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Une nouvelle installation, c’est un grand moment dans la vie d’une entreprise. Micro bien calé devant son visage, Lionel MION déroule, sans trop sourciller, son discours qu’il propose aux nombreuses personnes présentes à cette soirée inaugurale. Celle d’un nouveau bâtiment. Ergonomique, bien conçu et évidemment fonctionnel. Le nouveau siège de ID’EES 89, filiale du groupe éponyme, et référence structurelle dans le milieu de l’insertion depuis son avènement en 1990, méritait bien une cérémonie…

 

MONETEAU : Séquence nostalgie : elle est déjà loin, la première expérience entrepreneuriale vécue dans la rue Camille Desmoulins. Quelques clichés de l’époque, en noir et blanc, exposés sur les murs de la grande pièce faisant office de hall d’entrée confirment les dires du directeur de l’antenne icaunaise de l'entreprise ID’EES 89, Lionel MION. « Vous pouvez le voir, il se faisait déjà de très belles choses à l’époque ! ».

Puis, il y eut l’installation de l’entité dans des locaux de la rue Gérot, sur le site historique des anciennes usines GUILLIET à Auxerre. Un univers de 5 000 mètres carrés, un tantinet vétuste mais qui fera office de très belle vitrine pour ce spécialiste de l’agencement et de la menuiserie, employant une majorité de collaborateurs en insertion professionnelle.

Désormais, c’est au 43 avenue de Paris, dans la localité voisine de la capitale de l’Yonne que l’entreprise trouve sa place, avec ces locaux flambants neufs, à l’impeccable esthétique.

 

La genèse de ce concept novateur, encouragé par beaucoup

 

Aux côtés de nombreuses personnalités du sérail, de la maire de la localité d’accueil, Arminda GUIBLAIN, de la secrétaire générale de la préfecture, Pauline GIRARDOT, et de Patrick CHOUX, directeur général du groupe et cheville ouvrière de son développement, Lionel MION lance ainsi la soirée protocolaire, agrémentée d’une courte vidéo de présentation – un court métrage plutôt bien ficelé et rythmé – lui permettant de poser le décor.

Si les patronymes de quelques fervents acteurs et supporters historiques de la société d’insertion résonnent dans la salle par le biais des enceintes (celui de Jean-Pierre SOISSON, notamment, qui aura toujours soutenu la belle initiative permettant aux défavorisés de l’emploi de retrouver une salvatrice porte de sortie…), Lionel MION n’en oublie pas de revenir au présent, expliquant la genèse de cet emménagement dans ces locaux admirés en ce jour inaugural par le public. Et des indéfectibles acteurs économiques de l’enseigne, en les citant, Pierre CHOUX, Patrick CHOUX, directeur général ou encore Christophe MATHEY, directeur administratif et financier.

Sans omettre un nécessaire salut à l’ensemble des collaborateurs qui ont su réaliser des prouesses homériques en assurant un déménagement pendant que l’unité de production demeurait opérationnelle.

 

 

Se servir des expériences réussies sur la Côte d’Or…

 

Employant aujourd’hui 107 salariés, 24 permanents et 83 salariés en CDD insertion, ID’EES 89 fait aussi de la place pour former des alternants, au nombre de deux à date. Deux domaines d’activités justifient sa présence dans le monde du travail : les services dont le secteur nettoyage et propreté des locaux professionnels, particuliers et collectivités ainsi que le secteur tri et valorisation des déchets depuis 2015 sur le site d’Ormoy pour le compte de la COVED PAPREC. La télérelève des compteurs d’eau fait également son apparition au bénéfice de SUEZ

« On s’appuie sur les compétences qui ont été déployées sur la Côte d’Or avec ID’EES 21 afin d’optimiser nos interventions sur le territoire de l’Yonne, ajoute Lionel MION, démontrant la parfaite symétrie entre les différentes structures que possède ce groupe d’envergure régional. Cela nous permet d’appréhender les nouveaux marchés avec beaucoup de sérénité ! ».

