Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Depuis la nuit des temps, la spéculation est au cœur de la volonté de l’homme de pouvoir s’enrichir sans travailler. Souvenons-nous de la spéculation effrénée sur les bulbes de tulipes et le krach de la première bulle spéculative au XVIIème siècle. Voire, quelques siècles plus tôt, de THALES qui va parier sur une forte récolte d’olives sur son île. Il lève une option pour louer tous les moulins de l’île et le moment venu loue lesdits moulins aux producteurs, au prix exorbitant d’un monopole ! Pari : le mot est lâché ! Mais, un pari n’a jamais été vertueux…

 

TRIBUNE : Pour la crypto-monnaie, c’est bien de cela dont il s’agit. L’année dernière, lors d’un précédent article, nous avions pointé du doigt les risques de l’investissement en crypto-monnaies. Aujourd’hui, il convient d’arbitrer entre un effet de mode et un pari sur l’avenir.

Démocratisée entre 2008 et 2009 avec l'arrivée du bitcoin, la crypto-monnaie séduit toujours des investisseurs. Mais si l'industrie est en perpétuelle évolution, les ménages restent méfiants. Une étude menée par IPSOS en février dernier démontre que seulement 8 % des Français détiennent à ce jour des actifs en crypto-monnaie, tandis que 30 % d'entre eux pensent à y placer de l'argent.

Si à l'heure actuelle, il existe plus de 13 000 crypto-monnaies valorisées entre 1 500 et 3 000 milliards de dollars, le bitcoin et l'éthereum représentent à eux deux plus des deux tiers de la taille du marché. Alors, quand le 12 mai dernier, les deux ont subi une dévalorisation de plus de 50 % de leur valeur, c'est tout ce marché qui en a subi les conséquences.

 

 

Les crypto-monnaies sont très volatiles…

 

Personne n'avait vu venir l'intensité du krach de début mai. Du jour au lendemain, le bitcoin, qui avait établi son record à 67 000 dollars en novembre 2021, a perdu plus de 50 % de sa valeur, peinant aujourd'hui à atteindre les 16 000 dollars US.

Le concept est clair : la crypto-monnaie est une monnaie numérique virtuelle qui permet, tout comme une monnaie classique, d'acheter des biens et services, ou encore de spéculer. Le krach du printemps 2022 a eu pour conséquence de faire disparaître les outils de stabilisation des crypto-monnaies (stable-coin, TERRA USD…).

 

 

Le risque est donc de plus en plus important. C’est un risque de perte en capital. Hélas, les organismes spécialisés et autres courtiers incitent encore à spéculer sur les crypto-monnaies, en précisant qu’il faut une grande culture financière pour intervenir sur ces marchés et que leur rôle est indispensable, voire obligatoire ! Ils mentionnent qu’eux seuls peuvent paliers les risques tout en indiquant que personne n’a vu venir le krach de mai 2022 !

Aux USA, 59 % des Démocrates et 53 % des Républicains s’accordent pour dire que les crypto-monnaies ont de l’avenir. Même si 80 % estiment que la règlementation n’est pas adaptée…

 

 

Les règles du jeu sont en passe de changer…

 

En droit français, les crypto-monnaies n'ont pas de statut juridique clair et ne sont pas reconnues comme des instruments financiers. De ce fait, elles ne sont pour l'heure pas réglementées. Ainsi, la France devient une place internationale de choix : on voit s’installer des « licornes » (start-up valorisées à plus d’un milliard de dollars).

Si environ 8 % des Français ont déjà investi dans le bitcoin, nous poursuivons nos mises en garde : la volatilité est de plus en plus forte et en juin 2022, les aides à l’Ukraine ont été fortement ralenties à cause du krach sur le bitcoin. Quant aux états, sociétés financières, voire trafiquants de drogues, ils investissent dans les crypto-monnaies ! Des entités qui ont les moyens  de restreindre du jour au lendemain leurs interventions sur ces marchés.

De plus, en France comme aux Etats-Unis, les règles du jeu vont nécessairement changer et personne ne connaît encore les dispositions possibles…

 

J’oubliais un détail : aujourd’hui il y a comme perspectives les conséquences de l’inflation, du prix des énergies, des sociétés en dépôts de bilan - un phénomène en croissance en France -, de la récession dans de nombreux pays… Qui va encore pouvoir spéculer sur le bitcoin ? 

