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Et si le coup d’essai qu’il entreprend en accointance avec le retour du printemps se muait en un véritable coup de maître in fine ?! Pour cela, il lui suffit de rallier les déçus des formations politiques traditionnelles, dont certaines y laisseront des plumes au lendemain des présidentielles et de convaincre les férus indécrottables de l’abstentionnisme au sein de ce parti du progrès social et de l’humanisme pur jus. Pas si bête, en somme !

 

AUXERRE: La démarche pourrait reposer sur une simple nostalgie de façade mais ce n’est pas cela qui anime aujourd’hui le quotidien de l’un de ces personnages majeurs de la vie politique auxerroise. Une figure charismatique qui ne se range pas dans la catégorie des « perdreaux » de l’année. Pour autant, ce n’est pas parce que le compteur du temps a déjà égrené 68 coups à l’horloge qu’il serait impensable de ne pas se projeter encore en avant, vers de nouveaux projets et de réelles perspectives. Qu’elles soient associatives ou politiques. Voire les deux, si on les additionne. Car tel devrait être le cas d’ici quelques semaines.

Jacques HOJLO, puisque c’est de lui dont il s’agit, refait surface. Pas comme un serpent de mer faisant le yoyo selon les courants ou un intriguant perfide qui reviendrait pour brouiller les cartes dans le jeu très complexe du microcosme politique local actuel en quête de quelque chose.

D’ailleurs, ce qui frappe quand on discute tranquille avec cet humaniste au grand cœur, c’est son humilité profonde. Une sagesse mâtinée avec l’âge de ses artères mais attention qui reste toujours dans le vent et au contact des réalités. Ce n’est pas parce que l’on est sexagénaire, que l’on possède un solide passé d’élu derrière soi que l’on est tout juste bon à incarner un cacique de la vie publique à jeter comme un Kleenex usagé !

 

Des bisbilles entre radicaux de gauche et valoisiens un tantinet à droite…

 

Certes, ce serviteur des autres se revendique de la plus vieille formation politique de France, apparue en 1901 ! Cela ne s’invente pas. Le Parti Radical. Et d’évoquer à la façon d’un inventaire à la Prévert (tiens, un autre Jacques là-aussi !) les patronymes célèbres de ses pairs qui ont su porter hautes les couleurs de cette structure en France dans une période que les moins de vingt ans (mais aussi beaucoup d’autres !) n’ont pu connaître.

Georges CLEMENCEAU, Jean MOULIN, Jean ZAY, pour les fondamentaux mais aussi Pierre MENDES-France ou encore Robert FABRE, clé de voûte de l’Union de la Gauche en 1972 lors du Congrès d’Epinay qui allait placer sur orbite un François MITTERRAND goguenard vers la victoire présidentielle moins de dix ans plus tard.

Bon, c’est sûr : tout n’est pas rose non plus dans le milieu du radicalisme à la française. Des disputes se succèdent en divorces au fil des ans entre ceux qui prônent leur appartenance à la mouvance de gauche et sociale, et leur corollaire, les Valoisiens, nettement plus libéraux et un tantinet à droite toute !

 

 

D’ailleurs, en 2017, une tentative de rapprochement entre ces deux tendances a viré au flop, entraînant un nouveau déchirement parmi les lointains héritiers du « Tigre ». Georges CLEMENCEAU pour les incultes !

L’une des personnalités marquantes de ces grandes années qui titille encore l’esprit de Jacques HOJLO se nomme Jean-Baptiste BIENVENU-MARTIN. Eh oui, on connaît son nom en l’identifiant avec un établissement scolaire du secondaire qui a connu des déboires fonctionnels qui lui furent fatals. On imagine que de là-haut ce personnage, nommé trois fois ministre du Culte, du Travail et de la Justice en qualité de Garde des Sceaux a dû se tourner maintes et maintes fois dans sa tombe en apprenant la nouvelle de la fermeture du collège auxerrois qui portait son nom !

Alléluia ! Le patronyme de ce représentant de l’Etat va reverdir localement. Pas plus tard qu’au cours de ces prochaines semaines en désignant l’appellation du futur cercle collectif (peut-être sous la forme juridique d’une association) que Jacques HOJLO, rempart immuable de la laïcité et du progrès social va faire naître dans le département.

