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Question éloquence, il se situerait plutôt dans le registre supérieur sur ce genre d’exercice, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ! Une intervention à la tribune, maîtrisée au niveau timing, n’excédant pas la vingtaine de minutes de propos informatifs au contenu pourtant essentiel (Fonds vert, ZAN, consigne, sécheresse…) – il laissera même ses notes de côté, feignant improviser un discours au préalable mûrement préparé – avant de répondre aux questions de ces « chers amis » ! Les élus de l’AMF 89 venus en nombre qui ne se sont pas privés de l’interroger…

 

SENS : Faire le job, au plus près du terrain. Aujourd’hui dans le Sénonais. Demain, quelque part, ailleurs. Car le temps presse et qu’il est nécessaire de prêcher la bonne parole au plus grand nombre afin d’informer et surtout de convaincre. L’objet du jour est vital : évoquer le « Plan Eau », décrété depuis vingt-quatre heures par le chef de l’Etat, Emmanuel MACRON. Tel était le motif par ailleurs de son récent déplacement dans les Hautes-Alpes.

Un plan placé sous le signe de la sobriété, terme à la mode, à l’identique de celui qui concerne désormais les énergies. Il y a urgence à l’appliquer car le péril inéluctable de la pénurie aquatique guette les populations. Il est imputable au réchauffement climatique inexorable, au recul des pluies qui ne remplissent plus les nappes phréatiques, et dont les alarmistes rapports du GIEC annoncent le pire d’année en année sans que les méthodes efficaces pour l’enrayer s’appliquent…

La Bourgogne Franche-Comté est donc devenue en quelques jours l’espace d’accueil et le terrain de jeu des représentants de la gouvernance en grand besoin de communication.

 

 

Une Bourgogne devenue le théâtre de l’expression gouvernementale en peu de temps !

 

Au cours de la même journée, et à une centaine de kilomètres de distance près, la Première ministre Elisabeth BORNE effectuait sa première grande visite territoriale après le tourmenté épisode du « 49.3 » à l’Assemblée nationale sur la réforme des retraites en province, avec une immersion du côté de Nevers et de La Charité.

Dans le département limitrophe, celui de l’Yonne, au même moment, c’est un Christophe BECHU, souriant et à l’aise au niveau de l’oralité, qui déroula ses idées sans prompteur ni feuille de route devant un parterre d’élus locaux, membres de l’antenne icaunaise de l’Association des Maires de France.

Signe d’intérêt : on n’entend pas une mouche voler parmi l’assistance, accueillie sous les ors du magnifique salon d’honneur de l’hôtel de ville de l’ancienne capitale des Sénons.

Assis dans son fauteuil, à l’écoute attentive des propos du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, le président de la vénérable structure associative, Mahfoud AOMAR, ne peut que jubiler intérieurement. Il a toujours eu le sens de l’à-propos et le nez fin, dans le choix de ses invités. On se souvient de l’une de ces séances plénières du côté de Nitry où le président de la CC de l’Aillantais avait convié en « vedette américaine » l’excellent Gérard LARCHER, truculent orateur comme chacun le sait et président du Sénat.

 

 

Décidément, Mahfoud AOMAR nous gâte ! Là, pour cet exercice 2023 de l’assemblée générale de cette AMF en mode plénière, c’est un ministre qui se retrouve au pupitre face à ses adhérents et non des moindres par la fonction ; même si ce dernier avoue occuper le poste que depuis le mois de juillet 2022 : Christophe BECHU. Un 04 juillet pour la prise de la fonction gouvernementale, tiens, tiens, le symbole de l’indépendance américaine !

Pour couronner le tout, Marc FESNEAU, ministre de l’Agriculture, se rendra à son tour dans la Nièvre dès ce lundi 03 avril pour y rencontrer des exploitants agricoles et prendre le pouls sur le terrain de la France agricole qui souffre. Une Nièvre, souvent qualifiée à tort de département « sinistré », au centre de toutes les attentions gouvernementales actuelles, ce qui ramènerait presque à la surface nos lointains souvenirs au bon vieux temps du binôme exécutif François MTTERRAND/Pierre BEREGOVOY profitable à l’essor de ce territoire !

 

 

      

Le « Fonds vert » : l’aide aux initiatives visant la performance environnementale des collectivités…

 

Mais, revenons à notre locuteur du jour, Christophe BECHU. Tester, juste après la conférence de presse hexagonale – elle a eu lieu aux alentours de 08h30 à Paris ce vendredi – le message présidentiel propre au nouveau plan de sobriété correspondait à l’objectif liminaire de ce déplacement en province. Rassurer les élus de proximité de manière plus générale, aussi !

L’ancien Républicain, devenu l’un des maillons forts du parti « Horizons », s’est voulu pédagogue dans son approche. Expliquant le bien-fondé de cette juxtaposition légitime entre transition écologique et cohésion des territoires, par exemple.       

Le sourire aux lèvres, le verbe facile, Christophe BECHU passera en revue les points capitaux de la politique gouvernementale appliquée dans le cadre de l’amélioration environnementale. Un schéma proactif où il est indispensable d’enclencher la vitesse supérieure, en le faisant en étroite symbiose avec les forces vives du pays, en l’occurrence au vu de la cible du jour, ces élus de proximité que sont les maires.

Parmi les illustrations factuelles qui sont déclinables depuis un certain temps sur le territoire, Christophe BECHU s’attardera sur le « Fonds vert », dispositif inédit visant à booster la transition écologique dans les territoires. Deux milliards d’euros y sont consacrés sur la seule ligne budgétaire 2023 – près de 9 millions d’euros affectés pour le territoire de l’Yonne – servant à financer les performances environnementales des collectivités à l’aide d’initiatives judicieuses. Récemment, le préfet de Région Franck ROBINE s’en était entretenu avec la presse en insistant sur la pertinence de ce nouvel outil dans le bureau du préfet de l’Yonne, Pascal JAN.

Autres sujets abordés durant l’exposé didactique du ministre : le retour de la consigne. Le gouvernement envisage de ressusciter ce vieux principe applicable dans les années 60 et 70 de la collecte de bouteilles moyennant un remboursement modique auprès des consommateurs  – il s’agirait des récipients en plastique uniquement – lui permettant de juguler le trop plein de ces contenants qui circulent dans la nature. Ce système de consigne pourrait voir le jour dans l’Hexagone dès le mois de juin.  

 

 

« On y va « mollo » sur le « ZAN » » dixit le ministre !

 

Quant au « ZAN » (Zéro Artificialisation Nette) – un léger mouvement réprobateur se fit entendre parmi l’assistance pourtant très courtoise de l’AMF 89 -, le ministre de la Transition écologique fut, on ne peut plus clair sur ce point, rassurant au passage les élus des zones rurales : « plusieurs aménagements à ce dispositif, se référant à des propositions du Sénat, vont permettre de réécrire les décrets d’application en les atténuants… ». Une réécriture des textes qui ne le fera pas dévier toutefois de la ligne initiale de cette démarche environnementale, issue de la Convention citoyenne sur le Climat en 2020.

« En cinquante ans, poursuivait Christophe BECHU, on a plus artificialisé dans ce pays qu’en cinq cents ans ! ».

Rappelons que le « ZAN » - très décrié par les élus des secteurs champêtres – s’est fixé pour objectif à horizon 2050 de réduire de 50 % le rythme d’artificialisation et de consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers d’ici 2030 par rapport à la consommation mesurée entre 2011 et 2020.

Une fois l’exposé terminé, et peu avare sur le temps de présence à consacrer au pupitre, le représentant du gouvernement prit quelques questions spontanées De ce public de premier choix, montrant que là aussi la maîtrise de ses dossiers faisait partie de ses compétences.

Mais, nul n’en aurait douté au vu du profil intellectuel offert par cet ancien diplômé de Sciences Po Paris, titulaire d’un DESS de droit des interventions sanitaires et sociales des collectivités locales !

 

Thierry BRET

 


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« Quoi de plus beau et de plus noble que de faire quelque chose pour quelqu’un d’autre... ». Une maxime bien aisée que le Rotary Club d’Auxerre sait mettre en application dans son quotidien au bénéfice de structures associatives évoluant dans le secteur de la santé. Ou, comme dans l’exemple qui suit, dans le cadre de soutiens individuels. Telles les jeunes pépites du CIFA de l’Yonne, encouragées à poursuivre sur le chemin de l’excellence…

 

AUXERRE : Ils sont cinq. Cinq à devoir bénéficier de la coquette somme de cinq cents euros. Un ersatz de bourse promotionnelle permettant de saluer le travail manuel et ses valeurs. Cinq cents euros : ce n’est pas rien. Quand on est encore apprenti en continuelle évolution pédagogique au centre de formation auxerrois. Un coup de pouce précieux où la reconnaissance n’a d’égal que le talent mis en exergue.