Et comme l’écrivait Marc TWAIN au XIXème siècle : « octobre est un mois particulièrement dangereux pour spéculer en bourse. Mais il y en a d’autres : juillet, janvier, septembre, avril, novembre, mai, mars, juin, décembre, août et février ! ».

Il est donc grand temps de changer de paradigme…

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Il est pleinement rassuré, le président de la Commission départementale de Présence Postale Territoriale (CDPPT) de l’Yonne. A l’issue de la 22ème rencontre annuelle permettant à l’ensemble de ses homologues de l’Hexagone de pouvoir échanger avec le président du groupe La Poste, Philippe WAHL à Paris, il a le sentiment que les mesures prises en matière d’accompagnement dans l’entreprise portent leurs fruits. Des mesures qu’il qualifie d’indispensables pour que cette structure référente des Français ne connaisse pas le sort de certaines entreprises publiques ou privées…

 

TOUCY : C’est au siège de La Poste, dans la capitale, que se sont déroulées il y a quelques semaines les Rencontres annuelles des présidents des CDPPT. Les fameuses Commissions départementales de Présence Postale Territoriale qui jouent un rôle prépondérant en étant l’indéfectible lien établi entre un groupe entrepreneurial que l’on ne présente plus et les collectivités.

A l’instar de ses collègues responsables desdites commissions, le conseiller régional Gilles DEMERSSEMAN devait assister à ces travaux étalés sur deux journées en sa qualité de président de la CDPPT de l’Yonne. Un organe institutionnel qu’il préside depuis quelques mois déjà mais dont il connaît en vieux routier de la chose publique depuis fort longtemps les moindres rouages organisationnels.

A Paris, l’élu de l’Yonne a eu l’opportunité de suivre les échanges des dirigeants de cette instance capitale pour la territorialité que représente La Poste. Dont Philippe WAHL, le président du groupe postal très attentif aux témoignages de chacun des intervenants, venus des quatre coins de l’Hexagone.

Or, selon Gilles DEMERSSEMAN qui effectue le bilan de ce qu’il a entendu durant deux jours de travail, « les décisions prises sont plutôt rassurantes pour l’exercice 2023 ».

 

 

Le sentiment de désengagement de l’Etat dans les territoires doit s’arrêter…

 

Même si les engagements annoncés lors de cette réunion entre le groupe postal et l’Etat n’étaient pas encore totalement aboutis, il n’empêche que l’Etat a bien décidé en revanche de maintenir à niveau les enveloppes budgétaires consenties aux commissions devant exercer sur les zones départementales. Une information importante, pour Gilles DEMERSSEMAN, d’autant qu’il était un moment question de les rogner quelque peu de leurs précieux subsides.

« Une décision qui s’avère très positive, expliqua-t-il en marge de la réunion trimestrielle du bureau de la CDPPT de l’Yonne accueillie dans l’un des très esthétiques et cosy salons de l’hôtel de ville de Toucy, il a été entendu par l’Etat que ce sentiment de désengagement dans les territoires devait s’arrêter et que les commissions départementales telles les CDPPT représentaient des outils importants pour assurer le maintien d’activité de ses services aux personnes sur le territoire, qu’il soit urbain, rural et périurbain… ».

Toutefois, le maintien en l’état de ces enveloppes budgétaires, au vu des tendances conjoncturelles du moment, correspondent in fine à une baisse, comme devaient le préciser les présidents des CDPPT à Paris !

Réaction de Gilles DEMERSSEMAN : « malgré tout, c’est tout de même un bon résultat que l’Etat ait décidé de les maintenir en référence au contexte actuel ; cela aurait pu être pire ! ».

 

 

Diversifier  les activités de La Poste pour compenser la baisse inéluctable du courrier …

 

Quoi qu’il en soit, le président de la CDPPT 89 estime sur un plan purement stratégique que « la nécessité est désormais de diversifier le plus possible les services de La Poste afin de maintenir le personnel dans l’emploi ».

