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Certains visages sont connus car ils jouent un rôle dans le sérail auxerrois. Preuve que la déontologie de la structure associative, spécialisée dans l’insertion sociale, séduit toujours les participants. Sans que cela n’émousse leur degré d’implication. Qui plus est, il y a même de nouvelles entreprises partenaires ! Un signe fort et bien visible de cette assemblée générale. Il traduit les intentions louables d’AMIDON 89 de poursuivre son essor…

 

AUXERRE : Elles et ils se nomment Anne AZALBERT, Simone PARIS, Jean-François FINANCE, Jacques HOJLO, Jean-Luc TABOUREAU…Studieux et attentif au moindre propos prononcé par le président de la structure associative en assemblée générale ce jour-là, Guy PARIS – il demeure le vaillant porte-étendard de l’une des associations icaunaises impliquées à 200 % pour le retour en grâce des déshérités de la vie dans le monde professionnel -, ces figures de la vie locale confirment du fait de leur présence leur profond intérêt au travail effectué au quotidien par cet organe que l’on ne présente plus. C’est simple : si AMIDON 89 n’existait pas, il faudrait nécessairement l’inventer !

Sur un plan purement structurel, la raison d’être de cet organisme prend ses racines dans la définition suivante : AMIDON 89 est un atelier chantier d’insertion. En terme clair, il agit en répondant en connaissance de cause au besoin de retour à l’emploi de personnes qui en sont éloignées depuis un laps de temps plus ou moins long et ce, pour une multitude de raisons. Vu le contexte économique et sociétal, on ne peine nullement à les énumérer !

 

 

72 % de retour vers l’emploi ou la formation à l’issue de 2022…

 

Un atelier qui articule ses actions vers le retour à l’emploi via deux vecteurs professionnels que sont les activités de repassage et de couture. Rien de désuet ni de ridicule à cela : ces fonctions sont de première nécessité pour bon nombre de clients, personnels et professionnels adhérents de la structure, qui s’engagent dans une démarche gagnant/gagnant en adoptant ses préceptes altruistes.

Question que l’on peut légitimement se poser à l’écoute de la présentation, bien fournie, de l’ancien premier adjoint à la Ville d’Auxerre sous l’ère de Guy FEREZ ? Est-ce que ce système est efficace pour faciliter le retour vers l’emploi de celles – c’est l’immense majorité – et ceux qui fréquentent AMIDON 89 en espérant davantage in fine ?

Un chiffre corrobore tout le bien que l’on peut penser de cet acteur indispensable du paysage icaunais aidant à l’employabilité sur notre territoire. En 2022, 72 % des personnes ayant quitté le cadre bienveillant et salvateur pour la remise à niveau, côté moral, proposée par l’association ont été dirigées vers un emploi, stable de surcroît, ou à défaut vers une formation. Pas si mal que cela, en vérité !

« C’est un résultat excellent, a par ailleurs précisé Guy PARIS, il nous place au-dessus de l’objectif conventionné par l’Etat et le Département, soit 60 % ! ».

L’effectif de la saison dernière se composait de 47 demandeurs d’emploi salariés par AMIDON 89 dont 23 bénéficiaires du RSA, des personnes plus ou moins jeunes qui résidaient en majeure partie dans les quartiers prioritaires de la ville d’Auxerre. Des « stagiaires » salariés de niveau inférieur au CAP pour 34 % d’entre elles et le plus souvent d’origine étrangère.

 

 

La maîtrise des dépenses, cheval de bataille absolu en 2023…

 

C’est dans ce cadre-là que seront mis en place dès le mois de juin 2022 des ateliers linguistiques très utiles à l’acquisition rapide de la langue française, permettant ainsi d’augmenter les chances d’intégration et du retour vers l’emploi. Des sessions explicatives qui ont été assurées par deux bénévoles, se muant ainsi en de véritables pédagogues ! Signalons, que 2023 est propice à la découverte des savoirs numériques avec l’ouverture d’ateliers spécifiques imaginés depuis le début de la nouvelle année.

