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« Travailler plus pour gagner plus…». La rhétorique fit sensation sous la gouvernance du président Nicolas SARKOZY. Mais, le Premier ministre initial de l’ère MITTERRAND, Pierre MAUROY, nous asséna dès 1981 qu’il était beaucoup plus sage de travailler moins. En aménageant par exemple le temps de travail. Il fut alors amputé d’une heure symbolique, passant de 40 à 39 heures  hebdomadaires. Avant que ne s’engouffrent dans la brèche Martine AUBRY et Lionel JOSPIN. Tous deux optèrent pour une diminution plus drastique de la durée du labeur en France. Ainsi naquirent les incontournables 35 heures dont tout le monde se fit écho autour de nous mais que personne n’adopta jamais dans les pays occidentaux ! Peut-être, entendrons-nous bientôt fleurir à nos oreilles la formule suivante : « Travailler moins et gagner plus »...

TRIBUNE : Aujourd’hui, nous avons maintenu la semaine de 35 heures. Toutes les statistiques le confirment : nous sommes le peuple où l’on travaille le moins en Europe et où le chômage est le plus élevé. Dont acte. 
Donc qui va travailler plus ? Là encore, l’égalité ne règne pas.

La Cour des Comptes pointe régulièrement du doigt les abus que l’on trouve parmi certains organismes publics, parapublics et autres sur le plan du temps de travail. Il y a quelques années, Zoé SHEPARD, fonctionnaire d’une administration régionale, écrivit un livre au titre provocateur : « Absolument débordée !».

Elle décrivait le rythme de travail dans l’administration de la région où elle avait la chance, sinon de travailler, du moins d’être présente et de toucher un salaire à la fin du mois.

Évidemment, ce livre connu un relatif succès et fut à l’origine d’un profond scandale. Que pensez-vous qu’il arriva ?

Après sa publication, on aurait pu penser que les présidents de Région se seraient réunis pour faire effectuer un audit sur le travail dans leur administration respective. Afin de prendre les mesures qui s’imposaient pour valoriser une productivité quelque peu désastreuse. Ne rêvez pas !

L’auteure de l’ouvrage fut mise à pied pendant quelques mois. Souvenons-nous que Guy BEART chantait en son temps : « Il a dit la vérité, il faut l’exécuter… ».

Le mot « égalité » serait-il hermétique à une application dans le travail…

L’émission « Capital » a dénoncé les formidables inégalités de situation qui règnent entre des employés qui effectuent le même travail. Suivant qu’ils fassent partie d’une grande structure ou bien qu’ils soient employés d’une TPE, voire d’une structure indépendante. Le mot « égalité » qui, en France, est écrit sur tous les bâtiments publics et apposés sur tous les documents administratifs demeure, et on ne peut que le déplorer, vide de sens.

Pour travailler plus, je préconise une solution simple et facile. Mais, pour cela, voyons comment est rythmée la vie des hommes et des entreprises en France. Le début de l’année n’est pas le 01er janvier mais bel et bien le 01er septembre après la longue trêve estivale. A la rentrée, la France se remet péniblement au travail. Mais, moins de deux mois plus tard, ce sont déjà les vacances d’automne. Début novembre, la tâche reprend doucement mais, attention, à partir du 15 décembre, les fêtes de fin d’année se profilent à l’horizon. On entend alors cette antienne : « on verra ça, après les fêtes !». Pathétique !

Tirer un trait définitif sur les ponts serait souhaitable…

Début janvier, une fois passée la trêve des confiseurs, c’est le retour au boulot. Sans conviction, aucune. Arrivent ensuite les congés de février. On repart tant bien que mal. Mais attention, les fêtes de Pâques se manifestent avec les absences habituelles, une fois de plus, liées aux zones géographiques. C’est une pagaille sans fin pour toutes les strates de l’économie française.

Puis, « le Grand Cirque national » recommence : ce sont les jours fériés innombrables avec ponts et viaducs à profusion. Enfin, en bout de course, la mi-juin réveille en nous d’insondables envies qui refont surface : l’été est là !

La période qui court d’avril à septembre constitue un vrai désastre économique. Les vacances et les ponts s’incrustent dans les esprits, cassant le rythme indispensable pour conserver l’efficience professionnelle.