Puis, le responsable de l’antenne de l’Yonne évoqua l’autre axe prioritaire du groupe : le bâtiment. Celui-ci comprend cinq secteurs d’activité : un atelier de menuiserie, servant à la fabrication et la conception de mobiliers servant ensuite à l’agencement de locaux professionnels mais aussi pour les collectivités sur appel d’offres, un atelier qui pratique à bon escient les principes vertueux de l’économie circulaire avec des matériaux de récupération de chantiers. La pose de menuiserie (portes, fenêtres, huisseries…) mais aussi de cuisines, la peinture, plâtrerie et cloisons, le carrelage et la faïence constituent les autres déclinaisons de ce pôle bâtiment, décidément en verve.

Cette réorientation des champs d’application du groupe sur son territoire date de 2022. Elle sera naturellement confortée avec l’appui de ce nouveau bâtiment qui recevra en son antre d’ici quelques semaines un show-room illustratif, permettant à la société de présenter son savoir-faire en accueillant davantage de public.

« Un show-room qui sera utile afin de valoriser les compétences et le savoir-faire des salariés, y compris ceux qui sont en insertion professionnelle, explique Lionel MION,

Ce projet pédagogique et entrepreneurial au service de l’insertion est un moyen d’accéder à l’emploi durable… ».

En sus, la coordination de tous les acteurs intervenants sur les chantiers est également assurée par ID’EES 89 : une incontestable plus-value pour mieux se démarquer à l’avenir.

 

Thierry BRET

 

 


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Dans un précédent article, nous avions fait un rêve. Un seul état qui unirait Israël à la Palestine. Une utopie, en somme. Mais qu’est-ce qu’une utopie ? Du vent ? Une belle pensée irréaliste? Existe-t-il dans notre histoire des utopies qui sont devenues réalité ? N’oublions jamais que des utopies ont fait avancer l’humanité et parfois, l’ont fait reculer. Au cours des siècles, bien des érudits, des prophètes ou des illuminés (selon les observateurs) ont décrit des utopies qui parfois sont devenues réalité, pour le bonheur ou le malheur de l’humanité ! Ces utopistes se sont distingués de leurs semblables, par des projections brillantes et fulgurantes.

 

TRIBUNE : Le premier à raconter l’histoire d’une utopie fut Platon. Dans « le Timée » puis « le Critias », Platon nous décrit une Atlantide qui regroupe les caractéristiques des mondes utopiques. Mythe platoniste ? Utopie d’explorateurs ? L’Atlantide demeure aujourd’hui l’un des plus grands mystères de notre monde. Elle fascine avec la même ferveur explorateurs et historiens du monde entier depuis des siècles. Longtemps considérée comme une simple fable issue de l’imagination du penseur, ce continent imaginaire, dont les rois seraient les descendants directs de Poséidon, trouve écho chez certains géologues, scientifiques et historiens, qui croient en une civilisation exceptionnelle. Celle qui attend inlassablement au fond de l’océan que l’on perce enfin les secrets de son existence.

 

Mais, il est où le bonheur ?

 

Le bonheur est un sentiment, un état, un bien que désirent posséder tous les hommes. Mais est-ce possible d’être heureux quand nous avons l’impression de n’être pas libre de nos actions, de nos pensées, de nos relations, de notre vie ? Occuper un poste qui ne nous correspond pas forcément, se morfondre dans un mariage que nous ne désirions pas, se faire des ennemis, être obligé de faire la manche, mourir dans la rue lorsque nous n’avons pas accès aux soins médicaux, se voir déposséder de tous ses biens lors d’un vol, être assassiné à cause de sa religion, se suicider lorsque nous n’avons pas su nous adapter à notre société… Comment trouver le bonheur parmi tant d’insécurité ? Comment se satisfaire quand notre vie ne nous appartient pas ? Quand nous nous sentons réglés comme des pantins, condamnés à occuper une place qui ne nous correspond pas ?

Or, le cadre de vie dans lequel évoluent les hommes est déterminant pour parvenir à entretenir le bonheur en toute liberté. Ce cadre, c’est tout simplement le lieu d’existence d’un individu et tout ce qui l’inclut : sa famille, ses voisins, ses amis, ses supérieurs, ses gouvernants, la société qui l’entoure en somme. Au-delà du bonheur personnel de chacun, une bonne société permettrait, en satisfaisant tout le monde, de supprimer les maux et les vices qui corrompent les hommes, et engendrent toutes sortes d’atrocités.

