âme auprès de la population

 

Se projetant déjà vers 2024, le président de la commission postale de l’Yonne observe le sérieux ralentissement des activités économiques qui pourrait se poursuivre l’année prochaine. « Tout le monde, y compris les collectivités, est sur le recul : ce n’est pas une bonne tendance ni pour l’emploi ni pour les investissements… ».

Vu du prisme de La Poste, il se veut plus rassurant. « La présence postale sur notre territoire fonctionne bien parce qu’il y a une structuration importante de la part des agents qui prennent conscience de leur rôle et de la mise en place de nouveaux services. Les postiers volontaires possèdent ce nécessaire supplément d’âme pour assurer le portage des repas et une multitude de services envers les personnes qui en expriment le besoin. En fait, nous ne devons pas nous interdire aucune réflexion sur les nouveaux services de La Poste… ».

Mais, de là, à assurer le ramassage des poubelles là où il existerait des besoins, il ne faut pas exagérer, tout de même !

 

Thierry BRET

 

 


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Cela devient une habitude. Presque un rituel que l’on doit sans doute à la proximité de la capitale hexagonale où siège le représentant suprême de l’instance au cube jaune. Mais, aussi, des liens en étroites osmoses qui existent depuis si longtemps entre les fédérations de Bourgogne Franche-Comté et de l’Ile-de-France. D’ailleurs, la FNAIM de l’Yonne n’appartenait-elle pas aux deux structures, il fut un temps ? Pour son second déplacement par chez nous – l’an passé, l’assemblée générale se déroulait à Joigny -, le président national de la FNAIM Loïc CANTIN a trouvé un cadre dynamique et sportif qui lui correspondait bien : le complexe de l’AJ Auxerre. Pour y dévoiler des messages pas franchement encourageants pour la filière…

 

AUXERRE : Toujours très accessible, le président de la FNAIM, Loïc CANTIN ! Un petit verre de chablis à la main, l’argument idéal pour mieux l’accueillir en terre icaunaise selon nos us et coutumes, le personnage affable discute avec deux de ses coreligionnaires qui parlent de la pluie et du football, le charismatique Guy BRUGGEMANN et le nouveau président régional de BFC, Christophe LESOU, venu tout exprès de Dijon pour assister à l’évènement. C’est sûr, c’est bien d’un évènement dont il s’agit et qui va se dérouler dans une poignée de minutes dans le flamboyant espace 1905 du complexe footballistique de l’Abbé Deschamps !

Ce n’est pas tous les jours, en effet, que l’on reçoit le « number one » de la puissante structure hexagonale qui a pour vocation de défendre les intérêts des professionnels de l’immobilier et de leurs clients – ils en ont bien besoin de nos jours ! -, vu par le petit bout de la lorgnette localo-locale !

On comprend donc le sourire un brin crispé de Ghislaine MOREAU, la nouvelle présidente de la structure départementale qui connaît pourtant bien les rouages de la vie institutionnelle et économique du fait de ses mandats, face à cet enjeu de poids : la tenue de sa première assemblée générale ! Et de son prélude introductif, qui prendra la forme officielle d’ici peu d’une conférence de presse où Loïc CANTIN analysera le contexte conjoncturel qui impacte la réalité du marché de l’immobilier.

Une atmosphère loin d’être lénifiante pour le monde des transactions et des négociations à date. D’autant que depuis le début de l’année, comme l’annonceraient les croupiers aux tables de la roulette dans un casino, « faites vos jeux, Mesdames, Messieurs, rien ne va plus ! ».