Ce que je préconise ne coûte rien. Cela n’exige aucun sacrifice des Français. Mieux, cela pourrait rapporter gros à qui veut l’entendre ! Il faut tirer un trait définitif sur les ponts sans supprimer les jours de congés.

La fête du Travail ne tomberait plus le 01er mai mais le premier lundi de mai. Puis, comme l’avait pratiqué le président Giscard d’Estaing, sans que personne n’y trouve à redire, l’anniversaire de l’Armistice de la dernière guerre, le 08 mai, serait supprimé.

Si l’on a peur d’un mouvement contestataire de « Gilets tricolores », on appliquerait alors la règle à l’instar du 01ermai. C’est-à-dire que ce serait le deuxième lundi de mai et l’on appellerait cela la fête de la réconciliation franco-allemande. Le jour férié de l’Ascension serait déplacé au vendredi. Il ne serait plus figé de manière systématique dans le calendrier, un jeudi. Il suffirait d’une entente tacite avec le Vatican pour que ce principe puisse s’animer. D’ailleurs, qui connaît encore en France la signification exacte de l’Ascension ?
Enfin, puisque le lundi de Pentecôte a été supprimé de manière ambigüe, engendrant un flottement caractéristique dans les entreprises, faisons en sorte que ce jour-là ne soit plus un jour férié pour tous les Français. Fonctionnant à géométrie variable, son application représente une véritable absurdité pour le commun des mortels qui essaient d’y voir clair !

Espérons que tôt ou tard la bien-pensance du grand think tank gouvernemental que représente « France Stratégie », puisse apporter des réponses concrètes sur un sujet qui divise et concerne les Français…

Emmanuel RACINE

 


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L’un des leaders mondiaux de l’assurance et de la prévoyance renforce son potentiel humain en ce milieu d’année 2019. Pour se faire, elle est en quête de différents profils sur l’ensemble de l’Hexagone. Dans l’Yonne, six agents salariés sont ainsi vivement recherchés. En parallèle, il y a aussi la possibilité pour des agents mandataires, c’est-à-dire des personnes bénéficiant d’un statut d’indépendants actifs, de faire carrière au sein du groupe. Là aussi, une demi-douzaine de postes est à pourvoir sur le département le plus septentrional de Bourgogne. Explications…

AUXERRE : Petite séance explicative dans les salons du Maxime à Auxerre. Là, aux côtés de Franck DOGIMONT, inspecteur manager commercial et responsable départemental de l’Aube, et de Grégoire JAKUBOWSKI, inspecteur conseil salarié du réseau AXA Epargne et Protection dans l’Yonne, quelques personnes écoutent avec grand intérêt une explication de texte suffisamment détaillée et fournie pour qu’ils en assimilent le moindre des enjeux.

AXA France Vie recherche des collaborateurs. Mais pas n’importe lesquels. Celles et ceux qui possèdent, outre les vertus commerciales requises, un sérieux sens du relationnel et des réseaux. Car, pour répondre aux critères de sélection correspondant à la fonction d’agent mandataire, il faut parmi les prétentions à posséder une sacrée dose de tout cela.

Présent sur toute la France, les agents mandataires représentent AXA auprès des clients. Ils sont au nombre de 1 400 à ce jour. Ils évoluent sur un marché à forte progression : celui de la protection sociale et patrimoniale.

« La dépendance s’intègre parmi les grandes priorités de demain, confie Franck DOGIMONT, ce marché est très porteur et permet d’envisager de réelles opportunités de développement… ».

Exerçant son activité dans un périmètre proche de chez lui, l’agent mandataire se constitue et dynamise son propre réseau qu’il met en relation avec les spécialistes de la compagnie d’assurance.

« Ces collaborateurs reçoivent une formation pratique et théorique dispensée par nos soins dans la région, ajoute Grégoire JAKUBOWSKI, cette activité est adaptée tout particulièrement pour celles et ceux qui souhaitent disposer de leur temps libre tout en consacrant deux journées minimum par semaine pour développer leur rémunération… ».

Précisément, celle-ci peut être attractive. Elle est constituée de commissions et de primes liées à la conquête de nouveaux clients. Sachant que la première année, le nouvel impétrant dans ce système collaboratif profite d’un accompagnement personnalisé.