Avec ses propos, il vise en priorité les facteurs – un de ces personnages professionnels toujours très appréciés de la population en France – car la chute drastique du courrier s’est encore vérifiée à l’annonce des chiffres qui furent présentés lors de ces rencontres parisiennes.

« Nous devons compenser ce manque d’activité par de nouveaux services déclinables auprès de la population, ajouta Gilles DEMERSSEMAN, ce qui suppose de prendre en compte les besoins d’accompagnements des personnels et d’en informer les usagers le plus largement possible… ».

Une évolution de l’entreprise, aujourd’hui, irréversible…

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C’est une plongée spectaculaire sur la médecine ultra performante en termes de technologies et approches humaines, proposée ce soir-là dans l’un des salons de l’hôtel Ibis Style à Auxerre. Un rendez-vous instructif comme sait les concocter si bien le KIWANIS Club local, club service ayant pour adage la formule suivante, « Servir les enfants du monde ». Invitant trois des praticiens qui interviennent au « C3 », les membres de la structure ont disséqué les évolutions thérapeutiques usitées au Centre de Consultations Chirurgicales…

 

AUXERRE: Hippocrate et Ambroise PARE n’en croiraient pas leurs yeux si ces deux figures emblématiques de la médecine revenaient sur Terre ! La chirurgie a connu des progrès technologiques surprenants au fil de ces dernières années, des innovations scientifiques qui permettent aujourd’hui de pratiquer des interventions en ambulatoire, sans trop de contraintes pour la patientèle.

Localement, le Centre de Consultations Chirurgicales C3 – le bâtiment a été érigé non loin de la clinique Sainte-Marguerite – accueille des professionnels de santé qui n’ont qu’un mot à la bouche : celui de l’innovation ! Une innovation qui se traduit concrètement dans les moyens technologiques qui y ont été investis depuis une année. Une stratégie payante dans l’optimisation relationnelle avec les patients.

Il suffisait d’observer les visages surpris et admiratifs des adhérents du club service auxerrois, le KIWANIS, à l’origine de cette conférence pour bien appréhender l’intérêt d’une telle présence sur le territoire icaunais.

 

 

La genèse d’un projet très novateur…

 

Auxerre, et n’ayons pas peur des mots pour l’écrire, dispose avec ce centre atypique d’une unité de soins d’excellence. Un lieu de référence où la robotique et l’intelligence artificielle s’y distinguent au service de l’humain, souffrant de pathologies nécessitant des interventions chirurgicales.

Pour l’évoquer, trois des praticiens de cet établissement qui s’est forgé une solide notoriété dans le sérail. Dont le docteur Yvan LE CONIAT, chirurgien orthopédiste et traumatologue ou encore le docteur Julien SAKAT, chirurgien viscéral et digestif.   

Retraçant la genèse de ce concept très prometteur – l’investissement autour de ce centre a nécessité plus d’un million d’euros -, les médecins livraient leurs commentaires, slides à l’appui, lors de cette présentation devant déboucher sur les inconditionnelles interrogations.

Rappelons que le KIWANIS Auxerre, présidé depuis le 01er octobre par Lucile BEAULIEU – elle-même exerce une activité professionnelle dans le sanitaire mais…au centre hospitalier ! – organise bon nombre d’actions sociales ayant attrait avec l’univers médical.

 

 

Dès 2018, des prouesses technologiques reconnues à l’échelle hexagonale…

 

Lors de la précédente mandature, celle de Jean-François FINANCE, le club auxerrois avait remis une enveloppe de 12 000 euros sous la forme d’un don au service hématologie du centre hospitalier de Dijon.

Précurseur, le centre auxerrois l’a été dès 2018 avec la réalisation de la première biopsie sur prostate ciblée par voie périnéale. Une méthodologie révolutionnaire qui fera mouche puisque quatre ans plus tard, toutes les biopsies sur cet organe se réalisent ainsi. Moyennant un investissement de 190 000 euros par machinerie !

Sur le même registre, qui offre de nouveaux cocoricos à l’établissement auxerrois et permet de réduire la durée d’hospitalisation des patients fréquentant le service urologique : la chirurgie par robot assisté ou l’utilisation du laser pour soulager la prostate.