Quant aux adhérents – la clientèle en fait de la structure qui bénéficie de ses judicieux services -, leur nombre s’élève à 256 membres au terme de l’exercice écoulé. Une nette hausse, de l’aveu du président Guy PARIS qui s’en réjouit, « cette progression est imputable en partie grâce à l’activité couture ». Une hausse qui impacte les trois sites gérés par AMIDON 89 à Auxerre, Chablis et Saint-Florentin.

Toutefois, Guy PARIS demeure très vigilant. La baisse de la trésorerie – elle est liée aux versements tardifs des Fonds européens et surtout aux baisses drastiques des subventions – inquiète le dirigeant de la structure. Même si l’exercice comptable se clôt avec un excédent de 5 412 euros sur un budget global de 660 000 euros…

Guy PARIS s’en explique : il faudra maîtriser le plus possible les dépenses dans un contexte inflationniste très exigeant pour les comptes.

« C’est certain, concède-t-il, c’est un exercice difficile à gérer mais notre détermination pour trouver de nouvelles pistes de développement – et de financement a contrario - est entière, tant sur l’Auxerrois que sur la proximité de Chablis et de ses environs… ».

 

 

Un pied sur le frein des dépenses, un pied sur l’accélérateur des recettes…

 

Un numéro d’équilibriste sans filet qui n’aura malheureusement pas empêché l’entité de prendre des mesures douloureuses pour 2023 ; c’est-à-dire la fermeture sine die de l’atelier de Saint-Florentin.

« Il nous faut faire des économies, renchérit le président d’AMIDON 89, il faut éviter à tout prix l’émergence de risques financiers et ne pas revivre la période de difficultés déjà observée entre 2015 et 2016 qui nous a placée en convalescence… ».

Du côté des bonnes nouvelles – car il y en a aussi ! -, la piste d’un partenariat avec le site touristique de Guédelon pourrait mettre du beurre dans les épinards et rendre plus acceptable le budget prévisionnel ! Un budget qui est par ailleurs annoncé, curieusement, comme déficitaire.

« C’est pour garder en permanence un pied sur le frein des dépenses et l’autre sur l’accélérateur des recettes, s’amuse Guy PARIS en analysant la situation.

Ce dernier conserve cependant plusieurs atouts majeurs dans son jeu malgré ce contexte économique si particulier. De nouvelles productions au niveau de la broderie sont envisagées pour le marquage de vêtements – tiens, tiens, comme au bon vieux temps des années 50 et 60 ! -, quant à l’amplitude de l’offre d’ouverture de l’atelier de Chablis, elle devrait s’élargir.

De même que la mise en place de la démarche qualité pouvant conduire à la labellisation de la structure avec le label « RSE » : un sérieux plus pour convaincre de nouveaux partenaires entrepreneuriaux à adhérer sur le gage du sérieux. D’ailleurs, la réponse à l’appel à projets de la Fondation GRDF pour le numérique tant pour la structure, les adhérents et les actions pour les salariés va dans ce sens. Malgré le contexte, AMIDON 89 est bel et bien décidée à embrayer la vitesse supérieure afin de respecter et de conforter la charte morale qui est sienne : « bienveillance, exigence, autonomie et réussite ».

 

Thierry BRET

 


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L'agence de notation FITCH a abaissé d'un cran la note de la France, la ramenant à « AA - ». Elle a invoqué les tensions sociales récentes qui pèseront sur la capacité à réduire le déficit et la dette, ainsi que des perspectives de croissance moins élevées anticipées par nos gouvernants. Conséquence : l’agence de notation a décidé de pénaliser l’Hexagone qui est considéré dans « une impasse politique », du fait de mouvements sociaux qui sont parfois violents…

 

TRIBUNE : Les agences de notations financières comme FITCH, STANDARD & POOR ou MOODY’S sont des sociétés privées qui apprécient le risque de solvabilité financière d’une entreprise, d’un état, d’une collectivité locale…Les notes sont indiquées par des lettres, de « AAA », pour les meilleures à « D » pour les plus risquées.

Le risque pénalise les émetteurs de titres d’emprunts : les intérêts sont plus élevés, et l’Etat français devra payer plus cher sa dette future vis-à-vis des investisseurs internationaux. Passer de « AA » à « AA - » n’est certes pas dramatique mais confirme une méfiance accrue des financiers.

Les agences de notations souvent contestées, mais incontournables, analysent pour chaque état : les budgets, les déficits, le niveau d’endettement, le PIB, le climat social, les prévisions financières et les stratégies qui en découlent.

Parmi les conséquences, à notre niveau, on peut déjà noter que nos voyants (déficit, endettement, …) sont dans le rouge ; notre capacité à réduire la dette et le déficit est remise en cause. Quant à nos prévisions de croissance, elles sont contestées : on peut également douter de l’arrêt de l’inflation dès septembre. L’agence FITCH met directement en cause le Président MACRON et semble pessimiste sur notre avenir : la situation de blocage actuelle pourrait aussi « créer des pressions en faveur d’une politique budgétaire plus expansionniste ou d’un renversement des réformes précédentes ».

 

Des tensions sociales qui apportent des mauvaises notes à l’appréciation financière…

 

 

Les financiers s’accordaient sur un point : si la France augmente l’âge de départ en retraite, la finance internationale saluera la démarche d’un bon point. Hélas, ce que n’a pas prévu notre « Mozart de la Finance », c’est que la rue et les tensions sociales apportent des fausses notes qui peuvent mettre à genoux la meilleure des partitions techniques…

Le passage à « AA - » augmentera logiquement de 0,5 % notre taux d’endettement. C’est peu, certes, mais vu les masses en jeu, le service de notre dette déjà énorme va faire déraper encore plus notre budget.

La bonne nouvelle, c’est que les notes, « AAA », « AAAA », « AAAAA », pour l’andouillette ne seront pas dégradées…

 

 

Le gouvernement rétorque : « continuons à adopter des réformes structurantes »…

 

En réponse à cette notation, Bruno LE MAIRE a regretté l’« appréciation pessimiste » de FITCH, estimant que l’agence de notation « sous-évaluait les conséquences des réformes », notamment celle des retraites. « Je crois que les faits infirment l’appréciation de l’agence FITCH. Nous sommes en mesure de faire passer des réformes structurantes pour le pays », devait-il préciser en citant la réforme de l’assurance chômage et celle des retraites. « Et nous continuerons à faire passer des réformes structurantes pour le pays »…

Adopter des « réformes structurantes », dans un contexte social agité et violent, avec un gouvernement en minorité au Parlement et un Président et des ministres qui ne peuvent se déplacer sans manifestations est fort de café pour le ministre de l’Economie qui fait rimer « casserolade » avec « guignolade » ! L’abaissement de la note de la France n’était pas vraiment une surprise pour les investisseurs. Jusque-là, le double « A » détenu par Paris était assorti par FITCH d’une « perspective négative », ce qui ouvrait la voie à une dégradation.

 

Un avenir plus qu’incertain pour la France…

 

Le risque devient prégnant : avec une incapacité à contenir les mouvements sociaux et à donner une impulsion à de futures réformes, la France s’expose de plus en plus à la dégradation de sa note. Les effets conjugués de l’inflation et d’une possible augmentation des taux de la BCE peuvent hélas nous faire passer du statut de « puissance économique » à celui de « pays sinistré ». Rappelons que si les taux des marchés augmentent, c’est l’ensemble des circuits du crédit qui est concerné : prêts aux entreprises, aux particuliers et aux collectivités locales et territoriales !

Plus grave encore, la finance internationale conteste le dogme « macroniste » des baisses d’impôts. Pour tous les financiers, il n’y aura pas d’autre solution que les impôts, pour rembourser la dette. Le fameux « ça coûtera ce que ça coûtera » a fait grincer des dents dans le landernau de la haute finance. Notre président semble prompt à céder aux exigences de l’Europe et des marchés financiers, la hausse future des impôts est donc à redouter…

Du fait de cette réforme des retraites qui n’en finit pas de secouer les Français, et une opposition qui promet de tout remettre en question si elle arrive au pouvoir, la France fait face à un avenir incertain avec une pauvreté accrue et des relations internationales dégradées. On cherche en vain l’éclaircie qui permettrait enfin d’espérer…