Celui de Margaux CONNET, de Léa ROUGIER, du côté des demoiselles mais aussi de Nathan VIEL, de Timothée CHEVAL et de Paul CHAMEROY pour les garçons. Des jeunes gens à la tête bien faite, à la dextérité accomplie. Tous engagés à différents concours où ils ont su faire montre d’intelligence, de maîtrise, de bienveillance, de générosité, de génie créatif.

Cinq jeunes émérites, primés et récompensés même dans les sphères nationales (n’est-ce pas Léa avec le titre de MAF (meilleure apprentie de France) dans la catégorie des arts de la table et du service ?). Cinq jeunes issus des filières restauration et métiers de bouche que le Rotary Club d’Auxerre se devait d’auréoler de cette distinction monétaire.

 

 

Il n’en fallait pas davantage pour que Jean-Christophe GEIGER et Thierry BISSERON, porte-voix du club service local, interviennent, s’érigeant en ambassadeurs de la bienveillance et de l’humanisme. Un geste très important alors que le repli sur soi gangrène notre société, royaume d’un individualisme indécent.

Un geste qui aura été également très apprécié du nouveau directeur du CIFA de l’Yonne, Lilian GARCIA, de Xavier HERVY, en charge de la formation des métiers de bouche et de Maxime LAUZET, le « monsieur » communication de l’établissement pédagogique icaunais.

 

Thierry BRET

 

 


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Seule représentante féminine engagée dans la toujours très difficile finale régionale du concours de « l’Un des Meilleurs Apprentis de France », catégorie boucherie, la jeune ressortissante du Doubs, Lucie GIRARD, a su tirer son épingle du jeu, au terme de cette épreuve qui rassemblait les huit lauréats départementaux de la discipline…

 

AUXERRE : Qualificative pour une place en finale hexagonale – celle-ci se déroulera au palais des Papes en Avignon dans un cadre idyllique ! -, la sélection régionale de l’Un des Meilleurs Apprentis de France de Bourgogne Franche-Comté, catégorie boucherie, a livré son verdict au terme d’une âpre journée de concours.

Accueillie, une fois de plus dans les locaux du CIFA de l’Yonne – cela devient une habitude pour l’établissement auxerrois, preuve que l’excellence sait aussi s’exporter hors de nos frontières -, l’épreuve rassemblait les vainqueurs des sélections départementales, venus s’affronter dans un ultime round afin de décrocher, pourquoi pas, un billet pour le challenge national.

Organisé par la Confédération française de la Boucherie, boucherie-charcuterie et traiteurs, dont les deux présidents régionaux (Eric DULAT pour la Bourgogne Franche-Comté et Bruno JEANDOT pour l’Yonne) représentaient les intérêts de la filière lors de la remise des récompenses, ce concours de très belle tenue aura donc vue la victoire d’une jeune fille, un brin timide et qui savoura son succès avec modestie.

 

 

 

Plébiscitée par ses pairs, et surtout par les organisateurs de la manifestation, sous l’œil expert du MOF Marc LABARDE, représentant la fameuse structure distinctive des « Meilleurs Ouvriers de France », Lucie GIRARD reçut le trophée des mains de Michel TONNELLIER, président du CIFA de l’Yonne, avant de recevoir l’accolade – la bise serait plus exact !- de Bruno JEANDOT, satisfait de cette excellente édition 2023.

Invitée à profiter au maximum de ce titre honorifique avant de disputer le rendez-vous national, la jeune Lucie s’immergera à Paris ces prochaines semaines lors d’un double stage avec des « Meilleurs Ouvriers de France » de sa spécialité artisanale pour parfaire ses connaissances. Une excellente manière de bien appréhender la prochaine échéance !

 

Thierry BRET

 

 


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La sensibilité slave à fleur de peau. Avec ce qu’elle a de si poignant, d’émotionnellement riche. D’extrême sensibilité, aussi. Pianiste virtuose, l’Ukrainienne Anna JBANOVA excelle avec son toucher délicat sur le clavier. Violoncelliste hors pair, le Russe Dimitri MASLENNIKOV – d’origine tzigane et natif de Finlande – remportait dès 13 ans le prix Rostropovitch ! Le Français, François PINEAU-BENOIS, est une étoile du violon qui brille de plus en plus fort à chaque représentation. La nouvelle saison de l’Abbaye de REIGNY ne pouvait pas mieux débuter !