Le centre envisage l’avenir avec un réel optimisme. En développant les téléconsultations dans les spécialités de l’endocrinologie. En proposant des hospitalisations sur une demi-journée permises grâce à l’apport de ces technologies de pointe mais aussi en s’agrandissant avec une aile qui favoriserait la réadaptation de la patientèle. Bref, affirmer que la relocalisation de la médecine et sa modernisation dans la capitale de l’Yonne est en bonne voie n’est pas une gageure !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C’est un message fort, adressé par le Département, à l’ensemble des intercommunalités de l’Yonne. Une annonce maîtresse où le fil conducteur se nomme le soutien aux investissements à ces communes qui composent ces différents organismes. Une impulsion positive qui se traduit par un chiffre dans les faits : 36 millions d’euros. Soit une coquette enveloppe qui sera injectée durant la mandature actuelle jusqu’en 2027 aux projets communaux portés sur notre territoire. A l’instar de ceux du Jovinien, entériné par la signature d’un contrat territorial…

 

JOIGNY : Il l’avait appelé de ses vœux, Nicolas SORET. Jadis, dans une vie antérieure, où l’actuel vice-président de la Région en charge des Finances, de l’Economie et de l’Emploi siégeait encore dans l’hémicycle départemental à Auxerre en qualité d’élu de l’opposition face à une majorité présidée alors par André VILLIERS. Renouer ce lien, ô combien primordial à ses yeux, entre le pouvoir exécutif de l’Yonne et les intercommunalités (EPCI) lui semblait une évidence à mettre en application concrète. Pourtant, ce vœu datait d’il y a quelques années.

Or, comme chacun le sait, la patience est la mère des vertus. En juillet 2021, le nouvel exécutif décide de rénover son système d’aides aux territoires, se basant sur trois principes essentiels : plus de proximité avec des partenariats à contractualiser en direct avec les communes et les EPCI, davantage de simplicité dans les procédures administratives – une vraie révolution de palais ! - et enfin, l’apport d’une impulsion majeure au plan budgétaire en triplant l’enveloppe distribuée au bénéfice de l’attractivité départementale, soit un montant global de 36 millions d’euros à répartir sur cinq ans. Le vœu initial de Nicolas SORET semble être aujourd’hui exaucé !

 

Série en cours du côté des signatures avec les EPCI…

 

Dans les faits, les communes et les EPCI profitent désormais de cette manne financière allouée sous le vocable de « Pacte Territoires » qui n’a de providentielle que le nom afin de pouvoir investir dans la construction/rénovation de leurs équipements. Une distribution de moyens budgétaires faisant l’objet d’une signature officielle de ce contrat territorial, liant la collectivité départementale à l’ensemble des communes de l’Yonne. Ce fut chose faite, mercredi en début de soirée dans l’un des salons de l’hôtel de ville de Joigny.

Un évènement qui succède à d’autres cérémonies protocolaires à la parfaite similitude dans ses objectifs comme il a été vécu auprès des Communautés de communes Vanne et Pays d’Othe, Chablis Village et Terroirs, l’agglomération du Migennois ou encore Yonne Nord. Cette fois-ci, les élus de la Communauté de communes du Jovinien devaient apposer leurs griffes au bas d’un document comprenant une dizaine de pages. Il en sera de même le 06 décembre prochain avec le Grand Sénonais.

 

 

Une enveloppe de 2,2 millions d’euros pour le Jovinien…

 

Avec cette signature, Nicolas SORET y voit de la cohérence dans l’action du Département menée à l’égard des communes de moins de cinq mille habitants dans le cadre d’une politique d’aménagement du territoire. Action qui aura été votée à l’unanimité dans l’hémicycle de la Pyramide par la majorité mais aussi les représentants de l’opposition.

Pour le Jovinien, les subsides s’élèvent à 2,2 millions d’euros. Somme, qualifiée d’importante par le président de l’EPCI, adressant ses remerciements au président Patrick GENDRAUD.

 

 

Quant à la répartition de cette enveloppe, elle est la suivante : 750 000 euros iront alimenter le programme « Village + », le reliquat de 1,45 million intègrera le programme « Ambitions », destiné aux projets d’investissement d’un montant supérieur à 200 000 euros.