 

Un cercle Bienvenu-Martin pour faire phosphorer les idées…

 

Objectif de ce cabinet de réflexion à maturité constante : l’organisation de rencontres et de réunions participatives se rapportant aux préoccupations régaliennes de la société, à savoir le travail, la justice, le progrès social. Trois sujets centraux qui sont le fondement du parti radical en plein renouveau.

Dans le concret, l’ancien élu socialiste de l’équipe de Guy FEREZ (devenu durant ses mandats ardent défenseur de la cause radicale de gauche) s’appuiera sur un autre visage de l’époque « rose » qu’a connue la ville d’Auxerre : l’ancienne élue Elodie ROY.

Tout ceci se fera sous l’égide des grands préceptes de la majorité présidentielle, Jacques HOJLO est l’un des membres du comité de soutien du président de la République Emmanuel MACRON.

Avec cet outil associatif, le cercle Bienvenu-Martin, le chef de file du Parti Radical de l’Yonne souhaite attirer à lui des personnes éloignées de la politique, des réfractaires aux partis actuels qui risquent de se disloquer après la présidentielle, des représentants de la société civile mais aussi des abstentionnistes, dont les rangs ne cessent de grossir en France.

Vice-président national du réseau « Habitat et Francophonie » dont il a aussi géré le mandat de président par le passé, Jacques HOJLO demeure un maillon fort au sein de la Fédération des Offices Publics de l’Habitat. Il fut pour mémoire président de l’Office Auxerrois de l’Habitat.

Le second souffle donné au Parti Radical en France induit nécessairement une action directe lors des prochaines législatives de juin. Jacques HOJLO qui ne brigue rien à titre personnel entend en revanche positionner sur les bons rails celles et ceux de ces bonnes volontés qui pourraient jouer un rôle crucial de catalyseur dans le sérail.

« Nous n’avons aucun complexe, précise-t-il, le passé flamboyant plaide en notre faveur, et nous pouvons être très utile à notre pays, au demeurant à notre territoire départemental… ».

Le Parti radical effectue donc son come-back. Oyez, oyez braves gens : il faudra désormais compter sur lui pour impulser de nouvelles espérances et des lignes novatrices à celles et à ceux qui croient toujours en l’humanisme et au progrès sociétal ! Ainsi soit-il !

 

Thierry BRET

 


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Le pathos s’abstenir ! Des sourires, larges, francs, qui s’affichent sur l’ensemble des visages, auréolés d’une satisfaction profonde. Ils sont radieux parmi les rayons de cette nouvelle boutique alimentaire, qui présente des univers produits dignes de n’importe quel achalandage que l’on pourrait découvrir dans une moyenne surface commerciale. Les précaires côtoient les plus argentés. Sans distinction et avec une indéfectible complicité. Ici, dans cette épicerie très particulière, tous les clients possèdent cette grandeur d’âme solidaire…

 

AUXERRE : Elle fait plaisir à voir cette belle équipe qui seconde la présidente Catherine JAPIOT, à la tête de « l’Epicerie Solidaire ». S’il n’existait pas, le concept serait à inventer. Tant son ingéniosité est probante. Tant son efficience n’est plus à démontrer. Les chiffres, à peine croyables, qui traduisent l’extrême générosité de nos concitoyens, l’attestent. Ce système de cette commercialisation de produits alimentaires sous le sceau du civisme et de l’altruisme fonctionne à merveille.