A la fin du premier quinquennat du Président MACRON, nous étions au bord du précipice. Aujourd’hui, avec l’impulsion des locataires de l’Elysée et de Matignon, nous avons fait un grand pas en avant !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 

 


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« BMO ». Derrière cet acronyme spécifique – un de plus à ajouter à la florissante corbeille des appellations raccourcies en tout genre ! – se cache pourtant une signification dont les entrepreneurs de toute obédience économique sont friands. Les besoins en main d’œuvre ! Ceux-ci ont fait l’objet, à l’instar des années antérieures, d’une enquête pertinente et très fournie de l’opérateur public de référence sur le marché du travail : Pôle Emploi. Pas de doute : les intentions d’embauche sont là même si les difficultés de recrutement persistent…

 

AUXERRE: C’est une sorte de précieux baromètre. Un outil intéressant qui analyse les tendances actuelles au niveau de l’emploi et ses perspectives. Une de ces références dont les observateurs économiques, qu’ils soient institutionnels, décideurs ou médias ne pourraient se passer tant son utilité est désormais avérée. D’autant que sa livraison périodique nous revient chaque année à pareille époque. Un peu avant l’été, histoire de nous donner du baume au cœur, si tant est que le fruit de ses diagnostics soit de bon aloi. Ce qui est le cas, avec l’édition 2023.

L’enquête « BMO » - on dirait presque l’appellation d’une compétition de VTT de haute volée disputée sur les pistes chaotiques des Gets ! - est scrutée avec beaucoup d’intérêt par les acteurs du monde du travail. Logique, elle consiste, avec le concours du CREDOC, à tâter le pouls des entrepreneurs du sérail sur leurs réelles intentions d’embauche et de connaître leurs ressentis sur leur anticipation de recrutement. Un outil consultable par toutes et par tous – on pense instantanément aux demandeurs d’emploi – que l’on peut retrouver sur le site de l’Observatoire des statistiques de Pôle Emploi en Bourgogne Franche-Comté. Un sésame judicieux qui se permet le luxe de passer en revue, bassin d’emploi par bassin d’emploi, tout ce qui fait en matière de postes sur nos huit départements de la contrée. A consommer sans aucune modération à la limite du gavage car il est nourricier d’une multitude d’informations devant renseigner son lectorat sur les filières corporatistes qui emploient le plus…ou le moins !

 

 

Des entrepreneurs régionaux orientés vers l’optimisme côté intentions d’embauche…

 

La découverte des « BMO » : c’est un instant toujours aussi savoureux à déguster les oreilles grandes ouvertes lors de la conférence de presse qui en fait le détail en compagnie de deux interprètes de cette succession de statistiques et de chiffres que sont les résultats de cette enquête approfondie ; j’ai nommé Séverine DUTREIX, responsable du site auxerrois de la vénérable institution – celle-ci deviendra dans le futur « France Travail » – et Yves HUTIN, directeur territorial sur le département de l’Yonne, qui aime décortiquer avec son sens de l’anecdote et moult précisions le contenu de cet imposant travail de recherches.

Au terme de plus de soixante minutes de présentation, que ressort-il de ces explications de texte ? Primo, et c’est le fait essentiel de cet exercice analytique annuel que les entrepreneurs de Bourgogne Franche-Comté dont ceux de l’Yonne ayant répondu à l’enquête placent le curseur de leurs réponses vers la case de l’optimisme. Ce sont au bas mot plus de 107 000 projets d’embauche qui ont été annoncés sur l’année 2023 ! Une augmentation significative de 2,25 % ce qui n’est pas rien.

Secundo, et là on ne s’intéresse qu’au seul département de l’Yonne, les projets de recrutement ne sont pas en berne, contrairement à ce que l’on pourrait penser d’ordinaire, puisque un peu plus de 13 000 intentions de recruter ont été clairement identifiées par les enquêteurs devant compiler les données. Soit là aussi, une progression de 3,4 % par rapport à 2022.

Tertio, ce sont évidemment (et de loin) les entreprises du secteur des services qui sont les plus gourmandes en nouveaux collaborateurs avec 51 % d’embauches annoncées dans l’Yonne alors qu’a contrario le reste de la région BFC se situe légèrement au-dessus de cette prévision, à 52 %.