A date, comme le confirmera Nicolas SORET à son pupitre, dix dossiers incluant le programme « Village + » ont été présentés pour une enveloppe globale de 190 000 euros devant financer cinq city stades, deux rénovations d’école, une toiture d’église, un arrosage de stade ainsi que la réfection de la voirie, à la grande satisfaction des élus des communes concernées.

 

 

Le financement d’un gymnase à Saint-Julien-du-Sault, la rénovation d’une école à Joigny…

 

Quant à la seconde enveloppe (1,45 million d’euros), elle fera l’objet très prochainement de la constitution d’un comité de suivi avec les différentes strates des élus pour définir quels dossiers de plus de 200 000 euros seront portés. Un recensement de ces dossiers est en cours. Une certitude : la Ville de Joigny déposera une demande au bénéfice du groupe scolaire Saint-Exupéry tandis que Saint-Julien-du Sault et son maire, Guy BOURRAS, feront de même avec une perspective nouvelle pour un gymnase.

Une réinitialisation des liens avec le Département dont les élus de l’EPCI ont grandement besoin, selon le maire de Joigny, face aux problématiques conjoncturelles imputables à la transition énergétique et aux coûts de cette même énergie qui devraient grever les budgets des collectivités dès le mois de janvier 2023.

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le décor est on ne peut plus inhabituel. D’ordinaire, lorsqu’elle décide de communiquer vers un large public, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) de l’Yonne investit un amphithéâtre universitaire, une salle institutionnelle en rapport avec la santé, voire l’un des espaces du siège pouvant faciliter l’accueil d’une importante réunion. Mais, c’est bien au sein du complexe cinématographique « CGR » à Auxerre que Gilles BROSSARD, directeur de la vénérable institution, donnait rendez-vous, mercredi matin, à un public spécifique, lors d’une projection très immersive sur le monde du handicap…

 

AUXERRE : Il n’était pas question de visionner les énièmes péripéties de l’un des innombrables personnages, issus du catalogue « Marvel » ou de découvrir en avant-première, et en guise de délicieuse confiserie de Noël, le nouvel épisode des héros virtualisés d’« Avatar » ! Pourtant, le cadre s’y prêtait remarquablement bien, en substance. A l’instar de la date, fleurant bon le calendrier de l’Avent à ouvrir dès le lendemain…

De confortables fauteuils offrant une excellente assise dans l’une des salles du complexe CGR – le cinéma d’Auxerre pour les non-initiés ! -, un écran super dimensionné plongeant le regard des spectateurs au cœur de l’action, le son Dolby à la résonance acoustique si extraordinaire, l’atmosphère sympathique d’une salle bien remplie comme lors d’une projection de l’un des fleurons du septième art où il ne manquait finalement que les pop-corn : bref, la CPAM de l’Yonne faisait relâche avec ses moyens de communication traditionnels, invitant un public, ciblé parmi les milieux associatifs sanitaires, et la presse, à une séance cinématographique, sans doute chargée en émotivité et en liquide lacrymal à répandre sur les joues des plus sensibles d’entre nous…

 

Les préjugés et le regard cruel des autres…

 

Trente-deux minutes et quelques bribes de témoignages en sus, extraits d’un autre film. Un chiffre qui correspond à la durée du moyen métrage – il a été conçu en 2015, on y aperçoit d’ailleurs le regretté secrétaire général des Nations Unies, l’Egyptien Boutros BOUTROS-GHALI, personnage charismatique au grand cœur et d’une rare tolérance y répondre à une interview – devant être présenté en guise de support introductif à l’intervention d’un orateur hors pair et au ton décalé mais d’un grand supplément d’âme, Pascal JACOB. Nous y reviendrons dans un autre article.

« Même pas peur ! ». Un titre à la sémantique enfantine qui ferait presque sourire si le sujet abordé n’y était pas aussi sérieux et grave. Celui des préjugés et du regard des autres. De la peur, aussi. Dur, impitoyable, cruel, remuant les consciences et les âmes – c’était le but avoué, non ? – et traduisant l’inéluctable réalité vécue par celles et ceux qui en tiennent la vedette bien malgré eux : des handicapés.