 

 

Autres époques, autres mœurs…

 

Une société idéale qui contribuerait à rendre l’homme meilleur, en lui redonnant toutes ses qualités, et ses vertus, c’est ce qu’ont tenté d’imaginer des penseurs comme Platon, Érasme, Marivaux, Thomas More, Jules Verne, François Rabelais, Jonathan Swift, et une foule d’autres encore. Parmi les auteurs cités ci-dessus, il est question plus particulièrement, des idées de Platon, de Thomas More, et de François Rabelais. Ayant tous les trois grandi dans des univers très différents, ils ont chacun développé leur propre idéal d’organisation politique. Il devient donc intéressant de voir à quel point leurs idées peuvent être éloignées, mais aussi à combien elles se rejoignent et se complètent.

Les trois sociétés de Thomas More, Platon, et Rabelais, sont bien souvent idéalisées en contraste avec les mœurs des époques respectives des auteurs. Elles invitent par-là, le lecteur à faire le lien avec sa propre société qui l’entoure.

 

Un regard de l’autre qui ressemble à Big Brother…

 

Ces trois sociétés décrites et considérées comme utopiques à des niveaux différents posent la question de la société parfaite, idéale : a-t-elle l’ambition de s’appuyer sur la réalité ? Existe-t-il une vraisemblance entre société utopique et société réelle ? Est-elle vraiment réalisable ? Enfin, est-elle réellement souhaitable ? Le regard collectif semble jouer le rôle d’une oppression, car chacun vit sous la contrainte de l’autre.

Alors, l’utopie se rapproche de la dystopie de George ORWELL. En effet, « le regard de l’autre » ressemble étrangement à « Big Brother », car ce regard fait office de surveillance. 

L’Atlantide est présentée comme une société évoluée, quasi paradisiaque, puissante et avancée sur le plan technologique. L’évolution technologique, va de pair, avec le cheminement de la pensée et l’évolution spirituelle.

Aussi excentrique et extraordinaire (dans son sens premier : « qui fait peur »), soit-elle, l’utopie demeure en complet décalage avec le temps et en dehors de la doxa ambiante.

Plus simplement, ces utopistes, penseurs différents, échappent aux préoccupations et aux enjeux de leurs contemporains. En conséquence, l’utopie ne devrait pas avoir lieu d’être...

 

Fin de la première partie

 

Paul GUILLON

 

 


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Extérieurement, on voit bien qu’il bouillonne le président du Conseil départemental de l’Yonne ! Un rapide coup d’œil jeté dans la salle de la Pyramide – le fameux hémicycle qui accueille d’ordinaire les sessions de l’organe institutionnel – lui procure un léger rictus sur le visage. Une contraction qui en dit long sur le fond de sa pensée. Habitué, comme il le stipulera lui-même lors de ses propos introductifs, « de dire les choses comme il les ressent ! », Patrick GENDRAUD est agacé. Tout en restant modéré dans son verbatim, il ne comprend pas l’absence, nous non plus par ailleurs, des 180 praticiens, invités à la réunion du GEPS, le Groupement d’Employeurs des Professionnels de Santé. A quelques exceptions, près !

 

AUXERRE : Une poignée, à peine, de médecins icaunais représentait la filière sanitaire lors de cette réunion d’échange programmée, certes un jeudi soir à partir de 19 heures, dans l’hémicycle de la Pyramide, haut lieu des débats du Conseil départemental. La faute en incombait-elle à la froidure météorologique de plus en plus persistante, du fait de sa pluie fine et de la baisse régulière des températures ? A l’horaire peut-être un peu trop tardif ? Au choix de la journée, un jeudi ? On ose imaginer, en revanche, que cette carence de représentativité des « blouses blanches » ne provienne de la thématique proposée par le Département ! C’eut été un comble !