 

VERMENTON: Clin d’œil ironique à l’actualité internationale, en voilà trois qui s’entendent comme larrons en foire dès qu’ils se présentent sur une scène ! Un trio instrumentiste de virtuoses, d’astres au firmament allant tout droit vers le zénith, de musiciens suffisamment calibrés pour interpréter Franz SCHUBERT et Sergueï RACHMANINOV. La beauté musicale à l’état pur, en somme. Prête à auréoler de sa succulence auditive ce cadre magnifique né à l’époque cistercienne, chère à Béatrice et à Louis-Marie MAUVAIS – les propriétaires du site -, l’emblématique Abbaye de REIGNY !

Comme une bouffée d’air pur qui rafraîchit les idées embuées, un vigoureux zéphyr virevoltant et printanier qui annonce des jours meilleurs, voilà la 17ème saison culturelle qui démarre avec grâce dans ce haut lieu patrimonial de la Bourgogne septentrionale. Un premier concert accueilli en ces lieux en cette journée dominicale du 02 avril, au beau milieu de l’après-midi.

Sur la même scène, trois nationalités – plusieurs mêmes par extrapolation ! -, Ukrainienne, Russe et Française. Pas forcément les « meilleurs amis » du monde pour d’entre elles, depuis plus d’un an. Mais, ici, on fait fi de la nature géopolitique des relations. Seul ce tempérament musical passionnel entre ces trois artistes subsiste et prend corps sans retenue pour emmener le public vers l’onirisme et la grâce.

 

 

Une promenade musicale entre « Barry Lyndon » et le « Trio élégiaque »…

 

Les mélomanes ne s’y tromperont pas. D’une part, à l’écoute du « trio n° 2 opus 100 » de SCHUBERT, reconnaissable parmi mille puisque le morceau a intégré la mirifique bande-son du célèbre « Barry Lyndon », l’opus cinématographique de Stanley KUBRICK en 1975 qui changeait catégoriquement de registre lui qui nous avait envoyé par-delà les étoiles de la voûte céleste avec sa célèbre « 2001, l’Odyssée de l’espace » ou le troublant, voire dérangeant, « Orange Mécanique ».

D’autre part, il y a le fameux « Trio élégiaque » - il s’agira de la première variante -, dont le compositeur n’est autre que Sergueï RACHMANINOV. Une pièce écrite en 1892 à Moscou alors que son auteur était à peine âgé de dix-huit ans !

Il faut croire que nos trois instrumentistes de talent ont su séduire avec brio le comité artistique des Amis de l’Abbaye de REIGNY, organisateur de cet évènement printanier. L’exceptionnelle puissance expressive de ce trio cosmopolite aura ainsi l’opportunité de laisser libre cours à toute sa dextérité et sa maestria lors de récital qui promet d’être divin. Une excellente manière d’entamer la nouvelle saison dans ce lieu chargé d’histoire et de spiritualité…

 

 

En savoir plus :

Récital à l’Abbaye de REIGNY, près de Vermenton, à 16 heures.

Un concert romantique passionnel autour des œuvres de SCHUBERT et de RACHMANINOV.

Avec au piano, Anna JBANOVA, au violon, François PINEAU-BENOIS, et au violoncelle, Dimitri MASLENNIKOV.

Place : 25 € / 35 € selon catégorie

Réservation indispensable.

Ecrire par mail à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Ou par texto au : 06 13 52 94 86

  

Thierry BRET

 

 


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Le sympathique chef Jérôme JOUBERT est un homme de défi. Il aime surprendre, au travers de sa cuisine. C'est souvent cela, la patte d'un véritable cuisinier. Ce soir-là, avec sa brigade, il décida de faire à nouveau quelques plats de concours passés, l'ayant toujours amené sur une jolie marche du podium gourmand, en équipe. Comme dans la vraie vie d'un restaurant…

 

JOIGNY : En 2020, lors du très exigeant concours Gilles GOUJON (trois étoiles au Michelin dans l'Aude), ce fut avec Nico, côté cuisine, et Edwige, en salle, qu’il se distingua. En 2022, lors du concours icaunais « IRON Cook », ce fut en compagnie de Louis, comme commis aux fourneaux, qu’il enthousiasma le jury.