 

Déjà en juin, des prévisions inquiétantes sur les transactions et les prix

 

Pour autant, Loïc CANTIN n’est pas homme à se laisser abattre malgré les soubresauts de l’actualité financière et économique ! Que nenni ! Bon, il en convient : l’immobilier a connu des moments d’allégresse par le passé qui font cruellement défaut aujourd’hui. C’est sûr et ce n’est pas de chance pour les investisseurs qui aiment injecter de l’argent dans la pierre – une valeur référentielle aussi garantie que l’or pour certains de nos compatriotes -, mais qui aurait pu se douter sérieusement que le début des années 2020 ressemblerait à un véritable parcours du combattant pour celles et ceux qui se réfugient avec complaisance dans la sérénité de leurs placements ?! Avec la COVID et les confinements, les conflits d’un autre âge aux conséquences internationales, l’inflation galopante et expansionniste, la crise de l’énergie et la chute drastique du pouvoir d’achat ! Sans omettre la hausse des taux d’intérêts et la frilosité des banques à prêter, par-dessus le marché ! Bing, ça fait mal sur les calebasses !

D’ailleurs, dès ses propos liminaires face aux journalistes, Loïc CANTIN n’a eu qu’une seule cible à identifier pour tenter de faire bouger les lignes. Et redonner ainsi plus de confiance à tout un secteur en souffrance : l’Etat !

C’est clair : le gouvernement doit agir immédiatement pour faire face à la crise du logement et de l’immobilier, crise qui malheureusement ne date pas d’hier.

Déjà en juin dernier, le porte-étendard de la structure syndicale de l’immobilier faisait part de ses inquiétudes : il prévoyait une chute des transactions de 15 %, additionnée à une dégringolade au niveau des prix de dix pour cent. Un prévisionnel que redoutaient les acteurs de la filière, confrontée à la dure réalité du terrain. De quoi mettre le moral au ras des chaussettes…

 

 

 

Vu de l’Yonne, une chute de 12 % des transactions

 

Les chiffres plaident pour lui. Et ce n’est pas forcément bon signe. La capacité d’emprunt des ménages est en déliquescence du fait de cette conjoncture totalement chamboulée et imprévisible. Cela se traduit au niveau des transactions immobilières. Au 31 décembre 2023, les ventes de biens devraient se situer aux alentours des 885 000 réalisations. Bien loin du 1,2 million envisagé par tous les observateurs de la chose immobilière. La cause à tous ces maux ? L’envolée farouche des taux d’intérêt.

Ils ont progressé de un à quatre pour cent, avec une augmentation de 450 points de base en un laps de temps record. Plongeant ainsi les ménages qui souhaitaient devenir des primo-accédants au bord du précipice ; ces derniers devant remiser aux calendes grecques leurs projets !

Quant à la décélération des prix, Loïc CANTIN est on ne peut plus catégorique pour l’exercice 2024 : cela va se poursuivre. Vu de l’Yonne, et cela sera aussi confirmé par Ghislaine MOREAU, notre territoire qui a vu le nombre de ses transactions diminuer de 12 %, résiste bien mieux que d’autres départements de notre beau pays de cocagne. Toutefois, il ne faudrait pas chanter victoire trop vite par chez nous ! Bon nombre d’habitations de l’Yonne figurent dans les profondeurs des diagnostics de performance énergétique – oui, oui, le fameux DPE tellement contraignant pour certains propriétaires ! – et cela ajoute un élément supplémentaire défavorable pour ne pas aider à la revente du bien.

 

 

Les « mesurettes » du Conseil national de la Refondation Logement…

 

Prolixe, Loïc CANTIN l’aura été ! Le garçon ne regarde pas sa montre lorsqu’il donne une conférence de presse. La multiplicité des sujets, il est vrai, était presque sans limite. Vous en voulez la preuve ? Très simple lorsqu’il abordera un item qui lui tient à cœur : le CNR, soit le Conseil national de la Refondation Logement ! Là, les flèches s’abattent sur la cible comme autant de feuilles mortes, non ramassées et glissantes par jour de pluie, qui s’accumulent sur les trottoirs d’Auxerre !

En mai dernier, l’auguste comité apportait ses conclusions à la crise du logement en France, avec autant de paramètres qui étaient pourtant bien définis en amont, comme la diminution de la production sur le neuf, les aspérités aigües pour devenir tôt ou tard propriétaire de son bien ou la déconfiture observée dans le locatif qui stagne puisqu’il n’y a plus de rotation sur le marché.