Que nenni ! Des « personnes » handicapées, car comme le mentionnera l’un des témoins de ce film qui est loin d’être une simple fiction : « nous sommes des personnes avant tout, bien avant d’être des handicapés ».

 

 

 

Une déchirure qui transperce le cœur : le jugement d’autrui…

 

Les images s’enchaînent. Regard d’enfants sur le monde des invalides et les fameuses différences. Avec son lot de situations cocasses : un garçonnet intrigué par une personne se mouvant dans un fauteuil roulant qui s’installe in fine sur ses genoux pour faire un petit tour comme s’il était à bord d’un manège. L’idéal pour faire tomber les préjugés et vaincre la peur de l’autre. Un zeste d’humour salvateur qui déride la salle. Ouf ! Elle en a besoin. Il est vrai que certaines images, certains commentaires nous hérissent le poil.

« Les regards des gens sur mon handicap sont autant de déchirures qui me transpercent le cœur… ». Le jeune homme qui se livre à cœur ouvert face caméra affiche une mine triste. On le sent bouleverser par tant d’injustice, tant de coups du sort. C’est vrai : il n’a pas choisi de vivre avec ce statut qui lui colle à la peau de personne victime d’un handicap…

Les spectateurs s’enfoncent davantage dans leurs fauteuils. Pourtant, le réalisateur – les réalisateurs devrait-on dire car ils sont au nombre de trois avec Adrien JOUSSERANDOT, Nelson CASTRO et Pascal JACOB, lui-même qui en écrira le scénario - ne livre pas de messages où le pathos fleurirait de séquence en séquence. Juste la réalité ordinaire d’une existence malmenée par le destin.

 

 

L’humain s’enrichit des différences des autres…

 

Commande de l’Elysée, au temps de François HOLLANDE, dans le cadre de la Conférence nationale du handicap (CNH), ce moyen métrage est porté par l’association HANDIDACTIQUE qui n’en est pas à une réalisation visuelle près.

C’est la première fois qu’il est projeté dans l’antre cinématographique auxerrois.

Interrogé dans son vaste bureau entouré de somptueux ouvrages, le créateur des Centres d’action médico-social précoce (CAMSP), Roger SALBREUX résume tout à la lumière de cette introspection vers l’altruisme et la compréhension de l’autre d’une phrase tellement riche : « l’humain s’enrichit des différences des autres… ».

Installée parmi les premiers rangs, Maryline SAINT-ANTONIN, adjointe à la Ville d’Auxerre en charge de la Santé et de la Solidarité, a le regard qui pétille. En sa qualité de médecin, aussi, son regard est intéressé.

Que dire, après une telle projection qui a un rôle de tolérance pédagogique que bon nombre d’écoles, d’entreprises, d’associations mais aussi de particuliers devraient au moins avoir visionné une fois dans sa vie !

 

 

Non loin de l’élue communautaire, la vice-présidente du Conseil départemental Catherine MAUDET – elle est aussi présidente de la CDAPH - livre ses impressions en ne montrant pas trop son bouleversement : « il est important de poser des jalons dans l’Yonne et préparer davantage les médecins sur le champ du handicap… ».

Et d’ajouter, preuve à l’appui, l’ouverture d’une classe préparatoire aux études de médecine, initiée par son collègue Gilles PIRMAN, sur notre territoire.

« On devrait tous se sentir bien dans une salle de cinéma », proclamait la petite bande annonce liminaire de « Ciné Ma Différence » avant la projection.

Visiblement, et avant que Pascal JACOB, président de la « Charte Romain Jacob », honorant ainsi la mémoire de son fils trop tôt disparu, ne recueille les impressions à chaud du public, c’est le sentiment qui prédominait dans cette salle auxerroise bien garnie (plus de cent-vingt personnes) et émue.

Une charte soutenue et validée par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie en France comme le confirmera Gilles BROSSARD, directeur de l’entité icaunaise, et l’UGECAM Bourgogne Franche-Comté, organe assurant la gestion d’une vingtaine de structures sanitaires et médico-sociales, représenté par son directeur général, Christophe ALLIGIER.

Une séance si particulière qui ne pourra plus jamais laisser ces spectateurs indifférents à la cause du handicap…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil