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Son dernier opus date du mois d’août 2022. « L’Air était tout en feu ». Un ouvrage plébiscité par la critique, unanime. Une plongée dans le temps ramenant le lecteur à l’époque de la Régence. A travers les méandres des conspirations politiques et les haines familiales. Celle de l’univers de Louis XIV et des complots ourdis contre le Roi-Soleil. Invité des « Conservations de l’Abbaye », l’ancien conseiller de Nicolas SARKOZY et écrivain Camille PASCAL évoquera ce soir à 18h30 le pouvoir via son vécu personnel et ses écrits. Prometteur à plus d’un titre !

 

AUXERRE : Le public ne devrait pas manquer d’anecdotes croustillantes et insolites à se mettre entre les oreilles avec cette immersion dans les alcôves de la politique hexagonale, lors de l’acte II des fameuses « Conversations de l’Abbaye », accueillies ce jeudi en fin d’après-midi, à Saint-Germain.

En invitant l’ancien conseiller à la présidence de la République et écrivain, Camille PASCAL, Céline BAHR – et par ricochet l’ancien député de la première circonscription de l’Yonne Guillaume LARRIVE qui a été le précurseur de ces retrouvailles intellectuelles de haute volée -, ont placé le curseur de l’intérêt de cet évènementiel régulier vers la stratosphère ! Surtout pour celles et ceux des Icaunais qui s’intéressent de près à la chose politique : ils ne devraient pas être déçus en assistant à la conférence, intitulée sobrement, « Vivre et écrire le pouvoir ».

L’auteur de « L’Air était tout en feu » - son dernier succès en date – a joué un rôle éminemment stratégique sous la présidence de Nicolas SARKOZY, devenant sa seconde « plume » aux côtés d’Henri GUAINO. Lauréat du grand prix du roman de l’Académie française en 2018, Camille PASCAL a été jadis le directeur de communication et le secrétaire général de France Télévisions : autant dire qu’en matière de prise de parole et de maîtrise de l’oralité, ce haut fonctionnaire est au-dessus du lot ! Un talent qui lui a permis aussi de travailler plus récemment auprès de Jean CASTEX, alors Premier ministre…

 

Thierry BRET

 

 


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Exigeant. Voire qualifié par certains des observateurs de « défavorable ». Tel aura été le contexte économique ayant bercé les activités des milieux bancaires en 2022 dans l’Hexagone. Un contexte où nul n’a pu se soustraire, y compris au plan régional, où l’envolée inexorable de l’inflation a laissé de sérieuses traces dans les comportements consuméristes tous secteurs confondus. Président du Conseil d’Orientation et de Surveillance (COS) de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, Eric FOUGERE, a fait part de ses ressentis en préambule de la présentation annuelle des résultats de l’établissement mutualiste…

 

DIJON (Côte d’Or) : Il aime se confronter à cette typologie d’exercice, le président du COS de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Un rendez-vous collectif où il prend un malin plaisir à discuter avec la presse afin de donner son point de vue, sans arrière-pensée, sur une actualité économique et sociétale qui, à dire vrai, au-delà de sa richesse ne manque pas ni de piquant. Ni d’imprévus !

Tout en laissant libre cours à l’échange constructif, en appui de moult questions posées par les représentants de la presse régionale. Dont ses acteurs n’hésitent pas à multiplier les kilomètres depuis la Franche-Comté voisine ou la Bourgogne septentrionale afin de ne pas perdre une miette, même minuscule, de cette rencontre annuelle, où se décortique avec minutie comme un savoureux homard agrémenté de sa mayonnaise faite maison, le moindre élément informatif !

Bon, c’est sûr ! Les journalistes qui côtoient le personnage depuis sa prise de fonction officielle, datant du 30 avril 2019, savent pertinemment que le président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de Bourgogne Franche-Comté n’est jamais avare en la matière, côté arguments et explications de texte. Alors quand il commence à poser les jalons initiaux de ce que sera cette antépénultième conférence de presse à laquelle il participe aux côtés du président du Directoire Jérôme BALLET, on sait de quoi il en retourne !

 

Un exercice de style savamment maîtrisé pour évoquer les résultats…

 

Membre du Conseil d’Orientation et de Surveillance du groupe BPCE – organe décisionnel commun à la Caisse d’Epargne, la Banque Populaire et NATIXIS -, Eric FOUGERE est un habitué aguerri de ces rendez-vous oratoires servant à faire toute la lumière sur la stratégie de l’entreprise. Elles sont cordiales, polies, courtoises, pédagogiques, lissées. Mais, ici, on fait fi de la polémique et de l’attaque frontale envers des représentants entrepreneuriaux de la dynamique régionale dont notre territoire ne pourrait évidemment se passer. Qu’il s’agisse des particuliers, des entreprises et des collectivités.

Parfois, l’humour n’est jamais très éloigné des propos entendus. Surtout quand on sollicite le binôme de cette grande maison très prisée des épargnants qui autrefois faisait référence à l’un des animaux qui s’épanouit dans nos sous-bois – le fameux écureuil – réputé économe en « noisettes » !

A la sempiternelle question, pourquoi les Français pensent que les banquiers ne prêtent jamais d’argent quand on en a besoin, le tandem de répondre que les offres de prêts sont bel et bien là, pléthoriques, sur les différents marchés mais qu’a contrario, les demandes ne sont plus aussi soutenues qu’auparavant…la crise de confiance et la crise économique sont passées par là.

Un item taillé sur mesure pour le directeur financier du groupe viticole LATOUR implanté à Beaune – l’un des plus grands domaines de Bourgogne avec ses cinquante hectares -, qui est également membre du Directoire de la fameuse maison.

Somme toute, quoi de plus logique pour Eric FOUGERE d’aborder cette conférence de presse devant dévoiler les bilans et perspectives de l’établissement financier aux termes de l’exercice 2022 en évoquant le niveau d’inflation actuel qui bouleverse bon nombre de paramètres.

 

Des ambitions volontaristes de conquête en 2023 à l’identique de 2022…

 

« On ne connaissait pas, depuis si longtemps, la présence d’un niveau aussi élevé d’inflation, devait-il souligner, C'est un contexte sociétal où on a eu aussi des tensions sur les matières premières, les approvisionnements, la facture énergétique. Une problématique de poids qui n’aura pas manqué d’impacter une banque comme la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté, qui dispose d'un réseau de 182 agences. Mais, ce contexte inflationniste a aussi touché les clients... ».

Pourtant, la Caisse d’Epargne BFC tel le roseau de la célèbre fable a su plier avec efficience pour faire le dos rond au plus fort de la crise (on pense immédiatement à celle de la COVID) en attendant la sortie de cette période trouble, sans avoir à subir les aléas de la cassure définitive. Bien au contraire !

« D’un point de vue financier, nous sommes solides, renchérit le président du COS, nous avons conforté notre capacité à prêter et celle à pouvoir financer des projets. D’ailleurs, n’avons-nous pas réalisé notre plus gros volume de prêts immobiliers en Bourgogne-Franche-Comté, soit un peu plus d'1,7 milliard d’euros ! ».

Alors, frileuses les banques régionales en matière de crédits immobiliers ? Que nenni !

« C'est vrai qu'il y a les paroles, ajoute Eric FOUGERE, mais il y a aussi les actes ! Nous, même si on a réalisé notre plus grosse année de crédits immobiliers en 2022, nous conservons toutes nos ambitions pour faire de même en 2023 ! ».

Des propos qui confirment que la Caisse d’Epargne BFC a donc rendu une brillante copie à l’issue de l’année écoulée.

« C’est un exercice solide, insiste Eric FOUGERE, il traduit nos ambitions vis-à-vis de l’économie régionale et montre notre volonté d’être la banque de référence en faveur de l’attractivité de notre territoire ».

Une posture qu’endosse volontiers l’établissement dans son rôle d’acteur complet de vecteur dynamique du territoire. « On l’a montré en 2022, on va continuer à le montrer en 2023 dans ce contexte plus que défavorable ! ».

 

Le kafkaïen équilibre entre les ressources et les crédits à distribuer…

 

Quant à la hausse rapide des taux d’intérêts, Eric FOUGERE, en bon analyste financier qu’il est, veille au grain.

« Je ne parle pas d’une hausse importante des taux d'intérêt, parce que je fais la distinction entre la valeur absolue du taux d'intérêt et la rapidité avec laquelle on est arrivé à ce niveau-là. Ce qui est plus difficile à gérer en termes de transition, c'est le fait de passer de 0,5 à 3 % en un an. C'est ça, la difficulté pour nous…parce qu’il faut bien savoir que c'est avec les dépôts qu'on fait des crédits. Des crédits à taux fixe, principalement des crédits immobiliers. Or, dans une activité comme la nôtre, ces crédits à taux fixe sur l'immobilier sont bas. C’est ce qu'on a connu ces dernières années et sur de longues périodes, avec un financement qui provient de ressources que représentent les dépôts de nos clients effectués sur des livrets. Mais, du fait de l’inflation, ces mêmes livrets voient leur taux de rémunération monter rapidement. C’est donc ce décalage-là, entre une ressource qui coûte cher et des crédits qui ont été fait à des taux pas chers, où se créé une perturbation dans la rentabilité des banques… ».

Une situation durable ou très provisoire dans le temps ? Le président du COS estime que ce contexte si particulier ne durera pas.

« Cela ne doit pas nous faire dévier de notre cap, affirme-t-il. Mais, cette perturbation va tout de même nous accompagner au cours de ces prochains mois… ».

Il en faut tout de même plus pour que la stratégie du groupe bancaire soit mise à mal. Les responsables de la Caisse d’Epargne ont décidé en toute connaissance de cause de maintenir le cap en 2023, sans en dévier la trajectoire du moindre degré malgré cet afflux de vents contraires, considérant que la situation actuelle correspond à un épiphénomène violent.

Or, devenir la banque de référence de l’économie régionale reste un credo à appliquer au quotidien pour les collaborateurs du groupe. Un leitmotiv qui pourrait presque s’inscrire en lettres d’or sur le fronton des 182 agences d’un établissement qui annonce ne vouloir fermer aucune de ses vitrines commerciales et qui déroule un vaste programme de rénovation de 5 millions d’euros annuels concernant certaines d’entre elles au cours de ces prochaines semaines. Pas de doute : la Caisse d’Epargne ne connaît pas la crise et le fait savoir autant dans ses paroles que dans ses actes !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Œuvre d’art évoquant l’esprit très alambiqué de son créateur ? Pièce de collection unique en son genre devant être au centre de tous les regards lors d’un prochain vernissage, qui serait agrémenté de quelques amuse-bouche et d’un verre de Chablis en guise de convivialité ? Que nenni ! L’objet de toutes les convoitises du jour n’est autre que la réalisation d’un prodige de l’installation thermique, Nathan DE MONGE DE FRANEAU. Celui-ci concourrait pour décrocher un sésame à l’épreuve de « Un des Meilleurs Apprentis de France ». Résultat : il a décroché deux médailles d’or qui l’envoient en finale nationale !

 

AUXERRE : Il faut bien s’imprégner de cette réalisation. Si elle s’apparente quelque peu, du fait de sa qualité de finition à une œuvre artistique, à la façon d’un créatif débridé de l’art contemporain en pleine exaltation, il n’en est rien. Les puristes du BTP auront reconnu et de loin le montage réussi et bien ciselé d’une installation thermique factice, ayant servi de support à la notation d’un jury lors de l’une des énièmes épreuves, inhérentes aux différentes variantes du concours « Un des Meilleurs Apprentis de France ».

Un concours qui ne se cantonne pas uniquement aux métiers traditionnels de l’artisanat (esthétique, coiffure, boulangerie, boucherie…) et qui sait faire des immersions parfois spectaculaires et visuelles comme avec le fruit de ce travail dans le monde du bâtiment et des travaux publics.

L’épreuve du MAF installateur thermique – une filière professionnelle en pleine expansion au vu des nouvelles contraintes énergétiques dans les logements – ne réunissait in fine que deux valeureux candidats à Auxerre, au CFA Bâtiment, pour les sélections départementales et régionales. Mais, ces deux-là étaient au top niveau côté maîtrise de leurs sujets !

 

 

Un duo prometteur en termes de médailles…

 

En alternance chez SANYTHERMIC, le jeune Nathan DE MONGE DE FRANEAU a réussi un sacré coup en empochant l’or, tant au niveau départemental que régional. Deux belles breloques qui lui permettent de se qualifier pour la finale nationale de la discipline qui se déroulera à Nice à partir du 22 juin prochain.

Son dauphin, Lorenzo JAVORCEK n’a pas à rougir de sa prestation. Il glane l’or départemental et doit se contenter de l’argent pour le concours régional. Mais, il a reçu les félicitations de l’entreprise qui le forme : Christophe MERLIN.

Ce joli doublé a séduit Marc LABARDE, président départemental de la Société des Meilleurs Ouvriers de France, responsable départemental et régional du concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » et Meilleur Ouvrier de France lui-même en conseil en solution énergétique. Avis partagé par Christian DUCHET, délégué général de la Fédération Française du Bâtiment de l’Yonne et Gérald JAFFRE, directeur du CFA Bâtiment de l’Yonne.

 

Thierry BRET

 

 


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Sa présence est un évènement. L’un de ces instants rares à biffer sur un agenda parce que la thématique du jour abordée lors d’une conférence débat mérite que l’on s’y intéresse de très près. Le mal-logement dans la France de 2023, évoqué sans tabou et dans sa froide réalité. Le vécu de 4,1 millions de personnes selon le récent rapport de la Fondation Abbé Pierre. Un chiffre qui fera réagir Bernard DEVERT, président-fondateur très investi de la structure « Habitat et Humanisme »…

 

AUXERRE : La France du logement va mal. Très mal, même pour celles et ceux de nos compatriotes qui souffrent dans leur chair et dans leur cœur d’une absence totale de logement personnel.

La récente livraison du très attendu rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre sur la question fait froid dans le dos. Ce sont à date plus de quatre millions de Français qui vivent dans la précarité immobilière la plus détestable. Un chiffre qui prend une considérable ampleur si l’on y ajoute les 12 millions de personnes touchées à des degrés divers par la crise du logement. Bref, la France, sixième puissance mondiale selon les spécialistes, place plus de 15 millions de ses habitants dans les affres de l’incertitude et de la paupérisation du fait de ce que l’on nomme d’ordinaire le mal-logement.

 

La politique du logement pointée du doigt par la Fondation Abbé Pierre…

 

Un mal qui ronge sournoisement les esprits. Surtout de celles et ceux qui en sont les victimes innocentes. Ces personnes qui auront à subir de plein fouet depuis 2020 une crise sanitaire mondiale, puis les effets retors de la crise énergétique imputable à la guerre en Ukraine. Le 28ème rapport de la Fondation Abbé Pierre arrive donc à point nommé pour tirer la sonnette d’alarme : il y a urgence à informer et à agir !

C’est le bien-fondé de l’association « Habitat et Humanisme » Son ADN, en quelque sorte. Une structure qui aime titiller les consciences, en essayant de faire bouger les lignes. De la pensée, certes, mais aussi dans l’action. Du spéculatif à l’opératif, en somme, il n’y a qu’un pas !

Aussi, à l’issue de son assemblée générale ordinaire – elle se déroulera ce mercredi 10 mai à partir de 17h30 dans l’une des salles de l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre -, se déroulera une conférence débat, dont le fil d’Ariane sera consacré au mal-logement. Un item où il y a beaucoup à dire – et surtout à faire ! –tant la politique du logement déclinée par le gouvernement dans ce début de second quinquennat, manque singulièrement de consistance.

Or, il semblerait, pour l’heure, que 2023 soit toujours dans la même veine et sans saveur appétissante au niveau de la politique du logement menée par l’équipe gouvernementale alors que l’année dernière le même rapport livré par la Fondation Abbé Pierre avait déjà ressorti plusieurs préconisations à suivre pour faire reculer ce fléau du mal-logement du paysage français. Des suggestions au nombre de six avaient été clairement formulées, pour mémoire : la généralisation de l’objectif « zéro personne sans domicile », produire 150 000 logements sociaux par an, encadrer les marchés immobiliers afin de diminuer les prix, l’éradication des passoires énergétiques en une décennie, résorber l’habitat indigne et, enfin, déclencher un choc de redistribution des logements.

 

 

Un homme de foi pour faire respecter l’un des droits essentiels : se loger !

 

Toutefois, l’Etat n’est pas indifférent à cette délicate problématique. Le Conseil national de la Refondation, organe apparu en novembre 2022, pourrait se charger de la mise en application et du suivi de ce dossier capital.

Président-fondateur de la structure associative, « Habitat et Humanisme », Bernard DEVERT fera le déplacement depuis la capitale des Gaules (Lyon) pour donner mercredi soir à Auxerre son analyse – on l’imagine pertinente - lors de ce plateau conférence où siègeront à ses côtés l’élue locale en charge de la santé, des affaires sanitaires et sociales, des solidarités, du handicap et des seniors, Maryline SAINT-ANTONIN. Un débat où prendront part deux représentants des services de l’Etat, Jean-Michel LOUYER et Jean-François SILVAN, de la direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP 89) et peut-être un représentant du Conseil départemental.

Prenant conscience des injustices liées au logement dans les années 1980, Bernard DEVERT – il a suivi en parallèle de son activité de placements immobiliers et de promotion immobilière un parcours théologique qui va aboutir à la prêtrise en 1987 ! -, a porté sur les fonts baptismaux « Habitat et Humanisme » en 1985, sur la base de deux principes : l’esprit d’entreprise à travers le génie immobilier et la soif de justice.

Dès l’origine, « Habitat et Humanisme » sera pensé, non comme une association caritative ordinaire mais comme une entreprise à caractère social, réconciliant l’économique et le social, l’humain et l’urbain. C’est en faisant appel à des investisseurs privés réunis en SCI que les premiers logements seront acquis, et c’est toujours cette même dynamique d’innovation et d’entrepreneuriat social qui caractérise le mouvement, trente années plus tard. Le président ne dit-il pas pour justifier cette création, la chose suivante : « La ville doit être traversée par la différence, et non se développer à partir de strates monolithiques. Et là où le vivre ensemble n’est pas perceptible, il y a injustice ; l’homogénéité de l’habitat concourt à la rigidité assassine des sociétés occidentales.»…

 

En savoir plus

Conférence débat « l’état du mal-logement dans la France de 2023 »

Organisée par « Habitat et Humanisme », à l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre

A partir de 19 heures

Sur invitation.

 

Thierry BRET

 


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A contre-courant du projet de loi immigration défendu par Gérald DARMANIN, La France Insoumise prône en la matière, une politique « humaniste et réaliste ». C’est ce que sont venus rappeler lors d’une soirée débat à Auxerre, Danièle OBONO, députée LFI de la 17ème circonscription parisienne et Mickael IDRAC, docteur en sociologie des migrations, co-responsable national sur le sujet, au sein de la formation politique présidée par Jean-Luc MELENCHON...

 

AUXERRE : L’image avait en septembre 2015 ému le monde entier. Aylan, un enfant syrien de trois ans, retrouvé mort noyé sur une plage turque, avec le sable pour linceul, tee-shirt rouge et bermuda bleu balayés par les vagues de la mer Egée et devenu rapidement le symbole d’une crise migratoire trop souvent réduite à l’inhumanité des chiffres, dans leur triste globalité.

Plus de 24 000 décès auraient été recensés depuis 2014 pour la seule mer Méditerranée. Autant de destins fracassés, autant de familles endeuillées, autant de vies brisées par la cupidité de passeurs assassins… En huit ans, peu de choses ont changé si ce n’est que cette hécatombe contribue à alimenter le fantasme « d’invasion » véhiculé par certains, à l’encontre de l’idée même que l’on se fait du « pays des Droits de l’Homme ». Pour autant, peut-on « accueillir toute la misère du monde », comme s’interrogeait en son temps Michel ROCARD, alors Premier ministre ? Non répondent une majorité de Français qui, selon un sondage Ifop-Fiducial réalisé en novembre dernier, considèrent à 70 % que notre pays compte déjà beaucoup d’étrangers et réfutent toute idée d’accueil d’immigrés supplémentaires.