Tout au plus, quelques praticiens se répartissaient de manière très éparse, dans la grande pièce aux fauteuils de cuir, très confortables à l’assise. Mais, visiblement, ceux-là étaient intéressés par les informations délivrées par le Conseil départemental et le GEPS, le Groupement d’Employeurs des Professionnels de Santé. D’autant plus qu’il était question d’une des préconisations judicieuses majeures déclinées par cet organe, le développement de la formation des assistants médicaux sur notre territoire. Nous y reviendrons par ailleurs dans un article complémentaire…

 

La santé n’est pas du domaine de compétence du département

 

Quant à cette absence constatée de visu dans les rangs, elle provoqua, nous l’avons dit, un léger agacement de la part du patron du Conseil départemental.

« Je ne suis pas là pour distribuer des bons points, devait-il souligner, mais je le rappelle une fois encore la santé n’est pas dans le domaine de compétences de l’institution départementale. Comme cela ne dépend pas d’une intercommunalité ni d’une collectivité locale. Toutefois, nous les élus de proximité, nous essayons de faire le maximum avec vous et pour vous – il s’adressait aux rares médecins présents – en étroite collaboration avec l’Agence Régionale de Santé, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, etc. Quant à l’Ordre des Médecins et à ses membres, je les respecte, je les apprécie, mais quand on invite le représentant de cet ordre à assister à une rencontre spécifique comme celle-ci et qu’il n’y a pas de réponse ni de mot d’excuse, cela a le don de m’irriter ! ».

Sans tambour ni trompette, pour Patrick GENDRAUD qui ne s’est pas privé en guise de préambule de distiller ces remarques pertinentes et sans hypocrisie ! Non mais ! Une pensée qui fait référence aussi à la courtoisie et aux règles élémentaires du civisme et de la politesse !

 

 

Un budget de 5,5 millions d’euros pour le poste santé

 

Dommage, pour l’intérêt du débat et de cette réunion alors que le Conseil départemental souhaite franchir une nouvelle étape dans sa politique menée en faveur de la santé depuis plusieurs années déjà ; celle-ci se traduisant par  l’ouverture d’une classe préparatoire aux études de médecine avec l’IUT d’Auxerre, au soutien de l’émergence des Maisons de Santé, à l’encouragement de l’installation de nouveaux praticiens, et au déblocage d’un budget de 5,5 millions d’euros en la matière pour financer le tout.

« Ce n’est pas une obligation de le faire, insistait Patrick GENDRAUD, c’est une politique volontariste que nous menons avec le soutien de l’ARS et la CPAM. On ne le fait pas pour nous, ni pour moi ! On le fait pour nos concitoyens… ».

Une manière concrète pour le président de l’institution départementale, un peu courroucé par le contexte de remettre les points sur les i en passant ainsi ce « coup de gueule », tout en déplorant l’absence d’excuses officielles de l’Ordre médical de notre territoire.

 

Thierry BRET

 


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Est-il un féru de la fameuse chanson popularisée en 1981 par le regretté Hervé CRISTIANI ? « Il est libre, Max » ! On peut se le demander après l’analyse de sa posture politique actuelle. En décidant de couper avec fracas le cordon ombilical qui le reliait à ses mandats de « grand argentier » de l’Agglomération de l’Auxerrois et de la Ville d’Auxerre, tout en conservant ses fonctions d’élu, Pascal HENRIAT a repris son indépendance. Une autonomie utile pour se projeter vers l’avenir avec en point d’orgue une certaine échéance municipale, prévue en 2026…

 

AUXERRE: Il le dit lui-même sans ambages : auparavant, il avait des complexes à assumer ses responsabilités, désormais, il ne les a plus ! Pur « produit » intellectuel à l’estampille de la maison Jean-Pierre SOISSON, voilà le président départemental du MoDem de l’Yonne placé de nouveau sous le feu nourri des projecteurs médiatiques, depuis sa tonitruante annonce survenue il y a quelques semaines signifiant, non pas son retrait de la chose politique – on le sent d’ailleurs totalement revigoré l’élu auxerrois ! – mais de ses fonctions régaliennes d’adjoint aux finances de l’Agglomération de l’Auxerrois et de la Ville d’Auxerre.