« Tout ce travail pour nous livrer que des « mesurettes », plaisante avec une pointe d’amertume acidulée, le président de la FNAIM, cela nous a plongé dans une immense colère… ».

Pourtant, la FNAIM, jamais avare en préconisations, avait fait part de ses remarques avec des points très précis concernant la transférabilité et la portabilité des prêts, la réintroduction de la mesure de déduction des intérêts d’emprunt lors de l’achat d’une résidence principale, l’application de la loi PINEL envers les néophytes de l’accession, et la réduction du coût du neuf à l’acquisition, avec une compensation de l’écart de prix entre logement libre et social…

Et le président – il évoque la nécessité « d’un front commun » - en appelle à l’Etat et son nouveau ministre du logement, Patrice VERGRIETE, pour qu’ils agissent enfin dans la construction d’une véritable stratégie politique en faveur du logement en France. Un volet qui n’est pas abordé depuis des lustres !

Le chemin pour y parvenir semble parsemé d’embûches. Mais, Loïc CANTIN s’est voulu porteur d’un message d’encouragement et d’espérance fort envers la profession qui ne doit pas baisser les bras. Saluant, aussi, l’implication de la Fondation Abbé Pierre qui perpétue grâce ses actions à vouloir résoudre la problématique des sans-abri, et à optimiser l’inclusion sociale. Aux quatre coins de l’Hexagone…

 

Thierry BRET

 

 


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« Rendre la dignité à nos concitoyens locataires n’est ni un slogan ni un mot creux… ». Incontestablement, il possède le sens de la formule, le nouveau sous-préfet de Sens, Wassim KAMEL. Représentant l’Etat, lors de la signature du protocole de lutte contre l’habitat indigne du Grand Sénonais, le haut fonctionnaire de l’Yonne septentrionale a brossé un tableau bien réel d’une situation très dure qui concerne 7 % de la population de notre territoire…

 

SENS : Le chiffre mérite d’être cité. Il prend d’autant plus d’ampleur quand il sort de la bouche du sous-préfet de Sens, comme si son caractère officiel résonnait plus longtemps dans la magnifique salle de la Poterne, édifice qui accueille la cérémonie du jour. On a presque du mal à le croire mais il s’incruste au fond de nos tympans : 7 % de la population icaunaise vit aujourd’hui dans ce que l’on nomme trivialement des habitats insalubres.

Soit, un total de vingt mille logements ! Des chiffres que ne se privent pas de jeter en pâture et publiquement le nouveau référent départemental pour l’habitat indigne. Une nomination que le préfet de l’Yonne Pascal JAN a entérinée il y a peu avec son représentant.

Afin de mieux cerner la réalité de l’agglomération sénonaise, les services de l’Etat ont décidé de lancer une étude statistique s’appuyant sur les 27 communes que compte le Grand Sénonais pour y voir beaucoup plus clair sur ce dossier. Une enquête qui devrait livrer ses premiers résultats d’ici quelques semaines, selon Wassim KAMEL.

 

Soigner la cause du mal à sa source : l’habitat indigne

 

D’ailleurs, ce retour de la dignité aux concitoyens locataires en France est précisément l’un des axes de réflexion du nouveau ministre du Logement, Patrice VERGRIETE, qui a pris ses fonctions à la sortie de l’été. Son récent déplacement à Deauville lors du 119ème Congrès national du Conseil supérieur du Notariat lui aura permis de tâter le pouls du secteur. Il fera de même début décembre lors du Congrès national de la FNAIM à Paris pour être plus près des professionnels.

« La lutte contre l’habitat indigne est en fait une grande cause nationale, insiste M.KAMEL, au-delà des outils qui sont proposés, à l’instar de ce comité local de lutte contre l’habitat indigne – une véritable instance référentielle – cela permettra d’être mobilisable de manière très rapide et de trouver des solutions... ».

 

 

Sans en déflorer davantage avec des exemples à l’appui, le sous-préfet précisa que le gouvernement devrait décliner dès le début de 2024 de nouvelles propositions audacieuses afin de lutter contre ce fléau de l’insalubrité dans l’habitat.

Terreau de toutes les injustices, l’habitat indigne, il ne faut pas l’oublier, est à l’origine de nombreuses problématiques sociétales, conduisant à la violence, l’incivilité, l’irrespect. Des mots forts que Wassim KAMEL se devait de prononcer.

« Il nous faut soigner la cause même du mal, souligne le sous-préfet face à un auditoire d’élus communautaires à l’écoute.

 

 

Pas un écrit de plus mais un engagement fort !

 

Puis, il citera plusieurs dispositifs déjà mis en place pour juguler le phénomène comme le permis de louer (il est déjà en œuvre à Joigny) ou le permis de diviser.

« Aujourd’hui, ajoutera-t-il, ce n’est pas juste une signature au bas d’un papier. Ni un écrit de plus ! C’est un engagement commun (avec l’Agence Régionale de Santé, l’ADIL, le Département, l’Agglomération et l’Etat), un acte fort pour rendre sa dignité à ces locataires qui vivent dans des habitats indignes… ».

De la fierté, oui, Wassim KAMEL en a aussi exprimé à l’issue de cette convention de partenariat qui se préparait sur le Sénonais depuis 2018…

 

Thierry BRET

 

 


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Tout est dit dans la formule écrite sur le maillot. « Maintenant, on agit ». Plus de salamalecs à l’emporte-pièce, ni de tergiversations inutiles : il y a urgence en la matière ! Le regard déterminé de la sénatrice de l’Yonne en dit long, d’ailleurs, sur le sujet : volontaire, tenace, résolu. Le 25 novembre, lors de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la parlementaire qui a succédé à son homologue Annick BILLON il y a un mois à la présidence de la Délégation nationale des Droits aux Femmes au Sénat avait décidé d’arborer les couleurs de la Fondation des Femmes. Pour briser un peu plus l’omerta autour de ce phénomène de société…

 

AUXERRE : On ne peut pas dire qu’elle prend la pose sur ce document photographique en y proposant son plus joli sourire, la sénatrice de l’Yonne ! Et pour cause ! L’heure est grave, sa visualisation par l’image, aussi. Et si rien n’est fait au niveau des consciences, c’est-à-dire les nôtres, et de la sensibilisation tous azimuts à distiller vers les citoyens, le nombre de victimes de violences conjugales risque d’exploser à l’avenir.

De la pure logique, dans une société tournée de plus en plus vers l’individualisme et le repli sur soi. Un monde où l’incivisme, la colère et, parfois, la peur, sont devenus le moteur de la vie des couples ou de la famille…

Un chiffre, un seul doit capter toute notre attention. 244 300 ! C’est le nombre de victimes de ces violences faites aux femmes pour la seule année 2022, recensées par les forces de l’ordre. Une donnée arithmétique qui, bien évidemment, ne reflète pas vraiment la réalité de la problématique. Car, moult victimes n’osent pas porter plainte de peur de représailles physiques et musclées de la part de leur « cher et tendre »…

Le 25 novembre dernier, Dominique VERIEN a, selon, l’expression usuelle bien connue, décidé de « mouiller » le maillot contre ces violences conjugales. Tout simplement en portant celui de couleur mauve de la Fondation des Femmes et en se fendant d’un texte, au titre de sa nouvelle responsabilité, celle de présidente de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes au Sénat, publié sous forme d’une tribune. Un texte que nous reproduisons dans ces colonnes en intégralité, ci-dessous. Pourquoi ? Parce que les consciences doivent favoriser le changement de comportement de ces hommes irresponsables et brutaux qui se livrent à l’impardonnable dans leur quotidien dont sont victimes les femmes, et parfois leurs enfants. Les rouer de coups…pour le seul plaisir de faire mal.