 

   

 


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« Qui sort, s’en sort ! ». La formule, à la première écoute, semble un tantinet restrictive et alambiquée. Pourtant, dans les faits, il n’en est rien. Il suffit d’absorber avec discernement chaque mot égrené par le président de la Maison de l’Emploi et premier adjoint de la Ville d’Auxerre, Guy PARIS, pour en cerner toute son interprétation. Se référant au texte lu lors de la remise du trophée national auréolant les Moissons de l’Emploi en 2018, l’élu auxerrois a salué le courage et la volonté qui animent ces bénévoles. Celles et ceux se prêtant à ce délicat exercice de remise en question personnelle dans cette quête ultime et effrénée au retour à l’emploi…

AUXERRE : Depuis sept ans, l’Auxerrois mais aussi par ricochet l’Avallonnais et le Jovinien profitent de l’excellente initiative reconnue sous le vocable des « Moissons de l’Emploi ». Drôles de moissonneurs, en vérité, que ceux-ci ! Ces personnes de tous âgés et de toutes conditions sociales, volontaires et impliquées, ne renâclent pas devant l’adversité pour aller quérir auprès de services de ressources humaines et de dirigeants d’entreprises des offres d’emplois, encore non identifiées par les circuits traditionnels. Notamment ceux de Pôle Emploi, l’un des partenaires historiques de cette recherche collective vécue grandeur nature.

Et cet état de fait, le président de la Maison de l’Emploi de l’Auxerrois, instigatrice de cette importante déclinaison territoriale, ne pouvait manquer de le relever lors du bilan de cette édition 2019.

« Ce sont des personnes qui s’arment de courage pour aller frapper aux portes des entreprises afin d’y collecter des informations sur leur potentialité réelle en matière d’embauche, précisa Guy PARIS. Il faut oser le faire tout en conservant une part d’humanité à l’exercice… ».

Plus de 5 000 entreprises sollicitées…

Les moissonneurs se sont révélés, une fois de plus, téméraires à l’ouvrage. Puisque cinq mille structures professionnelles auront été sollicitées, voire visitées par ces chercheurs d’emploi. La septième mouture de cet évènementiel printanier n’a pas dérogé à la règle établie.

« Le dynamisme de cet exercice a pu se vérifier, ajouta le premier adjoint de la Ville d’Auxerre, face à un parterre de représentants institutionnels et économiques, ils ont pu glaner un maximum de propositions issues de la sphère entrepreneuriale, qu’elle soit industrielle, artisanale, commerçante ou associative… ».

Quantifiant le coût d’un emploi retrouvé (une estimation d’environ cent mille euros) à l’issue de l’expérience, Guy PARIS salua le vrai partenariat, fait d’osmose et de concordance, élaboré entre la Maison de l’Emploi et le service public de Pôle Emploi. Une allusion ne laissa pas indifférente la directrice de l’antenne auxerroise, Séverine DUTREIX, présente lors de cette cérémonie.

« Ces partenariats que nous développons autour de ce concept sont indispensables à la cohésion et à la réussite de celui-ci, renchérit Guy PARIS, il est fondamental de consolider ce véritable réseau que représente les Moissons de l’Emploi. Il est nécessaire et sert parfois à se poser sur une épaule pour y pleurer mais aussi pour se relever en voulant se battre contre la fatalité… ».

Preuve s’il en était que les Moissons de l’Emploi méritent amplement d’exister…

 

      


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Thérapeute du bien-être, pratiquant le don du magnétisme, la chef d’entreprise d’Auxerre entend bien valoriser son métier si atypique et insolite parmi toutes les sphères du réseautage existant. Il est vrai qu’exercer la profession de magnétiseuse peut surprendre à bien des égards dans le microcosme parfois très hermétique de l’entrepreneuriat. Soutenue par BGE Nièvre Yonne à l’installation de sa structure, Lyvia ROBERT a choisi d’intégrer un réseau 100 % féminin, Femmes Leaders Mondiales. Une expérience qu’elle vit comme une opportunité heureuse à l’affirmation de sa crédibilité de chef d’entreprise à part entière…

AUXERRE : Exerçant son métier depuis le 01er octobre 2017, Lyvia ROBERT n’est pas une chef d’entreprise ordinaire. Elle a pour vocation d’user de son fluide naturel, un don qu’elle a découvert en 2016, pour prodiguer le bien-être autour de soi. A l’heure où le stress, et son corollaire qui en dépend, le burn-out, se propagent à une affolante vitesse de croisière parmi les diverses strates de tous les milieux professionnels confondus.