Un « tremblement de terre » de force 6 ou 7 sur l’échelle sismique de la vie politique icaunaise qui n’a pas l’heur de le perturber, outre mesure : Pascal HENRIAT revendique et assume ses actes, surtout quand il n’est plus en phase concrète ni en harmonie intellectuelle avec la gouvernance actuelle.

Et ses choix d’augmenter, à titre d’exemple, la taxe foncière sur l’Auxerrois ou de procéder à des investissements superfétatoires qui, d’après lui, ne se justifient pas, sinon de grever durablement les budgets des entités institutionnelles dont il assurait jusque-là les finances.

Le garçon s’offre donc le luxe de reprendre sa destinée en main, tout en conservant ses prérogatives d’élu au sein des deux assemblées où il prendra toujours la parole mais avec un regard de plus en plus critique et tranché sur la vie de l’intercommunalité et du conseil municipal.

 

L’élu du futur devra être un maire de proximité…

 

Un désaccord profond que ne réfute pas le nouvel homme libre de l’Auxerrois. Cela se savait dans les coursives, le torchon brûlait depuis un moment déjà entre Crescent MARAULT, le maire-président et sa personne. Oublié la vice-présidence de l’Agglo, évaporé le poste d’adjoint aux finances, le soldat HENRIAT redevient donc un homme de base dans cette armée institutionnelle, prêt à livrer une partie d’échec politique qui pourrait bien désormais le faire travailler uniquement pour lui-même !

Il le dit d’abord à demi-mot – « pour l’avenir, il faudra un homme de transition qui possède l’expérience nécessaire au service de la ville… » -, puis, avec davantage de certitudes (« pour le prochain mandat, à partir de 2026, le maire élu devra refaire de l’argent, ce sera une nécessité afin de pouvoir désendetter la ville avec des emprunts et de la fiscalité… »). Avant de se lâcher un peu plus au fil de ses analyses, « l’élu auxerrois de 2026 devra être avant toute chose un édile de proximité, qui ait de l’empathie avec ses concitoyens, et qui propose une réelle vision pour l’avenir ».

Toute ressemblance avec l’orateur du jour ne serait-elle donc que fortuite ?!

Allez, allez, on pousse le bouchon du questionnement un peu plus loin, histoire de corroborer ces dires : « il est possible que je prenne tous ces éléments en considération, à condition de travailler avec une équipe qui se serait formée autour d’un véritable esprit d’ouverture politique pour mieux préserver l’intérêt des concitoyens… ».   

Puis, prudent et réaliste, Pascal HENRIAT le dit tout de go, histoire de jeter le trouble sur ses réelles intentions : « mais de tout cela, je n’en fais pas un dogme ! ».

Ne siégeant désormais ni dans l’opposition, ni aux côtés de la majorité, Pascal HENRIAT occupe donc un positionnement pour le moins original dans le paysage auxerrois et pas aussi inconfortable qu’il n’y paraît aux premiers abords. Un peu centriste comme son maître à penser du MoDem, François BAYROU !

Il se considère tel un indépendant. Donnant ainsi sa voix sur certains dossiers, présentés par la majorité. Comme rejetant les propositions qui ne correspondraient pas à son éthique politique.

« Je m’autorise le droit de vigilance et d’alerte sur des thèmes qui s’ils étaient appliqués, iraient à l’encontre des intérêts des Auxerrois et des habitants de ce bassin. Soucieux des deniers publics, je vais m’arroger le rôle de vérificateur du fait de ma longue expérience exercée aux finances… ».

Des paroles en conformité avec ses récentes prises de position où le conseiller départemental de l’Yonne clamait haut et fort qu’il fallait diminuer les investissements sur l’Auxerrois, et dans sa capitale où les ratios d’endettement viraient vers le rouge vermillon !

 

 

42 % de propriétaires contribuent au bonheur de 58 % de locataires !