 

 

Un pauvre qui fuit un pays pauvre va dans le pays le plus proche…

 

« Encore faut-il savoir de quoi et de qui on parle » rétorque Mickael IDRAC, qui rappelle qu’en matière d’immigration, la France se situe à un niveau bien inférieur à la moyenne, avec 36 % de personnes supplémentaires accueillies en vingt ans, contre 120 % de plus pour la Suède ou 100 % pour le Royaume-Uni. La réunification familiale, « que l’on nous vend comme un fléau », ne représentant désormais que moins de 4 % des titres de séjour octroyés.

A ses yeux, le projet de loi sur l’immigration défendu par le ministre de l’Intérieur n’a pour but que de « détricoter » le système d’asile français, en « complexifiant un peu plus l’accès au droit, l’objectif est de fabriquer de l’illégalité, avec pour conséquence de permettre l’expulsion des personnes… ». S’interrogeant sur l’idée même de « crise migratoire », si l’on considère que 3 % seulement de la population mondiale sont concernés, « un chiffre structural sous lequel on ne peut descendre », parmi lesquels 38 % de flux entre pays du Sud contre 34 % de flux sud-nord, voire 86 % de flux sud-sud en cas de migrations forcées : « un pauvre qui fuit un pays pauvre va dans le pays le plus proche, il ne se dit pas, « et si je visais la France ou la Belgique ? » … ».

 

 

 

Se donner une légitimité identitaire autour de la xénophobie…

 

Rappelant qu’au programme de La France Insoumise était inscrit, outre une politique d’ouverture réclamant le retour de la carte de séjour de dix ans, la création d’un statut de « détresse environnementale », considérant en la matière la responsabilité des pays occidentaux : « que ce soit dans les catastrophes climatiques entrainant des millions de déplacements de population, dans les guerres ou dans les dérèglements économiques à travers le monde… ».

Plaçant d’emblée le débat sur le terrain politique, Danièle OBONO a dénoncé le climat dans lequel cet énième projet de loi est proposé : « il s’agit pour eux de se constituer une base sociale et électorale structurée par autre chose que l’adhésion au macronisme, qui reste aujourd’hui minoritaire dans la société. Ils ont besoin de ce liant que constitue l’aspect xénophobe autour de l’immigration, leur permettant en la matière, de se donner une légitimité identitaire… ».

 

 

Bulletin passable, peut mieux en faire en matière d’accueil !

 

Ironisant dans le même temps sur le nombre pléthorique de lois concernant l‘immigration votées depuis 1990 : « une loi tous les dix-huit mois ! A ce rythme, impossible de dresser un bilan, une frénésie législative qui empêche le débat et ne vise pas à régler un problème migratoire mais à justifier sans cesse l’existence de ce débat… ».

Prenant pour exemple l’accueil réservé aux réfugiés Ukrainiens, la députée de Paris se dit persuadée que seul un choix politique empêche d’appliquer le même traitement à d’autres populations : « il y a là une dimension politique de faire croire que c’est un problème insurmontable, de manière à en faire une rente politicienne. Je ne dis pas que c’est simple, mais on l’a vu avec les réfugiés en provenance d’Ukraine, on peut accueillir dignement dans ce pays… ».

Avec en point d’orgue ces données rappelées par Mickael IDRAC sur le sujet, à savoir que la France, « pays des Droits de l’Homme » est celui accueillant le moins de réfugiés ukrainiens en Europe. A titre d’exemple : 40 fois moins que les Tchèques, 25 fois moins que les Polonais, 11 fois moins que les Allemands, 5 fois moins que les Belges et 2 fois moins que les Grecs… Bulletin passable, peut mieux faire !

 

Dominique BERNERD

 


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