 

 

Le concept devait se doter d’un écrin qui le mérite vraiment. Enfin, devrait-on dire. Un nouveau local dont il faut pousser la porte pour mieux s’imprégner de ce qu’il se passe de merveilleux en ces murs. La générosité à l’état brut. Sans fioritures ni falbalas. Au détour des rayons de produits de qualité et de chariots qui offrent la possibilité aux « cabossés de la vie », comme aime à le répéter le député Guillaume LARRIVE, admiratif devant le travail réalisé en cet antre, de quoi se sustenter. Quoi d’autre qu’une belle preuve d’amour envers autrui, en somme…

 

Thierry BRET

 


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La dynamique est indéniable. Crédité de 14 % des intentions de vote au premier tour de la présidentielle, Jean-Luc MELENCHON talonne Marine LE PEN (17 %), en étant susceptible de jouer les trouble-fêtes (comme en 2017 par ailleurs) pour prétendre se qualifier pour la joute finale. Deux de ses soutiens inconditionnels, Aurélie TROUVE et Danièle OBONO, feront étape jeudi soir à Auxerre pour un meeting qui semble prometteur côté ambiance à Vaulabelle…

 

AUXERRE: Cela pourrait rappeler les grands meetings politiques d’antan. Certes, ce n’est pas le charismatique chef de file de La France Insoumise, au demeurant brillant orateur, Jean-Luc MELENCHON qui sera du déplacement en terre icaunaise ce jeudi 24 mars en début de soirée. Mais, deux de ses fidèles soutiens, oratrices à la verve facile qui défendront avec moult convictions le programme de leur candidat.

Présidente du parlement de l’Union Populaire et ancienne porte-parole du mouvement ATTAC, Aurélie TROUVE croisera sur sa route (et sur l’estrade de la salle auxerroise) la députée La France Insoumise de Paris, Danièle OBONO, membre de la commission des Lois et des Affaires européennes, une habituée des plateaux de télévision.

 

 

 

Une réunion publique permettant de distiller toutes les pistes de réflexion contenues dans le programme présidentiel de Jean-Luc MELENCHON, « L’Avenir en Commun ».

Alors que les instituts de sondage attestent de la bonne santé indicielle du candidat LFI un peu partout à travers l’Hexagone, ses porte-paroles multiplient les rencontres auprès des classes populaires, syndicalistes, milieux associatifs, artistiques et culturels. Un jalon dans l’Yonne semblait nécessaire pour mieux cerner les détails de ce programme.

 

Thierry BRET

 

 

 


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C’est pour elle une grande incompréhension. Mâtinée d’injustice et d’illogisme. Pourquoi les professionnels d’un IME ne pourraient-ils pas bénéficier des mêmes droits et avantages que ceux exerçant dans les autres secteurs de la corporation ? Juriste de métier, maman de trois enfants, dont deux demoiselles âgées de 19 ans porteuses de trisomie 21, Alexandra DUFOUR pousse le curseur de l’engagement un peu plus loin. Ne cautionnant pas les résultats obtenus après le Ségur de la santé. Un verdict qui créé de nouveaux dispositifs discriminatoires parmi la filière…

 

TRIBUNE: Volontariste, la mère de famille l’est jusqu’au bout des ongles. Et quand il s’agit de défendre les causes, nobles et justes à ses yeux, elle ne recule devant aucun obstacle. Sensible à ce que vivent dans leur quotidien les professionnels intervenant dans le milieu médico-social (ses deux jeunes filles fréquentent un IME depuis bientôt deux ans), Alexandra DUFOUR s’est révoltée intérieurement à la lecture des décisions prises par le gouvernement au lendemain du fameux Ségur de la santé.

Une indignation que cette mère implicitement concernée a su traduire par des actes, en particulier épistolaires, en adressant de sa plus belle plume une missive à l’intention de la secrétaire d’Etat en charge des personnes handicapées, Sophie CLUZEL.

Une initiative manuscrite qui ne doit rien au hasard. Non seulement, et curiosité anecdotique de cet échange, la représentante du gouvernement est née le même jour qu’Alexandra. Mais, en outre, un autre aspect de concordance inéluctable unit ces deux femmes : la gestion du handicap à travers leurs filles respectives, porteuses de trisomie 21.

« J’estime que les professionnels des centres médico-social ne sont pas justement valorisés par les attendus du Ségur, précise-t-elle, ce sont les grands oubliés de cette réforme. Il est grand temps que les éducateurs qui travaillent aux côtés des personnes handicapées soient enfin reconnus à leur juste valeur… ».

 

Une volonté de relayer les informations vers les médias…

 

Habile et audacieuse, Alexandra DUFOUR ne se contente pas d’intercéder auprès des services du ministère de la Santé. Elle prend attache en parallèle auprès d’une journaliste de RTL, Odile POUGET, en charge des informations relatives à la santé dans la station radiophonique depuis 2013. Une journaliste qu’Alexandra avait croisée lors d’un reportage réalisé sur l’insertion de jeunes en fragilité.

C’est un véritable cri du cœur et un appel à l’aide que ce contact initié auprès de la représentante du média.

 

 

« Je l’ai contacté parce que je la savais particulièrement sensible à ces professionnels qui réalisent des prouesses au sein de ces établissements dans le médico-social et qui aujourd’hui s’estiment totalement oubliés par les différentes réformes du Ségur… ».

 

Un manque de reconnaissance flagrant qui pénalise les recrutements…

 

Une sensibilité à laquelle Odile POUGET donnera écho largement sur les ondes de sa station périphérique. En faveur de l’assistance envers les plus fragiles et de leur accompagnement pour développer au maximum leur autonomie dans la vie future.

Dans sa démarche, la maman relaiera dans le même temps à son contact une lettre ouverte signée par une très grande majorité des salariés de l’IME « Les Glycines », dans les Yvelines, que fréquentent ses deux filles. Une lettre ouverte qui s’est accompagnée d’une pétition très participative au niveau des signatures.

L’intervention de ces parents, directement concernés par l’injustice provoquée par les décisions du Ségur de la santé, semble porter ses fruits dans la réflexion. D’autant, comme le spécifie la mère des deux jeunes filles trisomiques, que de telles décisions possèdent un corolaire négatif sur le recrutement et les emplois à pourvoir dans ce secteur, celui des IME et des centres médico-social.

« Qui en effet va postuler dans une filière qui n’est pas suffisamment reconnue par son propre ministère de tutelle ? Alors que le manque d’orthophonistes est criant dans l’Hexagone, les carences en matière de recrutement devant le peu d’attractivité faite autour de ces métiers ne sont pas prêtes de se résoudre… ».

Un sacré bon point pour l’initiative d’Alexandra DUFOUR qui ne compte pas en rester là et souhaite secouer encore longtemps le cocotier pour que cesse ce qu’elle considère comme une profonde aberration.

 

Thierry BRET

 

 


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L’ambiance se veut presque potache. Indéniablement, le plaisir de se retrouver transpire à chaque contact. Et du chef d’entreprise, il y en a à foison au centimètre carré ! Il est vrai que l’espace d’accueil de la Maison de la Mutualité à Paris dispose de solides atouts pour accueillir une telle manifestation. La rencontre de la fine fleur des industriels de France (celles et ceux qui sont inféodés à l’UIMM) et les cadors de la politique hexagonale, en prise directe pour disputer une joute électorale se nommant la présidentielle…

 

PARIS: Sur un plan intellectuel, l’initiative a du bon. Idem au niveau de la communication car l’exercice est suivi par plus d’un millier de personnes. Et pas n’importe lesquelles. Celles qui occupent des rôles stratégiques et d’influence aux manettes du développement économique et sociétal de l’Hexagone, à savoir les patrons. A l’estampille de la seule filière industrielle car il s’agira bien dans les propos qui suivront de débattre autour de l’un des thèmes de campagne fort de cette présidentielle : le renouveau de l’industrialisation.

Une antienne qui au fil de l’eau s’est imposée comme un leitmotiv inéluctable à accommoder à toutes les sauces. Après celles vécues pendant la crise sanitaire où la dépendance industrielle de la France envers les pays asiatiques s’est muée en une véritable plaie béante et douloureuse, traduisant notre incapacité à faire montre de réactivité et d’efficience pour s’équiper de masques et de produits de protection dans les meilleurs délais.

Avec celles que nous vivons désormais depuis un peu plus de trois semaines, du fait de ce conflit inattendu (mais prévisible par les Américains) en Europe, opposant les deux voisins et néanmoins pays frères aux mêmes origines que sont la Russie et l’Ukraine.