 

Sur les motivations exactes qu’ils l’ont poussées à jeter l’éponge de manière définitive et à abandonner  ses deux mandats tout en se désolidarisant de la gouvernance, Pascal HENRIAT n’est pas tendre dans ses commentaires vis-à-vis de l’équipe en place. Il a la dent dure, façon « Aiguille d’Etretat » sur les problématiques de gouvernance et financières ! Les deux causes qui ont précipité son retrait.

« Le roi est seul et décide tout seul ! ». Bing, une première flèche décochée par l’élu à la fameuse casquette. On dirait du Shakespeare ! « D’ailleurs, renchérit-il, les élus n’existent pas et sont placés devant les faits accomplis ! ». Boum, là, c’est franchement Robin des Bois !

Peu avare dans les formules caustiques et ironiques, Pascal HENRIAT envoie ses « SCUD » comme s’il égrenait un chapelet !

« On est entrés dans une véritable aventure financière avec beaucoup de dépenses parce que l’Agglo a trop investi. Avec des hausses d’impôts à la clé, alors que le nouveau maire d’Auxerre avait promis qu’il n’y en aurait pas durant sa mandature… le maire a donc trahi ses promesses de campagne ! ».

Sur la taxe foncière, l’ex-argentier de l’Auxerrois ne s’en remet toujours pas. Les propriétaires ne vont donc pas être à la noce en 2024 avec des augmentations de près de 8 % dans la périphérie de la capitale de l’Yonne et de 15 % dans Auxerre intra-muros ! Les propriétaires représentent tout de même 42 % des habitants de cette zone. C’est eux qui financeront pour le compte des locataires ! Dans un vrai esprit de péréquation ?!

 

 

Des ratios d’endettements alarmistes !

 

Une progression haussière pour faire face, il est vrai, à l’inflation à deux chiffres imputable à une conjoncture internationale et macro-économique que personne n’a su prédire en 2022 ! On ne peut quand même pas tout mettre sur le dos de la gouvernance locale, que diable !

En revanche, Pascal HENRIAT tire à boulet en rouge sur le trop plein d’investissements de la Ville, soit une somme de 32 millions d’euros injectés dans une multitude de projets alors que le budget total ne s’élève qu’à 60 millions d’euros.

« Ce n’est pas tenable, à court terme ! Dans le mandat précédent – celui où Pascal HENRIAT était déjà aux manettes des finances sous l’ère de Guy FEREZ – le budget consacré aux investissements n’excédait pas les douze millions d’euros... ».

Oui mais, les mauvaises langues diront en substance que cela n’empêchera pas le patron du MoDem de l’Yonne de rendre aussi son tablier au maire socialiste de la ville en fin de mandat ! Autre temps, mêmes effets !

S’inquiétant de la période de désendettement de la ville, celui qui eut à gérer les finances d’Auxerre durant neuf ans estime qu’il faudra des années supplémentaires à la collectivité afin de pouvoir s’acquitter de ses dettes. Le nombre d’années était de sept en 2020 au début de la nouvelle mandature. Il est de onze ans en 2023. Les projections de 2025 l’évaluent à 13,5 années. Péremptoire, l’élu indépendant d’insister qu’à partir de 15 ans pour se désendetter, c’est la mise sous tutelle de la collectivité !

« Les ratios sont alarmistes et encore, tout n’est pas provisionné, ajoute-t-il en faisant allusion au projet de la déviation sud d’Auxerre.

Surnommant l’actuel maire-président de l’Auxerrois, « l’homme du passif », Pascal HENRIAT rappelle qu’une collectivité telle que celle d’Auxerre doit se gérer en « bon père de famille ».

Surtout pour éviter de figurer un jour sur le podium des villes de Bourgogne Franche-Comté où les hausses d’impôts vont battre tous les records ! Un mauvais signe adressé à leur développement et à leur attractivité !

Qu’à cela ne tienne, Pascal HENRIAT, bien dans ses baskets et libre comme l’air au niveau de son mental, intègre désormais le peloton des potentiels prétendants à la succession de Crescent MARAULT en 2026. L’élu du MoDem a donc vaincu ses complexes…et veut le faire savoir ! Sera-t-il entendu ?