Signalons tout de même la bonne tenue des métiers de la vente et du tourisme – ainsi que ceux des services -, qui représentent 29 % des projets de recrutement sur le territoire le plus septentrional de notre contrée. Arrivent ensuite les projets se rapportant aux métiers de l’agriculture et de la viticulture avec 17 % – toujours en vogue auprès des jeunes mais aussi des moins jeunes en quête de reconversion -, les secteurs de l’industrie se situent quant à eux à 11 % à l’identique des fonctions sociales et médico-sociales.

 

 

Les filières agricoles/viticoles sont les plus recherchées dans l’Yonne…

 

Une dynamique qui ne mange pas de pain, c’est l’intérêt porté par les demandeurs d’emploi de l’Yonne et les entreprises pour la filière viticole/arboricole. Cueilleurs et tâcherons s’inscrivent parmi les jobs les plus recherchés avec plus de 1 250 projets déclarés. Viennent ensuite les métiers d’ouvriers non qualifié de l’emballage et manutentionnaire (862 projets), d’agents d’entretien de locaux (513), d’agriculteur salarié et ouvrier agricole (497). Plus surprenant, les besoins de postes dans les filières artistiques avec la recherche de professeurs d’art (375).

A l’autre bout de la lorgnette, il y a aussi les recrutements considérés comme délicats, voire difficiles. Les employeurs icaunais les estiment à 52 % des cas contre 56 % des employeurs de la région. Soit, tout de même, une baisse de huit points par comparaison avec l’exercice antérieur.

Là où le bât blesse pour les services ressources humaines, c’est précisément dans les métiers de formateurs (97 %), d’ouvrier non qualifié de l’électricité et de l’électronique (96 %), de la maintenance en mécanique (94 %), de la menuiserie mais aussi de l’agencement et de l’isolation (91 %), voire de pharmacien (90 %) qui marquent le pas et procurent des nuits blanches aux employeurs qui souhaitent renouveler les départs à la retraite ou étoffer leurs effectifs. C’est là que Pôle Emploi intervient avec son catalogue de possibilités pour juguler ces difficultés sectorielles.

En résumé, et au vu de ces éléments remontés au cours des derniers mois de 2022, tout ceci est plutôt prometteur tant pour la confiance enfin retrouvée des chefs d’entreprises qui ont de vrais besoins de recrutements afin d’honorer leurs carnets de commandes que pour les demandeurs d’emploi qui n’auraient presque finalement qu’à traverser la rue ( tiens, tiens, cela nous rappelle quelque chose !) afin de se sortir de l’ornière et se réinsérer du mieux possible dans la vie active. Les postes sont là : il n’y aurait plus qu’à tendre le bras vers l’arbre des offres d’emploi pour les récolter et en déguster la saveur et les vertus…

 

Thierry BRET

 

 


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Le compte est bon ou presque ! A l’arrondi près. Puisque le montant de la coquette somme inscrit sur le fac-similé du chèque grandeur nature remis par la préfecture de l’Yonne à l’agglomération de Monéteau s’élève à 190 404 euros. Un subside des plus sympathiques qui ressemble à s’y méprendre aux gains générés par l’Euro Millions ! Mais, ici, pas de jeux de hasard mais bel et bien la volonté de l’Etat de soutenir via le Fonds vert les initiatives d’une commune désireuse de réhabiliter son groupe scolaire…

 

MONETEAU: Eclatant le sourire radieux de l’édile de la commune périphérique de l’Auxerrois, le temps de la pose photo ! On peut le comprendre au vu de la somme qui est mentionnée sur le fac-similé d’un chèque remis en main propre à Arminda GUIBLAIN par le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, tout aussi rayonnant à l’idée de décerner le premier Fonds vert sur sa zone de prédilection.

Excusez du peu : mais recevoir de la part de l’Etat une subvention de plus de 190 000 euros ne peut que provoquer satisfaction et contentement auprès des élus locaux ! Surtout quand on sait que l’affectation de ladite enveloppe budgétaire sera fléchée vers les travaux de rénovation d’un établissement pédagogique du cru, à savoir le groupe scolaire Jean-Jacques ROUSSEAU.