Parce que c’est en le lisant, que la sénatrice de l’Yonne retrouvera peut-être le sourire sur un prochain cliché…

 

 

Texte de Dominique VERIEN publié à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

   

« 244 300. C’est le nombre de victimes de violences conjugales recensées par les forces de l’ordre en 2022. Un chiffre bien entendu sous-estimé puisque toutes les victimes ne portent pas plainte, mais qui est en augmentation par rapport aux années précédentes. Il faut y voir avant tout une libération de la parole, une prise de conscience de la société et une meilleure prise en charge des victimes.

C’est aussi le signe que nos efforts portent leurs fruits et contribuent à changer la situation. Je pense par exemple à l’Aide Universelle d’Urgence, issue du texte de notre collègue Valérie LETARD, qui permet à chaque victime de violence conjugale de se séparer de son conjoint violent sans avoir à subir un chantage financier. C’est aussi le Plan Rouge VIF, avec ses nombreuses mesures qui sont progressivement mises en place : les pôles spécialisés comme l'ordonnance de protection immédiate, par exemple. Ce sont aussi les Brigade de Protection des Familles et les Maisons de Protection de Familles qui montent en compétences et jouent un rôle de plus en plus important. Je tiens également à saluer l’annonce du Garde des Sceaux relative à la mise en place d’un financement pluriannuel pour les associations.

Bien entendu, le local n’est pas en reste, et je pense à tous ceux qui contribuent au quotidien à faire reculer les violences conjugales et à protéger les victimes. Ce sont nos associations, nos élus locaux, avec par exemple l’AMRF qui a mis en place les Élus Ruraux de l'Égalité, mais aussi nos gendarmes et policiers, nos médecins, nos magistrats… J’ai eu la chance de pouvoir les rencontrer et de constater que nos territoires fourmillent d'engagements et de belles initiatives, et je souhaite ici leur rendre un hommage appuyé.

Pour autant, ce serait une erreur de croire que le travail est fini et que le problème est réglé. Au contraire, il est indispensable d’intensifier nos efforts et de profiter de la dynamique actuelle pour renforcer notre action.

Sur la sensibilisation du grand public d’abord, c’est indispensable, pour que le plus grand nombre soit capable de détecter et signaler les violences conjugales. Sur la formation ensuite, et je pense ici aux professionnels de santé, aux policiers et gendarmes, à nos enseignants, aux agents des collectivités publiques… Ils ont souvent un contact privilégié avec la victime, si ce n’est le seul contact quand celle-ci est isolée.

Sur l’éducation ensuite, l’école a un rôle à jouer. Je sais la charge qui repose déjà sur les enseignants, mais il est indispensable que les jeunes générations soient sensibilisées au plus tôt à ces questions, ne serait-ce que pour les protéger car les enfants qui assistent à ces scènes de violence au domicile familial sont aussi des victimes, quand bien même ils ne subissent pas directement les coups.

Enfin, si prévenir la violence est indispensable, il faut aussi pouvoir la guérir. C’est le sens de la proposition de loi que je déposerai dans les prochaines semaines pour une meilleure prise en charge des psycho-traumatismes. C’est indispensable pour la reconstruction des victimes et pour, là aussi, éviter que dans certains cas, elles ne deviennent auteurs.

Vous l’aurez compris, si la situation s’améliore, nous devons poursuivre nos efforts. Nous le devons aux victimes, qui chaque jour vivent dans la violence et l’horreur, à toutes celles qui se sont senties seules, quelques fois salies ou non-entendues. Par notre action, nous pouvons leur redonner un peu d’espérance. Vous pouvez compter sur mon engagement… ».

 

Thierry BRET

 


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On se frotte les mains de plaisir parmi les membres du jury. Trop heureux de se retrouver en pareille circonstance. Qu’importe qu’il ait fallu se lever tôt, un samedi matin et braver les premiers frimas de l’hiver sur la route, afin de gagner la pièce qui fera office, au sein du lycée des métiers Vauban, de lieu de dégustation à grande échelle des 263 échantillons proposés. Les 63 testeurs sont bel et bien là et pas un ne manque à l’appel de la fameuse manifestation, organisée par le BIVB : le 31ème Concours des Vins du Grand Auxerrois.