Forcément, face à ce millier de personnes à qui on ne l’a fait pas côté tactique industrielle, cela ne devait pas être si aisé de pouvoir dérouler son programme électoral, spécifique à une thématique ô combien fondamentale par les temps qui courent.

 

Industrialisation rime avec formation, fiscalité et emplois…

 

Pourtant, l’équation est tellement simple. Qui dit industrialisation, en effet, suppose dans la foulée de la formation, avec à la clé les nécessaires emplois qualifiés dont ont besoin de manière viscérale les capitaines d’industrie hexagonale, notre indépendance productiviste face aux pays émergents de la mondialisation qui faussent la donne en cassant les coûts de production, une fiscalité adaptée aux réels attentes des entrepreneurs, et in fine une souveraineté énergétique en vue de ne pas subir la poussée de fièvre inflationniste (et surtout très spéculative) assurée par une poignée de profiteurs sans morale aucune ni respect d’autrui.

Voilà sur quoi l’enjeu de cette rencontre passionnante reposait entre les professionnels de la politique, possédant des velléités d’endosser la vêture présidentielle au soir du 24 avril, et des chefs d’entreprise soucieux de repartir avec du concret dans leur escarcelle.     

Certes, on pourra regretter l’absence de plusieurs candidats à ce grand oral, digne d’un concours d’éloquence, minuté, et formaté par les organisateurs de l’UIMM, l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie. Un sérieux poids lourd dans le giron de l’entrepreneuriat français. Excusez du peu mais le président de l’entité syndicale n’est autre que le président de DASSAULT Industries, Eric TRAPPIER !     

Gravitent à ses côtés quelques noms célèbres flirtant avec les indices boursiers du CAC 40 !

 

 

Une brochette réduite à quatre candidats seulement…

 

Mais, revenons à nos postulants. Sommet européen oblige sous les ors de Versailles, le président-candidat Emmanuel MACRON, initialement prévu pour prendre part à cet échange avec les milieux économiques (il adore en règle générale ce type d’exercice oratoire) ne sera pas là. On sent une pointe de déception manifeste parmi l’assistance lorsque la « madame loyale » de la cérémonie, journaliste sur les antennes de Canal +, déroule le contenu de ce copieux menu, à avaler en quantité abondante sur la journée, et fait part de cette nouvelle de dernière minute. Pas même une petite vidéo, histoire de nous mettre l’eau à la bouche sur les intentions élyséennes ?

Pas de Jean-Luc MELENCHON, non plus ! Dommage : il aurait été passionnant de suivre les échanges par questions interposées entre le tribun volubile qui n’a pas sa langue dans la poche et les représentants de ce monde économique, à l’origine de tous les maux de la société selon sa perception des choses. Yves JADOT ne dévoilera pas non plus ses positions contradictoires sur sa vision de l’économie industrielle et écologiste.

A contrario, Marine LE PEN (RN), Anne HIDALGO (PS) et Valérie PECRESSE (LR) donneront le change à ce public impatient, se succédant l’une après l’autre au pupitre de cette scène immense. A l’instar du candidat souverainiste de Reconquête, Eric ZEMMOUR, électron libre de la pensée politique du moment.

Galanterie oblige du fait d’une parité excédentaire en faveur de la gent féminine (!), c’est ce dernier qui ouvrira donc le bal. Sous les yeux scrutateurs de milliers de têtes pensantes qui n’en manqueront pas une miette !

 

 

 

Se passer de la main d’œuvre étrangère : le credo du candidat ZEMMOUR !

 

Bille en tête, l’ancien éditorialiste mais toujours polémiste démarre au quart de tour sur la main d’œuvre issue de l’immigration ! Un des participants, composant le petit groupe UIMM de l’Yonne, glisse fort à propos de manière ironique : « Ca y est, c’est parti : on en a pour quarante minutes de cette litanie ! ».

Pointant de l’index les impôts de production et les effets de seuil qui ne permettent pas aux PME de croître, Eric ZEMMOUR égrène différentes propositions utiles lui permettant de démontrer que la chose économique ne lui est pas aussi étrangère que l’on veut bien lui prêter. Si la priorité nationale s’apparente à une évidence dans les commandes publiques,  le candidat souverainiste fustige les frais de successions et surtout les inégalités dès qu’il évoque la concurrence internationale. Quant à l’immigration et ses multiples travers (le credo du personnage), elles auront été longtemps explicitées durant cette intervention.