Une salle joliment décorée, avec quelques trophées passés et des tables élégamment nappées, comme avant ! Même le Michelin en 2023 adoube ces tables sans jolie nappe, mais avec des pierres précieuses, du bois rare, du verre de Murano et que sais-je  encore ? Manquerait plus que de  la sciure de bois du fumoir ! Adieu douces nappes, bel et bien présentes, juste ce soir-là. Même le talentueux François SIMON les regrette dans son dernier roman (« Poétique du jambon-beurre » aux éditions Bouquins), soit le langage disparu des nappes à la page 179.

 

 

Une bonne sauce qui nappe l’œuf, des croûtons qui croustillent…

 

Mais, cessons de pleurnicher sur un monde qui ne reviendra plus ! Attablons- nous, plutôt. Pour l'instant, assiettes, verres et couverts demeurent. Bonne nouvelle, non !

L'œuf meurette, c'est la Bourgogne. Comme tout plat paraissant simple, il n'est pas si aisé à réussir. Avec sa sauce meurette, notre chef décrocha en 2021 le prix de la créativité lors du prestigieux championnat du monde, sis au magnifique château du Clos-Vougeot siège de la plus ancienne confrérie vineuse bourguignonne (1934) avec les « Chevaliers du Tastevin ».
Jérôme JOUBERT est un saucier hors pair. Sa meurette n'échappe donc pas à la règle. Avec une bonne sauce qui nappe l’œuf, son jaune coulant, des croûtons qui croustillent sous la dent : bref, une véritable réussite !

 

 

 

 

Saint-Jacques et trou normand : entre excellence et nostalgie…

 

Ensuite, place aux Saint-Jacques et escargots, avec la laitue « Celtuce » et la sauce moutarde. Cette tarte « terre-mer » au fin feuilletage était délicieuse,  nappée d'une excellente sauce. Un mot sur les pêcheurs de Saint-Jacques : ils pratiquent une pêche raisonnée tout au long d'une saison, soit un semestre uniquement. Là aussi, c’est la bonne recette d'un avenir réussi, tant en Bretagne (Erquy) qu'en Normandie (Port-en-Bessin), voire plus au nord à Boulogne-sur-Mer. En salle, tout sourire, Anne-Claire, Edwige, Sarah et les autres s'activent !

Un mot sur ce que l'on appelait jadis le trou normand : l'indispensable cérémonial des mariages, repas de baptême et autres communions ! Il connut le même sort que feu « miss nappe ». De profundis ! Ce soir-là, il réapparut, comme par magie sous la forme d'un délicieux sorbet poire et Poiré : rafraîchissant et gouleyant, le repas n'étant pas terminé ! 

Bravo au producteur Eric BORDELET, de faire ainsi délicatement ressortir la finesse granuleuse de la poire, ce fruit si délicat.

 

 

Des effluves cacaotés dans le fromage : c’est l’affaire de la Maison LEROUX !


Un plat de fête pour continuer avec la poularde de Bresse, sauce « Albufera » au beurre de piquillos, betteraves farcies, gâteau d'endives, tourte de rognon et crêtes de coq. Tout est dit dans ces nobles intitulés. Ne reste alors plus qu'à se régaler, en reprenant un peu de cette sauce sublime, qui en 2020 fit complimenter notre chef par un cuisinier MOF, membre du jury.

Le fromage ? Souvent dans l'Yonne, c’est l'affaire de la maison LEROUX aux étals réputés sur nos marchés. Ici, le brie icaunais est farci en son milieu de divers fruits secs. On perçoit même quelques effluves cacaotés.

Un peu de fraîcheur pour terminer avec le parfait glacé au « Grand Marnier », segments d'orange et pamplemousse, tuile à l'orange et amandes, accompagné d'une jolie cuvée nocturne du Champagne Taittinger.

Au « Rive Gauche », les desserts sont l'affaire de la souriante Céline, la cheffe-pâtissière.

Il est l’heure enfin pour toute la brigade de l’établissement de se faire applaudir par les convives. Et qu'on se le dise : le « Rive Gauche », créé par feu le chef Michel LORAIN, trois étoiles Michelin en 1986  dans « SA » Côte Saint-Jacques, célèbre ses trente ans cette année. Pensons-y en profitant bientôt de sa terrasse avec le retour des beaux jours !

 

 

Contact :

Le Rive Gauche (hôtel/restaurant)

Chemin du Port-au-Bois 89300 JOIGNY

Tel : 03.86.91.46.66.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 


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