Suite à un audit énergétique global réalisé sur l’ensemble des bâtiments de ce site scolaire, il a été révélé que les édifices ne pouvaient plus rester en l’état, car particulièrement énergivores. De ce fait, la municipalité a déposé un dossier de candidature auprès des services de l’Etat, espérant ainsi décrocher le pompon et obtenir ainsi quelque chose – une manne financière quasi providentielle - dans le cadre du Fonds vert.

Un dispositif initié par la première des ministres, Elisabeth BORNE, en avril dernier dont Christophe BECHU, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, surveille la moindre des applications.

 

Près de 6 000 dossiers déjà déposés à la fin mars…

 

Doté de deux milliards d’euros de crédits déconcentrés aux préfets – c’est-à-dire au plus près du terrain et de la proximité -, le Fonds vert n’a d’autre objectif que d’accélérer la transition écologique dans les territoires en finançant des projets portés par des collectivités territoriales ainsi que leurs partenaires publics et privés sur un certain nombre de domaines : la performance énergétique, l’adaptation au changement climatique et l’amélioration du cadre de vie.

 

 

Au plan hexagonal, ce Fonds vert suscite une large adhésion des collectivités. Fin mars, ce sont près de 6 000 dossiers (5 948 exactement) qui avaient été déposés auprès des services préfectoraux pour un montant d’aide demandé de 2 160 M d’euros. Des dossiers se rapportant prioritairement à la rénovation de bâtiment, à la modernisation de l’éclairage public ou à la renaturation des villes.

 

Une somme destinée à la rénovation du groupe scolaire…

 

Localement, Pascal JAN avait confirmé en apposant sa griffe au bas du dossier de candidature de Monéteau le 05 mai dernier que tous les critères d’obtention étaient retenus. Il ne restait plus au haut fonctionnaire qu’à débloquer les fonds et à remettre de manière symbolique ce chèque de taille XXL à l’équipe municipale de la commune.

Dans l’absolu, cette somme permettra la réalisation de différents travaux au sein du groupe scolaire au patronyme du célèbre philosophe : l’isolation par l’extérieur des murs, le changement des baies vitrées d’entrées par des portes vitrées double vitrage, la mise en place d’une VMC simple flux, le remplacement des volets roulants et des visiophones, le redimensionnement et son remplacement de la chaudière gaz originelle par une pompe à chaleur air/eau.

 

Thierry BRET

 

 


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Députée depuis 2017 de la 17ème circonscription parisienne, qui regroupe le XVIIIème arrondissement et une partie du XIXème, Danièle OBONO appartient au groupe « La France Insoumise - Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale ». Membre de la Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République et depuis le 26 juillet 2022, elle est élue juge à la Cour de justice de la République. Docteur en sociologie des migrations, chercheur à l’UR LHUMAIN (Montpellier III) et à l’ERIFARDA (Université de Montréal), en qualité de spécialiste des migrations de populations, Mickael IDRAC est également coordinateur de groupe de travail à l’Institut Convergences Migrations et Co-responsable national de l’équipe « Migrations » de La France Insoumise. Ils répondent à nos questions…

 

INTERVIEW : Paris et Berlin semblent avoir un regard diamétralement opposé sur l’immigration, l’Allemagne ayant fait le choix d’assouplir les règles d’entrée sur son territoire pour notamment, combler les deux millions de poste vacants aujourd’hui sur le marché de l’emploi…

Danièle OBONO : Quand ici la plus-value proposée par l’extrême droite est de faire de l’immigration la cause de tous les maux, ce qui est un outil politique propre à la France. Le spectre politique en Allemagne, notamment la droite conservatrice, a un choix beaucoup plus pragmatique, dans l’intérêt même des classes dirigeantes. Cela ne signifie pas pour autant la disparition de toute forme de racisme ou de stigmatisation, mais un choix politique a été fait et pour le coup, partagé par beaucoup alors qu’en France, certains ont un intérêt particulier à entretenir tous les fantasmes autour de la question de l’immigration… »

Mickael IDRAC : C’est lié aussi à la structure de leur économie, reposant en partie sur leur volet industriel, leur permettant de faire de grandes vagues de régularisations pour remplir les usines. Le revers de la médaille est qu’il y a un côté « supermarché » dans ce que fait l’Allemagne, quand ils vont chercher directement en Grèce dans les camps, des médecins ou ingénieurs, pour en faire des ouvriers à la chaîne. C’est une autre vision des choses mais aussi un très gros déclassement social…

Pourrait-on envisager un jour en France un système similaire à celui du Canada, où les candidats à l’immigration reçoivent, pour calculer leur éligibilité à y travailler, des points en fonction de différents facteurs : âge, éducation, compétences linguistiques, aptitude à contribuer au développement économique du pays, etc. ?