 

AUXERRE : Un tantinet silencieuse dès sa mise en route où il fallait être fin prêt à stimuler les cinq sens, la séance de dégustation proposée dans le cadre de la trente-et-unième édition du Concours des Vins du Grand Auxerrois aura tôt fait d’être bruyante, chaleureuse et conviviale au fil du temps qui s’égrenait gentiment ce samedi matin !

Et surtout, elle était parsemée avec les commentaires avisés et enthousiastes, voire très déconcertants à propos de certaines productions, émis par les soixante-trois jurés qui avaient la lourde tâche de sélectionner la quintessence des crus dégustés dans leur verre à pied.

 

Redonner de la vie et de la jeunesse à ce concours…

 

Blancs, rouges, aligotés, crémants : les membres du jury, assemblés par tables de quatre, n’allaient donc pas chômé et resté oisifs très longtemps en regardant la sobre décoration de la salle qui les accueillait.

Lors de son préambule explicatif, la viticultrice Elodie CHALMEAU  – cette dernière évoqua non sans émotion le souvenir de l’ancien président des Caves de BAILLY LAPIERRE David GRIFFE disparu ces jours-ci -, fit l’éloge du lycée des métiers Vauban qui recevait cette année la manifestation. Un lieu empli de symboles où l’accord mets et vin se cultive au naturel de façon pédagogique.

Une édition un peu particulière qui a multiplié les nouveautés avec la présence de cinq viticultrices co-organisatrices de l’évènement, aux côtés du Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB) spécialiste de la logistique et intendance. Ce qui fera dire à la jeune femme : « on a voulu redonner un peu plus de vie à ce concours, en renouvelant également les jurés – plus de la moitié participaient en effet pour la première fois à ce rendez-vous -, voire en les rajeunissant… ».

 

 

Promouvoir les vins du Grand Auxerrois du côté de Paris et de Lyon

 

D’ailleurs, dès qu’elles en auront le temps, les porte-étendards des vins du Grand Auxerrois présentes dans la salle ne manqueront pas de distiller leurs belles paroles promotionnelles, sans doute dès 2024, du côté de la capitale métropolitaine ou à Lyon, berceau de la gastronomie, pour y vanter les crus de ce terroir dont elles nous ont fait les honneurs.

« Les vins de l’Yonne ne sont guère connus dans l’ancienne capitale des Gaules, devait-elle ajouter, il faut remédier à cela ! ».

Puis, vint le temps où les responsables de table prirent les choses en main – de surcroît les nombreuses bouteilles devant se succéder les unes après les autres afin que leur contenu passe sous les fourches caudines de la critique gustative ! – où chacun y alla de ses réactions, ressentis et surtout notations !

Une première joute devant servir à sélectionner les trois meilleurs échantillons présentés par table. Autant dire, un travail de connaisseur et d’esthète pour certains, voire de découverte pour les néophytes.

 

Un super jury pour décerner les médailles !

 

Parmi les commentaires entendus : « la robe est limpide et jaune pâle », « il y a de la rondeur dans celui-là ! », « trop expressif et nerveux à mon goût ! », « on ne sent que l’alcool et pas assez le fruit au nez », « les bulles sont bien formées et éclatantes », à réserver lors de la dégustation des effervescents, « le boisé est trop prononcé au palais », etc.

Il restait ensuite, dans un second temps, et à la charge du super jury composé de professionnels de la chose vineuse, courtiers, cavistes ou journalistes, de ne retenir que le saint des saints de ces nectars présentés, l’ultime tiercé qui allait donner les podiums permettant d’attribuer in fine les cinquante-sept médailles, d’or, d’argent et de bronze. Un verdict que les propriétaires des soixante-et-un domaines viticoles ont attendu avec beaucoup d’impatience ! Il fut dévoilé au moment du repas, servi dans la salle de restaurant de Vauban.