Issue des phases sélectives des Moissons de l’Emploi (l’opération portée avec réussite par la Maison de l’Emploi et Pôle Emploi), la jeune femme est repérée par BGE Nièvre Yonne, qui lui prépare un avenir meilleur. Là, elle y suit le parcours qui mène à la conduite effective d’un vrai projet d’entreprise. Une étape obligatoire dont elle bénéficie avant d’ouvrir son cabinet.

Désireuse d’explorer des chemins de traverse qui lui sont encore méconnus, Lyvia entreprend de se rapprocher des réseaux d’affaires. Intéressée par le BNI, elle n’hésite pas à s’immerger, en y adhérent, au mouvement international des Femmes Leaders Mondiales.

Félicité par la présidente mondiale Nicole BARBIN…

Interprétant son acceptation parmi cette association non sectorielle comme un signe de crédibilité positive.

« J’ai vécu cette intégration comme un véritable encouragement, confie-t-elle, une vraie valorisation de mon activité professionnelle, qui se résume le plus souvent dans l’esprit des gens à de la simple arnaque. Au sein de Femmes Leaders Mondiales, je profite d’un équilibre, d’une dynamique qui me permet de me projeter vers l’avant. En relevant les défis et les challenges que je m’impose. Cela tombe bien puisque le thème retenu lors du prochain Congrès mondial du mouvement qui sera accueilli à Auxerre (10 et 11 octobre) sera consacré au mot « oser » ! ».

Lyvia ROBERT a été adoubée dans l’Yonne par deux marraines dont la responsable de la délégation icaunaise de la structure, Charline LENFANT. Elle a eu le bonheur d’être reconnue en tant que telle par la présidente internationale de FLM, Nicole BARBIN. De passage à Auxerre avec son staff, cette personnalité éminente du mouvement peaufinait les ultimes préparatifs logistiques du futur congrès mondial. Un événement que ne manquera pour rien au monde la nouvelle jeune recrue !


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Il possède la générosité et l'énergie d'un joueur de troisième ligne au rugby. Tout en ayant une belle âme d'entrepreneur. C’est un expert des clubs d'entreprises. Dirigeant de www.deciderjuste.com, notre contributeur Philippe CARPENTIER qui accompagne les entrepreneurs lors de moments clés de leur existence a rencontré Thierry LOWYS, spécialiste des réseaux d’affaires. Extraite de son blog « 16h44 », son interview nous procure des éléments de réponse pour mieux comprendre cet expert, spécialiste du management.

TRIBUNE : Tout commence en 2002, au cœur du bassin minier dans le Nord-Pas-de-Calais. Alors président d'une Chambre de Commerce et d’Industrie, Edouard MAGNAVAL a l'intuition que la mise en réseau des entreprises est la clé de leur développement. Il engage le territoire dans cette dynamique. Thierry LOWYS est de l'aventure. Quinze ans plus tard, 1 500 entreprises sont connectées tout au long de l'année, développant des collaborations efficaces et un business de proximité.

Thierry, tu animes et conseilles avec ton équipe, des ateliers pour aider les entrepreneurs à réussir leur stratégie de réseau. Peux-tu nous parler de l'engouement que suscitent les clubs d'entreprise ?

Je dirais que l'homme, en général, n'a pas vocation à rester seul. A fortiori, le chef d'entreprise qui a tout intérêt à jouer le réseau, aujourd'hui plus que jamais ! Il y a encore quinze ans, on sortait et on échangeait peu. Vivre caché était une stratégie répandue. Mais aujourd'hui, l'accélération de l'évolution des technologies, la complexification des réglementations administratives, financières, techniques, rend indispensable l'échange entre un dirigeant et ses pairs. Par ailleurs, le chef d'entreprise est de plus en plus stressé. Tout bouge et se renouvelle vite. Pour accéder aux standards de la performance, les dirigeants doivent donc faire preuve d'une grande réactivité, être vifs. Cette position d'urgence permanente dans laquelle se retrouvent aussi bien les jeunes entrepreneurs, les patrons de PME ou les directeurs d'usines créent un sentiment d'isolement et le besoin d'être rassuré.