DO : De par son histoire, le Canada s’est bâti sur l’immigration et a fait un choix très clair en ce sens, concernant l’accès au travail. Je pense qu’il y a là-bas des choses qui marchent, en termes d’intégration notamment et qui pourraient nous être utiles, mais nous ne considérons pas la question migratoire comme devant relever uniquement de la gestion des flux, mais aussi du social et de la santé. Les travailleurs ont des droits, quel que soit leur nationalité et ce n’est pas une question de points ni de quotas…

 

 

MI : Le Canada par rapport à sa situation géographique, avec l’océan sur deux côtés et une seule frontière terrestre avec les Etats-Unis, est le pays qui réinstalle le plus de réfugiés au monde, les sélectionnant notamment dans des pays tiers, mais sans beaucoup de demandeurs d’asile. Nous, c’est l’inverse et il nous faut des réponses différentes, la détresse n’étant pas la même. Et je rejoins Danièle en ce sens, nous devons mettre l’accent sur l’accès au droit, le droit de travailler, l’accès aux soins, etc.

Selon le président des Républicains, Eric CIOTTI, la seule solution à la question de l’immigration, serait « un recours au référendum ». Partagez-vous cette affirmation à LFI, alors que la gauche dans son ensemble, mise sur un Référendum d’Initiative Partagée pour contrer la réforme des retraites ?  

DO : Il y a une réelle dimension populiste en cela, de la part de la droite et de l’extrême droite. Encore faut-il se mettre d’accord pour savoir de quoi on parle. Sur quoi faire un référendum ? Pour ou contre les étrangers en France ? Pour ou contre l’immigration ? Pour ou contre la régularisation des enfants ? Pour ou contre le sauvetage des gens en mer… ? Dans le pays des Droits de l’Homme, on voit tout de suite l’énormité de la chose… Je pense que c’est une instrumentalisation pour se donner un air démocratique mais qui en fait, est extrêmement pervers…

 

 

Le regard des Français sur l’immigration selon un sondage IFOP de novembre dernier va à l’encontre de vos positions, 70 % d’entre eux considérant notamment que la France compte déjà beaucoup d’étrangers et que l’accueil de nouveaux immigrés n’est pas souhaitable. Le porte-parole du Rassemblement National, Julien ODOUL, disant même que « les Français n’en peuvent plus ». Que répondez-vous à cela ?

DO : Ce qui est intéressant quand on travaille sur le sujet, c’est que ce n’est pas nouveau. Il y a un siècle, ils faisaient la même chose avec des stéréotypes du genre, « les Italiens sont tous des voleurs », « les Polonais sont tous des alcooliques »… Tout un cadre idéologique qui infuse et que l’on entretient au fil des années. La majorité des gens croient ce qu’on leur dit et c’est terrible. Il y a aussi clairement une dimension raciste dans tout cela car ce n’est pas de cette manière qu’ont été dépeints et à juste titre d’ailleurs car il n’y a aucune raison qu’ils le soient, les réfugiés Ukrainiens. Y compris dans la perception de la dangerosité avec des populations perçues comme moins dangereuses car plus ressemblantes à la nôtre, mais objectivement, sur quels critères, on ne sait pas…

MI : On explique aux gens qu’il ne faut pas seulement regarder les chiffres mais la structure du chiffre. L’extrême droite reste en guerre contre le fait qu’entre 2005 et 2022, les titres de séjour ont augmenté de 37 %, mais en fait, ce chiffre est composé à plus de 60 % d’étudiants, alors mettons les devant leurs responsabilité… ».

 

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 


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