 

 

Anne HIDALGO :  une odyssée de l'économie en quatre actes…

 

Que dire de la prestation à contre-courant de la maire de Paris, la socialiste Anne HIDALGO ? Une candidate qui a suscité bon nombre de sourires moqueurs de la part du public, affirmant au passage qu’elle avait pu relier la Défense à la Maison de la Mutualité en moins de vingt minutes, montre en main. Un exploit en matière de locomotion qui a su faire germer le doute quant à la véracité de ces propos aux heures sombres de nombreux bouchons et autres embouteillages dont les Parisiens sont coutumiers !

Puis, revenant au sujet du jour, la candidate du PS a décliné la présentation de son « odyssée » qu’elle souhaite appliquer à l’économie française. Une odyssée segmentée en quatre actes : la santé, les énergies renouvelables, la mobilité et le numérique. Elle s’appesantira passablement sur la formation et la promotion de l’individu à travers l’égalité salariale entre femmes et hommes. A compétences identiques, il va de soi. Avec l’obligation pour les entreprises de s’y soumettre, et d’obtenir des bons points à l’appui pour les meilleures d’entre elles et surtout des sanctions économiques pour celles qui refuseraient de le faire !

Des pistes de réflexion qui n’ont guère convaincu l’assistance peu encline à devoir subir d’autres griefs économiques au vu de la conjoncture…

 

 

Marine LE PEN : " La France doit rester maître de ses moyens industriels"…

 

Souriante, très à l’aise, ne lisant pas ses notes, l’égérie du Rassemblement National Marine LE PEN s’est entretenue ensuite avec ce « jury » spécifique du grand oral de l’industrie. « Les pays en possession de leurs moyens industriels restent maîtres de leurs orientations ! ». Le ton est donné pour l’oratrice qui avait échoué en 2017 à accéder à la présidence. La faute à un débat télévisé pour le moins curieux si ce n’est catastrophique.

Lors de cette prise de parole, la cheffe de file du mouvement bleu marine parle de nucléaire comme de l’automobile, surfant sur le coût des énergies et le besoin de s’engouffrer vers l’hydrogène. Favorable à la nationalisation des autoroutes, l’oratrice rappelle que réindustrialiser la France représente un enjeu d’aménagement du territoire essentiel à notre pérennité. La boucle est bouclée et aux dires de plusieurs rangées de spectateurs interrogés, le dossier est maîtrisé.

 

 

Oui à l’innovation et la simplification administrative pour Valérie PECRESSE…

 

Reste pour clore ce concours d’éloquence un peu spécial le passage de Valérie PECRESSE, leader des Républicains. La présidente de l’Ile-de-France semble être à l’aise à la tribune, après sa déconvenue orale du Zénith. L’industrie, elle connaît en parfaite technicienne et en visiteuse d’entreprises qui pullulent sur son territoire de prédilection. Et paradoxalement, c’est vers la revitalisation des territoires ruraux qu’elle intensifiera ses propositions !

Dénonçant au passage l’application du « zéro artificialisation nette ». Entre innovation et recherche, entre souplesse et simplification administrative, la représentante de la droite et du centre droit veut remettre le pays en ordre de bataille, n’oubliant pas l’emploi et la formation qui vont de pair. Un message fort à destination de son électorat potentiel, les chefs d’entreprise.

Au-delà des quatre interventions, une chose est sûre en qualité de dénominateur commun aux propositions faites ce jour-là à Paris : réindustrialiser la France s’inscrit parmi les priorités régaliennes de ces candidats.

Mais, après les paroles qui ont été prononcées, il est clair que la sphère entrepreneuriale dans son ensemble (et bien au-delà de l’UIMM) attend maintenant une véritable concrétisation de ces idées sous la forme d’actes clairement réalisés. Autant dire que le temps des promesses futiles est révolu !

 

Thierry BRET

 


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