Imaginons la situation d'un dirigeant de PME : il y a des problèmes à résoudre quotidiennement, il faut faire preuve d'ingéniosité pour trouver le bon candidat, trouver des nouveaux marchés, se faire connaître pour développer son business, trouver des partenaires, etc... Ce n'est pas facile lorsque l'on est isolé. L'idée de se constituer un  réseau apparaît. Mais il ne suffit pas d'avoir l'idée pour savoir précisément comment s'y prendre. Beaucoup de questions se posent : par où commencer et auprès de qui, combien cela va-t-il coûter, en temps comme en argent ? Quels retours espérer ?

Développer une stratégie de réseau est devenue fondamentale, pour autant, ce n'est pas forcément évident et un dirigeant peut vite être submergé. Se faire conseiller peut alors s'avérer salvateur.

Comment construit-on une stratégie de réseau efficace ?

Pour commencer, trouvez le bon interlocuteur qui ait une vision large et précise de votre territoire. Pour cela, renseignez-vous, par exemple, auprès de votre Chambre de Commerce. Identifiez, avec son aide, vos besoins : développer mon business, sortir de mon microcosme, me connecter aux acteurs locaux, renforcer mon image, booster mon management... Quelles qu'elles soient, il est nécessaire de bien clarifier vos aspirations. C'est le moteur personnel qui vous permettra de réussir, alors il est important de trouver le club dans lequel vous vous sentez bien. Puisque s'investir dans un club demande du temps, il faut que ce temps vous ressource.

Enfin, définissez le temps que vous allez investir (une soirée par mois, deux soirées par semaine...). En effet, il s'agit d'une activité à part entière, intégrer un club est un engagement. Le retour sur investissement se dessine dans le temps. Donc comme pour le running, il faut tenir la distance pour en sentir les bienfaits : ouverture d'esprit, expérience, solidarité, capacité à être plus percutant, accéder à de nouveaux univers, étoffer son carnet d'adresses, augmenter la visibilité de son entreprise.

Quelles sont les fausses croyances en matière de club d'entreprise ?

J'en vois deux importantes : la première, c'est celle qui consiste à croire qu'il faut être très commercial pour être efficace. En réalité cela ne fonctionne pas ainsi. C'est l'assiduité qui crée l'empathie. L'empathie crée la confiance, qui va générer toute la valeur ajoutée. La seconde, c'est croire que les liens forts (ceux qui m'unissent à ma famille, à mes amis proches) sont plus efficaces que les liens faibles (qui me relient aux membres de mon réseau avec lesquels la proximité est plus faible). En réalité,  les liens faibles créent une forte valeur ajoutée. Car, ils me mettent en contact avec des expériences, des savoirs, des réseaux et idées auxquels je n'avais pas accès. C'est pour cela qu'il faut délibérément aller vers les gens que vous ne connaissez pas, et provoquer la rencontre.

À vous de développer votre réseau !

Dès ce soir :

  • Identifiez les besoins de votre entreprise et vos aspirations personnelles.
  • Dessinez la carte de vos liens forts et celle de vos liens faibles.

D'ici quinze jours :

  • Identifiez le contact qui connaît bien les réseaux de votre territoire.
  • Définissez le budget temps et argent que vous allez y consacrer cette année.
  • Intégrez et testez les clubs que vous avez identifiés (une ou deux réunions avant de vous y engager).

D'ici un mois :

  • Travaillez votre bande annonce (une présentation courte et percutante de votre activité)
  • En cas de difficulté, contactez Thierry LOWYS sur Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou LinkedIn

Bonus : trouver le club qui vous conviendra le mieux

Le club business : pour développer le business de proximité.

Souvent animé par des animateurs rémunérés. Efficace pour rencontrer des clients professionnels proches.

Le club géographique : pour la proximité.

Par exemple, le club de votre parc d'activités, de la commune où votre entreprise est implantée.

Pour connaître vos voisins, découvrir des savoir-faire, résoudre des problèmes collectifs (signalétique, mutualisation du traitement des déchets, gestion de la sécurité...).

Le club thématique : autour de votre passion (sport, intellectuel, management).

Souvent des clubs assez confidentiels, parfois tournés sur l'accompagnement ou le mentorat.

Philippe CARPENTIER

www.deciderjuste.com


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