 

Thierry BRET

 


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2007 : le Hamas prend Gaza et Israël instaure un blocus. L’Etat hébreu impose alors un embargo sur ce territoire et ses deux millions d’habitants à partir de juin. Vainqueur des élections législatives en 2022, Benyamin NETANYAHOU assure en présentant sa coalition, la plus à droite de l’histoire du pays, que son gouvernement « encouragera et développera le peuplement dans toutes les parties de la terre d’Israël », y compris en Cisjordanie. Une nouvelle mèche va être allumée…

 

TRIBUNE : La légende recoupe les mythes et chaque parti tire la couverture à lui, pour justifier sa position et son combat, pire encore, aux seules fins de manipuler les foules. De plus, un certain nombre de certitudes, historiques et bibliques sont remises en question aujourd’hui par des archéologues et des scientifiques…En peu de mots et beaucoup trop de morts, civils et militaires, voici, comment on arrive près de 5 000 ans plus tard à la guerre d’octobre 2023 !

Vers quelle solution politique peut-on réconcilier les « frères ennemis », car il s’agit bien de frères. Et si les hommes politiques mettaient de côté leur avidité du pouvoir, leur ego, et parfois leur intégrisme religieux ! Il existe en Palestine et en Israël, des femmes et des hommes qui œuvrent et vivent ensemble dans la paix et la sérénité.

Nombreux sont ceux, qui de tout bord, veulent la paix. Que l’on parle des Palestiniens et de leur diaspora, et que l’on parle des Israéliens et de ceux qui vivent dans le reste du monde. Très récemment, en Israël, nous avons trouvé une communauté de mères juives et musulmanes, qui ont souffert d’un même drame : un père, un fils, un époux, un enfant, disparu dans des combats ou des actes de terrorisme.

Unies dans une même douleur, elles se retrouvent pour échanger, communiquer et transmettre quelques secrets de cuisine. Ensemble, elles cousent, tricotent, cuisinent… Elles démontrent, par le cœur, qu’il est possible de vivre sans voir d’abord les différences, sans demander le nom du Dieu qu’elles adorent. Vivre, tout simplement dans un acte d’amour fraternel.

 

 

Quatre mille ans de vie commune sur le même territoire…

 

Depuis la récente tentative d’invasion d’Israël par le Hamas, plus rien ne sera comme avant à Gaza. Aujourd’hui, tous s’accordent pour déclarer qu’il faut créer deux états distincts, aux frontières parfaitement établies : la Palestine et Israël.

On peut aussi prolonger l’histoire, et faire un rêve : un seul état. Peu importe son nom. Un pays où pourrait vivre ensemble, juifs et musulmans, Israéliens et Palestiniens. Cela fait plus de 4 000 ans qu’ils vivent sur un même territoire : la Palestine ! Avant même d’être juifs ou musulmans !

 

 

Leurs rites se ressemblent à plus d’un endroit. Assez peu de différences entre la viande Kasher et la viande Allal, le porc est interdit… Ils ont tous démontré, dans l’Histoire, qu’ils pouvaient travailler ensemble. Des hommes politiques de paix, comme Itzhak RABIN, ancien Premier ministre d’Israël, avait chassé les colons juifs des territoires occupés et on comprend mieux pourquoi il fut assassiné par un juif orthodoxe !

 

 

L’utopie intègre l’histoire de ce monde…

 

Alors, on peut également promouvoir un seul état, un seul drapeau, une seule armée, une seule table avec une côte de bœuf bénie par un rabbin et un animal abattu par un musulman qui prie Allah. Ils pourront trinquer avec un verre de bon vin ou de jus d’orange. Le même Dieu, Allah pour les uns et Elohim ou YHVH (Hehovah) pour les autres. Un même fondateur, patriarche universel, Abraham. Rien ne nous empêche de faire ce rêve, car l’utopie fait aussi partie de l’histoire du monde et une porte ouverte sur ce qui n’a pas encore été essayé !

 « Ce n'est pas l'utopie qui est dangereuse, car elle est indispensable à l'évolution. C'est le dogmatisme, que certains utilisent pour maintenir leur pouvoir, leurs prérogatives et leur dominance… ». Henri LABORIT

 

Paul GUILLON

 


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