 

 

Les résultats :

Bourgogne aligoté 2022

Or. Clotilde DAVENNE, Vieilles vignes
Argent. Domaine GIRAUDON
Bronze. Domaine C.et F. GUEGUEN, La Vigne de Marie-Louise

Bourgogne blanc 2022

Or. Pascal BOUCHARD SAS, cuvée Saint-Pierre
Argent. Maison SIMONNET FEBVRE
Bronze. Domaine du Château du Val de Mercy

Bourgogne rouge 2022

Or. Domaine Denis et Isabelle POMMIER
Argent. Maison HENRY
Bronze. Domaine MARSOIF, Fût de Chêne

Bourgogne rosé 2022

Or. Domaine Yann BOISSENET, pinot gris
Argent. Domaine MOUSSU, bourgogne coulanges
Bronze. Domaine RIGOULAT, bourgogne coulanges

Crémant de Bourgogne

Or. Caves BAILLY LAPIERRE, réserve blanc brut
Argent. Caves BAILLY LAPIERRE Baigoule rosé extra dry
Bronze. Caves BAILLY LAPIERRE, Ravizotte extra brut

Bourgogne chitry blanc 2022

Or. Domaine THIBAUT
Argent. Domaine KRANTZ
Bronze. Domaine Edmond CHALMEAU & Fils, Vieille Vigne d’Aimé

Bourgogne chitry rouge 2022

Or. Domaine Edmond CHALMEAU & Fils, Les trameures
Argent. Maison HENRY
Bronze. Domaine Elodie CHALMEAU

Bourgogne côtes d'auxerre blanc 2022

Or. Domaine JL & JC BERSAN, Cuvée Mouillepain
Argent. Domaine PETITJEAN
Bronze. SARL Les Malandes

 

 

Bourgogne côtes d'auxerre rouge 2022

Or. Domaine MADELIN Petit, Dessus Bon Boire
Argent. Domaine JL & JC BERSAN, cuvée Louis Bersan
Bronze. Domaine VERRET

Saint-bris 2022

Or. Caves BAILLY LAPIERRE
Argent. Sarl Les Malandes
Bronze. Domaine PL & JF BERSAN  Fyé Gris

Bourgogne coulanges blanc 2022

Or. Domaine du Petit Moule
Argent. Domaine du Clos du Roi, Charly
Bronze. Domaine MOUSSU

Bourgogne coulanges rouge 2022

Or. Domaine LEMOULE
Argent. Domaine SAGOS
Bronze. Domaine MOUSSU

Bourgogne tonnerre 2022

Or. Domaine MARSOIF, Cuvée Marguerite
Argent. Domaine Alain MATHIAS
Bronze. Domaine MARSOIF

Bourgogne épineuil 2022

Or. Domaine GRUHIER, L’âme des Dannots
Argent. Domaine Alain MATHIAS, Côte de Grisey
Bronze. Domaine GRUHIER, Côte de Grisey

Vézelay 2022

Or. Vignerons de la Colline Eternelle
Argent. Maison SIMONNET FEBVRE, bio
Bronze. Vignerons de la Colline Eternelle, Côme Guérin

Irancy 2021

Or. Earl Les Beaux Monts, Les Beaux Monts
Argent. Clotilde DAVENNE
Bronze. Domaine Edmond CHALMEAU & Fils, Eugénie

Irancy 2022

Or. Domaine Jean COLLET et & Fils
Argent. Domaine JL & JC BERSAN, cuvée Louis Bersan
Bronze. Domaine Denis et Isabelle POMMIER

Bourgogne blanc 2021

Or. Domaine des Coeuriots
Argent. Domaine HOUBLIN VERNIN, bourgogne coulanges
Bronze. Domaine JH & Guilhem GOISOT, bourgogne côtes d’auxerre Le Court Vit

Bourgogne rouge 2021

Or. Domaine HOUBLIN VERNIN, bourgogne coulanges cuvée prestige
Argent. Domaine JL & JC BERSAN, bourgogne côtes d’Auxerre, cuvée Louis Bersan
Bronze. Domaine CLEMENT, Harmonie

   

Thierry BRET

 


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